Now online : DEAD DAISIES + JUDAS PRIEST @ Rockhal, 22 juin 2022

… et aussi dans notre galerie de portraits. NO Photoshop. NO Lightroom. NO .raw. Ni bidouillage ni chipotage ni recadrage ni retouche, car on ne badine pas plus avec les photos qu’avec le rock’n’roll: pure one-shot jpeg only!

JUDAS PRIEST + The DEAD DAISIES, Rockhal – 22 juin 2022

Judas Priest Metal Works – Founded: 1970 Birmingham, England, arbore notre pass-photo: tout est dit. Les USA ont Detroit, le Royaume-Uni a Birmingham. La Motor City a accouché de monstres sacrés (de Nugent à Alice Cooper, de MC5 à Iggy Pop en passant par Bob Seger et tant d’autres) tandis que la seconde en Angleterre a enfanté elle aussi de sacrés monstres – Black Sabbath et JUDAS PRIEST pour n’en citer que deux. Dans la fournaise de ces deux cités industrielles, la compétition entre les bands était âpre et faisait rage nuit et jour: c’est à celui qui jouait le plus, le plus fort et le plus longtemps. Survival of the fittest, jour après jour. Marche ou crève. C’est de la sorte que ces bassins industriels, ces berceaux métalliers et métallurgiques à leur heure de gloire ont généré la furie et l’énergie impensables ailleurs – the real rock’n’roll. Dieu soit béni.

Après les adieux de KISS début de ce mois au Sportpaleis pour leur 50ème anniversaire, avant la Final Order de UFO et le Farewell Tour de WHITESNAKE après-demain au Hellfest à l’occasion de leur demi-siècle sur la route également, un quatrième pilier de la scène fête ce soir (et avec deux ans de retard pour la raison que l’on ne nomme plus) ses 50+2 berges et tire de même sa révérence – et quelle révérence : JUDAS PRIEST, les maitres ou les parents de la NWOBHM (à moins que le titre ne revienne à BLACK SABBATH, à IRON MAIDEN, à MOTORHEAD, à UFO, à SAXON ou à tant d’autres qui ont écrit en lettres d’or l’enfantement de la New Wave of British Heavy Metal des seventies ?). Une page se tourne, un chapitre se clôt, désormais plus rien ne sera comme avant – même si la bande à Bruce Dickinson et à Steve Harris, dieux du stade (ou plutôt des stades) continue inlassablement d’écrire l’histoire sans pareille de la NWOBHM. Dieux des stades d’un côté, Seigneur du Cuir de l’autre pour JUDAS PRIEST, make up your choice – pour peu qu’il faille poser un choix.

Une autre légende est à l’affiche ce soir en opening act : The Voice. Glenn HUGHES himself a intégré ce collectif DEAD DAISIES en faisant tant qu’à faire main basse sur les vocals abandonnées par John Corabi et sur la basse délaissée par Marco Mendoza. D’une pierre deux coups. Strike ! 1 pour le prix de 2. Le fidèle Dough ALDRICH, second couteau devenu premier par la force des choses, reste à la manoeuvre: la six cordes toujours bien charpentée, il devient ainsi le pivot du band tout en assurant la stabilité et la continuité des affaires.

The DEAD DAISIES fait le job, ni plus ni moins: un set propret ponctué de deux dispensables reprises purpleliennes (Mistreated et Burn) sans intérêt aucun, hormis pour The Voice laissant ainsi libre cours à ses traditionnelles et tout aussi dispensables vocalises. On préfère sans conteste HUGHES à la basse (où il excelle particulièrement ce soir) plutôt qu’aux vocals (où il irrite un tantinet). Et quoi de plus pathétique que ses traditionnelles et ô combien ridicules génuflexions et courbettes de ballerines à chaque photo-finish de concerts?! Considérations certes superflues mais qui font passer la bande-son des DEAD DAISIES au second plan alors que déjà le PRIEST va débouler sur scène.

