Now online : MONSTER TRUCK @ Antwerp – 30 avril 2019

Bis repetita placent…
On a vu MONSTER TRUCK ouvrir à Forest National pour SLASH. On a vu MONSTER TRUCK ouvrir pour NICKELBACK à la Rockhal. On a vu MONSTER TRUCK ouvrir pour DEEP PURPLE dans l’immense Lanxess Arena de Cologne. On a vu MONSTER TRUCK ouvrir pour BLACK STONE CHERRY au Trix, ici à Anvers déjà, il y a quelques mois seulement.
Mais ce soir – tout comme hier au Luxembourg – MONSTER TRUCK n’ouvre pour personne et n’a que faire de ces immenses arenas: Don’t fuck with the Truck…, il ne roule cette fois que pour une toute petite poignée de connoisseurs.

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Planté en plein centre-ville d’Anvers, le Kavka est un mix entre un club des jeunes, un centre culturel, une maison de quartier et… et allez savoir quoi ! Dotée d’un bar bien garni au fond, c’est le genre de minuscule salle où les artistes doivent fendre le public pour accéder aux 4 marches qui mènent à la scène, et qui empeste bon la bière de la veille qui colle encore au sol comme dans un cercle d’étudiants. Le genre de club où Don’t tell me how to live…. A suivre.

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MONSTER TRUCK @ Kavka, Antwerp – 30 avril 2019

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Qui mieux que ROYAL TUSK pouvait ouvrir pour MONSTER TRUCK ?! Leur approche est identiquement épurée et spontanée. Leurs compos relèvent du même instinct jouissif et basique – et donc efficace. Le style de zique qui te procure un bonheur brut et immédiat que tu ne dois pas aller chercher dans une quelconque arrière-boutique cérébrale ou dans ton grenier des références et des analogies…

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"Hey, guys, where do you come from… ?" hurle un quidam depuis le fond de la salle (soit à 15 mètres de la scène). Et le brave Carrière de ROYAL TUSK de répondre dans un français balbutiant qu’il s’applique à articuler de son mieux pour plaire à l’audience qu’il pense francophone: "Nous… venons de… du… Canada". Comme quoi n’est pas franchement récompensé de son effort l’étranger qui pense baragouiner la langue du pays hôte en se fourvoyant quant à l’idiome pratiqué !

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Gloire à ceux qui s’efforcent de parler un français intelligible dans le fief de Bart, waar Vlamingen thijs zijn, qu’ils s’appellent ROYAL TUSK ou MONSTER TRUCK – qui, comme hier au Luxembourg – font montre de leurs bases en la langue de Voltaire et non pas de Vondel…

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MONSTER TRUCK partage donc avec les TUSK la même énergie et la même authenticité, celles de ceux issus de familles de cols bleus. D’Ontario ou d’Alberta peu importe leurs prénoms, Canadien est leur nom. Des gars profondément honnêtes, intègres et entiers, qui ne comptent pas mais ne font que donner. Des p’tits gars humbles, qui savent d’où ils viennent et qui savent qu’ils ne sont pas encore arrivés. Et qu’il ne sont ici que par la grâce du riff et par la force du poignet.

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Groove stoner, mélodies classic rock, énergie toute nord-américaine teintée de blues, de country rock, de soul, de funk, de hard-rock…on ne sait trop à quoi se raccrocher, avant de finalement laisser le lâcher-prise prendre le dessus et nous emporter dans un tourbillon tout ce qu’il y a de plus percutant et entraînant.

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On ne sait pas trop pourquoi tout le monde sourit au sortir d’un concert de MONSTER TRUCK. Ou plutôt si: parce que le bonheur est fait de plaisirs simples, parce qu’il consiste à continuer à désirer ce qu’on possède déjà. Et MONSTER TRUCK, c’est une partie de nous, une parcelle qui demeure enfouie au plus profond de chacun de nous. Le stigmate du cri primal: aaaah, le rock’n’roll, cet état émotif qui vous fait battre la mesure ou le sang plus fort que nécessaire…

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MONSTER TRUCK @ Rockhal, Esch – 29 avril 2019

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MONSTER TRUCK, c’est tout l’inverse de Greta Van Fleet et ce n’est donc que pur bonheur, pur jus et pur rock’n’roll. Car c’est au prix de leur sueur et de leurs nuits sur la route que les Canadiens se sont fait un nom, qu’ils se sont forgé un caractère, qu’ils se sont modelé un style, qu’ils se sont construit une réputation, qu’ils ont imposé leur talent – et quel talent !

