Now online : SJOCK Festival 2022 (established 1976)

Il aurait tant et tant à dire au sujet du SJOCK, le plus vieux festival toujours en activité du Plat Pays. Il y aurait tant et tant à raconter que, ma foi(e), on va vous le raconter ici-même – et nulle part ailleurs, puisque vous aurez constaté qu’aucun média mainstream ne s’en fait l’écho.

Affiché dans le backstage :STAGE RULESFirst rule : respect the time schedule ! If the change over is 30 minutes, be ready to start your show after these 30 minutes. We don’t care if it takes 60 minutes to set up and check out your gear, monitors, sound, backdrop, merchandise stand,… socializing with fans, comb your hair or wig, go to the toilet… These extra 30 minutes will be taken out from you set — your playing time wille be shortened !! Our stage crew can and will stop your show.

Second rule : remember why you are standing on this stage. Play like it’s the last time you’ll ever set a foot on a stage. Kill them all !! Cheers and enjoy you show !

Kill them all ! Il n’y a vraiment qu’au SJOCK qu’on peut lire ces stages rules affichées sur les rampes qui mènent aux scènes. Et vous savez quoi ? Nous, on adooooooore le SJOCK FESTIVAL. Tout simplement parce qu’il est unique en son genre, ou plutôt en ses genres. Now online et au jour le jour dans notre galerie de portraits ! Pure one-shot JPEG, of course. No Photoshop. No Lightroom. No .raw format !

SJOCK Festival – Gierlé, Lille – 09 juillet 2022

Small is Beautiful. SJOCK Festival, 45ème du nom – malgré deux années off pour les raisons qu’on ne nomme plus. Your Rock’n’Roll Highlight of the Year, et encore une fois bon sang ne saurait mentir avec une édition 2022 à la programmation toujours aussi éclectique dans une niche cependant toujours aussi étroite: du rock’n’roll au punk-rock et au rockabily en passant par le garage-rock et… le ska avec la présence cette année de Madness. Que de stars mondiales ont foulé les modestes planches de ce festival intimiste et familial malgré la qualité de l’affiche – 15.000 personnes seulement ont foulé le terrain de Gierlé alors que l’affiche annonce trois jours durant des pointures telles que PHIL CAMPBELL & His Bastard Sons (qui s’est produit bien des fois ces derniers jours devant des dizaines et des dizaines de milliers de spectateurs). Et que dire de l’Euro Incontinence Tour 2022 (?!) du trio australien COSMIC PSYCHOS qui a traversé la moitié du globle pour une tournée européenne de 4 dates seulement, ramenée finalement à 2 seuls shows et dès lors devenue l’Euro Drinking Tour 2022. Et ça ne s’invente pas – c’est ça le SJOCK Festival.

Perdus au cœur de l’Europe sur une modeste scène d’un tout aussi modeste festival, le trio assurera pourtant dans quelques jours pas moins que la première partie de GUNS & ROSES et de sa tournée 2022 des stades autraliens ! Tout ça et rien que ça au Sjock, Messieurs-Dames, illustre festival inconnu des médias mainstream et tout autant d’un public du même nom qui se complait au même moment aux Ardentes ou au Baudet’stival dans la variété, dans la musique urbaine, le rap et le hip-hop. Tandis que les connoisseurs attendent évidemment avec impatience le barnum des Rolling Stones au stade Roi Baudouin le lendemain – arme de distraction massive d’une affligeante vacuité.

Mais revenons-en à l’essentiel, et à ce Sjock Festival 2022 et 45ème du nom qui nous gratifie à nouveau de valeurs sûres (George THOROGOOD, Madness, Social Distorsion, Agnostic Front, PETER PAN SPEEDROCK,…) mais également de rafraichissantes découvertes dont les Australiens de COSMIC PSYCHOS ne sont donc pas les moindres, que du contraire ! Le combo est de ceux qui, sur la platine, ne sont pas particulièrement d’un immense intérêt mais qui t’explosent à la gu… quand ils déboulent sur scène, quant ils tentent de contenir et de canaliser toute leur pleine démesure et toute leur démente boulimie scénique. Pas nés de la dernière pluie et de surcroit à l’autre bout de la planète, COSMIC PSYCHOS représente néanmoins une influence majeure de l’éclosion de la scène grunge de Seattle durant les eighties et une référence que Pearl Jam themselves revendiquent, oui Môsieur. Et tout ça au SJOCK, oui Mèdême.

