The DARTS @ SJOCK Festival 2018 – 7 juillet 2018

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Elles arborent leur London-based label "Dirty Water Records" sur leurs sacs, sur leur fringues et sur leurs accessoires en tous genres: un label n’a jamais aussi bien convenu à un band que "Dirty Water Record" à The DARTS .

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Ceci dit, qu’est-ce que ces 4 tigresses californiennes foutent-elles ici ?! Comment sont-elles donc venues se perdre au fin fond de la Campine, pour la 12ème et dernière étape de leur tournée européenne ?! Et quelle prestation de haut vol nous réservent-elles au SJOCK Festival, les folles !

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La Michelle tout d’abord, guitariste de charme qui n’en est pas moins dangereuse, sans doute aussi vénéneuse backstage que talentueuse frontstage. Elle n’arrêtera d’ailleurs pas d’arpenter le back et le front tout au long de la journée, n’étant pas la plus calme ni la plus réservée face aux set de ses petits camarades d’affiche.

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La Rikky, ensuite, qui n’est pas non plus la dernière à faire la grimace quand il s’agit de faire parler ses fûts et sa grosse caisse: son talent et son efficacité sont à l’image de son physique. C’est comme qui dirait assez dire.

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Nicole aux vocals chevauche sont clavier comme si c’était un étalon fou, tandis que la Christina à la basse semble jouer les belles-mères qui supervisent l’inséminateur avec son faux-air de sainte-nitouche.

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Musicalement parlant, The DARTS n’a pas plus inventé le r’n’r que l’eau tiède ou le fil à couper le plomb. Les Californiennes sont dans la droite lignée de L7 ou les parfaites héritières de Girlschool. Efficace à l’oreille et plaisant à l’oeil, le set de The DARTS nous laisserait presqu’un goût de trop peu.

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Garage-psych-rock grrls four-piece band: The DARTS featuring Nicole, Laurenne, Rikki Styxx, Christina & Michelle has just invaded Europe to play their « dirty, gritty, rough around the edges, good ol’ dive bar rock’n’roll. Si c’est elles qui le disent…

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TURBONEGRO @ SJOCK Festival – Gierle – 07 juillet 2018

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Ceux qui ont finalement préféré s’appeler TURBONEGRO au lieu de Nazipenis ont-ils fait le bon choix? Sans doute, quoique finalement c’est chou vert et vert chou quand on s’est aussi appelé Stierkampf (course de taureaux) le temps d’un seul album. Et à propos de taureaux, ce sont bien des animaux sur scènes. Des bêtes de compétition même, ces Norvégiens. Des bêtes de concours, non peut-être ?!

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Une prestation de TURBONEGRO comporte toujours une relative incertitude: on ne sait jamais quand tout va partir en couille, ni qui va partir en vrille le premier. Mais le grand cirque TURBONEGRO est l’arbre qui cache la forêt: à l’inverse de quantité de groupes qui compensent une vacuité musicale totale par un look porteur, TURBONEGRO allie au contraire r’n’r attitude, qualité de leur compositions et une prestation aussi efficace que redoutable.

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TURBONEGRO est un ovni dans le monde du rock’n’roll: furtif et rapide, insaisissable et incompréhensible. Surréaliste et irréel. TURBONEGRO, c’est plaisir pour l’oreille et jouissance pour l’objectif, un régal pour shooteur de clichés et une volupté de fin gourmet pour les tympans. Rock’n’Roll machine, c’est non seulement la dernière perle des Norvégiens, mais c’est carrément tout eux – ni plus ni moins.

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Les Turbojugend sont de sortie au premier rang et mettent autant de bordel dans le public que TURBONEGRO met l’ambiance sur scène. Ni les uns ni les autres n’ont inventé la machine à courber les bananes, mais strictement rien à leur reprocher en matière de pèche.

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Make rock’n’roll great again pourrait être la devise de TURBONEGRO, mais sans doute cela ne serait-il pas assez hot pour ces obsédés de la r’n’r sex-attitude. Mais comment leur tenir rigueur de ces extravagances et de ces dérives en tous genres quand, à côté de cela, ils signent des compositions comme on n’en rencontre pas tous les jours sur scène…?

