Rory Gallagher’s BAND of FRIENDS – Verviers – 03 déc. 2016

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Etre puni par où on a péché, mais aussi disparaître tragiquement au sommet de sa gloire – ou comment Rory GALLAGHER est entré au Panthéon de l’Histoire du RRR (Real Rock’n’Roll) par la toute grande porte. Ainsi se créent les mythes, ainsi les légendes s’écrivent. (Et si l’on est effectivement puni par où l’on a péché, que la prostate de Rocco Siffredi ne défaille pas avant le reste…). Rory avait 47 ans quand son foie a défailli, quand sa greffe a eu raison de lui. Nous n’avions que 30 ans. Il en a toujours 47 aujourd’hui, et nous en avons bien plus maintenant…

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D’un blues-rock assez rustique jusqu’à un rock de plus en plus puissant dans les années ’80 avec le cataclysmique live "Stage Struck", GALLAGHER a toujours su garder une sensibilité très bluesy qui le démarquait des autres guitar heros. Jusqu’au triste soir où son corps de 47 ans n’en a plus voulu, de cette saloperie de greffe. Et de tout le reste qu’il lui avait fait endurer.

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Nous n’avons eu droit qu’à un seul face-à-face avec la Bête – c’était en 1994 déjà. Rory GALLAGHER, c’était 100% party, 200% no compromission, 300% energy, 400% live on stage et 500% heart & soul. Ce soir à nouveau, les yeux fermés, c’est à s’y méprendre. Car BAND of FRIENDS n’est pas un tribute band : c’est un groupe au sein duquel le destin a, par la force des choses, troqué l’élément fondateur centripète par une symbiose explosive à force centrifuge.

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En 35 ans de carrière, l’homme à la chemise à carreaux a vendu des dizaines de millions de disques sans jamais se la péter. Gerry McAVOY, durant vingt ans, a été le bassiste de celui que Jimi Hendrix himself désignait comme le plus grand guitariste. Nous avons déjà rapporté que dans une interview, à la question : "Qu’est-ce que ça vous fait d’être le meilleur guitariste du monde?", Hendrix répondit tout simplement: "Je ne sais pas, demandez à Rory Gallagher".

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Gerry McAVOY rejoint donc le premier groupe de GALLAGHER en ’67 à Belfast. La littérature prétend que Rory avait réussi à articuler ses chorus dans une rythmique sous-jacente avec pour conséquence que, lorsqu’il partait en solo, on avait toujours l’impression qu’un guitariste rythmique jouait derrière lui. Cette technique terriblement exigeante fait que GALLAGHER n’a eu que très peu de successeurs. Et à ce petit jeu – ou plutôt à ce jeu de titan – Marcel Scherpenzeel n’a aujourd’hui pas que la consistance de Rory au sein du BAND of FRIENDS mais également son panache et sa flamboyance.

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Edward " Ted " McKenna aux drums est le troisième homme du BAND of FRIENDS, lui qui a officié à la charnière des 70′ et des 80’s aux côtés de GALLAGHER également. Le trio ne fait donc pas que célébrer la musique de Rory, c’est également le son, l’énergie, le doigté, l’âme et le charisme de GALLAGHER qui sont à la fête ce soir encore. Encore, encore et toujours.

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Y a-t-il d’ailleurs jamais eu autant de sueur qui ait coulé sur les planches du Spirit of 66, autant que ce soir, autant que Rory himself en aurait fait couler?! Too much is not enough: une étoile continue sacrément de briller là-haut, didju…

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Now online : Rory Gallagher’s BAND OF FRIENDS

Gerry McAvoy’s BAND of FRIENDS live @ Spirit of 66 – Verviers: "A celebration of the music of Rory GALLAGHER".
Not just the notes – but the sound, energy and feel of Rory GALLAGHER delivered by people who helped define it…

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Rory GALLAGHER’s Gerry McAVOY’s Band of Friends – Verviers (Spirit of 66) – 23 octobre 2013

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AC-DC qui joue désormais sans Bon Scott est-il un tribute à AC-DC ? Le dernier show de LED ZEPPELIN sans John Bonham était-il dès lors le fait d’un tribute band ? Quand BLACK SABBATH tourne sans Bill Ward, est-ce pour autant un ersatz du Sabbath ? Il en est de même pour le Rory GALLAGHER’s Gerry McAVOY’s Band of Friends : Rory GALLAGHER est de retour sur les planches ici-bas, point barre – et si ce n’est (quand même) pas le cas, c’est tout comme !

