[ Preview ] : HELLFEST 2022 – Part II – Now online !

It’s a long way to the pit if you wanna rock’n’roll…

Autres polaroïds également disponibles dans notre galerie de portraits et la full review ici-même, plus bas, de ce Hellfest XVème du nom. Et toujours pas de Photoshop. Toujours pas de Lightroom. Toujours pas de format .raw. – only pure one-shot .jpeg parce qu’ici, messieurs-dames, on ne badine pas plus avec le rock’n’roll qu’on ne chipote avec les photos: on laisse ces bidouillages aux amateurs.

HELLFEST Juin 2022 – Part II – review 1/5

Hellfest – le plus grand événement métal depuis l’âge de fer. Hell(fest) ain’t a bad place to be… Pour son 15ème anniversaire postposé de 2020 à 2021 puis de 2021 à 2022 pour les raisons que l’on ne nomme désormais plus, le Hellfest fait fort, très fort même. Pas moins de 350 concerts sont programmés sur 2 weekends prolongés : 7 jours d’enfer, 7 jours en enfer pour qui tiendra la distance. Nous nous contenterons quant à nous de 3 jours seulement, de quoi déjà mettre les organismes à rude épreuve pour qui souhaite passer d’un pit-photo à l’autre au prix chaque fois d’une foule de plusieurs dizaines de milliers de personnes à affronter et à fendre.

Les 3 années écoulées depuis la dernière édition de 2019 a permis aux organisateurs d’encore upgrader le site avec un décorum en dur (semi-) permanent toujours plus hallucinant et plus dantesque, enrichi de 5 nouvelles sculptures dont celle en hommage à Ian Fraiser Kilmister aka Lemmy n’est pas la moins impressionnante du haut de sa quinzaine de mètres de structure métallique. Et que penser en voyant ce nouveau parking Ouest vaste de pas moins de 37 hectares ?!

On peut néanmoins penser que le site n’est pas loin maintenant d’atteindre son climax ; la foule est dense sur la plaine, parfois à l’excès selon qui occupe l’une des deux impressionnantes mainstages, et la War Zone au décor oscillant entre Mad Max et Auschwitz est désormais trop exiguë – façon de parler – pour y accueillir tous les fervents de sa programmation particulière. Quant à atteindre son pit-photo, c’est quasi peine perdue tant la foule se presse dans l’entonnoir y menant.

Les trois autres scènes installées sous les immenses chapiteaux aux structures rigides portent ainsi à 6 les facteurs d’attraction et d’attractivité où se mélange une foule toujours plus bigarrée et bon-enfant, familiale même parfois, où convivialité et fraternité (amour?) sont les maîtres-mots. A l’instar de ces 5,000 bénévoles qui sont à la manœuvre par weekend, ces centaines et milliers de techniciens, travailleurs aux bars, au nettoyage-chiottes, au merchandising, à la sécu ou aux caterings qui, chacun, te reçoit ou te sert comme si tu étais son client le plus précieux.

Le Hellfest, c’est avant tout une grande famille, une grande fratrie, une grande chaîne de convivialité, de cordialité et de fraternité où chacun vient y chercher mais surtout y trouver ce qu’il attend – certains des décibels, d’autres la fête, d’autres encore le contact ou simplement le moment présent et la pleine conscience.

Quand ce n’est pas juste manger ou se désaltérer – la carte du menu balaye les cinq continents et les bars à Muscadet (nous sommes dans le vignoble nantais…) côtoient les (presque) meilleurs bières spéciales. Le Hellfest, c’est aussi et surtout une logistique tout bonnement hallucinante, une machine huilée à la perfection qui retrouve ses automatismes après un hiatus de deux années.

Mais c’est aussi un timing respecté à la minute près sur chacune des 6 scènes officielles. La 8ème merveille du monde, sans doute bien, tant en matière de programmation, de décorum mais aussi de logistique, d’organisation, d’humanité et de fraternité ? Ce n’est pas pour rien que les Ricains tentent de convaincre le patron des lieux d’exporter le concept outre-Atlantique en y transposant une formule qui ne trouve pourtant son sens et son essence que dans le vignoble nantais là où elle naquit et là où se situe son ADN, sa sève montante nourrie par toute une population solidaire et impliquée.