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Greta Van Fleet, on n’a rien contre: on a tout contre, a fortiori quand on est face à des gars de la trempe de MONSTER TRUCK. Alors que les frangins Van Fleet ne sont guère moins secs derrière les oreilles, les voilà commercialement propulsés au firmament de la gloire – aussi éphémère que fragile quand elle ne repose sur rien – par la magie d’une campagne marketing digne du meilleur produit de lessive: un véritable panneau dans lequel sont tombés les ménagères du rock’n’roll adeptes des medias mainstream.

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Le succès de Greta Van Fleet est celui des mouches agglutinées sur un ruban adhésif. La force de MONSTER TRUCK, c’est la puissance de l’expérience, la solidité des compositions, la force scénique et plus simplement encore la simplicité, l’efficacité, l’authenticité et la robustesse du concept, depuis les hommes jusqu’à leur production. MONSTER TRUCK, ce n’est pas avec un attrape-mouche qu’on les encadrera. 10 ans on the road, 10 ans d’innombrables et interminables tournées, 10 ans de travail mis et remis sur l’ouvrage, 10 ans à ouvrir pour les plus grands de la scène mondiale, ca forge un tempérament. Ca donne de la consistance. Ca fait de vous quelqu’un, autre chose qu’un pantin médiatique à la solde des majors. Autre chose qu’une façade qui peine à cacher la vacuité d’un logis sans intérêt. Don’t fuck with the Truck !

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Après donc nombre de tournées européennes en tant qu‘opening act, MONSTER TRUCK est de retour pour enfin – enfin ! – briller en tête d’affiche. Et ce n’est là que juste récompense amplement méritée qui a le goût de toute la sueur qu’ils ont laissée sur les scènes et sur les routes européennes toutes ces dernières années. Ce n’est là que juste salaire d’un travail de forçats effectué soir après soir en première partie, job souvent ingrat mais ô combien fondateur et rémunérateur en termes d’expérience et de bouteille.

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Cette expérience et cette bouteille paient ce soir sur la scène de la Rockhal, sans devoir cette fois expédier leur set en vue de faire rapidement place nette pour la tête d’affiche. Devenus headliners, les quatre de MONSTER TRUCK ont embarqué dans leurs bagages des gars d’Edmonton tout aussi remarquables, de la même veine et qui partagent le même bon sens des gens terre-à-terre, la tête sur les épaules, et qui ne se la pètent pas: ROYAL TUSK. En définitive, deux remarquables prestations de gars de là-bas, au fin fond du Canada, qu’aura chaudement apprécié un public qui n’a cependant pas répondu en masse à l’appel. Les absents ont toujours tort et n’en ont qu’à s’en mordre les onglets.

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Now online : MONSTER TRUCK @ Rockhal – 29 avril 2019

Après tant et tant de premières parties, nos chouchous de l’Ontario profond sont encore de retour en Europe pour enfin – enfin ! – une seconde tournée en tête d’affiche, statut digne de leur talent et de leur popularité outre-Atlantique !
MONSTER TRUCK débarque donc pour la ènième fois sur le Vieux Continent, et déboule dans nos contrées comme on laboure un champ là-bas: tout soc dehors ! Ou plutôt profond, bien profond le soc. Et ô combien Rock’n’Roll.

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MONSTER TRUCK & BLACK STONE CHERRY – now online

Maintenant en ligne, les deux étalons du Mascot Label Group live on stage au Trix d’Anvers, par un beau soir de novembre 2018… La question existentielle qui se pose désormais: mais combien de temps MONSTER TRUCK va-t-il encore jouer les faire-valoir avant que ce fichu band n’explose à la g… du monde entier?! Non pas que BLACK STONE CHERRY nous déçoive, non, non: c’est plutôt le TRUCK qui nous fout la trique. Une fichue trique. Fuck the Truck.