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Hell, not even Jesus could do THAT ! résume à perfection ce que l’on peut penser de TURBONEGRO. La Norvège a pris de l’avance sur le reste du monde en matière de décadence, et l’on ne peut qu’en remercier Nietzsche. Hot for Nietzsche, d’ailleurs.
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DEAD KENNEDYS @ SJOCK Festival – Gierle – 07 juillet 2018

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Toujours aussi rebelles comme des ados attardés qu’ils ne sont pourtant plus, DEAD KENNEDYS crachent sur tout, critiquent tout, remettent tout en question et jettent tous les bébés avec l’eau de leur bain. Manière de rappeler sans doute leur pedigree profondément punk de la première heure ? Soit, même si à un certain âge, ce discours anticonformiste primaire fait plus sourire qu’autre chose, et qu’on préfère quand ils jouent plutôt que quand ils la ramènent.

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A l’instar de The DARTS , de The LORDS of ALTAMONT et de NINE POUND HAMMER qui partagent plus tôt dans la journée la mainstage du SJOCK Festival, DEAD KENNEDYS terminent ici à Gierle leur tournée européenne: de quoi nous offrir un bouquet final digne de leur statut de tête d’affiche du samedi.

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L’image la plus rebel punk que DEAD KENNEDYS nous laissent en définitive est celle de la toute fin de leur set. Alors que ses comparses saluent une dernière fois l’audience avant de tourner casaque, le vétran Klaus FLOURID se débarrasse nonchalamment de sa basse en la laissant choir violemment et dédaigneusement sur les planches, de la manière la plus désinvolte et la plus détachée qui soit.

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Retournant backstage sans demander son reste ni adresser le moindre salut au public, avec sa dégaine de papy rangé, nous sommes les seuls à profiter du large et malicieux sourire d'(auto)satisfaction qu’il arbore jusqu’aux oreilles, comme un sale gosse qui vient d’en faire une bien vicieuse et qui se casse sans demander son reste. Punk.
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MC5 / MC50 @ Sjock Festival – Gierle – 06 juillet 2018

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It only takes five seconds
Il y a de ces moments uniques qu’on vit d’autant plus intensément qu’on a pleinement conscience qu’ils ne se reproduiront plus jamais. Comme lorsque surgit tout à coup à nos côtés Wayne KRAMER qui nous rejoint backstage pour se délecter de la prestation de The BRONX sur la mainstage du Sjock Festival. Ouch ! OMG ! En voulant serrer la main que nous lui tendons en guise de simple et cordiale salutation, il sort la sienne de sa poche en faisant tomber un onglet. Se baisse pour le ramasser fissa, et nous le fourgue dans la paume de la main en nous tapant dans le dos, sans mot dire mais avec un sourire malicieux qui en dit bien plus long.
Priceless…

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Ou quand ce même KRAMER se joint aux quelques Belges que nous sommes, agglutinés autour d’une tablette posée sur un Marshall au repos, tentant de suivre à la fois d’un oeil la prestation de The BRONX qui terminent leur set et de l’autre la fin du quart de finale de cette Coupe du Monde où les Diables Rouges finiront pas sortir les Brésiliens par un magistral 2-1.
Surréaliste…

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Des mythiques 5 gars de MC5 – Motor City – il ne reste plus aujourd’hui que Wayne KRAMER. Mais s’il ne fallait en rester qu’un… C’est donc sous l’appellation MC50 (en l’honneur des 50 ans de l’inégalable et fondateur "Kick Out The Jams" sorti en 1968) que KRAMER nous balance ce soir toute la sauce pour l’intégrale de cet album, entouré pour la circonstance de Kim Thayil (Soundgarden) et Dug Pinnick (King’s X).

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Avec l’allure d’un gentleman, la distinction d’un lord et la prestance d’un seigneur, papy KRAMER du haut de ses 70 balais nous envoie du lourd sans faire mine d’y toucher. Du bout de ses doigts qui courent sur le manche, il est effarant de constater que Kick Out The Jams n’a pas pris une seule ride en un demi-siècle. Et Zen Guerrilla aux vocals, depuis la voix jusqu’à l’apparence, a tout pour parfaire l’illusion. Nous ne serions pas né en 1964 qu’on se croirait retourné en 1968 – aidé en soi par le décor sauce sixties de ce Sjock Festival.

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MC5 et The Amboy Dukes rivalisaient de surenchère sonore pour faire de Detroit, à la fin des années ’60, la Motor City qui a accouché ensuite de monstres sacrés nourris aux décibels: d’Iggy Pop à Wayne Kramer, de Ted Nugent à Alice Cooper, de Kiss à Bob Segers en passant par Grand Funk Railroad, c’est toute une génération qui a enfanté la puissance du son garage de Detroit, qui a permis cette démesure sonore sans nulle pareille. Nous en avons des images qui se bousculent plein la tête, et les tympans en érection. Priceless. Total respect, Brother Kramer

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‘Cause right now it’ time to…
Right now it’s time to...
It’s time to...
Kick Out The Jams, Motherfuckers.