La classe totale. Et même la total-class. Dans un décorum metal factory, JUDAS PRIEST éclabousse la Rockhal de sa maestria, de son brio et de sa superbe. Faisant semblant de ne pas y toucher, mine de rien et semblant de rien, HALFORD et ses potes nous délivrent la set-list parfaite, le florilège ultime, la master-class absolue. JUDAS sort par la très grande porte et termine sa carrière au sommet de son art à l’issue d’une magistrale grand-messe, et avec l’intelligence de ne pas commettre la tournée de trop. S’arrêter au sommet de son art, clôturer sa carrière au faite de sa discipline, probablement l’aboutissement et le plus grand signe d’intelligence et de respect que JUDAS PRIEST pouvait offrir à ses hordes de quinquas et de sexas aux crânes désormais chauves et aux bides pour la plupart ventripotents. Et que dire de la projection fugace d’un Glenn Tipton sur l’écran géant le temps d’un court solo ?! Ne manquait qu’un hologramme de KK Downing pour que la boucle soit bouclée.

Quel plus bel adieu JUDAS PRIEST pouvait-il offrir à ses fidèles ? De quelle manière plus élégante et plus distinguée, plus flamboyante et plus magistrale JUDAS PRIEST pouvait-il refermer son tour-book ? Pour qui n’était pas de la cérémonie ce soir, la question restera à jamais sans réponse. Pour qui en était, la question ne se pose plus. Ite missa est. Amen.

Now online : The DEAD DAISIES @ Saarbrücken – 24 juillet 2018

Sans doute un des plus remarquables underated supergroup qui parcourt la planète pour réinventer ce qui n’a pas encore été conçu, et pour réécrire l’histoire du rock’n’roll telle qu’elle aurait pu (dû ?) être couchée sur les pages du grand livre du r’n’r circus : The DEAD DAISIES, live @ Garage, Saarbrücken !

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Full review & footages now online…

The DEAD DAISIES @ Saarbrücken – 24 juillet 2018

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Ah! ça c’est quelque chose, ces bons vieux spots incandescents rouges et jaunes, et bleus, verts…! A force de ne plus voir que ces projecteurs LED de par toutes les scènes que nous fréquentons, on en oublierait vite la chaleur – au propre comme au figuré – l’inertie et la rémanence de ces bons vieux spots. Rien de tel pour donner du ronflant, de l’ampleur et du volume – à l’instar de vieux microsillons au rendu si chaud et si rond comparativement à cette musique numérique compressée.

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Si le spot incandescent est donc au LED ce que le microsillon est au format numérique compressé, le ronflant, l’ampleur et le volume de ce light show "à l’ancienne" est également à l’image de la bande son: The DEAD DAISIES compose du classic (hard) rock vintage mais teinté d’une sonorité post-moderne et d’une r’n’r touch tout ce qu’il y a de plus actuelle. On adoooooore, et nous ne sommes pas les seuls car on se bouscule au portillon de The DEAD DAISIES.

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Co-fondé en 2013 par John Corabi (ex-Mötley Crüe, Ratt), on trouve aujourd’hui à ses côtés Marco Mendoza (ex-Ted Nugent, Thin Lizzy, Whitesnake), Deen Castronovo (ex-Journey, Bad English) et Doug Aldrich (ex-Whitesnake, Dio). Mais d’autres pointures ont également rejoint en court de route ce projet-band pour faire un bout de chemin ensemble, en provenance notamment de Guns N’ Roses, INXS, The Rolling Stones, The Cult, Nine Inch Nails, The Scream, Bad Moon Rising,… (excusez du peu !).

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Avec toutes ces références offertes à nos ouïes gustatives, M’sieurs-Dames, comment ne pas tomber sous le charme de la patte ou plutôt de la griffe DEAD DAISIES on vous l’ demande ?! Pour notre part, on ne comprend toujours pas non plus pourquoi The DEAD DAISIES ne porte pas encore le titre de supergroup que s’arrogent pourtant sans complexe d’autres formations au pedigree nettement moins prestigieux.

