Sweden Rock Festival – jour 2: BLACK SABBATH, WASP, UDO, Joe BONAMASSA, KAMELOT, etc.

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(Vendredi 6 juin 2014, jour 2 de 3). Le Sweden Zoo comporte suffisamment d’allées que pour varier les espèces animales offertes à la vue et à l’ouïe. Optons dès lors pour les races de notre choix dont les mœurs musicales – notamment – sont à observer de plus près dans leur habitat naturel, ou quasi. Sociologie, musicologie, zoologie ou anthropologie (voire zythologie?), les nuances sont ténues en ces circonstances festivalières. Mais rien de tel pour bien commencer la journée que piquer une tête dans la mer pour se décrasser d’une courte nuit passée dans cette pinède jouxtant la plaine du festival, et pour se remettre les idées en place en vue de notre étude.

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Un ciel bleu et un soleil radieux laissent présager d’une journée-massacre. Et de fait, il n’est pas encore midi que la franche tuerie débute pour se terminer 14 heures plus tard par la prestation (franchement très) dispensable de UDO en guise d‘after. Après la Swedish National Day Celebration de 11h00, les locaux de TALISMAN et les nanas de THUNDERMOTHER ouvrent les hostilités: les premiers se la jouent m’as-tu-vu et les secondes jouent leurs bonnes Girlschool, ni plus ni moins. Mais si le cuir est taillé à l’identique, certain que leurs poitrines valeureusement mises en valeur sont sans doute plus fermes que celles des Anglaises aujourd’hui. Passons sur les Américains de SKILLET, jetons un oeil sur les joyeux fanfarons d’ELECTRIC BANANA BAND et sur leurs compatriotes de Q5 qui se produisent sur la mainstage, pour préférer nous adonner à ROCKKLASSIKER ALL STARS BAND. Avec notamment Mikkey Dee aux drums, c’est avec un (presque) parfait Ace of Spade qu’il semble saluer notre arrivée face à la petite scène.

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Le morceau de résistance de notre après-midi s’appelle Monsieur Joe BONAMASSA. 1h30 de classe et de doigté, le tout présenté dans un emballage cadeau qui prend la forme d’une sono parfaite et puissante. Son jeu est à l’image de son costume gris-bleu même pas froissé, de sa chemise tirée à quatre épingles et de sa coupe proprette : classe et net, notre dandy. Même qu’il serait un peu plus sale dans son jeu que cela pourrait presque s’approcher de la perfection. Jusque dans ses rafraichissements, BONAMASSA se la joue clââââsse, dégustant son Bordeaux dans un élégant verre à pied tandis que le bas-peuple de ses congénères se vautre dans la bière ou le Jack Daniels (voire pire par ces chaleurs : se noie dans l’eau).

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4 jours, 5 scènes, 87 bands: on ne peut tout faire. Ce vendredi 6 juin 2014 est effectivement un remake meurtrier du jour le plus long, 70 ans précisément après un autre tout aussi bruyant. CANNED HEAT, fidèles à eux-mêmes, nous réservent d’agréables moments au même titre que les gusses de KAMELOT, pour le moins plaisants. WASP réussit même à nous surprendre positivement en toute fin de journée alors que nous les avions snobés à leur meilleure époque, avant de faire place nette pour la tête d’affiche du jour…

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Avec 6 minutes de retard, c’est dans une tente-presse pleine comme un oeuf que déboulent Ozzy suivi de près par Tony puis par Geezer devant un aréopage de journalistes, cameramen et autres photographes. Ozzy semble particulièrement détaché du présent contexte, comme comprenant difficilement les questions auxquelles il ne répond d’ailleurs que brièvement ou en tous cas en en faisant très peu cas. Certes, les questions qui fusent sont d’une réelle, affligeante et sidérante banalité, et d’un abyssal anecdotisme – on comprend mieux pourquoi ces conférences de presse sont la bête noire de nombreux…