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Ses comparses historiques le lui rendent bien durant près de 2 heures époustouflantes de bonne humeur, de complicité et de sueur en veux-tu en voilà. « Mon français est de la merde, my german is scheiße, my English is shit but my Irish is very good ! » : le ton est donné et il en sera de même toute la soirée avec un McAvoy plus excité que jamais. Pour leur part, les quelques Flamands ne doivent pas spécialement apprécier l’imitation gutturale et burlesque (satirique ?) de leur dialecte par McAvoy manifestement en verve et en très, très grande forme ce soir ! Ses clins d’yeux au Marcel pour qui il fait notamment entonner un « Happy Birthday » collectif se couple à d’autres souvenirs partagés d’anecdotes vécues aux côté de Rory. Quand on écoute McAVOY en narrer une remontant à 1973, un frisson nous parcourt l’échine en pensant qu’il y a 40 ans, le fidèle Gerry était déjà sur les planches aux côtés du Patron. Et avec la même Fender Precision Bass désormais vintage qui porte les stigmates de quatre décennies d’outrages et la patte (ou plutôt la griffe) de chacun des albums de Rory.

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Si Ted McKenna à l’impressionnant pedigree est arrivé pour sa part sur le tard à leurs côtés, le sourire comme gravé de naissance que son faciès arbore en permanence amplifie naturellement les éclats de rires et autres signes extérieurs de très, très grand contentement complice qu’expriment McAvoy & Marcel « Rory » Scherpenzeel. Ces trois là nous en foutent plein la g… et il s’en faut de peu de recevoir un coup de manche dans les gencives alors qu’ils jouent au plus près du public comme pour mieux communier avec le Boss et ne faire qu’un en hommage au regretté Rory. "Il" est bel et bien présent parmi nous ce soir, au milieu, au-dessous, devant, derrière, partout… Rory n’aura jamais fait le disque de trop, que du contraire : sans doute le mythe réside-t-il dans cet état de fait. Des pointures pareilles celebrating the music of Rory GALLAGHER qui chaussent aussi large, ça ne se trouve pas chez le premier cordonnier venu : blood and guts, était-ce le concert de l’année au Spirit… ?

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Rory GALLAGHER’s Gerry McAVOY’s Band of Friends – Ferme Madelone, Gouvy – 1er décembre 2012

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En concert sold out la veille à Paris devant 1.800 personnes, le contraste est violent ce soir pour le Band of Friends de Gerry McAVOY sur les planches de la Ferme Madelone devant quelques dizaines de personnes seulement… Mais peu importe le flacon pourvu qu’on ait l’ivresse, et l’irlandais tout le monde sait que ça saoule ! Le trio irradie les lieux comme il l’avait déjà fait il y a quelques mois sous le chapiteau du festival (voir par ailleurs). Une tournée européenne automne/hiver commencée au Spirit de Verviers et qui se termine à la Madelone de Gouvy, quel plus bel hommage témoigner à ces deux clubs hors normes et à leurs deux patrons tout aussi extra-ordinaires / extra-vagants (biffer la mention facultativement inutile) ? En première partie, un surprenant duo français de cover qui nous sert sur un plateau semi-acoustique une palette de reprises juke-point pour le moins épiques : Black Cat Joe & Miss Corina et sa non moins épique contrebassine faite-maison (washtubbass) à la mode Creedence Clearwater Revival !

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Le feu brûle dans l’âtre de la Madelone alors que la neige tombe dru à l’extérieur : il n’en faut pas plus pour déchaîner le Gerry McAVOY’s Band of Friends qui nous délivre un show comme s’ils étaient face à un sold out. La Stratocaster à la caisse aux stigmates d’une vie bien remplie donne le "la" tandis que Gerry McAVOY à la 4 cordes – Fender également – assure grave le spectacle comme peut-être jamais Rory ne l’avait vu de son vivant. Quand le chat est parti, les souris dansent. Et quand il est parti pour de bon, les souris se défoncent. Et quand les souris sont défoncées, c’est pas du gruyère qu’on râpe mais du Rory Gallagher, oui Madame.
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Ted McKenna aux drums semble également fichtrement apprécier l’endroit et l’ambiance, loin de sa demi-décennie aux côtés de Gallagher et sans doute aux antipodes de ce qu’il a pu connaître avec Michel Schenker, Ian Gillan, Greg Lake & Cie – qui ne savent pas ce qu’ils ont raté en ne foulant jamais cette scène sans nulle pareille…

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La magie Rory Gallagher a de nouveau fonctionné ce soir : ceux qui n’en doutaient pas s’en repartent d’autant plus convaincus que ceux qui pouvaient en douter en ont eu pour leurs euros. Ite misa est. And long live Rory’n’roll…

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— GOUVY BLUES-ROCK FESTIVAL — 5 août 2012, Ferme de la Madelone