Leur Euro Incontinence Tour 2022 rebaptisé donc par la force des choses Euro Drinking Tour 2022, on comprend vite pourquoi. Dès la 1ère note crachée par l’Ampeg en soundcheck, le ton est donné: la basse en déliquescence et artisanalement enrubannée de scotch est à l’image de son propriétaire et affichent tous deux un nombre incalculable d’heures de vol marquées par les stigmates d’un punk-garage-rock sans compromission aucune. Si ce n’est pas peu dire, ce n’est encore que de la roupille de sansonnet à côté de la dégaine du préposé à la six cordes. Si Ross KNIGHT à la basse, en bleu de travail et la casquette vissée sur le crâne, a la dégaine d’un garagiste sorti par erreur du fin fond de son atelier enterré dans le MiddleWest, John Mc KEERING à la gratte affiche quant à lui le look d’un de ces bushmen descendant de son tracto-pelle au beau milieu de la fournaise du bush australien.

Avec sa tronche d’une authenticité toute rugueuse, la sèche roulée et à moitié éteinte collée au bec, le jeans poisseux laissant entrevoir une raie du c… du même acabit, son marcel taché, dégueux et troué sur le bide doit lui coller à la peau depuis avant la pandémie et peine à cacher une panse de beer-drinker invétéré – Euro Drinking Tour, et ce n’est pas les Maes qui manquent on stage. Ah! qu’ils sont hilares nos trois zigotos, comme s’ils se marraient à l’avance de la bonne blague qu’ils nous préparent. Hilares comme trois sales gosses qui préparent un mauvais coup tout en se remémorant le dernier en date. Hilares comme des bienheureux, nos trois lascars, comme trois innocents perdus on ne sait trop où et qui sont les premiers à en rire à gorge et panse déployées ! Mais ne jamais se fier aux apparences, jamais : nous avons affaire à de véritables tueurs, des killers sans nom et dont le troisième larron aux drums n’est pas non plus là pour faire de la figuration. Ils ont un contrat, et des tueurs dignes du nom remplissent toujours leur contrat.

A coup sûr, ce power trio sans équivalent dans l’hémisphère nord va littéralement tuer et mettre en pièce GUNS & ROSES dans les stades de Melbourne, d’Adelaïde, de Sydney et d’ailleurs encore là-bas DownUnder. Ici dans le jardinet de Gierlé, c’est le Massacre de la Saint-Valentin : sans en avoir l’air, dans une décontraction qui frise l’indifférence et la nonchalance, ces trois invétérés bourrus beer-drinkers livrent le set de la mort qui tue, ce genre de set qu’on ne peut narrer mais qu’on ne peut que vivre, subir, survivre, encaisser, prendre en plein poire. Quel set, madre de dios ! Nous sommes stage right lorsqu’en guise d’au-revoir et d’ultime salut ou de pied-de-nez, ces indécrottable et imprésentables Aussies exhibent à la foule leur postérieur – assurément notre highlight of the year. Total respect, les gars : des comme vous, on n’en fait plus et l’on n’en croise plus que très, très rarement.

On te dit pouvoir revoir en 2023 un et un seul groupe déjà vu sur scène cette année, lequel choisis-tu ? COSMIC PSYCHOS pardi, quelle question !? Faut vraiment ne jamais les avoir vus pour poser de telles idioties. Et dire que les Stones se produisent après-demain au Stade Roi Baudouin – s’ils savaient au moins qu’ils ont encore tout à apprendre, ces pauvres Anglais vintage et aussi ringards qu’inoffensifs.

PETER PAN SPEEDROCK a entamé sa tournée d’adieu(x) en 2016. Nous sommes à l’été 2022 et la mention « Resurrection » est maintenant apparue sous la bannière du band en fond de scène. Resurrection ou prolongation, allez savoir. Cette mention ne change en définitive rien à rien et le power trio est plus speed que jamais, plus rock que jamais, plus killer que jamais. Et que penser de ce guest qui fait son apparition ponctuellement aux lead-vocals et dont la panse, démesurée et tatouée, ramènerait les COSMIC PSYCHOS à de simples apprentis beer-drinkers à qui on donnerait le Bon Dieu sans confession.