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Butler aurait d’autres préoccupations plus importantes que rencontrer cette meute de beaufs que cela ne nous étonnerait pas. Ozzy se demanderait encore ce qu’il fait assis là que cela ne nous surprendrait pas non plus. Seul Iommi semble attacher un minimum de considération aux questions qui leurs sont posées, tout en leur réservant néanmoins des réponses on ne peut plus concises et brèves. D’entrée de jeu et avant même que le band ne pénètre dans l’antre surchauffée, les consignes édictées par le Press Manager du festival étaient claires : pas de questions à Iommi au sujet de son état de santé, pas d’interpellations d’Ozzy au sujet de la famille Osbourne (femme ou enfants), etc. En clair: only and only questions about Black Sabbath music. C’est vrai qu’en 6 minutes chrono, peu de place est laissée à d’autres sujets: un simulacre de conférence de presse ?! Qu’à cela ne tienne, le moment est suffisamment unique que pour être apprécié à sa juste valeur. Dommage qu’aucune question n’ait cependant abordé la récente et énigmatique petite phrase de Iommi parue dans la presse anglaise, envisageant que leur prochain concert à Londres pourrait être une belle manière de refermer définitivement le livre Black Sabbath

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Les « I can’t fucking hear you » lancés traditionnellement par Ozzy depuis le backstage annoncent l’entrée du band sur scène en cette fin de soirée. Show parfait, fortement semblable (voire identique?) à celui auquel il nous a été donné d’assister à Amsterdam il y a 6 mois. Ni plus, ni moins. Ozzy semble comme revenu à la vie et les deux pieds sur terre depuis la rencontre de cet après-midi. Butler tronçonne sa quatre cordes dans son coin comme à sa bonne habitude, semblant de rien. Sir Iommi nous la joue classe et sobre à l’instar de celui qui n’a – effectivement – plus rien à prouver. Seul Tommy Clufetos nous en met à nouveau plein la vue. La puissance et la richesse de son jeu semblent avoir encore gagné en maturité et en efficacité ces derniers mois. Mais jusqu’où nous surprendra-t-il encore, cet impressionnant gamin ?! Puis, il est comme qui dirait en famille ici sur le festival, après avoir déjà officié par le passé pour Rob Zombie, Alice Cooper et Ted Nugent tous présents ! La tête d’affiche de cette seconde journée a tenu toutes ses promesses – le Sabbath peut s’en repartir satisfait du travail accompli, la plaine se rendormir, et les campings de poursuivre bruyamment les festivités jusqu’au petit matin. Another Perfect Day, comme dirait Lemmy…

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–> A SUIVRE… TO BE CONTINUED… A SUIVRE

BLACK SABBATH – Ziggo Dome @ Amsterdam – 28 novembre 2013

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Uncle Acid and the Deadbeats est l’opening band parfait pour le sabbat: un véritable apéritif qui ouvre adéquatement l’appétit avec un son lourd et lent directement inspiré du SABBATH. Great job, guys ! Mais le véritable plat de résistance s’annonce quant à lui cinq minutes avant l’heure dite, à grand renfort de I can’t fu****g hear you, fu**ers… et autres Let’s go fu****g crazy ! Rien de bien neuf dans la bouche d’Ozzy somme toute, éructant depuis le backstage alors même que le rideau ne s’est pas encore levé et que le Ziggo Dome tout éclairé demeure dans l’attente de l’heure H.

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Entrée en matière classique donc, mais qui fait toujours son petit (et moins petit) effet: on a beau le savoir et s’y attendre, le plaisir reste intact ! Et il en est de même pas moins de 120 minutes durant, pour ce qui doit être dans l’absolu – et de mémoire parfaitement subjective – notre meilleur SABBATH. Non pas qu’Ozzy soit particulièrement plus en verve que les précédentes fois: fidèle à lui même, à ses mixtures et à ses seaux d’eau (à usage exclusivement personnel cette fois-ci), il dodeline de gauche à droite en arpentant la scène et en se la jouant chaudement complice avec ses potes. Non pas que ce soit un véritable soulagement de retrouver un Tony IOMMI au meilleur de sa forme, comme si cette saloperie de cancer (qui avait eu pour conséquence d’annuler la précédente tournée – voir par ailleurs) n’était plus qu’un mauvais souvenir.

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Non pas que Tommy CLUFETOS soit d’une redoutable efficacité, plus impressionnant que jamais et parvenant même à rendre réellement captivant l’exercice pourtant éculé du solo de batterie (ramené par Ozzy dans ses bagages, il est loin le temps où il officiait et faisait ses premières armes aux côtés de Nugent). Non pas que Geezer BUTLER demeure l’un des bassistes les plus efficaces qu’il nous ait été donné d’admirer en plein bucheronnage – ce ne sont plus des doigts qui terminent ses mains, ce sont des bielles au bout d’un vilebrequin à plein régime. Non pas que BLACK SABBATH nous délivre deux véritables heures de total massacre, comme dopé au space-cake amstellodamois, baigné dans un light-show époustouflant à l’image d’une sono irréprochable. Non: la prestation de ce soir est probablement la meilleure qu’il nous ait été donné de vivre car pimentée de trois véritables perles tout juste sorties de leur écrin, l’album come-back de cette année 2013.

