AEROSMITH – 29 mai 1997 – Flanders Expo

Aerosmith_1997
Troisième concert ce mois-ci. Cette fois dans un hall à bestiaux pour un show à l’image de ruminants ! Décidément, Aerosmith est bien triste et tristounet, décevant même. La soupe commerciale qu’ils nous assènent comme des automates, sans cœur ni passion, en viendrait-elle à déteindre sur leur jeu de scène qui en deviendrait presque soporifique et d’une prévision tristement téléphonée ? Dommage, dommage, tant de clichés ressassés. Ressaisissez-vous les gars, ou alors recyclez-vous dans la mélasse… Déjà que la salle n’est pas en soi des plus terribles, s’il faut en outre que la musique ne décolle pas, wallons-nous ?

AEROSMITH – 31 octobre 1993 – Forest National

Aerosmith_1993
Je revois distinctement nos potes d’Aerosmith, quelques minutes avant le commencement du concert, se pointer non loin de moi, sur le dessus d’une travée supérieure des gradins. Photo de famille du band, dos à la foule, au-dessus de la fosse et avec toute la cuvette de Forest noire de monde en arrière-plan du cliché : quand je dis que Forest était (… passé de rigueur) une salle mythique dans sa physionomie… ! Le concert de ce soir est radiodiffusé en direct sur les ondes de Radio21 : une première mondiale, quasi. Surprenante initiative, d’ailleurs, qui n’aura finalement abouti à aucun live comme on aurait pu l’imaginer. Si ce ne sont les dizaines de bootlegs qui s’en suivront, bien évidemment. Concert (presque) parfait – ou parfait si l’on compare nos copains à la première partie que je ne digère toujours pas, sorry Steve (Vai)

SUPER ROCK ’90 – 1 sept 1990 – Mannheim (All.)

Whitesnake_1990
Un seul ticket de concert en 1990 : mais où sont donc passés tous les autres, didju ?! Impossible par ailleurs de me remémorer la totalité de l’affiche de ce mini-festival. Pas facile non plus, même sur internet, de retrouver les bands qui étaient de la partie lors de ce « Super Rock ‘90 » à Mannheim – qui débute à 14h et qui se termine à 22h comme le précise étrangement le ticket ! D’autant que, partis bien tardivement et sur un coup de tête, nous ratons les premiers noms en début d’affiche. Avant que Whitesnake ne monte sur scène en clôture de cette journée, au tour d’Aerosmith de chauffer les esprits. Et surtout les corps… La sono n’est vraiment pas bonne, à moins que ce ne soit le vent violent de travers qui emporte les notes loin de nos oreilles et nous frustre d’autant ? Dommage. Avec la nuit tombante, le vent fait de même pour saluer l’arrivée sur scène de la bande à David Coverdale. C’est la grande et belle époque de Slip of the Tongue succédant lui-même à 1987 : les succès commerciaux consolident le band qui, heureusement, continue live on stage à nous balancer également ses vieilleries qui doivent être inscrites au Patrimoine Mondial de la Culture – si pas de la santé… Whitesnake et Aerosmith au faîte de leur gloire respective: le déplacement en valait la peine, ouch !

AEROSMITH – 25 octobre 1989 – Forest National

Aerosmith_1989
Quelques jours plus tard, même endroit même heure, back to the real roots : Aerosmith, avec The Cult en première partie. C’est l’époque de l’immense succès de Pump qui ramène Aérosmith aux devants de la scène (… et du business), pour moi l’époque qui clôture la vraie rock’n’roll attitude de la bande à Steven. Ce que fait Aerosmith depuis lors est insipide, commercial et tristement mauvais – mais ça semble plaire au plus grand nombre, donc continuez les gars. Pour moi, il y a l’avant et l’après Pump, l’avant et l’après 1989 : ce que nos lascars ont composé jusqu’à ce moment est du pur bonheur, c’est dire ce que peut être l’intensité et le niveau de ce concert. Un best of de leur best of. Back to the roots, les gars, back to your roots please