Les Australiens s’étaient contenté d’exhiber leur postérieur en guise d’au-revoir ; notre quatrième larron batave nous gratifiera quant à lui d’un nude intégral on stage et se voit décerner sans nulle doute aucun le titre de 8ème horreur du monde. Sjock Festivalyour rock’n’roll highlight of the year qu’ils disaient : comme quoi la publicité n’est pas toujours mensongère…

Les petits jeunes de GRADE 2 remplacent bien mièvrement au pied-levé PHIL CAMPBELL & His Bastard Sons ayant déclaré forfait à J-1 pour cause de covid au sein du band : la déception de cette 45ème édition, assurément et sans conteste. La prestation des Anglais nous avaient particulièrement séduit il y a quelques jours sur la mainstage du Hellfest devant 65.000 personnes, et l’exceptionnelle chance de les revoir dans ce backyard intimiste aurait probablement été notre r’n’r highlight of the year. Soit, puisqu’il en est ainsi.

Les TEENAGE BOTTLENECK ne cassent pas non plus trois pattes à un canard avec leur punk-rock au cachet bien new-yorkais mais dont le manque de variété, de consistance et de rugosité lasse bien vite après quelques accords. Ne sont pas The RAMONES qui veut, et l’habit ne fait pas plus le moine que la mousse ne fait la trappiste.

George THOROGOOD & his Destroyers met tout le monde d’accord fin de soirée dans le jardin de Gierlé – hormis peut-être le stage-manager ainsi que son crew local prié tout comme nous de faire place nette dès la fin du sound-check et de laisser le champ libre dans tout le backstage au crew US dont est entouré le George. THOROGOOD débute ici-même sa tournée européenne, et l’on peut supposer que son set au Sjock consiste probablement en un échauffement grandeur nature devant une audience somme toute modeste. La générale, quoi.

Tout juste arrivé des States via Gatwick puis par la route dans trois monstrueux bus hors-normes après 24 heures de voyage, THOROGOOD et sa clique nous réserve un set parfait même si sans grande surprise: que du classique, que des standards servis par une sono tout aussi optimale et entouré d’un band qui assure sagement à ses côtés. Le George n’a rien perdu de son sens du show, de sa prestance et de sa présence on stage : du haut de ses 72 berges, on ne la lui fait plus – y compris le retour sur scène en peignoir pour saluer une dernière fois ce qu’il reste de la foule en train de se disperser alors même que les dernières notes de son set se sont depuis longtemps évaporées dans la nuit noire et fraîche de la sablonneuse Campine.

It’s Saturday, Belgium, Sjock Festival ! avaient été ses premières paroles en arrivant sur scène. Il a encore une bonne vue, le George, en lisant ainsi la feuille scotchée on stage au pied de son micro sur laquelle figuraient les 4 seuls mots suivants: Saturday – Belgium – Shock (sic) Festival. Sait-on jamais que THOROGOOD s’imaginait être dimanche, en France, au festival de chants marins à Douarnenez. Et sans doute la mention « Shock Festival » devait-elle prêter à moins à erreur de prononciation que Sjock Festival, dira-t-on…

Peu auparavant, NINE POUND HAMMER joue les habitués sur la mainstage du Sjock, avec cette fois Ruyter Suys (pronounced « Rider Sighs ») qui accompagne son cher et tendre. Elle restera planquée derrière son Marshall tout le concert durant à lui tirer le portrait (ou plutôt le postérieur), jusqu’au moment où l’imprévu et l’improbable se produisent.

Le Blaine Cartwright s’écroule lourdement sur scène en toute fin de set alors qu’il avait délaissé sa gratte pour les lead vocals sur un morceau particulièrement… euh… comment dire donc… ? Coup de chaleur, coup de bambou, le corps avait-il trop donné, l’organisme avait-il puisé dans ses dernières réserves (et on peut l’attester, Docteur) ? Toujours est-il que le bruit de son corps qui s’effondre sur les planches tout juste à côté de nous couvre les décibels que crache la sono, et l’onde de choc de son crâne heurtant la scène surpasse ceux que crache son Marshall.