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Agissant comme un véritable détonateur, cet album est comme le déclencheur d’une nouvelle jeunesse du SABBATH sur scène qui retrouve sa pêche, sa complicité, son efficacité, son énergie et sa démesure d’antan, couplée à une bande son à la hauteur du casting de l’événement. Avançons un objectif bémol pour les sempiternels grincheux et autres pisse-vinaigre: la voix d’Ozzy demeure sujette à quelques passages disons… délicats (pour ne pas dire carrément douteux) après qu’il lui fallut déjà de longues minutes en début de show afin d’ajuster son organe !

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Mais comment lui tenir rigueur de ces défaillances (de moins en moins) passagères, incapables de déteindre sur le tableau d’ensemble haut-de-gamme et tout simplement massacre ? Et puis, Ozzy reste Ozzy: demande-t-on à Van Gogh d’avoir ses deux oreilles ?! Parole du fiston, 18 ans, à l’issue de son premier SABBATH : "Tous comptes faits, il a une bonne bouille bien gentille et sympa, Ozzy. Il n’a pas l’air effrayant du tout finalement…". La vérité sort de la bouche des enfants, n’est-il pas? D’ailleurs, les trolls géants, c’est dans ce gigantesque Ziggo Dome qu’ils se trouvent ce soir, pas sur scène. Ce n’est malheureusement pas le grand absent de ce soir, Bill Ward, qui nous contredira.

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GRASPOP Metal Meeting 2012 : Ozzy OSBOURNE, SLASH, BLACK LABEL SOCIETY, SLAYER, SABATON, PARADISE LOST,…

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La sidérurgie lourde est encore promise à un bel l’avenir au Plat Pays : si pas à Liège, c’est à Dessel que la phase à chaud continue de démembrer les tympans en une coulée continue incandescente. La grand-messe annuelle des métalleux offre à l’oreille une affiche lourde de chez Arcelor métal, et à l’oeil le spectacle de spécimens en tous genres qui ont hiberné pendant un an. En tous cas, ce n’est pas au zoo qu’on a pu les croiser ces derniers temps, ni au boulot : allez savoir où ils étaient parqués !? Car ce n’est pas seulement la Fête de la Musique ce 22 juin 2012 : c’est carrément halloween tendance Binche et puissance Gremlins.

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Une gigantesque mainstage, deux énormes marquees, un metaldome et d’autres zones & scènes encore occupent le terrain de ce que la presse appelle désormais le plus grand festival de métal d’Europe (sic). Pour ne se concentrer que sur cette première journée du vendredi 22 juin 2012, BLACK SABBATH était annoncé tête d’affiche dès le début de l’année avec son line-up originel. Mais le traitement du cancer de Tony Iommi en a décidé autrement, contraignant le band a annuler toute sa tournée estivale.

Affiche de janvier 2012 : Graspop_2012_Ad.jpg puis de juin 2012 : GMM12webflyer16052012.jpg

En lieu et place du Sabbath, c’est donc notre bouffeur préféré de chauves-souris – OZZY & Friends pour les néophytes – qui tient le haut du pavé pour terminer en beauté (?) cette première journée chaud-boulette et entamer par la même occasion la nuit la plus courte de l’année. 22h59 : avec une minute d’avance sur l’horaire, la machine est lancée et la bête est lâchée. Ozzy déboule sur scène avec ses traditionnels "I can’t fuckin’ hear you" et autres "Are u fuckin’ crazy?". Sacré Ozzy, va, toujours fidèle à lui-même et toujours aussi prévisible. Avec néanmoins un bémol de taille : une mise en jambe assez cata marquée par une voix tout simplement… fausse. Ou deux tons décalés : ouch ! Le temps de se remettre au diapason, le grand dadet est déjà en train de jouer avec ses seaux d’eau (jetés à la volée) et autre lance à incendie déversant généreusement sa mousse sur les premiers rangs. N’étant jamais aussi bien servi que par soi-même, hé hop un coup la tête dans le seau, et hop la lance dans la tronche, et puis je t’en remets une couche en aspergeant de temps à autres le matos backstage…! Il est hilare, le Ozzy.