HELLFEST Juin 2022 – Part II – Review 3/5

Le contraste est saisissant avec The SCORPIONS, littéralement impériaux, qui font passer les GUNS pour de la roupille de sansonnet. Si cela fait 53 ans que Rudolph SCHENKER arpente les scènes, il est aujourd’hui plus flamboyant que jamais et à l’image d’un groupe plus soudé qu’il ne l’a jamais été, plus efficace et plus magistral qu’on ne pouvait l’imaginer. The SCORPIONS demeurent non seulement une valeur sûre mais surtout un mythe et une légende d’une efficacité hallucinante, d’une force de frappe inouïe et d’une puissance de feu tout bonnement redoutable.

Pas un temps mort, pas une pause, juste un rythme simplement endiablé pour enchaîner un florilège de 50 ans de carrière jusqu’à leur toute dernière galette loin, très loin d’être négligée avec 4 morceaux au menu, excusez du peu. The SCORPIONS, c’est un mystère, une exception, une anomalie – ou alors une référence, un mythe bientôt, voire le Graal pour qui est à la recherche d’une référence ? Qu’on aime ou qu’on n’aime pas The SCORPIONS (car effectivement tout ce qu’ils ont produit n’est pas d’égale qualité, que tu contraire), l’objectivité des faits impose le respect quand le band déboule sur scène: nous sommes dans le factuel, pas dans la subjectivité, à l’opposé de pitoyables momies ou de has-been dont on n’égrènera pas ici les noms (… suivez notre regard).

WHITESNAKE, pour rester dans les oldies, n’est guère en reste comparativement aux Allemands mais néanmoins un ton légèrement en-dessous. Comme à son habitude, le beau David COVERDALE va (bien trop) régulièrement se repoudrer le nez backtage ou se ménager (se soulager?) l’organe à l’occasion de soli toujours aussi nombreux qu’horripilants : tout y passe, guitare, synthé et batterie – ah, cet intemporel Tommy ALDRIDGE néanmoins toujours derrière les fûts !

Une set-list sans surprise et un feeling bluesy fiévreux sex’n’roll replonge les quinquas et sexas dans leurs plus belles années avec un charismatique COVERDALE dont la voix chaude, quasi intacte, demeure un des mystères les plus absolus. Cerise sur le gâteau, Steve VAI (dont le set a été précédemment particulièrement… euh… pompant) rejoint le beau David pour nous délivrer un bouquet final d’anthologie, un Still of the Night tout simplement magistral. Et personne ne sait encore à cette heure que le Serpent Blanc mettra ensuite un terme définitif à son Farewell Tour 2022 pour raisons de santé. Remonteront-ils dès lors un jour sur scène… ?

Il n’y a pas que WHITESNAKE a être très bien entouré : la charmante et tout aussi efficace bassiste de Coverdale n’a pas échappé aux yeux les plus avertis ni à notre objectif, à l’instar d’une guitariste au charme inversement proportionnel à celui de son boss : celle d’ALICE COOPER. Mais nul ne sait non plus à cette heure qu’il s’agit là d’un des tous derniers concerts que Nita STRAUSS passe aux côtés d’Alice. A l’heure de coucher ces lignes, Kane ROBERTS aka le Rambo de la 6 cordes, l’aura avantageusement remplacée d’un point de vue gonflette, même si on préfère de très très loin les courbes de Nita à celles de Musclor. Direct from Detroit, Vincent FURNIER nous concocte donc une set-list néanmoins bof-bof pour les habitués : trop classique, trop conventionnelle et pas assez audacieuse, elle a cependant l’avantage de proposer un magistral best-of pour qui n’aurait jamais eu la chance de déguster ALICE live on stage.

Sa dernière pépite sortie en 2021 recèle pourtant quantité de chefs d’œuvre qui auraient pleinement trouvé leur place sur scène : erreur de vieux baroudeur qui a préféré ne courir aucun risque en ne proposant strictement aucun extrait de son dernier album encore tout chaud ? La meilleure chose qu’il ait sans conteste produite depuis le millénaire dernier – c’est dire. Son band est soudé et compact, rodé et peut-être… blasé ? ALICE reste ALICE, incomparablement fidèle à lui même. Et même mauvais – ce qu’il n’est nullement ce soir – ALICE est bon. Sans surprise aucune ni éclat particulier, simplement fidèle à lui même, à son image, à sa légende et à son décorum, COOPER nous balance un classique grand-guignolesque dont on aurait pu se délecter à l’identique il y a 15, 25, 35 ans. Soit – mais n’est-ce pas là ce qu’on appelle un classique et une valeur sûre ?