Sa tendre Ruyter bondit en une fraction de seconde pour porter secours à s’n homme: ce final n’était manifestement pas prévu, mais tout est bien qui finit bien – et Cartwright récupèrera même sa paire de pompes balancées quelques instant plus tôt dans le public. NINE POUND HAMMER, le Kentucky sans doute dans tout ce qu’il a de plus rural, de plus authentique et de plus profond, hormis peut-être une partie du matos estampillée NASHVILLE PUSSY – mais c’est finalement du pareil au même.

Et à toi, n te dirait que tu n’as droit l’année prochaine qu’à un seul festival, lequel choisirais-tu hein ? Faut vraiment ne jamais avoir été au Sjock pour poser des questions aussi stupides…

Now online : NASHVILLE PUSSY – Arlon – 18 mai 2022

NASHVILLE PUSSY, c’est comme du Jack Daniel’s : ça dépote grave, ça envoie du lourd et on sent par où ça passe, ça te transporte dans des endroits et dans des états dont tu ne soupçonnais même pas l’existence, puis avec un peu d’accoutumance ça ne te donne même plus mal à la tête quand tu en as abusé. Car il y a des abus qui sont tout bénéfice, ou en tous cas bénéfiques.

Now online, et déjà depuis belle lurette dans notre galery

NASHVILLE PUSSY – L’Entrepôt – Arlon, 18 mai 2022

Real fuc***g rock’n’roll. Comment qualifier autrement NASHVILLE PUSSY qui ne fait en définitive rien d’autre que de l’authentique et real rock’n’roll ?! A l’instar d’autres Airbourne & Cie, on revient ou plutôt on en reste aux racines primales et primaires, binaires et bipolaires, basiques et élémentaires, brutales et viriles (?) de la discipline, en ne lésinant ni sur la transpi ni sur le don de sa personne. Ni sur les décibels non plus, Marshall dans le rouge: alors que le set avoisine déjà les 100 db affichés au décibelmètre de l’Entrepôt, Ruyters et Blaine en remettent une couche et enjoignent furieusement l’assistance en la mettant à contribution pour atteindre le niveau (logarithmique) de 105 décibels. Oui, Môsieur.

L’audience est par contre laissée pour compte lorsqu’il s’agit de contribuer à la consommation de Cara Pils (!) et de Jack Daniel’s qui coulent à flot sur scène, et sur les premiers rangs tant qu’on y est. Bas-résilles, cuir, rock’n’roll, fun, déconne, show, transpi, testostérone, progestérone et œstrogènes, décibels et provoc’: si le real rock’n’roll et l’entertainment ont un avenir, ils s’appellent NASHVILLE PUSSY. Et si le real rock’n’roll doit mourir victime de ses excès et de ses frasques, les coupables sont tout désignés et se nomment également NASHVILLE PUSSY.

Gonzo avait vu juste un beau soir de juillet 1977 au Nashville Municipal Auditorium, Tennessee, en prononçant en introduction de Wang Dang Sweet Poontang son désormais célèbre « This is a love song I like to dedicate to all that Nashville Pussy ». Mais si, depuis, la fin de carrière de Gonzo est aujourd’hui celle d’un naufrage annoncé, NASHVILLE PUSSY demeure pour sa part au firmament des étoiles qui continuent a briller confidentiellement pour ceux qui regardent dans la bonne direction, celle d’un rock purifié qui s’est déchargé de tout artifice inutile, fidèle aux principes fondateurs du genre.

Et ce n’est pas GIAC TAYLOR, tout récent projet solo de Panarisi Giacomo (aka Romano Nervoso), qui nous contredira. Mais il nous précise dans l’oreillette que la sonde du sonomètre était installée dans les sanitaires, fermés de l’intérieur. Hein, vous dites? Comment…?

NINE POUND HAMMER @ Sjock Festival 2018

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Avec leur rural bluegrass cowpunk sentant bon le crottin du fin fond du Kentucky, NINE POUND HAMMER parle aux gens de la terre, des problèmes des gens de la terre, avec les mots des gens de la terre – comme des alcooliques au coin du bar dans le plus pouilleux saloon du recoin le plus perdu. Leur set est à l’image de leur musique, et leur musique à l’image de leur terroir: sans fioriture ni faux-semblant.