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Alors que la pluie se fait déluge au-dehors, la moiteur sous le chapiteau devient fournaise : GERRY McAVOY’s Band of Friends embrase les planches et boute le feu à tout le bastringue. Mais nom de Dieu, il fallait programmer ce power trio en fin de soirée pour squetter l’baraque et non pas si tôt dans la programmation de cette fin d’après-midi ! Près de deux heures de show alors qu’on est en plein festival, a-t-on déjà vu ça ?! Autant dire que la durée exceptionnelle de cette prestation du même acabit donne la couleur et surtout le tempo de cette baffe cinglante, de cette gifle mémorable, de cette raclée magistrale. En fermant les yeux, c’est bien Rory GALLAGHER sur les planches qui fait suer le chapiteau et mouiller les t-shirts : même voix quasi, même gueule presque, même timbre, même son de guitare, même toucher, même explosion : ce n’est pas un feu d’artifice, c’est carrément Broadway ce soir. Le fils spirituel (ou naturel, qui sait ?) du guitariste le plus prolixe que l’Irlande ait jamais enfanté est en train d’écrire une page de l’histoire du Gouvy Blues Festival, c’est sûr.

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N’est pas Rory qui veut, mais le brave (paix à son âme) doit se taper un sacré bel orgasme là-haut en contemplant ce tribute à lui-même tout à fait hors du commun. Il est vrai que la rythmique est la sienne, avec Gerry McAvoy qui fut pendant 20 ans son bassiste, accompagné de Ted McKena son batteur (qui officia également au sein du Michael Shenker Group et pour Ian Gillan notamment). Autant dire des pointures qui ont de la bouteille. Et cette voix, cette guitare, ce show : ce Marcel SCHERPENZEEL est la réincarnation tout craché de Gallagher. Rory, ton parfait ersatz band a touché terre ici à Gouvy, alléluia !

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Ayant eu la chance de ne voir Rory qu’une seule fois sur scène à la Luna de Bruxelles un beau et grand soir de 1994 (voir All The World is a Stage – Chap.1), quelques semaines avant qu’il ne parte rejoindre Jimy, Jim, Phil, Bon et tant d’autres là-haut pour un jam sans fin, la prestation de ce soir ne peut que raviver la blessure de la jouissance perdue et ne rendre que plus abyssal encore le vide qu’il a laissé avec son aller-simple pour Paradise City. Quand le tonnerre gronde et que les éclairs trouent le ciel, ce n’est pas le Bon Dieu qui joue au bowling, comme on le dit aux petits enfants. Non, c’est Rory qui jamme avec Phil et John. Non, décidément non, Gerry McAVOY’s Band of Friends devait être programmé à 22h00 pour trouer la nuit, exploser le chapiteau et déchirer un nouveau trou du c… à ce 33ème Blues Festival de Gouvy, pas à l’heure de la tarte du dimanche, nom de Dieu.

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Cette véritable démonstration de force écrase tout le reste de l’affiche : après cet orgasme, le monde peut s’écrouler, la terre peut s’arrêter de tourner, n’importe qui peut monter sur scène, ce ne pourra pas être que mièvre et fade. Même John LEE HOOCKER jr qui s’en suit (funky au possible) et en fin de soirée Big Pete PEARSON & The Gamblers – Arizona’s King of the Blues. Vénérable vieillard sans âge et tout de rouge vêtu en tête d’affiche, son blues chaleureux et tout ce qui hume bon le Texas profond n’est décidément pas inscrit dans le bon créneau horaire : le raz-de-marée Rory Gallagher de début de soirée n’a rendu que plus terne et sans épice la programmation qui s’en suit. Post coïtum animal triste.

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La journée avait néanmoins commencé hot avec la charmante et chaude Clare FREE et son Blues Quartet qui ouvrait les festivités de milieu d’après-midi. Elle a des c… et joue comme un mec, cette nana ! Quel plus beau et plus percutant compliment adressé à une joueuse qui réussi à faire gémir sa gratte et rendre son blues aussi sexy que son appeal ? Après les trois graisseuses de Blues Caravan l’année passée, c’est une autre sexy girl que le Claudy nous dégotte cette année pour échauffer les braguettes autant que les oreilles. Total respect, Ma’mzelle.

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Repli stratégique en fin de soirée sur le club aux couleurs noir-jaune-rouge où TEX nous en met littéralement plein la vue, une facilité de toucher de guitare qui frôle le rarement vu, accompagné par une rythmique parfaite. Il faut dire qu’un autre power trio avait déjà chauffé les murs à blanc plus tôt dans la soirée : LIGHTNIN’ BUG était un hors d’oeuvre de choix pour un plat d’autant plus consistant ensuite ! Il n’y a pas à ch…, les power trios restent la configuration par excellence – et la preuve éclatante nous en est encore amplement donnée ce dimanche dans ce petit coin de paradis sur terre.

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Previous Gouvy Blues pix & reviews @ http://www.intensities-in-tens-cities.eu (All the World is a Stage, Chap. 1: The Vintage Years 1978-2011)