HELLFEST Juin 2022 – Part II – Review 4/5

Phil CAMPBELL entouré de ses Bastards Sons nous rappelle que la statue à l’effigie de Lemmy ne trône pas ici en vain et que l’exercice musical est bel et bien une affaire de famille. They are Phil CAMPBELL & The Bastard Sons and they play rock’n’roll ! Lili REFRAIN décape à (h)ell(e) seule la Temple Stage derrière son pupitre d’où elle extirpe un son raffiné et expérimental mêlant habilement dark-folk, psychédélisme et ambient – un dédale au-delà des frontières de tout genre, aussi inattendu qu’ensorcelant.

THUNDER se la joue relaxe, simple et efficace, comme s’ils allaient au bureau – la routine sans doute d’un rock’n’roll pur et stylé, jouissif et non édulcoré, preuve que ce quintet de potes a toujours un feu vivace en lui ainsi qu’une soif amicale et inaltérable d’en découdre. Quant à la 50ème (+3) et dernière tournée « Last Orders Tour » de UFO established 1969 – elle est menée de main de maître par un Phil MOGG qui transpire toujours autant la classe, la distinction et l’élégance à l’anglaise – une carrière et une respectabilité à faire pâlir nombre de ses congénères.

The British touch dans toute sa splendeur sert des hymnes indémodables portés au panthéon du real rock’n’roll et tire sa révérence avec la classe qu’on lui connaît en faisant feu de tout bois pour son chant du cygne. Total respect, Sir.

Les Islandais de SOLSTAFIR restent pareils à eux-mêmes avec un son lourd et pesant venu d’ailleurs – on adore ce black métal atmosphérique que d’aucuns qualifient de post-rock à l’intonation métallique, rock progressif ou encore post-metal (selon les connoisseurs): allez savoir ! Ambiances glaciales et mystiques, riffs étourdissants et chant renversant : une atmosphère magique et unique, tout comme l’est SOLSTAFIR. Tout l’inverse d’HELLOWEEN qui fout le brin et une bien chouette ambiance sur une des deux mainstages avec efficacité, panache et second degré qui fait du bien par où ça passe.

Le temps n’altère pas l’enthousiasme communicatif et la fringance des la machine teutonne toujours aussi bien huilée dès lors qu’il est question de faire résonner des hymnes frétillants. Refrains power metal, speederies sautillantes, envolées lyriques et humour potache assumé : la recette est connue et maîtrisée mais force est de découvrir en ce qui nous concerne qu’elle n’en demeure pas moins imparable. On en redemande !

RAMBLIN’ MAN FAIR 2016 @ Maidstone, UK – Day 2 :

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RAMBLIN’ MAN FAIR, deuxième du nom – et seconde journée, dans le désordre.
Du haut de ses 72 berges, Gary Brooker, concentré à l’extrême, est assis sur un tabouret, les yeux perdus dans le vide… Concentration, concentration. Le tableau dure, dure et a duré une éternité avant que ne vienne le moment pour lui de sortir de sa léthargie: l’appel du taf. PROCOL HARUM traverse les décennies, et sans doute cette scène s’est-elle déjà produite des milliers de fois depuis la fin des années 1960. Pour nous, c’est la première – et toutes les premières fois marquent.

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Deux TRES grands monsieurs partagent successivement la tête d’affiche de la Blues Stage : Walter TROUT, le revenu des morts qu’on ne pensait plus jamais revoir sur les planches, et Warren HAYNES – ici backstage pris sur le vif en plein interview. Il n’y a pas à dire mais quand il s’agit d’offrir la crème de la crème du blues-rock, le Ramblin ‘ met effectivement les petits plats de blues dans les grands plats de rock…:

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THUNDER, auréolé de bien des hits inscrits au Top 40, reste un de ces groupes classic rock qui a bien plus a gagner qu’à perdre en délivrant une prestation live digne de ce nom. Nous leur laisserons donc le privilège de l’effort et la palme de la démarche car la concurrence est rude, très rude sur la mainstage du Ramblin 2016…

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A tout organisateur de festival qui se pose la légitime et angoissante question de savoir comment mettre le feu à la plaine – ou au parc, ici en l’occurrence – en milieu d’après-midi afin de sortir le public de sa torpeur amplifiée par un soleil de plomb, The ANSWER est la réponse, comme son nom l’indique…

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Ils nous avaient déjà sérieusement tapé dans l’oreille en première partie d’AC-DC en 2009, aujourd’hui ils confirment tout le bien que nous pensions d’eux. Que sera-ce demain…?!