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BLACK STONE CHERRY + MONSTER TRUCK @ Trix – 09 nov. 218

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On peut vous faire une confidence? Hé bien ce soir, MONSTER TRUCK a enterré BLACK STONE CHERRY les pieds en avant. Ce concert des quatre du Kentucky au Trix est notre troisième de cette année 2018, après la KuFa en juin dernier et puis leur prestation sur la mainstage du Graspop le surlendemain. Mais si chaque prestation de BLACK STONE CHERRY nous séduit davantage encore que la précédente, MONSTER TRUCK qui officie en première partie les enterre cependant bel et bien. A tout saigneur, tout honneur :

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Certes, notre manque total et manifeste d’objectivité nous trahit, mais il y a quelque chose de confortable avec un band comme MONSTER TRUCK dont le nom à lui seul est garant d’un produit fini qui correspond à 100% au packaging: ‘ y a pas tromperie sur la marchandise, jamais, et chaque concert du TRUCK est une explosion jouissive sans discussion.

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Sans fard ni artifice, ni sans se prendre le bourrichon non plus, MONSTER TRUCK renoue avec la simplicité et l’authenticité d’un rock’n’roll qui sent bon le terroir, l’Ontario profond. Le TRUCK, c’est tout craché la ruralité et le bon sens des gars de la terre, en quelque sorte ; là où on va droit au but, sans fioriture ni se prendre les bottes dans le tapis brun.

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MONSTER TRUCK, c’est comme un morceau d’humus qu’on aurait importé des plaines de l’Ontario. Ca sent bon la tourbe, ça arrache comme un bourbon qu’on déguste là-bas à la campagne dans les saloons, loin des contingences citadines et de tous les faux-semblants qui vont avec. MONSTER TRUCK, c’est aussi authentique qu’une bonne diarrhée d’un veau tout juste sorti du placenta maternel: c’est direct, ça sort tout droit et à fond de cale. Et ça tache grave. On adore (l’avait-on précisé…?).

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Que BLACK STONE CHERRY n’en prenne pas ombrage: nous n’avons rien à leur reprocher (si ce n’est peut-être quand même un set d’une heure et demi montre en main… sans le moindre rappel à nouveau).

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Edmonton, Kentucky, n’est pas très éloigné de l’Ontario, mais le tempérament des quatre Américains n’est pas celui qui habite le quatuor de l’Ontario: si BLACK STONE CHERRY s’inspire manifestement et avec succès de ses mentors (Lynyrd Skynyrd ou Black Crowes notamment), nos chouchous de MONSTER TRUCK, eux, ne s’encombrent pas de références. Et c’est sans doute cette authenticité où l’on n’a rien à perdre qui donne tout…

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Avec leur dernier album, les musicos de BLACK STONE CHERRY ont poussé les choses un peu plus loin en s’auto-produisant, ce qui transparait dans le résultat live de ce Southern American rock ‘n roll, travail collectif qui reflète l’apport de chacun des membres – hormis Warren Haynes (Allman Bros / Gov’t Mule) en guest sur l’album mais dont on ne retrouve évidemment ni la voix ni la guitare ce soir.

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BLACK STONE CHERRY et MONSTER TRUCK, vigoureux poulains bien membrés, font partie de la même écurie: ils appartiennent au même label, le Mascot Label Group. Une maison qui, au fil des ans, s’est entourée de quelques pépites, superstars en devenir, valeurs sûres ou monstres déjà quasi sacrés. Des deux bands qui partagent l’affiche de ce soir, on ne vous avouera pas lesquel appartient déjà à quelle catégorie…

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RAMBLIN’ MAN FAIR 2017 – jour 2 @ Maidstone, UK

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Portraits croisés de vieilles gloires toujours au taquet, de petits jeunes à l’avenir prometteur, et de vieux débris tantôt sur le retour tantôt sur le déclin. Chronique visuelle de valeurs sures et d’étoiles montantes. Ephéméride d’un rassemblement de jeunes sages et de vieux fous, où vieux sages et jeunes fous se côtoient dans une même communion grand-guignolesque ou de tragédie grecque (c’est selon), où chacun joue son rôle et tient sa place.
Il y avait du monde dans le photomaton de ce second et dernier jour de Ramblin’ Man Fair 2017…!

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ZZ TOP clôture haut la main une 3ème édition qui a tenu toutes les promesses de son affiche. Les Texans barbus se permettent même une surprenante reprise de Foxy Lady avant d’enchaîner sur du Jeff BECK. Nous aurions quant à nous préféré qu’ils se "contentent" de leur répertoire, suffisamment vaste et plus que suffisant, durant un set (trop) propre et réglé comme du papier à musique.