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Semblant toujours aussi faussement balourd, s’appuyant des deux mains sur le micro fixé à son pied, il sautille Ozzy, il sautille sur place comme s’il avait fait, beuglant à tout-va ses "Louder, louder !" et autres "Fuckin’ crazy !". Ozzy : tout l’inverse du jeune et agile Tommy Clufetos qui abat un boulot d’enfer aux drums là-bas derrière, et qui a bien grandi depuis qu’il a quitté l’ombre du Nuge qui l’a nourri au biberon de sa Byrdland alors qu’il battait à peine…

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Trois fameux guests viennent rehausser de leur présence la seconde partie du show et entourer le band à Ozzy : le brave, fidèle et discret Geezer Butter qui mouline toujours autant sans avoir l’air d’y toucher, le Slash qui se la joue perfecto sans frime et qui assure un max de chez max en alternance avec un Zakk Wylde l’oeil enragé et quasi l’écume à la bouche. Jusqu’au bouquet final qui nous offre pas moins de 3 lead guitars et 2 lead bass entourant Ozzy pour un final tout simplement dantesque mâtiné d’un Paranoid d’anthologie. Le rideau peut tomber, la journée a été parfaite et se termine comme elle a commencé : la phase à chaud de Dessel a tenu toutes ses promesses…

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Plus tôt dans la journée, à 14h40 pour être précis : BLACK LABEL SOCIETY n’est pas le premier band à arpenter la mainstage devant un public qui continue d’arriver par vagues entières. La bande à Zakk nous sert quasi le même set qu’il y a 10 jours au Luxembourg – à peine plus court – en ce compris son solo toujours aussi soporifique mais heureusement (!) moins long cet après-midi. Zakk, arrête tes soli, veux-tu, d’autant plus qu’ils n’apportent rien sinon l’ennui. Les Marshall sont à nouveau en nombre sur scène, mais ni plus ni moins qu’à la Rockhal pour un public pourtant maintenant des dizaines (centaines?) de fois plus nombreux.

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En définitive, B.L.S. nous délivre une prestation tout ce qu’il y a de plus honnête, sans toutefois le petit grain de folie ou le petit-quelque-chose-qui-fait-que et qui, parfois, fait la différence entre un bon concert et un show grandiose. Peut-être le Zakk se réservait-il en fait pour sa prestation du soir tout à fait démoniaque aux côtés d’Ozzy, mais encore fallait-il le savoir…

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Direction les deux gigantesques tentes marquees qui accueillent chacune une belle brochette de sacrés bands tout au long de la journée. Passons rapidement sur le set de SACRED REICH qui n’apporte rien de particulier à l’Histoire de la Musique, pour nous concentrer sur celui de PARADISE LOST: un peu de douceur dans un monde de brutes. Les enfants de choeur de la journée paraissent doux comme des agneaux au milieu de cette affiche de charognes, et feraient même passer Elmut Loti pour un méchant cogneur. Un concert propre et bien construit, à l’instar de leurs compositions savamment léchées avec cette petite pointe de doom qui chatouille juste là où il faut. Chouette set, les gars.

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Si les warriors de SABATON peuvent prêter à sourir en jouant aux faux méchants avec leurs effets pyrotechniques à la Rammstein, ils décrochent néanmoins le prix de la sympathie et de la simplicité. Le chanteur avouant même avoir été vachement nervous avant de monter sur scène ne rend ces Suédois que plus sympathiques encore et attachants, finalement. Offrant ses lunettes de soleil bien utiles à un gamin de 12 ans au premier rang, il ne peut par ailleurs s’empêcher de marquer son incompréhension face à l’absence de bouchons dans ses oreilles encore chétives et si fragiles. Bien, ces Swedish, bien…,

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Tout l’inverse de SLAYER, en définitive. Eux, ce sont des vrais : on ne sourit pas sur scène, Môsieur, on joue. On se la joue. Le regard noir et le rictus méchant aux lèvres, SLAYER est une machinerie de gravos. Les barbes aussi impressionnantes que les tatoos les situent aux antipodes d’un boys band de tapettes – et il ne s’agit pas que de la musique. Lourd et rapide, SLAYER assume grave et déchire un nouveau trou du c… au monde. C’est ce qu’ils font de mieux, parait-il, depuis des lustres – sans doute la raison pour laquelle le monde tourne si carré.