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Jésus, Marie, Joseph, rentrez les agneaux et planquez l’acide: HAWKWIND is back ! Le Ramblin nous offre l’exploit de programmer cet hallucinant voyage spatio-temporel avec la bande à Dave Brock et Tim Blake (qui, pincez-nous, nous vulgarise la clope au bec sa maîtrise es thérémine sur le gazon). Merci le Ramblin !

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Lemmy ne fut certes qu’un des nombreux membres qu’a vu défiler HAWKWIND durant ces décennies, mais son ombre comme qui dirait planait sur la Prog Stage durant le set. Un trou dans l’espace-temps et un passage éclair dans la quatrième dimension occasionnés par ces extra-terrestres ne peut néanmoins pas tout expliquer. Alors… quoi ??

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C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon. Et quand il s’agit d’un mur de Marshall tous voyants dans le rouge, on sait qu’AIRBOURNE n’est pas loin. Leur outil de travail – comme la truelle pour le maçon – n’est pas fait pour monter le mur du son, mais bien pour l’exploser…:

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Pas de surprise avec AIRBOURNE, une valeur sûre du marché du décibel: les Australiens savent démarrer au quart de tour, le problème étant plutôt de les arrêter. Entre escalade des échafaudages, explosion crânienne de canettes et autre petit tour dans le public, c’est à se demander s’ils ne pourraient pas faire un peu de macramé afin d’encore compliquer et complexifier la tâche. Churchill aurait eu AIRBOURNE à ses côtés, la seconde guerre mondiale n’aurait pas duré deux ans…

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Sans aucun doute, une des grandes claques de cette seconde journée de Ramblin Man Fair 2016 et assurément la surprise du chef: The CADILLAC THREE et leur Mississippi burning groove qui vire au southern rock d’une rare intensité. Un ouragan force 5 qui hume bon le Deep South :

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Bon, d’accord, Nashville n’est pas situé sur les rives du Mississippi mais en termes d’énergie hydro-électrique on ne va pas chicaner non plus pour quelques miles. Ces trois p’tits gars de CADILLAC THREE, ils nous font presque penser à ZZ Top il y a quelques décennies, quand leur boogie-blues secouait le popotin des Texans. OK, le Texas ce n’est pas non plus le Mississippi ni Nashville, mais bon…

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BLACK STONE CHERRY remplit à merveille son rôle de tête d’affiche du dimanche: du show, un son lourd, du look, de la fraîcheur et de la spontanéité alliée à un sens prononcé de l‘entertainement servi par de bonnes mais simples et efficaces compos. Effectivement, ça décoiffe grave et le public ne s’y trompe pas. Restera maintenant à observer l’effet BLACK STONE CHERRY sur la durée: les années qui viennent nous en apprendront bien plus que ces 90′ de show – au propre comme au figuré…

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Les quatre poulets frits du Kentucky au nom prédestiné de The KENTUCKY HEADHUNTERS auraient davantage eu leur place sur la Blues Stage que sur la Classic Rock mais bon, les programmateurs en ont décidé autrement. Le southern rock des Colonels tirant plus sur le country qu’autre chose fait néanmoins recette frontstage où photographes et amateurs se pressent comme poules en batterie :

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Les frères VON HERTZEN ont un pedigree long déjà comme un jour sans pain ni vin. Une touche de prog, une pincée de psyché, une once de graisse et un zeste d’indéfinissable font des VON HERTZEN BROTHERS une alchimie qui tient ô combien la route et la distance…:

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… to be continued – à suivre…

Ted NUGENT – 27 mai 06 – Schwung Rock Festival (+ Thunder + Status Quo + Dio + Alice Cooper)