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Gérant leur image de bout en bout, le trio accorde aux photographes l’accès au pit non seulement durant les 2 premiers morceaux de leur set, mais également – fait suffisamment exceptionnel et rare que pour être souligné – durant les deux premiers de leur rappel. Bien vu, les barbus, on en redemande !

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Pour notre 3ème participation en 3 éditions seulement, notre constat est similaire au deux précédents: hormis la météo pourave du samedi et vis-à-vis de laquelle les organisateurs déclinent toute responsabilité (on est quand même en Angleterre…), il n’y a rien – strictement rien – à redire à la parfaite organisation maintenant huilée de ce festival qui a désormais trouvé sa vitesse de croisière.

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Qui a trouvé sa vitesse de croisière et son public: on vient au Ramblin‘ comme on irait prendre l’air au parc, ce qui est d’ailleurs précisément le cas. Et le soleil de ce dimanche n’est pas non plus étranger aux humeurs guillerettes tant sur les 4 scènes que sur les transats qui pullulent sur ce gazon tout ce qu’il y a de plus anglais.

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Sur la scène principale, STONE BROKEN déverse un pur english pub-rock pour ouvrir les hostilités dominicales. A voir la file qui s’allonge pour leur séance de dédicace qui s’en suit, on dirait bien que le public les a plébiscités pour incarner l’avenir du rock anglais. Sur la scène "Prog" (qui était hier la scène "Grooverider"), la programmation de ce début de journée est indigeste comme un english breakfast qui succéderait à une gastro-entérite nocturne: The GIFT puis I am the Morning réussissent le triste exploit de concentrer en un insipide melting pot tout ce que le prog – dans sa pire acception – a pu produire ces dernières décennies en termes de sonorités ringardes et passéistes, et de mélodies soporifiques.

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Danny WORSNOP (ex- Asking Alexandria) relève un tantinet le niveau sur la mainstage, nous laissant penser qu’il a dû partager avec FOREIGNER ou JOURNEY les mêmes petits pots et les mêmes bricolages de fin d’année à la maternelle. Et avec sa Prozac Session, on n’est effectivement pas très loin de ses addictions et autres assuétudes.

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Passons sur le jeune Aaron KEYLOCK pour mieux fondre sur BLUES PILLS: le band explose littéralement la mainstage. Découverte ici-même il y a tout juste deux ans, notre Ramblin’ Woman et Devil Woman préférée ne nous déçoit à nouveau pas, toujours aussi survitaminée, effroyablement efficace et re-dou-ta-ble-ment entourée. Quand donc cette étoile explosera-t-elle en supernova ?!

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Martin TURNER nous réserve ce qu’il fait de mieux et ce que tout le monde attend de lui: du WHISBONE ASH pur jus. Prestation bien plus consistante que celle que nous délivrent les deux compères de SUPERSONIC BLUES MACHINE et leur southern rock teinté Atlanta. Sans cuivre mais avec un excellent clavier et deux choristes efficaces, l’alchimie et la formule ne sont cependant pas suffisantes pour que prenne la sauce. Tout bénéfice pour MAGNUM qui tire les marrons du feu sur l’autre scène, avec des restes qu’on peut qualifier de meilleurs que bons!

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Dont fuck with the Truck ! MONSTER TRUCK prend le relais de BLUES PILLS à l’applaudimètre à l’issue d’une prestation parfaite sur la grande scène. Leur set acoustique backstage devant les caméras du festival en était d’ailleurs le jouissif présage (voir la séquence retransmise en direct sur notre Facebook live).

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FOCUS doit avoir vieilli autant que sa musique, ce qui ne laisse pas indifférents celles et ceux qui ont suivi la même voie et qui sont en nombre devant la scène. Comparaison n’étant pas raison, le constat est valable (mais sans commune mesure) pour UFO sur la mainstage. De "Lights Out" en intro à "Doctor Doctor" en clôture, il n’y a rien à jeter.

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La bande à Phil MOGG, plus élégant et plus distingué que jamais, so British – nous réserve un florilège de 40 années de pépites qu’il dédicace d’ailleurs à la mémoire de John Marshall en ce jour anniversaire de son décès. De ces deux jours de festival, UFO sera le seul groupe à se voir gratifié de "We want more! We want more…!" scandés par la foule. Mais en vain.

