BLACK MIRRORS – 77 – HORISONT @ La Zone, 21 mars 2017

BlackMirrors_77_Horisont_poster2017.jpg
Nous étions tombés sous le charme de 77 lorsque ces Hispaniques totalement déjantés avaient ouvert pour Michaël Schenker à la Rockhal en novembre 2015. Nous nous étions alors juré de ne pas rater l’opportunité de les revoir lors d’un de leurs prochains passages dans la (grande) région. Dont acte ce soir à La Zone de Liège, une cave tout ce qu’il y a de plus sombre, presque glauque mais surtout très, très rock’n’roll.

77_March2017_0054.JPG 77_March2017_0060.JPG 77_March2017_0062.JPG

Annoncés pourtant en milieu d’affiche entre BLACK MIRRORS et HORISONT, ce sont finalement les Espagnols qui ouvrent le bal sur une scène bien trop étroite et ô combien trop petite pour contenir toute leur rage boulimique. Quel dommage que de les voir contraints de confiner toute leur explosivité dans une salle trop réduite déjà pour absorber des décibels crachant comme pour un open air…

77_March2017_0010.JPG 77_March2017_0024.JPG 77_March2017_0035.JPG 77_March2017_0047.JPG

BLACKS MIRRORS prend haut-la-main la difficile relève du combo hispanique, poussant le curseur au moins aussi loin et aussi fort pour une démonstration tout aussi convaincante. Sales et mal sapées, leurs compositions revêtent sur scène toute la séduisante négligence qu’on attend d’un garage rock brut et mal dégrossi.

Black_Mirrors_March2017_0007.JPG Black_Mirrors_March2017_0019.JPG Black_Mirrors_March2017_0043.JPG Black_Mirrors_March2017_0044.JPG Black_Mirrors_March2017_0055.JPG Black_Mirrors_March2017_0029.JPG Black_Mirrors_March2017_0040.JPG Black_Mirrors_March2017_0061.JPG Black_Mirrors_March2017_0045.JPG

Leur spontanéité aussi rude que sans fard métamorphose la plus crasse des citrouilles en la princesse la plus affolante: bref, du garage rock aux accents joplinesques, parfois ponctué d’une grâce mélodique soutenue par des rythmes à la Queens Of The Stone Age.

Black_Mirrors_March2017_0062.JPG Black_Mirrors_March2017_0063.JPG Black_Mirrors_March2017_0041.JPG Black_Mirrors_March2017_0054.JPG Black_Mirrors_March2017_0078.JPG Black_Mirrors_March2017_0042.JPG Black_Mirrors_March2017_0101.JPG
Black Mirrors se déploie entre évocations chamaniques et images fantasmagoriques. Good job, Boyz and Girl: Napalm Records ne s’est décidément pas trompé en vous signant tout récemment, mes petiots.

Black_Mirrors_March2017_0068.JPG Black_Mirrors_March2017_0070.JPG Black_Mirrors_March2017_0071.JPG Black_Mirrors_March2017_0072.JPG

HORISONT assure le haut de l’affiche tout en ne tenant pas vraiment le haut du pavé: la densité et l’intensité de leur performance – ou plutôt de leurs compositions un peu trop tarabiscotées – font pâle figure. A moins que ce ne soit tout simplement la consistance du band qui fasse plutôt défaut ? Une piqûre de rappel nous sera nécessaire pour en connaître le fin mot de l’histoire. To be continued…

Horisont_March2017_0031.JPG

Now online : BLACK MIRRORS + 77 + HORISONT…

… @ La Zone , Liège – 21 mars 2017, avec 77 et HORIZONT :

Black_Mirrors_March2017_0081.JPG

Maintenant en ligne : Michael SCHENKER + Seventy Seven 77′

MichaelSchenker2015_0137.JPG 77_05nov2015_0184.JPG

Michael SCHENKER’s Temple of Rock – Rockhal @ Esch-s/-Alzette – 05 novembre 2015

MichaelSchenker2015_0193.JPG
Le Michael Shepherd Band ouvre la soirée avec 20 minutes d’avance sur le timing annoncé – deuxième fois d’affilée que la Rockhal nous fait le coup. Et Shepherd et sa clique ont beau être du coin, ce n’est pas une raison pour ne pas laisser les gens arriver de plus loin, non mais ?! Place nette est ensuite faite à l’heure dite pour 77 (aka Seventy Seven): une formation hispanique littéralement explosive qui a le bon goût de secouer le cocotier en alliant panache et compos au napalm.