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Malgré leurs références, The DEAD DAISIES ne se la pètent pourtant pas, continuant inlassablement à alterner méga-salles et clubs plus intimistes comme l’est ici le Garage à Saarbrücken. La complicité non feinte ni artificielle entre les 5 gusses fait autant plaisir à voir qu’à entendre. Sans chichi et avec une salle au répondant similaire, des groupes pareils, des concerts de cette trempe et une ambiance comme celle-ci, c’est triste de ne plus en rencontrer tous les jours ma p’tite dame.

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Ceci dit, et pour la troisième fois en quatre concerts ce mois-ci, encore un agreement à signer, un ! Le droit à l’image n’a jamais aussi bien porté son nom, à moins qu’il ne s’agisse plutôt de non-droit. Bah! si c’est le prix à payer pour shooter frontstage ces grands garçons depuis le pit, why not ?! Ah oui, les inusables AC ANGRY officiaient derechef en première partie: nos Poulidor des planches en photos sur notre Facebook et sur notre Instagram.

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RAMBLIN’ MAN FAIR 2016 @ Maidstone, UK – Day 1 :

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RAMBLIN’ MAN FAIR, deuxième du nom ! Jour 1.
Que dire de ces sacrés briscards de vieux routards, les baroudeurs de The DEAD DAISIES à qui on ne la fait plus sur la Classic Rock Mainstage ?! Plus ébouriffants que jamais les vieux bougres, et c’est bien, bien peu dire. Depuis décembre dernier à Bruxelles, nous attendions confirmation de la première excellente impression qu’ils nous avaient laissée, et c’est bien plus encore que nous avons reçu dans les gencives.

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Sir Doug Aldrich a récemment rejoint ces vieux brigands des DEAD DAISIES début 2016: son pedigree, c’est la surprise du chef qui confère au band sur la mainstage l’éclat et le brio qui lui manquaient peut-être, diront les pisse-vinaigre. Le petit coup de génie fait maintenant coup double avec le grain de folie qui caractérisait déjà la bande à Marco Mendoza et sa clique de routards. Du pur bonheur à l’état brut, et ces deux transfuges du Serpent Blanc n’y sont pas pour rien (tiens, tiens…).

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L’aigre-doux suranné du (hard-) rock FM des eighties passe très, très difficilement le cap des décennies : presqu’en avant-goût de Whitesnake (mais on ne le sait pas encore), les ex-beaux gosses d’EUROPE n’ont plus vraiment de beaux restes et le montrent bien :

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Les blondinets ne sont plus – du moins pour certains – que le pâle reflet de leur splendeur (physique) passée. Musique et look ont mal vieilli et il n’y en a pas un pour compenser l’autre. On pouvait penser que le (hard-) rock FM, les synthés et les longues crinières blondes des eighties étaient résolument voués aux oubliettes du r’n’r, mais il n’en est semble-t-il rien pour une frange (féminine) non-négligeable qui doit continuer à alimenter le tiroir-caisse de ces boys bands dont le pathétique n’a d’égal que leur vacuité musicale. Quand s’agira-t-il vraiment du final countdown…?? Allez, médaille du mérite quand même.

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Un émouvant et remarquable THIN LIZZY opte pour une configuration all star band en l’honneur du 30ème anniversaire de la disparition du grand Phil Lynott – en ce compris Midge Ure en guest pour quelques morceaux. Séquence émotions: the boys are back in town pour 6 dates "anniversary show" seulement, dont le Ramblin ‘.