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Avec The Devin TOWNSEND PROJECT, le Ramblin’ a osé – oui: osé ! – du métal ! L’oeil complètement allumé, passant du zombie au possédé et du démoniaque à l’aliéné, TOWNSEND est aussi humoristique que philosophe (oui, oui !), aussi déjanté qu’adepte de l’autodérision. Redevenant bon père de famille lors de ses intermèdes, il rassure le public que tout ça n’est qu’entertainment. A l’issue d’un redoutable et efficace double-jeu, Devin TOWNSEND séduit littéralement toute l’assistance du Ramblin’ (et nous en premier lieu): pari ô combien osé mais surtout réussi d’un festival qui n’a en soit rien de métal !
Le champ est désormais libre pour ZZ Top qui peut clôturer en beauté cette édition 2017…

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Maintenant en ligne : UK’s RAMBLIN’ MAN FAIR 2017

Intensities in 10s Cities : "All the World is a Stage – … From backstage to fronstage "plus que jamais.
Fronstage avec ZZ TOP et EXTREME

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… mais aussi backstage avec UFO, MONSTER TRUCK, BLUES PILLS, Glenn HUGHES, BLACK STAR RIDERS, EXTREME, The PICTURE BOOKS, RIVAL SONS, MAGNUM , FOCUS, Kenny Wayne SHEPHERD, Aaron KEYLOCK, REEF et bien plus encore ci-dessous et sur notre FACEBOOK.

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DEEP PURPLE + MONSTER TRUCK – Lanxess Arena @ Köln – 06 juin 2017

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La musique est à l’instar du commun des organismes: nul n’est égal face au vieillissement… Si d’aucuns passent à travers les affres de l’âge, ce n’est pas forcément le cas de toutes & tous. DEEP PURPLE est ainsi comme les grands crus: de qualité supérieure, mais aux millésimes variables. Si les mélodies et les compositions de DEEP PURPLE traversent allègrement et sans conteste les décennies, il n’en est pas systématiquement de même avec la manière dont toutes sont rendues live on stage

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Si leur récent et dernier opus Infinite convaincra indubitablement les plus sceptiques tant sur scène que sur platine, il n’en est pas naturellement de même quant au vieillissement live de certaines compositions d’antan. La patte avec laquelle DEEP PURPLE les revisite ou les perform à la mode ancienne laisse parfois davantage de suranné en arrière-goût qu’une appréciable saveur vintage. Et nous ne parlons pas du génial Sergent Pepper instrumental avec lequel le quintet débute son rappel, manière sans doute de fêter à 8 jours près les 50 ans du coup de force de leurs (presque) contemporains aka The Beatles.

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Les près de 20.000 places de la superbe Lanxess Arena ne sont que partiellement occupées par une assistance que le Kölner Stadt Anzeiger du lendemain estime à 6.000 personnes. Constat un peu chiche quand même selon nous, mais nous ne déclencherons pas une guerre des chiffres à ce sujet: DEEP PURPLE n’a plus rien à prouver à la face du monde… si ce n’est à ceux qui doutent du bien-fondé et de la plus-value de la longévité du band.

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Hasard du calendrier, nous assisterons dans 10 jours à la réincarnation de RAINBOW avec Ritchie BLACKMORE aux commandes et une set-list agrémentée de quelques DEEP PURPLE d’anthologie déjà annoncés. Nous verrons alors qui de Steve MORSE ou de Ritchie a le plus ou le mieux vieilli, même si jamais le successeur ne pourra faire oublier l’apport et la géniale créativité de la figure historique du Purple originel.

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Paice impassible, Glover over, Airey aérien et Ian fidèle à Gillan complètent le casting parfait et sans fausse note d’un set de 110 minutes. Et c’est sans compter sur une mise en jambe de Dieu le Père avec nos chouchous de MONSTER TRUCK qui lancent en première partie une blietzkrieg que Köln n’avait probablement plus connue depuis la WW2…

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Now online : DEEP PURPLE @ Lanxess Arena, Cologne – Köln

Maintenant en ligne : DEEP PURPLE "inFinite – The Long Goodbye Tour 2017" @ Lanxess Arena, Cologne – Köln, mardi 06 juin 2017 (avec nos chouchous de Monster Truck en opening act…) :

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