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Flashback sur la mainstage pour la prestation de SLASH en fin d’après-midi. Loin de ses frasques G’n’R, aux antipodes du barnum qu’était devenu la bande à Axl Rose, SLASH est devenu un grand, grand Monsieur bien sage et rangé tout comme il faut. Propret même, le loup s’est transformé en agneau – à moins qu’il ne s’agisse que d’un simple déguisement pour mieux nous faire tomber dans le panneau et nous prendre à contre-pied ? Son talent et son brio n’en sont que plus éclatants : son jeu explose à la figure et iradie une plaine noire de monde. C’est assurément LE show de la journée, avec la perle de métal pour un des (LE ?) moments forts de ce vendredi lorsqu’il enflamme l’immensité avec un exceptionnel "Paradise City" en guise d’au revoir. Featuring Myles KENNEDY aux vocals entouré de ses Conspirators, SLASH nous offre en définitive le set de la journée. Assurément…

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(Autres photos et reviews de Ozzy, de Black Label Society, de Slayer, de Paradise Lost et d’un précédent Graspop sur All the World is a Stage – Chap.1 :The Vintage Years 1978-2011)

FIELDS of ROCK – Juin 07 – Biddinghuizen (Holl.)

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La voiture bien remplie – surtout le coffre – nous partons pour un weekend bien rock’n’rollesque chez nos amis les Kaas, à l’occasion d’un festival à l’affiche de toute beauté. Enfin, façon de parler s’il est question d’esthétique au sens propre du terme, mais voyez plutôt:

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Arrivés samedi tout début d’aprèm pour la prestation de PAPA ROACH, nous enchaînons avec FASTWAY (le band de Fast Eddie Clarck, guitariste originel de Motorhead – photos plus bas) puis DUBLIN DEATH PATROL. Le site est grand, vaste et aéré. On se surprend même à reconnaître l’une ou l’autre tête croisée lors de l’édition d’il y a 2 ans – en l’occurrence un monstre de passé deux mètres de haut et autant de large, qui nous avait déjà impressionnés à l’époque : quand on dit que le monde est petit – façon de parler toujours, et a fortiori chez les Nolus.
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Le premier gros morceau de la journée s’annonce sur la main stage : HEAVEN & HELL, ou Black Sabbath sans Ozzy, époque Ronnie James Dio, avec donc notre lutin préféré aux vocals qui revisite avec ces compères les trois albums durant lesquels il fut membre à part entière du Sabbath. Grand moment, grand concert, prestation de toute beauté – le couple Tonny / Ronnie jouant la paire à merveille : quelle intensité, quelle classe, quelle complicité, quelle rythmique. Et quelle voix ! Vinny Appice aux drums se remémore-t-il comme moi le duel d’anthologie avec son frère Carmine au Spirit of 66 il y a quelques temps…?

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SLAYER nous en met ensuite plein la vue – ou plutôt plein les oreilles : impressionnant certes, même si pas vraiment ma tasse de thé. Les deux autres scènes continuent de produire pas mal de décibels également, et c’est avec IRON MAIDEN sur la main stage que se clôture cette première journée. Je n’ai jamais vu le Maiden sur scène ni jamais vraiment réellement apprécié leur production, même du temps de leur grandeur et de leur splendeur. Il n’empêche que les voir enchaîner live leurs classiques ne me laisse pas indifférent. A une nuance près : leur accoutrement, leurs fringues, leurs mimiques, leur attitude, leur jeu de scène n’a pas évolué d’un iota depuis les années ’80 me semble-t-il ! Quelque peu folklorique dès lors, voire plutôt pathétique ou même triste dans une certaine mesure. Back to the future, les gars, back to the future !

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Nous rejoignons notre hôtel distant d’une vingtaine de kilomètres pour y passer une nuit réparatrice après y avoir fermé le bar en prévision d’une seconde journée haute en couleurs. Ma première claque de la journée s’appelle BLACK LABEL SOCIETY que je découvre avec un Zakk Wilde qui me laisse tout bonnement sur mon cul : superbe surprise pour cette mise en jambe à l’heure de l’apéro, superbe ! (photo 1 plus bas). MEGADETH me laisse tout à fait indifférent ou presque, le temps d’aller jeter un œil sur les autres scènes à l’affiche tout aussi insipide pour moi à cette heure de la journée (photo 2). Heureusement que MOTORHEAD amène par la suite sur la main stage ce souffle salvateur, cette rage et cette fraîcheur propres à Lemmy et comparable à nul autre: aaaaargh… (photos 3 à 8).

