PAVLOV’s DOG, The BREW, BLUES BROTHERS, MACHIAVEL,… @ Fiesta City 2012 – Verviers, 25 août 2012

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La question qui turlupine tout qui n’a jamais vu PAVLOV’S DOG sur scène est de savoir si est restée intacte (cristalline, pour rester dans les lieux communs…?) cette voix pour le moins extra-ordinaire – au sens propre du terme – que l’on connait sur les deux seuls albums que le groupe a sortis il n’y a pas moins de 35 ans. La réponse est : non, peut-être ?! A tout le moins, quasi. Certes, il y a bien quelques octaves plus difficiles à atteindre et que l’on va chercher avec un peu plus de difficulté, mais la magie opère néanmoins : le ravage des années n’a pas émasculé cet organe d’eunuque, et l’ensemble reste bien couillu à souhait. Et dire que d’aucuns pensent encore qu’il s’agit d’une chanteuse, pffffff…

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La trop courte heure de ce set quasi parfait se clôture par l’incontournable must pour 99,99 % de l’assemblée, pour qui PAVLOV’s DOG se résume tristement au seul "Julia", éculé et somme toute loin d’être la pièce maîtresse du band. Mais soit, la gloire est ainsi faite que même l’Histoire a retenu d’un artiste-peintre allemand de la première partie du 20ème siècle d’autres (mé)faits que son oeuvre artistique. Rien à voir avec Pavlov ni avec Julia, mais bon c’est manière de dire que la gloire et la reconnaissance, c’est tout relatif.
intensities.jpg "We are The Brew, from UK. Hello Verviers !" La – LA – prestation de la journée, c’est comme pressenti The BREW qui la délivre en fin d’après-midi. Le power-trio anglais, habitué des lieux, a encore grandi en maturité et en assurance : déjà qu’ils n’en manquaient pas, c’est tout dire.

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Non contents de mettre le feu à la grande scène, ils assènent une bonne méchante claque à un public encore sous la torpeur d’une fin d’après-midi (f)estivale. Les gamins ont pris de la bouteille et papa a rajeuni : ils auraient le même âge tous les trois que ça serait du pareil au même. Comme le titrait un festival anglais : le Père et le Fils (à la rythmique) et le Saint-Esprit (à la gratte). Coule, la sueur, coule. Frappe les tambours, frappe. Eclate l’archet, éclate…

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A se demander comment The BREW n’a jamais atteint le firmament que le trio mérite amplement – ou comment d’immenses talents restent somme toute méconnus, si ce n’est dans l’âme et le coeur de ceux qui savent que ce n’est pas au chiffre des ventes de disques que se mesurent la gloire et le talent. Ingrat show business, mais soit : la reconnaissance est ainsi faite que même l’Histoire a retenu d’un artiste-peintre allemand de la première partie du 20ème siècle d’autres (mé)faits que son oeuvre artistique. Rien à voir avec The BREW, mais bon c’est manière de dire que la gloire et la renommée, c’est tout relatif (bis).

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The BREW à l’heure de la tarte, c’est la petite goutte qui fait descendre le morceau de croûte coincé dans le fond de la gorge : ça fait un bien fou, on sent par où ça passe et l’effet jouissif s’en fait encore ressentir longtemps par après…

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MACHIAVEL se lève sur scène alors que le soleil se couche. On aime ou on n’aime pas, et pour qui ne partage pas cet opinion, étant de ceux-là, il serait agréable de ne pas tarir d’éloges. Mais qui ne dit mot consent. Si le silence est d’or, les clichés valent leur pesant de contrepartie, et la parole est dès lors à l’image (… vous suivez toujours ?). Fly, I wanna fly

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The Original BLUES BROTHERS Band – ou plutôt ce qu’il en reste – clôturent cette nuit de festivités. Ecrire que leur Hammond est encore ce qu’il y a de plus étincelant sur scène ne serait pas galant à leur égard, mais il faut avouer que les Bues Brothers sans John Belushi ni Dan Aykroyd, c’est comme "La Grande Vadrouille" sans de Funes ni Bourvil.

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Certes, ces soul men nous gratifient d’une belle prestation blues et soul revival tout comme il faut – cuivres, Hammond et tout le saint bataclan – mais l’âme des deux Men in Black et leur petit grain de folie, même si leur ombre plane sur la scène, manquent quelque peu pour donner tout l’éclat voulu à ce set bien Amérique profonde ou plutôt carrément Broadway – pour rester dans les extrêmes. Les mythes sont ce qu’ils sont, et n’est pas Belushi "Speedball"ou Aykroyd qui veut. Un peu de Knock, knock on Wood peut-être?

