L’affiche de la KulturFabrik ne fait pas particulièrement recette ce soir, et ELDER est confiné dans la petite salle qui fait habituellement office de… bar. Autant dire que vu la hauteur de plafond, c’est wall of sound avec une déferlante de puissance sonore à la démesure des compositions des Américains. Soon online et déjà dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage.
Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Avec e.a. WHEEL et ALEX HENRY FOSTER à l’affiche du Mid Summer Prog Festival, que faudrait-il encore comme raison supplémentaire pour rejoindre Maastricht ce 24 mai 2025…?! Quant à l’increvable Blackie Lawless, dernier survivant du WASP original et originel, la Rockhal en sera toute hémoglobinée le 12 juin 2025: qui dit pire ?
Un ch’tit coup d’oeil dans notre rétroviseur ? C’est par ici :
Et comme toujours en français in ze texte: last & latest footages, shootings & reviews in our specific GALERY « From backstage to frontstage ». NO Photoshop. NO Ligthroom. NO RAW format. NO numeric nor digital overdub. NO artificial intelligence : ONLY human one… and pure one-shot JPEG !
Cinquième concert seulement de l’impressionnant Steven WILSON World Tour 2025, cinquième sold out d’affilée mais enfin – enfin ! dixit WILSON himself – an evening in front of a standing audience much more dynamic and receptive that provides us much more response… Le sold out de Birmingham, le surlendemain, offrira à nouveau à WILSON un parterre assis, avec le sempiternel no photo, no video qu’affiche l’écran géant en pré-concert. Il nous en est fait grâce à Bruxelles où le hall du Cirque Royal n’arbore discrètement que quelques affiches bien policées à cet égard. Seuls 3 happy few photographes se sont vus délivrer ce soir par le tour manager le précieux sésame pour enfreindre la règle générale, mais depuis la galerie seulement à défaut de pit-photo. Thanx Dave pour ta confiance et, partant, pour ta reconnaissance qui nous honorent depuis tant et tant d’années que nous collons aux basques de WILSON sous ses diverses configurations…
Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Expérience immersive et conceptuelle, performance musicale, dimension astrale et structuration architecturale : quel autre vocable pour transcrire l’atmosphère, le vécu et le ressenti que dégage et procure un concert de Steven WILSON version The Overview World Tour 2025?
A l’heure très précisément annoncée, il est 19h45 quand le Cirque Royal plonge dans le noir pour mieux laisser vibrer dans un impressionnant silence presqu’absolu les premières notes des 23 minutes d’Objects Outlive Us, 1ère des 2 plages du 8ème album tout fraichement sorti du Maître : The Overview.
Stylisée TH5 OV5RV95W, cette épopée conceptuelle de 42 minutes permet à WILSON de nous emmener dans un voyage kubrickien à travers l’obscurité de l’espace, une épopée sonore floydienne voyant l’humanité pour ce qu’elle est : minuscule, insignifiante, éclipsée par des distances cosmiques projetées sue l’écran géant en arrière-scène.
Prendre de la distance avec notre bonne vieille Terre pour aller flotter dans l’espace inter-sidéral, réfléchir sur notre insignifiance cosmique, quoi de plus subliminal quand c’est sous la houlette d’un musicien à la dimension cosmique de le trempe de mister/master WILSON ?
Ces 42 premières minutes renouent avec un new-prog conceptuel tout bonnement grandiose. Ciselé de main de maître, le rendu live de cet opus est d’une cohérence à toute épreuve qui transcende l’expérience studio. Projeté sur l’écran au-dessus du maitre de cérémonie qui trône au milieu de la scène, l’univers se contracte, se dilate par-dessus la tête de WILSON, mais son attention est toute portée sur un ensemble de claviers qui l’entourent et desquels il extrait des sons en phase avec les images et formules astrophysiciennes qui dansent en arrière-plan.