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1. Fields_2007_Black_Label.JPG 2. Fields_2007_Megadeth.JPG 3. Fields_Motorhead_07_0001.JPG 4. Fields_Motorhead_07_0002.JPG 5. Fields_Motorhead_07_0003.JPG 6. Fields_Motorhead_07_0004.JPG 7.Fields_Motorhead_07_0005.JPG 8. Fields_Motorhead_07_0006.JPG

KORN m’impressionne ensuite, même si le concert me semble longuet et répétitif après un certain temps (v. photos 1 et 2 plus bas). L’occasion d’aller voir SUICIDAL TENDENCIES sur la petite scène qui me surprend agréablement, particulièrement lorsque le public envahit la scène sur la fin du concert, n’empêchant en rien nos lascars de continuer leur prestation entouré de dizaines et de dizaines de fans. Un tout grand moment encore ! (v. photo 3 plus bas) DREAM THEATER me laisse – comme d’habitude et comme prévu – sur ma faim (fin ?), ne trouvant là aucune âme, aucune passion, aucun feeling dans un jeu avant tout technique et dépourvu pour moi de toute sensibilité : de la technique pure et froide, de superbes techniciens certes, mais sans une once d’attitude. C’est vide, c’est creux, c’est triste, c’est mort. On se replie dès lors sur HATEBREED qui est un grand, grand, tout grand moment : à vivre live et exclusivement live car, vraiment, il faut le voir et l’entendre pour le croire, et il faut en être pour comprendre…! Cela nous change manifestement de l’insipide, inodore et incolore VELVET REVOLVER qui occupait la main stage auparavant tandis que tout le monde se taillait aux buvettes, aux aubettes ou à la toilette – et pas uniquement pour la rime (photo 4).

1. Fields_Korn_2007_0001.JPG 2. Fields_Korn_2007_0002.JPG 3.Fields_Suicidal_Tendencies_2007.JPG 4. Fields_2007_Velvet.JPG

OZZY nous réserve une clôture de festival digne de ce nom, avec la deuxième prestation de la journée pour Zakk Wilde. Après Black Sabbath sans Ozzy mais avec Ronnie James, voici Ozzy sans Tonny mais avec Zakk : la boucle est bouclée. Ce n’est pas ce soir la prestation la plus mémorable d’Ozzy, même s’il reste une incontestable bête de scène.

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Le weekend se termine en beauté : les bouchons (ear plugs) nous ont bien servis. Les tickets boissons également…

FIELDS of ROCK – 18 juin 2005 – Nijmegen (Holl.)

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A heavy day in the park, annonce le ticket. Et de fait: sous un soleil de plomb, nous relions Nijmegen pour y passer une heavy journée dans le parc en plein centre ville. Et il n’y a que de belles et grosses pointures à l’affiche de ce heavy day in the park. Nous nous concentrons sur deux des quatre scènes, et notre premier combo de la journée est PAPA ROACH qui laisse bien vite place à MOTORHEAD.
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SLAYER prendra ensuite la relève : quand je dis que c’est une journée heavy, c’est une heavy journée ! Aussi lourde que le soleil tapant sur les têtes… Le cheveu dans la soupe qui s’en suivra s’appelle VELVET REVOLVER qui tente tant bien que mal – mais sans jamais y parvenir – de prendre dignement le relais de Gun’s & Roses.
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Mais les compositions du Velvet ne sont pas à la hauteur et qu’on l’aime ou non, Axel Rose reste un pivot essentiel du band. Sans lui, c’est comme Thin Lizzy sans Phil Lynott, c’est comme AC-DC sans Bon Scott, c’est comme un pastis sans glaçon, c’est comme une belle fille sans cervelle (quoique…). Ma surprise de la journée, et je pèse mes mots, est la prestation d’AUDIOSLAVE : la claque du jour. Un véritable grand et beau moment avec Chris Cornell aux vocals. De quoi introduire magistralement la grosse pointure de la soirée : BLACK SABBATH, featuring le line-up original et originel. Ozzy est fidèle à lui-même dans toute sa splendeur – ou dans toute son horreur, c’est selon… – Tony Iommi est implacable et parfait, et la rythmique avec Geezer Butler et Bill Ward assure sans faille : du tout, tout, tout grand Black Sabbath, c’est sûr !