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80 concerts sur 7 scènes en 3 jours : faut être réducteur pour ramener le Fiesta City Festival à ces seuls 4 shows. Mais il en est pourtant ainsi. Amen. Ah non, un petit dernier quand même, SLADEST sur la scène Tribute : ce n’est pas Slade, mais en fermant les yeux on s’y croirait presque. En les ouvrant aussi, d’ailleurs…

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(D’autres pix & reviews de The Brew (qui jamme d’ailleurs avec Such a Noise à Verviers), de Machiavel et de précédents Fiesta City Festival au chapitre 1 de "Intensities in Tens Cities" – All the World is a Stage, The Vintage Years 1978 – 2011 @ http://www.intensities-in-tens-cities.eu)

The BREW – 10 mars 2009 – Kavanagh’s Club

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Est-ce présomptueux de parler du concert de l’année alors que nous ne sommes que début mars? Quoi qu’il en soit, ce n’est pas de sitôt que je retrouverai autant d’énergie, de punch, de complicité, de puissance, de show, de jeunesse et de fraîcheur de la part d’un power trio dans un endroit aussi confiné et intime que ce club gembloutois. Une rythmique en béton assurée par le paternel et le fiston, complices naturels et générationnels, ainsi qu’un troisième jeune petit génie showman à la gratte: The Brew a mis le feu aux poudres, comme espéré et comme prévu, en appliquant des ingrédients qui font le jeu, recette (et match!) depuis des décennies. La réincarnation de Grand Funk Railroad?! Rien à dire de plus qu’il y a des endroits où il faut être car il est des moments qu’il faut vivre. Et puis, quoi de plus sympa que de se faire accueillir par le patriarche quarantenaire du band qui, me croisant, vient me serrer la pince suite à la conversation que nous avions eue l’avant-veille backstage à l’issue du show de Slade…?!

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SLADE – 7 mars 2009 – Limbourg

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So here it is, Merry Christmas, Everybody’s having fun, Look to the future now It’s only just begun”: quoi de plus sympa que de fêter Noël en mars? Il n’y a que Slade pour nous ressortir les bonnets de Père Noël dans un Kursaal de Limbourg bien évidemment sold out, et qu’est-ce que ça fait du bien par où ça passe ! Bon enfant, jovial, rafraîchissant, simple mais bien secouant : ce concert est d’une fraîcheur inversement proportionnelle à ce qu’on pourrait penser d’un band qui n’est pas né de la toute toute dernière pluie – que du contraire! Mais combien de petits jeunots (et moins jeunes, suivez mon regard) feraient bien d’en tirer de la graine de mauvaise plante ?! Tout y est passé : Slade nous a offert un best of de chez best of, avec tout ce qu’il fallait où il fallait et comme il fallait. Que demander de plus, et que réclame le peuple ?! Vivement Noël, même si avec Slade c’est Christmas tous les jours. Et puis, sympa les éclats de rire et la poignée de main backstage entre The Brew qui assurait la première partie et nos vieux de la veille qui savent encore fichtrement y faire, ô que oui…!

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FIESTA CITY Festival – 30 août 2008 – Verviers

Fiesta City, c’est le Marché de Noël à Verviers en plein été ! Entre chalets à peckets, à charcuteries et à bières spéciales – quand pas toufailles et autres tartiflettes, HIGH VOLTAGE nous refait une démonstration de toute beauté : assurément un des meilleurs tribute band que je connaisse – vivement la tournée des vrais l’année prochaine.

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Précédemment, les jeunots (et papa) de The BREW nous assaisonnent une claque semblable à celle de début d’année au Spirit. Une illustre inconnue pour moi, CONNIE LUSH, délivre sur la grande scène un blues chaud au possible avec une voix de derrière les fagots et un band qui assure pas mal la rythmique quand il s’agit de devenir rock’n’roll également.
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A part l’un ou l’autre moment, MANFRED MANN EARTH BAND me laisse sur ma faim mais je semble être le seul dans le cas – avec le fiston – au vu des milliers de personnes rassemblées comme un seul homme sur la place.

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Par contre, TEN YEARS AFTER est grand. Grand et bon : quelle pêche ! Pas une ride, leur musique n’a pas pris une ride, et les musicos à peine plus. Excellent set, rien à redire : j’avais peur d’un son qui aurait mal vieilli ou de compos qui auraient mal supporté l’épreuve, mais non : que du contraire. Oufti !

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SUCH A NOISE – 5 mars 2008 – Verviers

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La bande à Alain rend un hommage au seul et à l’unique, j’ai nommé : Jimi Hendrix. Le set est tout en puissance, impressionnant de réalisme même – entre gauchers! Les classiques de Jimi tantôt en copier-coller quasi conformes à l’original, tantôt revisités par notre quatuor de choc : c’est tout bonnement génial – un des meilleurs tributes qu’il m’ait été donné de voir, que je mets sur le même pied qu’High Voltage.

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Précédemment, les Anglais de The Brew nous délivrent en première partie une belle démonstration de leur cru : un power-trio puissant avec papa à la basse, fiston à la guitare et un pote aux drums. La soirée se termine avec un jam enlevé lorsque ce surprenant et cet épatant petit génie guitaristique ado viendra rejoindre Such A Noise sur scène pour le bouquet final. Et quel bouquet, mes aïeux !

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