Now online : The SJOCK FESTIVAL – Gierle – 6 – 8 juillet 2018

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Maintenant en ligne, le plus ancien festival de Belgique toujours en activité – tel un volcan – qui fête cette année sa 43ème édition, excusez du peu: le SJOCK FESTIVAL.
Sans doute le festival le plus décontracté et le plus cool qui soit, mais aussi le plus déjanté, le plus festif et le plus décalé de toutes ces grands-messes auxquelles nous prenons part de l’intérieur.

Turbonegro_Sjock_July2018_0385.JPG (photo: Turbonegro)

Un festival bon enfant aux relents surannés golden sixties et à taille humaine, qui n’a pas encore été phagocyté par les grands noms du circuit, et qui n’a pas encore été cannibalisé non plus par les majors du secteur. Tels les irréductibles Gaulois, le SJOCK FESTIVAL résiste encore et toujours à l’envahisseur impérialiste (LiveNation ?), capitaliste (Herman Schueremans ?) voire communiste (Kim Jung Un ?).

MC50_Sjock_July2018_0389.JPG (Photo: Wayne Kramer encadré par deux membres de The Bronx)

Le SJOCK se revendique être – à raison – le festival plus secret de Belgique, Your Rock’n’Roll higlight of the year… Oh que oui ! Lointaine est déjà l’origine de ce festival de potes du club des jeunes d’un village perdu de la Campine flamande (dont certains sont toujours à la manoeuvre !), qui a grandi, grandi et grandi pour voir défiler les plus grands noms qui soient, sans tapage, sans bruit, sans vague, sans marketing ra(va)geur et sans se prendre la tête.

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Le SJOCK FESTIVAL est devenu ce qu’il est aujourd’hui, accueillant encore de sacrées pointures mondiales qu’on ne verra nulle part ailleurs en Belgique cette année: des déjantés de TURBONEGRO aux revenants de DEAD KENNEDYS, des poulettes de The DARTS aux rageurs de The BRONX en passant par LORDS of ALTAMONT et The BONNEVILLES, il n’y a que du bon. Et il y a même un peu plus: je vous le mets…?

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Mais s’il ne fallait mentionner qu’un seul nom parmi tant d’autres, nous choisirions sans hésiter Brother Wayne KRAMER et ce qu’il reste de son mythique MC5. Oui, vous avez bien lu: MC5(0) en Belgique, Brothers & Sisters. Pincez-nous…! Sorti en 1968, l’inégalable "Kick out the Jams ! " célèbre son demi-siècle avec Brother Wayne KRAMER qui nous le rebalanee dans les gencives – version intégrale. OMG !

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RINGO STARR & His All-Starr Band @ Rockhal, 04 juillet 2018

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Nous n’avons jamais croisé la route des BEATLES. Nous n’avions jamais non plus rencontré aucun des Fab Four. Ils ne sont plus aujourd’hui que deux ici-bas: il ne nous en reste par conséquent plus qu’un seul à shooter – photographiquement s’entend. Ceci dit, RINGO STARR & His All-Starr Band ne nous laissera pas de souvenirs impérissables.

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Conformément au contrat signé avec le management, nous sommes à nouveau relégué au fin fond de la Rockhal, contre la table de mixage pour la seconde fois en 10 jours, Quel plaisir y a-t-il encore à shooter en ces conditions ce All-Starr Band par ailleurs mièvre et insipide dans une Rockhal (sold out ce soir !) en configuration full-assise ?
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Et à quels prix. Entourant ou plutôt compensant un Ringo STARR transparent, notre mercenaire préféré, alias Steve LUKHATER, ferait bien mieux de rester aux commandes de TOTO plutôt que de se fourvoyer dans ce band de thé dansant. Et ce ne sont pas ses comparses de 10CC et de MEN AT WORK qui sont en mesure de relever le niveau digne d’un plateau TV le dimanche après-midi.

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Il n’est pas donné à tout le monde d’être et d’avoir été. Mais il est de monstres sacrés qui, au fil des ans, n’ont plus grand chose de sacré, qui n’ont plus de monstres que l’aspect pataud. Et si pataud et pathétique partagent le même préfixe, STARR ne partage définitivement plus le même suffixe que star…
Ite misa est.

