Now online : OPETH @ Den Atelier – Luxembourg

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OPETH – Den Atelier @ Lux. – 23 novembre 2016

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Tout s’éclaire quand vient le soir. Quelques homologues photographes (français) nous livrent l’explication d’un long, très long mystère. "T’as pas de carte de presse luxembourgeoise estampillée du sceau du Grand-Duc? Tu peux alors te brosser avant que Den Atelier t’accrédite pour le moindre de ses concerts…". Ceci explique donc cela, depuis de nombreuses années. Petit pays, petite mentalité…?

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Par bonheur – ou plutôt par intelligence et tout simplement par intérêt – les labels et les tour managers ont l’esprit moins étriqué. Accrédité-photo ce soir par Nuclear Blast en l’occurrence, le label nous permet donc de contourner les doigts dans le nez ce tir de barrage d’un autre âge et cette espèce de protectionnisme passéiste et totalement petit. Quelques minutes seulement après avoir introduit notre demande d’accréditation il y a quelques jours auprès des organisateurs comme le veut la procédure, la réponse de Den Atelier fusait (comme chaque fois): pass-photo refusé par le label. Même pas envie de leur rétorquer que ce dernier nous l’avait déjà accordé…

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L’affiche annonce MYRKUR en opening act mais qu’en est-il finalement ?! Inutile de le demander à Den Atelier – nous ne sommes pas sujet de son Grand-Duc. Un trio féminin venu d’ailleurs – une espèce de Mystère des Voix Bulgares – berce Den Atelier d’une douce et lancinante mélancolie a cappella qui sonnerait presque comme le glas avant de laisser le chant libre à OPETH. Et si ce n’est pas le glas, on ne peut pas dire non plus que ça égaye particulièrement les hardeux qui se replient en masse sur les bars pour se rafraîchir (?) de pils plates et tièdes facturées 4 € bien que servies depuis au moins 1/4 d’heure – voir plus si affinités.

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OPETH… Les Suédois sont sensés combiner métal, doom, classic rock, prog, folk et même free-jazz. Si sur chaque CD pris individuellement le résultat peut sembler cohérent car formant un tout relativement homogène, tous ces "tout" mis bout à bout relèvent de la bouillabaisse en live. Un peu comme si on vous servait au restaurant le potage en même temps que le dessert et les zakouski avec le plat principal. Sans doute tous ces mets sont-ils, individuellement, délicats au palais. Mais quel gâchis et quelle purée quand le serveur vous balance indistinctement le tout dans votre gamelle avec tantôt comme un brin de morne arrogance tantôt comme avec un chouia de désinvolture – allez savoir…

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Il n’est pas donné à tout le monde de jouer les équilibristes, de réussir cette savante et délicate alchimie d’allier les contraires, de marier les opposés et de réconcilier les extrêmes. Tout le monde ne s’appelle en effet pas Steven Wilson… par ailleurs mentor d’OPETH et même producteur de trois de leurs albums unanimement considérés comme les meilleurs du combo suédois (tiens, tiens…).

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Mais ce soir, rien à faire, la sauce ne prend pas et vire à la soupe, la soupe à la bouillabaisse et la bouillabaisse à l’égout. L’essence d’OPETH n’est plus l’extreme-heavy sound de leurs débuts mais n’a pas encore trouvé sa juste tonalité non plus. Si l’essence d’OPETH est le changement – comme ils le prétendent – attendons alors que la chrysalide ait fait place au papillon. Les Australiens et Néo-Zélandais qui les attendent en seront peut-être les heureux témoins…

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