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On ne prend pas de gant pour parler de tout ça ma p’tite dame, et pour envoyer la sauce inutile de faire usage des bonnes manières qu’on n’a d’ailleurs jamais apprises. NINE POUND HAMMER, c’est de l’authentique, c’est du brut de décoffrage. C’est du full-terroir. Et dans ce terroir, on ne fait pas dans la dentelle: la dentelle, on s’en sert pour éponger la sueur quand on a fini de besogner Madame ou de traire Margueritte. Quand ce n’est pas la même…

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En festival, l’habit fait toujours le moine: à contempler les Marshall et le matos qu’on installe sur scène, on sait que ça va être du lourd. Et c’est à ce moment qu’on réalise comme un c… que Blaine Cartwright est à la lead guitar. Nous l’avions croisé un peu plus tôt lors de son arrivée backstage, et à notre stupide question toute spontanée "What the f**k are you doing here ?! ", il avait eu l’élégance de nous répondre par un radical "… I am playing !! " au lieu de nous envoyer sur les roses.

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On ne nous dit rien, on nous cache tout ! Nous étions en effet à mille lieues de savoir qu’il avait plus d’une corde à son arc (et à sa guitare), le Cartwright: ce n’est de fait qu’à l’occasion d’un court split de NINE POUND HAMMER fin du millénaire dernier, nous apprend-il, qu’il a fondé NASHVILLE PUSSY. C’est là qu’on se rend compte qu’on aurait mieux fait de la fermer un peu plus tôt pour éviter un peu plus tard d’avoir la furieuse envie de rentrer sous terre…

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Comme si tous les Ricains présents au festival s’étaient donné le mot, NINE POUND HAMMER clôturent eux aussi leur tournée européenne au SJOCK avant de rejoindre outre-Atlantique Marguerite dans ses pâturages (ou Madame, c’est selon…). Et Cartwright de continuer cet été sa route avec NASHVILLE PUSSY le temps de quelques dates bien juteuses

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NASHVILLE PUSSY – L’Entrepôt @ Arlon – 12 août 2016

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Quand on décide de porter aussi fièrement un nom si sensuellement éructé sur un "Double Live Gonzo !" d’anthologie à l’attention des gentes dames de Nashville, on peut se permettre beaucoup, beaucoup de choses. Heavy & dirty rock’n’roll show : l’affiche hurle également le programme de ces 75 minutes hot, hot, hot dans le chaudron de l‘Entrepôt.

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Avec NASHVILLE PUSSY, on sait à quoi s’attendre et l’on n’est jamais déçu. Si elles en avaient, on les appellerait sans doute Airburnes – pardon: Airbourne – tant le quatuor dégage. Ce quatuor, c’est 100% rock’n’roll, 200% attitude, 300% énergie, 400% show et 500% heavy & dirty r’n’r show – comme l’annonce l’affiche. NASHVILLE PUSSY on en redemande: des bands intègres et sincères qui continuent à faire inlassablement le grand écart entre le Vieux et le Nouveau Continent avec autant de spontanéité, d’énergie et de simplicité, ça ne court plus les scènes.

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NASVHILLE PUSSY: le poids des Wonderbra, le choc des cuirs et la puissance de feu des chattes du Tennessee. NASHVILLE PUSSY n’a rien inventé mais le crie haut et fort, et le montre bien mieux encore en alliant le panache et le show à l’énergie brute et primale du real rock’n’roll. Ils/elles s’appelleraient "Triple Live Gonzo!" qu’ils/elles le mériteraient, c’est dire. Garces, va: venez chercher votre fessée près de papa…

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Now online : NASHVILLE PUSSY @ Arlon – 12 août 2016

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NASHVILLE ♥ PUSSY – Verviers, Spirit of 66 – 13 octobre 2014

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Alleï, une fois n’est pas coutume, inspirons-nous de l’excellente review du dernier album de NASHVILLE PUSSY parue dans l’édition de septembre 2014 de "Classic Rock Magazine" afin de partager l’ambiance de ce 13 octobre 2014 dans la fournaise du Spirit of 66.
Let’s go !
"Unashamed party animals, NASHVILLE PUSSY haven’t sounded this strong since debut album Let Them Eat Pussy in 1998. Atlanta’s fiery four-piece clearly don’t give a damn, they’re just doing what comes naturally – and that means pulling together references from Motorhead, Ted Nugent, Aerosmith and Skynyrd, alongside a huge dose of redneck attitude, while never losing their ribald sense of humour".