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2016 est également le 40ème anniversaire de l’album Jailbreak: THIN LIZZY l’a bien compris avec cette (re)formation exceptionnelle. Tom Hamilton emporte donc sa basse d’Aerosmith pour rejoindre Scott Travis arrivé avec ses fûts de Judas Priest sous le bras. Flanqués d’un Midge Ure tout binamé, ils entourent Scott Gorham et toute la clique des BLACK STAR RIDERS qui prolongent depuis des années l’héritage de THIN LIZZY en ayant la décence de ne pas galvauder ni usurper son nom. A l’oreille, BLACK STAR RIDERS est le digne héritier de THIN LIZZY mais ce soir, en fermant les yeux, un frisson nous parcourt l’échine: ce best of de THIN LIZZY, c’est comme si le grand Phil était de retour…

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Est-il politiquement correct d’affirmer que la tête d’affiche de ce 1er jour nous a franchement déçu ? Non pas David Coverdale himself, mais bien WHITESNAKE dans son (dés)ensemble. Le Snake, vidé de sa substance et triste parodie de lui-même, n’est plus que l’ombre de sa splendeur passée. Les compositions historiques du band demeurent d’une incroyable puissance et d’une efficacité effroyable, mais que tout l’enrobage de ces seconds couteaux est creux, artificiel et factice. Soporifique et gonflant, surtout…

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Pas moins de quatre soli (oui quatre: guitare, basse, batterie et seconde lead guitar !) seront nécessaires au beau David afin de garantir la préservation de son – certes superbe – organe jusqu’en fin de set: mais où va-t-on, que fait la police ?! Hormis Tommy Aldridge aux drums, ses autres faire-valoir ne font que de la simple figuration, sans plus-value aucune. Mais où est donc passée l’âme du Serpent Blanc…? Rendez-nous notre véritable WHITESNAKE, plize.

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PURSON et sa croquante & craquante leader éclaboussent littéralement la Prog Stage d’un psychédélisme comme qui dirait… extraordinairement revisité. Wouaw, on en redemande des comme ça !

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Le néo-psychédélisme de PURSON éclabousse donc la Prog Stage, comme si ces Londoniens revisitaient ou ré-écrivaient l’histoire en injectant dans leur psyché des consonances de prog ou de stoner. Proches par moment de HAWKWIND dont ils partagent la même scène à un jour d’intervalle, la filiation n’en saute que plus aux yeux et aux oreilles malgré deux générations d’écart. PURSON: la claque qui fait du bien tellement elle fait mal…

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Les vétérans d’URIAH HEEP, aussi sympas sur le gazon backstage lors de l’échauffement qu’ils peuvent être explosifs live on stage. C’est presqu’à se demander ce qui les pousse encore à se surpasser de la sorte alors qu’ils pourraient simplement enclencher la roue libre. Si ça ce ce n’est pas avoir le feu sacré depuis 50 ans, alors on ne l’a pas encore inventé.

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Reformé il y a quelques années, TERRORVISION explose la mainstage, comme transporté et galvanisé par un public semblant s’être expressément déplacé pour ces gaillards (… était-ce pourtant bien le cas?) :

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TERRORVISION, c’est la surprise du chef en ce 1er jour de festival. Leur set est d’une énergie brute insensée, sans l’ombre d’une pause pour reprendre son souffle. Comme épicée de relents d’Henry Rollins, cette prestation demeure un grand moment et une bien belle découverte. Ces gars de TERRORVISION, c’est un peu de la sauce anglaise dans laquelle on aurait laissé tomber un bocal de méchants piments…

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Mais le Ramblin’ Man Fair 2016, c’est aussi une prestation en demi-teinte de GINGER sur la mainstage, à l’instar de celle de The FIERCE and the DEAD le lendemain sur la Prog Stage. A moins que ce ne soit une programmation précoce dans l’après-midi qui en occasionne l’inconsciente et subjective impression…?

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… to be continued – day 2. A suivre, jour 2 avec BLACK STONE CHERRY, THUNDER, AIRBOURNE, The CADILLAC THREE, The ANSWER, PROCOL HARUM, HAWKWIND, WALTER TROUT, WARREN HAYNES & many more !