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The Nuge 2 de 5. Thunder est en train de jouer lorsque nous arrivons à Roeselaere, mais ça ne vaut assurément pas le déplacement . Vite vite au bar retrouver les potes pour faire passer la pilule: surtout, surtout ne pas s’abîmer les oreilles avant Ted Nugent ! Il n’y a rien à faire, mais un concert du Nuge dans le cadre d’un festival ne sera jamais aussi intense et puissant que lorsqu’il est seul à l’affiche et a les coudées franches dans une salle qui lui est tout acquise. Ce n’est certes pas un mauvais concert du tout – que du contraire – mais après sa prestation d’hier à Hamburg, le comparatif ne tient pas la route. Arborant hier un drapeau allemand planté aux côtés de la batterie, c’est aujourd’hui un drapeau belge qui flotte : cool de voir le Nuge sous nos couleurs ! Une heure de concert seulement dans une halle à bestiaux que je m’étais pourtant juré de ne plus jamais fréquenter – mais le Nuge qui se produit exceptionnellement en Belgique mérite cette entorse à la règle. L’intensité est puissante et le show parfait, malgré une acoustique perfectible. Mais cela ne prive pas Ted de balancer quelques vannes par-ci par-là, et je suis surpris du répondant de la salle : je ne suis assurément pas le seul Belgian Fan… Riffles, wafles, chocolates and FN Browning : voici son résumé quant au confetti que représente la Belgique à l’échelle mondiale.

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Le set du Nuge terminé, retrouver Ronnie James Dio sur scène reste un véritable plaisir – une des plus belles voix du rock, assurément. Mais après le Nuge, que tout est tristement fade : post coitum animal triste. Alice Cooper qui enchaîne sur scène reste un régal: fidèle à lui-même, grand-guignolesque et théâtral à souhait – et ces mots valent tout leur pesant d’or lorsqu’on sait de quoi on parle. Status Quo bouclera la soirée d’une manière prévisible et téléphonée qui n’enlève cependant rien au plaisir. Et puis, ce mur de Marshall et d’enceintes de couleur majoritairement blanche a cette touche et ce cachet si particulier qui fait qu’on se dit que ça va déménager – il n’y a pourtant pas de connexion logique entre la vue et l’ouïe, mais c’est ainsi. Vite vite rentrer : le Nuge m’attend demain à Stuttgart.
Comme hier à Hamburg, à nouveau pas de ticket d’entrée à joindre à cet article en guise d’illustration – voilà ce que c’est que d’être invité par le Nuge !

SCHWUNG Rock Festival – 8 juillet 2004 – Roeselare

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J’arrive un peu tard pour la prestation des Ugly Buggy Boys (mais nom de Dieu, que font-ils ici ?!) et pénètre dans l’antre juste pour assister à la fin de la prestation de Thunder – pas une grosse perte en ce qui me concerne ! La prestation de Rose Tattoo me rappelle ma première – et dernière – rencontre avec le nain tatoué, c’était en ouverture du concert de ZZ Top à Arlon il y a déjà bien longtemps. Mais c’est bien UFO qui s’en suit que je ne veux pour rien au monde rater. Comme lors de tout festival, une bonne partie du public n’est présent que pour l’un ou l’autre morceau. C’est bien le cas ici encore avec le Doctor, Doctor qui enflamme un public de gros nazes qui vibrera encore une fois plus tard à l’unisson lors du I want you to want me de Cheap Trick qui enchaîne ensuite. Et il faut croire que les ricains de Cheap Trick ne jouent que pour leurs invités backstage – une horde de pin-ups de derrière les fagots il faut l’avouer – tant le public ne verra tantôt que leur profil droit, tantôt que leur profil gauche, tout affairés qu’ils sont à faire les beaux en direction du backstage left et/ou right. N’empêche, quelques classiques du style Dream Police ou Need your love ne me laissent pas de glace ni de bois – dommage que ces instants soient trop peu nombreux… Status Quo, fidèle à eux-mêmes, complètent ce tableau avec un boogie qui, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, amène inexorablement tout le monde à hocher de la tête en cadence et à se dandiner au rythme de leur rock carré – et pour être carré, il n’y a pas plus quadrilatère. Deep Purple clôture la soirée avec un show qui m’a tout l’air d’un parfait copier-coller de leur prestation de l’année précédente, en ce compris leurs fringues, leur jeu de scène, leur set-list, leur light show, leurs gimmicks. Bref, c’est pour moi la déception de la journée – au point que je quitte les lieux avant même la fin de leur show, ce qui a l’avantage de m’éviter de surcroit les bouchons…
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