WARD’IN ROCK – 3 & 4 septembre 2010 – Wardin

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Le Ward’in Rock est à Werchter ce qu’un bal de village (avec ses dérapages) est à une rave-party (avec ses excès) : c’est tout ce qui fait son charme, mais il faut être du Plateau (ardennais) pour comprendre et apprécier… L’édition 2010 a viré sa cuti electro-pop gentillette en retournant à ses racines résolument rock’n’roll – du moins en ce qui concerne l’affiche du vendredi. Et cette première journée se termine au milieu de la nuit en un véritable feu d’artifice(s) – c’est peu dire – orchestré par LE BAL DES ENRAGES. A propos de bal, c’est plutôt la méga-kermesse ; et à propos d’enragés, il vaudrait mieux parler de fous-furieux déjantés. Le collectif du BAL DES ENRAGES, créé pour un temps seulement l’année passé, réunit les musiciens des meilleurs groupes de la scène punk-alternative française (des aliénés sévissant dans Lofofora, Punish Yourself, Tagada Jones, Parabellum, La Phaze,…) et termine sa saison à Wardin en atomisant le site par une prestation qui relève de Bouglione mixé d’Alice Cooper, mâtiné d’un brin de Wampas et d’un zeste de Mononc Serge.

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Le collectif éphémère du BAL DES ENRAGES nous assène un final total et hallucinant tant le spectacle – pardon : le show – est jouissif sur scène… voire plus déjanté encore en coulisses pour les rares témoins de ces moments surréalistes et décalés. C’est qu’en se relayant à une bonne quinzaine pour partager alternativement la scène, il y en a toujours autant backstage que sur les planches, ne sachant d’ailleurs parfois pas où commence la scène et où se terminent les coulisses, les uns continuant à jouer et délirer backstage alors que les autres sont sous les feux de la rampe. La frontière est bien ténue entre le monde des projecteurs et celui de l’ombre, entre la réalité et la fiction…! LE BAL DES ENRAGES, ça se vit car ça ne peut se raconter. De la provoc, du sexe et du délire, du sado-maso et des disqueuses, du trash et du feu, des sex-toys et du cuir, du second degré et de l’humour, des excès et de l’alcool. LE BAL DES ENRAGES, si c’est Barnum sur la scène et Sin City backstage, c’est en servant néanmoins une set-list explosive faisant des trous dans la tête jusqu’au poix chiche. La surprise du chef, sans équivoque possible !

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La tête d’affiche de la journée, LE PEUPLE DE L’HERBE, est presque le cheveu dans la soupe, ou plutôt le brin d’herbe dans la goulasch – comprendra qui pourra – malgré une prestation de haute tenue qui aurait récolté tous les (mes !) honneurs sans la présence des Enragés.

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S’offre précédemment sur la grande scène SHAKA PONK: l’autre (bonne) surprise de la soirée pour ma part, avec un set aussi puissant que visuel, aussi rock’n’roll que peaufiné. Un alliage de riffs et d’électro derrière des mélodies bien solides de rock fusion avec un zeste de funk, un soupçon de métal et un tsunami de gros son sous couvert d’une mise en scène laissant la place belle à un leader des plus charismatiques secondé par une black aussi efficace que… spectaculaire. Un tout grand moment pour ceux qui, comme moi, découvraient ces Francais. Précédemment, SKIP THE USE délivre une espèce de punk rock avec des relents d’un peu de tout, en terminant leur set en beauté par un jam déjanté et surexcité du meilleur goût avec SHAKA PUNK précisément.

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Le punk hardcore de DAGGERS survolte l’autre scène suivi de DRIVING DEAD GIRLS: un garage-rock bien senti qui se termine par du lancer de guitare dans le public et du jump-dévérinage de batterie: chaud-boulette pour annoncer l’arrivée de DO OR DIE qui m’impressionne moins qu’en avril dernier – sans doute la cause à un son assez pourave ou à l’effet de surprise qui n’est plus.

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La journée du samedi ne peut atteindre les sommets de la veille, et c’est dommage. By-pass sur les prestations de OVERMARS et de FULL OF SUEDOISES notamment, avant de refaire avec eux le monde backstage en soirée en alternant les sets de PIERPOLJAK, RAPH, FELOCHE, ETE 67, BALIMURPHY et autres SURFING LEONS.

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Vient l’heure où monte sur scène BLACK BOX REVELATION. Le duo détonnant se partageant batterie et guitare est à la hauteur des attentes et insufflent à cette seconde journée la débauche de décibels et d‘attitude qui manquait presque jusque là. Si le terme de power-trio sied à merveille à certains, l’appellation atomic duo colle-t-elle parfaitement à BBR…!