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RAMMSTEIN qui clôture les festivités (et par la même occasion le festival) reste un moment, disons, particulier même si musicalement nous ne sommes pas dans la même catégorie ni dans le même registre. Pyrotechnie et mise en scène flamboyantes et fumeuses sont bien au rendez-vous, et le show dans toute sa splendeur est conforme aux attentes du public. Reste maintenant que, musicalement parlant, nous verrons dans quelques années si nos lascars passent la redoutable et implacable épreuve du temps : celle qui fait que l’Histoire – et le public – se souvient de vous…

GRASPOP METAL MEETING – 28 juin 1998 – Dessel

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Une vaste prairie, trois scènes, et des dizaines de milliers de t-shirt noirs ou de blousons de cuir de même couleur : le décor est planté, le spectacle est impressionnant ! La faune est à la hauteur de l’affiche : bigarrée et colorée, puissante et variée. Je retrouve Primus (après les avoir vus à sept reprises lorsqu’ils ouvraient pour Rush) sans tomber à nouveau sur leur charme. Dream Theater me semble toujours aussi soporifique, avec l’inconvénient majeure supplémentaire que je pensais – a tort – que leur jeu live donnerait un peu plus de vie, de corps, de chaleur et de cœur à leur musique froide au possible. Erreur : cette prestation me semble sans âme ni vie, bien qu’ils restent des musiciens hors paire et d’exceptionnels techniciens – mais de là à dire qu’ils sont charismatiques et que leur musique parlent aux tripes, non. Définitivement non… La toute grande foule est là pour le Sabbath, pour Black Sabbath qui aligne ici son line up originel et original : l’événement musical de l’année ! Ozzy, au micro, chauffe le public depuis le backstage avant même le commencement du show : « Do you fucking hear me ? ». Le concert est à la hauteur des espérances, de toutes les espérances : nous vivons un véritable moment d’anthologie ! Le double CD live qui succédera à cette tournée s’appelle « Reunion » – et le titre correspond admirablement à la réalité. L’image du jour ? Notre brave Ozzy qui se déculotte et expose ostensiblement son postérieur aux 50.000 paires d’yeux. Un classique, allez-vous me rétorquer. Effectivement. Mais jusqu’au moment où Ozzy dépose son micro pour bien écarter les fesses de ses deux mains…

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Ozzy OSBOURNE – 8 avril 1989 – Forest National

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Ozzy, deuxième ! Qui m’impressionne-t-il le plus : Ozzy ou Zakk WYLDE son guitariste ? Forest National doit encore se souvenir de Black Sabbath à l’époque où Ozzy en était encore un des leaders, mais je n’en étais malheureusement pas. A défaut de merle, je me contente de grive – ou vice-versa : mais comme ceux qui ne raffolent pas du poisson adorent parfois les fishsticks, Ozzy dans le feu de l’action laisse presqu’oublier le Sabbath – et je m’en régale jusqu’à l’indigestion. La date de péremption du duo Ozzy – Zakk étant loin d’être atteinte, je ne sais pas en 1989 que nos chemins se croiseront encore bien des fois ultérieurement. Et pour notre plus grand plaisir, même s’ils ne savent pas qu’il est partagé. U.D.O en première partie : inodore, incolore et insipide – sorry guy.

MONSTERS OF ROCK – 1 sept. 1984 – Karlsruhe

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Mon premier "vrai" festival, dans le stade – impressionnant – de Karlsruhe (Allemagne) avec AC-DC en tête d’affiche – 3ème fois que notre route se croise, et pour mon plus grand bonheur. Que du beau monde sur scène au préalable – enfin, presque: ACCEPT (berk !), MOTLEY CRUE (argh !), puis quand même Gary MOORE (qui vient alors de quitter Thin Lizzy et qui n’a pas encore sombré dans un blues (?) soporiphique et commercial), mais surtout Ronnie James DIO (une des plus belles voix du rock ?) inaugurant son Last in Line , notre cinglé d’Ozzy OSBOURNE (toujours capable du meilleur comme du pire…), et enfin nos compères de VAN HALEN à la grande époque – l’unique époque, finalement: celle de David LEE ROTH: on aime ou on n’aime pas, en tous cas ce sont ceux qui n’aiment pas qui regrettent le plus de l’avoir raté en son temps, allez-y comprendre. Feu d’artifice et tout le toutim en fin de prestation acédécienne: vivement la prochaine…!