Now online : WHITESNAKE – Bruxelles – 01 déc. 2015

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WHITESNAKE – Bruxelles / Brussels – 1er décembre 2015

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"Nous réouvrons nos portes ce mardi 1er décembre pour le concert de Whitesnake", annonce Forest National suite à 10 jours de fermeture et d’annulations en tous genres pour cause d’alerte-attentat niveau 4 à Bruxelles. Ouf, à un jour près, ce concert était lui aussi annulé et nous n’aurions pu jouir du plaisir de revoir 110 minutes durant un grand contributeur à l’histoire du rock british – et donc du rock mondial. Examining the pre-1987 Whitesnake, they were one of the best blues-rock bands you’re ever likely to hear...

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Avec d’omni-présentes background vocals qui (biffez les mentions inutiles) noient / supportent / camouflent / secondent quelque peu l’organe du beau David Coverdale, la voix de WHITESNAKE semble néanmoins tenir la distance malgré les années qui s’accumulent au compteur. A l’instar soit dit en passant de son physique en général: mais quel est donc son élixir de "jeunesse" qui fait que les six années qui se sont écoulées depuis notre dernier face-à-face aient laissé davantage de stigmate sur notre corps devenu que chez cet inoxydable et inoxydé Coverdale ?! Des noms, on veut des noms ! Quel est son sorcier, quelle est sa recette, qui est son gourou, de quoi est composée cette mixture dont il se ressert d’ailleurs plus d’une fois en cours de concert…?!

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Ce Purple Tour 2015 fait ainsi la part belle aux compositions datant de l’époque où Coverdale officiait encore au sein de Deep Purple. Il n’en demeure pas moins que la set-list ne néglige nullement les indémodables classiques et incontournables hits estampillés WHITESNAKE, malgré l’absence de Dough Aldrich (heureusement croisé récemment au Spirit of 66 aux côté de Glenn Hughes). Autre transfuge évidemment absent ce soir: Bernie Marsden, rencontré lui aussi par bonheur cet été au Ramblin’ Man. Si Deep Purple reste ainsi indirectement le fil rouge de nos récents gigs, il en est quelque peu de même de Ted Nugent avec la présence ce soir à Forest National de deux de ses anciens comparses avec qui nous avons passé deux-trois soirées lors de son US Tour 2000: Tommy Aldridge qui est toujours aux drums de WHITESNAKE ce soir et Marco Mendoza qui, après avoir ensuite quitté Thin Lizzy, officie maintenant à la basse des DEAD DAISIES qui assurent une remarquable et décoiffante première partie.

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WHITESNAKE assure en définitive un concert de bonne facture, sans surprise ni coup d’éclat particulier même si certains morceaux ont, sur scène, moins bien vieilli que d’autres: comme le vin, il est des millésimes qui tiennent moins bien la distance, ce qui n’enlève rien au (re)nom du château qui les a produits. A déplorer toutefois la longueur, la lourdeur et la fatuité des deux aussi interminables qu’inutiles soli de guitare: s’ils sont d’un affligeant soporifisme, ils permettent probablement à Coverdale d’aller se repoudrer le nez et changer de toilette. Défilé de mode ou concert, sa garde-robe sera une troisième fois sollicitée lors du drum-solo d’Aldridge qui nous laisse quant à lui une impression cette fois nettement plus positive de par la créativité qu’on lui (re)connaissait déjà par ailleurs. Quand on n’a plus rien à prouver…

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Nous aurions préféré que WHITESNAKE nous convie dans l’intimité d’une Ancienne Belgique surchauffée comme ce fut le cas lors de son dernier passage par Bruxelles, mais Forest National en configuration club (bien, très bien rempli) a néanmoins tenu la distance. Un voyage dans le temps et dans des sonorités du siècle dernier que nous avons savouré sans culpabilité aucune comme une madeleine enfouie, et que The DEAD DAISIES en première partie ont réellement contribué à magnifier, et pas qu’en affichant un line-up de belles brochettes d’ex-Motley Crue, ex-Thin Lizzy, ex-Ted Nugent et ex-Guns’n’Roses, excusez du peu.

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