77_05nov2015_0028.JPG 77_05nov2015_0032.JPG 77_05nov2015_0056.JPG 77_05nov2015_0078.JPG 77_05nov2015_0081.JPG 77_05nov2015_0091.JPG 77_05nov2015_0095.JPG 77_05nov2015_0126.JPG 77_05nov2015_0148.JPG 77_05nov2015_0166.JPG 77_05nov2015_0178.JPG 77_05nov2015_0184.JPG

Ces gamins-là ont dû, enfants, tomber et macérer des années durant dans une marmite de sangria épicée AC-DC, et n’en ressortir que pour sniffer à l’excès du Airbourne pendant toute leur adolescence – de laquelle le batteur semble d’ailleurs à peine émerger. Excellemment gal-va-ni-sants, ces jeunots !

77_05nov2015_0023.JPG 77_05nov2015_0100.JPG 77_05nov2015_0051.JPG 77_05nov2015_0201.JPG

Et que dire de leur r’n’r touch lorsque voilà-t-y pas qu’ils remontent sur scène pour un virulent rappel de Dieu le Père (Madre de Dios ?) alors même que les lumières de la Rockhal se sont rallumées et que la sono d’ambiance crache derechef son Aerosmith dans l’attente de Michael Schenker. Didju dis, ‘ y a pas que la sangria qui est relevée, à Barcelone…!

Seventy_Seven_05nov2015.jpg
77_05nov2015_0095.JPG
Le Temple du Rock ne fait pas énormément recette ce soir – cela vaut tant pour le contenant que pour le contenu. Pourtant, avec son dernier opus au titre très mystique "Spirit on a Mission ", Michaël SCHENKER et son Temple of Rock continue néanmoins de nous surprendre. Große ying & yang, Herr Schenker ! Et ce n’est pas faute de ne pas l’avoir (re)vu depuis belle lurette, ni lui ni d’ailleurs cet été ses anciens comparses de SCORPIONS. Ni même tout dernièrement encore son autre alter ego transfuge du band teuton: Uli Jon ROTH.

MichaelSchenker2015_0009.JPG MichaelSchenker2015_0020.JPG MichaelSchenker2015_0025.JPG MichaelSchenker2015_0064.JPG MichaelSchenker2015_0034.JPG MichaelSchenker2015_0013.JPG MichaelSchenker2015_0042.JPG MichaelSchenker2015_0070.JPG MichaelSchenker2015_0050.JPG MichaelSchenker2015_0077.JPG MichaelSchenker2015_0085.JPG MichaelSchenker2015_0019.JPG

Entouré à nouveau ce soir de Buchholz et de Herman Ze German, ce ne sont pas moins de 4 piliers historiques du SCORPIONS vintage qui sont à la fête de notre agenda automnal. Yawol ! Et yabon surtout.

MichaelSchenker2015_0175.JPG
Michael-Schenker_05nov2015.jpg
SCHENKER déroule un set d’1h35′ sans temps morts aucun… mais pas plus de rappel non plus. Même pas fait le coup de la panne… Le minimum minimorum syndical est de stricte rigueur ce soir, et cela se révèle un peu short pour nous gratifier d’un florilège réellement exhaustif de UFO et de SCORPIONS tout en ne négligeant pas non plus sa production propre. Mais bon, le condensé demeure néanmoins hautement jouissif, bien davantage que peut l’être un concentré à défaut de tomates fraîches. Les vocals démontrent encore leurs limites et demeurent le (seul) point faible de la formation.

MichaelSchenker2015_0016.JPG MichaelSchenker2015_0056.JPG MichaelSchenker2015_0098.JPG MichaelSchenker2015_0103.JPG MichaelSchenker2015_0141.JPG MichaelSchenker2015_0160.JPG MichaelSchenker2015_0165.JPG Michael-Schenker_05nov2015.jpg MichaelSchenker2015_0173.JPG

Non, nous ne crachons pas dans la soupe, Michael, ni ne mordons la main qui nous tend notre pitance, mais il faut dire ce qui est. Ces relatifs bémols mis à part, SCHENKER himself n’a plus rien à prouver ni en tant que compositeur hors pair ni en tant que musicos: sans esbroufe mais avec flamboyance, il nous démontre à nouveau ce soir qu’il n’a effectivement plus rien à prouver. La véritable étoffe des héros…

MichaelSchenker2015_0194.JPG MichaelSchenker2015_0019.JPG MichaelSchenker2015_0098.JPG