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"It’s obvious on Everybody’s Fault But Mine, which owes something to Mountain, and carries on through the Motorhead-fuelled Rub It To Death and Spent. They then hook up the trailer to the ZZ Top snout for Beginning Of The End before getting countrified for Tray For Cocaine, Hooray For Tennessee. This is Skynyrd with tongues in cheek, while Pillbilly Blues hitches a ride to an AC/DC groove circa Let There Be Rock, and Pussy‘s Not A Dirty Word could belong in the Aerosmith box. Yep, this is loud American rock’n’roll, with no frills, no regrets".

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Que dire de plus ?! Qu’ajouter, puisque tout est dit, bien dit et si bien écrit qu’en rajouter ferait tache et caisse de résonance. Et avec d’entrée de jeu Keep on Fucking, la messe était dite dès la première note – même pas besoin d’attendre la consécration, d’autant plus qu’on communiait au Jack Danniels et à la Jupiler sur la scène. NASHVILLE PUSSY reste un band à part, et comme José, a le râble tanné. Ca doit être ça, notre version bien de chez nous du redneck. Le Spirit of 66 n’a jamais si bien porté son nom, avec ces effluves de Jack Danniels qu’on pouvait humer à des lieues.

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Est-il besoin de rappeler que NASHVILLE PUSSY fait référence à une phrase que Ted Nugent éructa un beau soir sur scène dans le Tennessee? L’occasion de se passer et repasser ce morceau d’anthologie qu’est Wang Dang Sweet Poontang sur l’abum Double Live Gonzo ! où, tout en délicatesse et en finesse comme à l’accoutumée, le Nuge de dédier de la sorte ce morceau à la gente féminine locale. Ite missa est: allez en paix et ne péchez plus Brothers & Sisters…

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(Deux précédentes reviews de NASHVILLE PUSSY en texte & photos : 2002 et 2009)

Soon online – bientôt en ligne : NASHVILLE ♥ PUSSY

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NASHVILLE ♥ PUSSY live @ Spirit of 66, 14 octobre 2014

NASHVILLE PUSSY – 26 avril 2009 – Arlon

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Hot, hot, hot ce concert – chaud devant (et derrière aussi…) ! Dernière date sur le Vieux Continent pour Nashville Pussy qui termine à Arlon – dans le cadre de ces premières Aralunaires – sa tournée européenne avant de repartir chauffer ses cow-boys et échauffer les esprits dans leur lointain Texas. Nos quatre garces et lascars prennent manifestement leur pied dans un Entrepôt tout acquis à leur cause. Max d’énergie, max de décibels, max de show, max de provoc: quand le dieu rock’n’roll copule avec la déesse décibels – et nous avons deux déesses de derrière les fagots qui en connaissent un brin en matière de manche à astiquer ! Mais cela ne se limite pas au seul visuel: la lead guitar est tout simplement époustouflante et dévastatrice à souhait, donnant à se rincer tant l’oeil que l’ouïe.

Nashville_Pussy_Arlon_26.04.2009__276.jpgPhotos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu Nashville_Pussy_Arlon_26.04.2009__146.jpg Nashville_Pussy_Arlon_26.04.2009__155.jpg Nashville_Pussy_Arlon_26.04.2009__166.jpg Nashville_Pussy_Arlon_26.04.2009__182.jpg
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Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
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On ne fait pas dans la dentelle ni dans le soft ce soir, mais plutôt dans le cuir et dans le hard – au propre comme au figuré. Ce n’est pas Buckingham mais Soho, ce n’est pas Broadway mais le Bronx, ce n’est pas Place Royale mais les Marolles: du vrai, du bon, du chaud, du primaire, du basique, du carré sans compromis ni compromission, vitaminé au Jack Daniel’s et… à l’Orval dont sont tout aussi friands nos Ricains. Du bon, du très bon, et quelle bouffée d’air mes aieux – et je ne parle pas ici de chambres-à-air ni de pipettes bien qu’il y ait matière à. Nom de Dieu: quelle bonne parole le Nuge a-t-il eue un beau soir de Double Live Gonzo à Nashville…!

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