A PERFECT CIRCLE – Rockhal @ Esch – 23 juin 2018

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Avec 60 spectateurs éjectés d’un concert la semaine dernière car peu scrupuleux de l’interdiction totale de prendre le moindre cliché, A PERFECT CIRCLE et son inénarrable porte-parole Maynard James Keenan n’ont pas fait dans la dentelle. Et les annonces sonores répétées qui tournent ce soir en boucle au même titre que les avertissements placardés un peu partout dans la Rockhal, ont l’avantage de ne pas laisser planer le moindre doute à cet égard pour qui oserait dégainer son smartphone. Argument avancé: ne pas gêner les spectateur derrière soi et profiter du moment présent. Tout à leur honneur, pour peu que c’en soit la véritable raison…

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Et là, là nous en doutons quelque peu: les sept chanceux photographes que nous sommes, seuls à faire exception à l’interdiction, sont parqués dans l’enceinte de la table de mixage, bien loin du frontstage. Seuls les deux premiers morceaux (au lieu des trois habituels) nous sont royalement offerts pour tenter d’exploiter au mieux cet appréciable passe-droit. Mais c’est sans compter sur la vicieuse stratégie d’A PERFECT CIRCLE de jouer ces deux premiers morceaux dans une pénombre quasi totale.
God damned, faits comme des rats !

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Comme pour en rajouter encore à la perfidie ambiante, la première note du troisième morceau est tout à coup le théâtre d’une débauche lumineuse sans pareille alors que nous remballons notre matos sous l’oeil vigilant du security-staff. Sacré Maynard James Keenan, tu ne feras donc jamais les choses comme les autres, et tu te riras toujours du formalisme ambiant, jusqu’à pousser le vice à en jouer.

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Serions-nous ainsi condamnés à ne jamais être en mesure de te tirer le portrait, ô TOOL Grand Prêtre ? La dernière fois, ici-même il y a deux ans déjà, tu te dissimulais derrière le masque estampillé PUSCIFER alors que tu évoluais au sein de ce si parfait projet . Aujourd’hui, c’est avec ton second side-project A PERFECT CIRCLE où tu irradies à nouveau de ton art pour en mettre plein les oreilles aux 5.500 fans qui ont fait le déplacement jusqu’à cette désormais sacrée Rockhal.

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Au sein d’une formation légèrement remaniée, James Howerdel fait désormais équipe avec James Iha (ex-SMASHING PUMPKINS) mais c’est bien la patte de Maynard James Keenan qui transpire de chaque compo. Un brin de PUSCIFER, un zeste des SMASHING, une dose de TOOL: la formule A PERFECT CIRCLE porte admirablement bien son nom. Ne nous reste plus qu’à espérer pouvoir tirer un jour le portrait de Keenan au sein de son vaisseau amiral, TOOL: l’une des plus grandes énigmes et l’un des plus grands mystères du rock’n’roll. Un jour, qui sait? Un jour peut-être. Ou sans doute jamais.

Now online : A PERFECT CIRCLE @ Rockhal – 23 juin 2018

Maintenant en ligne, le concert interdit de photos…
Le show d’où, la semaine précédente, 60 spectateurs peu scrupuleux des règles en vigueur se sont fait éjecter manu militari.
A PERFECT CIRCLE, live @ Rockhal, Esch-sur-Alzette, 23 juin 2018… avec accréditation-photo bien sûr !

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BLACK STONE CHERRY – KuFa @ Esch-s/-Alzette – 19 juin 2018

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Disons le tout de go, leur prestation en quasi tête d’affiche du Ramblin’ Man Fair 2016 ne nous avait pas particulièrement séduit. Mais ce soir, mes aïeux, quelle claque avons-nous prise à la KulturFabrik de Esch ! Ces deux heures non-stop d’une démonstration parfaite nous ont littéralement subjugué, remisant bien vite aux oubliettes notre première et mièvre impression.

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Deux heures de show menées tambour battant excusent amplement l’absence du moindre rappel en fin de set – pratique pour le moins inhabituelle. Au bout des deux tours d’aiguilles, le quatuor avait pourtant l’air frais comme un gardon et semblait même pouvoir facilement remettre le couvert pour un deuxième service. En vain: les voies du Seigneur sont aussi impénétrables que celles de BLACK STONE CHERRY

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BLACK STONE CHERRY fait partie de ces rares groupes capables de passer en une fraction de seconde d’un blues groovy et sensuel qui vous ferait chialer à une dégelée de rythmes aux relents sudistes qui vous emmèneraient pour un petit square danse si c’était dans vos aptitudes, voire un pogo si c’était encore de votre âge. A force d’ouvrir pour Lynyrd Skynyrd, pour Bad Company ou pour Airbourne, nos Kentucky Fried Rockers ont têté à bon sein…