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Et ce n’est pas là dénigrer The MASH qui les précèdent, annonçant les Hongrois de HANGMAS avec leur british-wave totalement eighties assaisonnée de bons riffs bien solides qui donne un tout très, très potable. Après les avoir ratés au Sziget à Budapest il y a 3 semaines, je suis aujourd’hui témoin de l’accueil que la Belgique réserve à ces Hongrois avec la même ferveur qui a surpris tous les groupes Belges qui ont marqué le Sziget de leur empreinte. Putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des Européens

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SCORPIONS @ PPM Festival – 10 avril 2010 – Mons

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SCORPIONS quitte (soi-disant) définitivement le circuit après 40 ans de scène. Mais avant de remiser les instruments dans leur placard doré, les Teutons entament une tournée mondiale d’adieu qui va durer 3 ans (!) en promotionnant par ailleurs leur récent album – le dernier avant celui de trop, certainement (déjà qu’ils auraient pu arrêter pour moi il y a 20 ans…). La dernière occasion donc de les voir en Belgique, qui plus est à Mons dans le cadre du 1er et surprenant POWER PROG & METAL FESTIVAL. C’est pas que le prog, le métal et le gothique soient ma véritable tasse de bière, que nenni, mais l’occasion faisant le larron: open your mind ! Festival remarquable en terme d’organisation et de timing, rien à redire: chapeau, les Doudou. Quelques instants après avoir eu la chance de tailler une courte bavette avec SCORPIONS, les voilà-t-y pas qui déboulent sur scène en fin de soirée, surgissant de sous le podium de la batterie dans un halo de lumière éblouissante tip-top à l’heure convenue.

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Et c’est parti mon kiki pour une kyrielle de tubes qui, sans doute, ont été pour beaucoup ce soir le motif d’effectuer le déplacement. Car à côté des habituels "graisseux", le bon peuple propre sur lui est également de la partie: étonnant public contrasté et hétéro (clite ou gène) que celui-là. La machine teutonique est bien huilée et nos chevaliers du même nom casques à pointe ne se privent pas d’arpenter l’impressionnante scène de long en large et d’en rajouter en veux-tu en-voilà: décidément, les frères Schenker ne se ressemblent pas et n’ont que le nom en commun – à se demander s’ils ont le même père. N’empêche: à l’instar d’Aerosmith pour n’en citer qu’un, il est des groupes qui pour moi n’ont plus fait que de la choucroute depuis 20 ans (même si pour des Allemands, préparer une kolozale choucroute doit être une volupté de fin gourmet). Pour rester dans le registre culinaire, purée que c’est bon ce qu’ils ont pu nous pondre naguère quand ils avaient la frite ! Dommage que tout le monde ne vieillit pas comme il a vécu – bien que la soirée me replongerait presque dans un Tokyo Tapes du meilleur cru…

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Avec 17 bands à l’affiche, ma journée commence début d’après-midi avec HAIRCUTS THAT KILL, bruyant mais franchement inodore, incolore et insipide. S’en suit du bien lourd métal/gothique tendances trash/death, bref du n’importe quoi serais-je tenté d’écrire: PYTHIA, un apéritif costaud qui me met directement au diapason. En provenance d’Angleterre avec tout le toutim et le decorum de circonstance: visuellement intéressant, musicalement dispensable quoiqu’intéressant comme expérience. En tous cas, plus consistant live on stage que sur CD au coin du feu.. MAX PIE prend la relève sur la seconde scène avec du métal progressif – parait-il. Sympa, même si ça ne mange pas de pain et qu’ils n’ont pas inventé le fil à couper le plomb, comme dirait l’autre. Mais bon, à petite dose malgré tout car limite soporiphique au-delà de la demi-heure – comme tous ces bands qui jouent certes bien, très bien même, mais qui n’apportent finalement rien à la Musique et que l’Histoire oubliera sans doute de manière ingrate tout aussi vite.

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Nettement plus intéressant, VIRUS IV prend la relève et c’est pour moi la surprise du chef. L’une des plus belles réussites du métal belge – comme si Cockerill le faisait face à Arcelor Mitall – et qui cartonne bien au-delà de nos frontières et de nos mers. Des riffs entraînants sur une section rythmique en béton: une pure perle de puissance condensée de power métal mélodique, avec de surcroit une voix féminine qui sur-plombe le tout, à la fois puissante et chaude comme une baraque à frites (si, si, c’est un compliment). D’inspiration Rammstein, dirions-nous, mais bien plus aérien, plus subtil et bien plus suave. Et cette superbe reprise de Such a Shame de "Talk Talk" qui déchire un nouveau trouduc au monde, quelle merveille de lourdeur et de douceur ! Superbe set. Chapeau, Virus (et bottes de cuir).

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Après un petit tour via les dressing rooms pour faire un rapide coucou à DREAMSCAPE notamment et saluer ensuite au détour des rencontres la sensuelle mais ô combien destructrice Magali de VIRUS IV, au tour de DO OR DIE. My God, quelle claque, quelle dégelée ! Un hardcore féroce qui ravage tout sur son passage avec deux lead vocals à l’allure de méchants rappeurs qui arpentent la scène comme des fauves en cage – quelle énergie, quelle débauche, quelle brutalité: un "Hatebreed" bis, ou même pire encore. Et tout cela se termine avec potes et jeunes enfants qui déferlent sur moi depuis le backstage pour s’offrir un pogo sur scène dans un final apocalyptique. Chapeau les gars: on ne peut pas dire que c’est beau, mais purée que ça fait du bien ! Oufti que c’était chaud-boulette, là.

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Au tour d’IVANHOE ensuite. Je souris intérieurement en les observant longuement faire les cents pas avant de monter sur scène, tournant presqu’en rond autour de moi et semblant répéter intérieurement leurs moindre gestes et paroles. Comme des gamins qui s’apprêteraient à monter sur scène pour la première de leur pièce de théâtre à l’école. Surprenant – pourtant, ce n’est pas la bouteille qui leur manque. Leur show, par contre, me laissera quelque peu sur ma faim. Dommage, mais rien de surprenant de la part d’un band qui se revendique de la droite lignée de Dream Theater.
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