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Ben WELLS en kangourou sauteur arpente la moquette de gauche à droite comme s’il l’avait fumée, tandis que le reste du band assure le groove nécessaire pour maintenir le cap et mener l’embarcation à bon port. BLACK STONE CHERRY, c’est à la fois la fraîcheur du bayou et la gnaque de Detroit, c’est le spirit du Mississipi qui se déverse dans la folie de Sunset Bld, c’est la déjante de NY City qui déboule sur le bitume brûlant du Texas. BLACK STONE CHERRY a la couleur de l’alcool, BSC a l’odeur de l’alcool, BST a l’aspect de l’alcool, mais BLACK STONE CHERRY fait bien, bien plus de ravages que l’alcool…

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Dans deux jours, nous retrouverons nos Kentucky Frieds Rednecks désormais préférés sur la mainstage du GRASPOP METAL MEETING – certain qu’ils vont mettre le feu à la plaine de Dessel aussi bien que l’aurait ravagée le Colonel Sanders. Et ce ne sera alors pas VOODOO KINGDOM que BLACK STONE CHERRY aura comme ce soir pour échauffer brillamment les corps et les esprits :

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GRASPOP METAL MEETING – Dessel – 21-22 juin 2018

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Retour sur la plaine de Dessel pour une nouvelle édition du GRASPOP METAL MEETING avec, en tête d’affiche de ce second soir, la ma-gis-tra-le et éblouissante prestation d’IRON MAIDEN qui éclabousse, éblouit et irradie. IRON MAIDEN est impérial, et Bruce DICKINSON en est son empereur.

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Avec élégance, distinction, superbe, générosité, enthousiasme, avec une intégrité à l’instar de leur simplicité sans pareille, la bande à Sir Dickinson subjugue la plaine flandrienne plus de deux heures durant. La maestria parfaite, la symbiose totale, une efficacité sans pareille, une joyeuse complicité et un plaisir intensément partagé entre d’une part un band qui prend manifestement son pied et d’autre part plus de 50.000 personnes: un rare moment de plaisir intense comme on en rencontre et on en vit trop peu souvent lors de ces grands-messes estivales où les conditions ne sont en outre pas toujours optimales.

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De quoi faire oublier la pitoyable et triste prestation de GUNS’n’ROSES la veille au soir. 03h30 de concert et 31 morceaux, certes, mais quel massacre: un Axl ROSE aussi absent et transparent que sans voix, aux pseudo-commandes d’un rafiot à peine maintenu à flot par un SLASH impérial mais néanmoins fatigué de tout faire à la place de tout le monde et de porter le band à bout de bras. Nous nous réjouissions d’assister à notre premier GUNS’n’ROSES (oui, notre premier GUNS à 53 ans !!), mais d’autant plus douloureuse et triste fut l’expérience – au point de délaisser la plaine pour se consoler auprès de KATAKLYSM sous le metal dome. C’est dire !

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Cette seconde journée de festival avait commencé par le pagan/folk metal d’ARKONA tout droit venu de Russie, avec une prestation vocale plus que remarquable de sa front woman sous le marquee. IN THIS MOMENT remplit à ce point le metal dome qu’il est impossible d’y pénétrer sans chausse-pied, au point de se replier sur la prestation d’un POWERWOLF un peu pompant sur la mainstage qu’on abandonne pour nos bonnes vieilles "girlschool" de L7.

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HOLLYWOOD UNDEAD sans intérêt particulier qu’on abandonne au profit des efficaces et sympathiques PISTONS, avant qu’un AVENGED SEVENFOLD un peu trop mainstream et suréavalués prend le relais. On préfère partir faire la fête avec les joyeux fêtards punkrock de LESS THAN JACK aux relents celtiques, avant un AYREON trop "eurovision": un projet métal progressif articulé autour d’une vingtaine de musiciens, full production, visuel et pyro. Un air de comédie musicale batave peu à notre goût, avant de terminer cette journée par la surprise du jour et le sludge metal de NEUROSIS.

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Jeudi, premier jour du GRASPOP commence mal avec 2h30 de file pour pénétrer sur le site: un scandale organisationnel. Nous n’arriverons sur la plaine que pour le dernier morceau de BLACK STONE CHERRY que nous avions quitté pas plus tard que l’avant-veille lors de leur puissante prestation à la KuFa de Esch-sur-Alzette. Une sono pourrave gâche la prestation de FLEDDY MELCULY, ce qui n’est pas le cas d’un surprenant Johnatan DAVIS, très loin de son KORN après lequel on ne court pas particulièrement. GHOST moyennement convainquant précède une prestation de GUNS ‘n’ ROSES qu’on préfère vite vite oublier…

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