L’expérience n’en est que plus my(s)thique lorsqu’elle est sublimée par les silences les plus absolus qui règnent dans un Cirque Royal comme médusé, subjugué, hypnotisé, moments de silence déconcertants qui ponctuent les silences constitutifs de ces deux master-pieces. A l’issue de cet exercice de concentration et de virtuosité de haut-vol, WILSON annonce un break bien mérité de 20 minutes pour reconnecter ses neurones – et les nôtres.
Toujours aussi pince-sans-rire, l’humour british de WILSON teinté de son incomparable accent londonien léché et policé s’adresse, compatissant, à celles et ceux qui présents ce soir par le plus grand des hasards, sans doute entraînés par leur conjoint, leur père, leur mère, leur soeur, leur frère, leur oncle, leur tante (sic) et qui se retrouvent confrontés à ses morceaux alambiqués et tordus sortis d’on ne sait trop où.
Face à cette succession de performances ridiculously difficult and complicated to perform (re-sic), WILSON prépare son audience au summum en la matière avec Impossible Thightrope non sans préalablement chambrer Craig Blundell (drums) en l’enjoignant cette fois de ne pas merder le titre : Don’t fuck it up, please ! (re-sic). Avec Steven WILSON, le badinage et l’humour tout british restent de mise entre deux performances…
A ses côtés, stage right toujours, Nick Beggs décuple agilement et avec précision l’amplitude sonore d’un mur de basses fréquences en usant de ses multiples 4, 5 ou 6 cordes. Stage left cette fois (que WILSON présente comme l’american side of the stage), le tout aussi fidèle Adam Holzman aux keyboards officie aux côtés d’un discret mais redoutable Randy McStine que nous avions pour notre part découvert en Allemagne il y a deux ans lors de notre dernier Porcupine Tree.
Cet Adam Holzman aurait mérité de figurer dans le line-up de Lynyrd Skynyrd, de 38 Special ou de Black Oak Arkansas : allez-y comprendre ces références sudistes que WILSON nous balance avec un sourire en coin… Le second set du show s’avère plus conventionnel, pour peu qu’il soit concevable qu’une performance signée Steven WILSON soit conventionnelle. Son art-rock / post-rock / néo-progressif (comment dire…?) alterne par moment avec une certaine électronica bouillonnante qui le voit échanger quelques solos rageurs et riffs hargneux avec Randy McStine.
Mais c’est comme si WILSON restait avant tout chef d’orchestre, grand organisateur, super-conductor et maître de cérémonie en distribuant les rôles, en répartissant les moments de bravoure entre ses complices, alignant ainsi une succession de ridiculously difficult stuff to perform qu’il orchestre autant qu’il perform.
La set list est des plus pointues qui soient et s’adresse manifestement aux connoisseurs, pas au premier venu : bien loin de morceaux prévisibles ou pressentis, WILSON prend son public à contre-pied et se joue des convenances en d’adressant à un public averti. Mais en termes d’harmonies comme de thématiques, ce second set relie cependant le tout à The Overview pour conférer à cette expérience de plus de deux heures quart la démesure d’un certain ordre cosmique. Ni plus ni moins que du simple Steven WILSON, en soi.
Croisé fortuitement bien après le show au moment où il regagne son tour bus garé entre deux impressionnants trucks, juste le temps d’échanger avec lui un check et quelques mots, nous n’avons pas pensé à lui demander à quel moment il s’était rechaussé…
Le Mad Axeman a frappé fort, très, très fort ce soir à Maastricht – c’est d’ailleurs à se demander si nous sommes bien en 2025 ou téléportés quelques décennies en arrière. Le MICHAEL SCHENKER GROUP, mark 2025, débute une tournée mondiale qui s’avère d’ores et déjà entrée dans les annales… à l’instar d’un certain Strangers in the Night de 1979, tiens.
Now online et toujours dans notre GALERYIntensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Aaah, qu’elles sont suintantes et odorantes, ces deux Allemandes en surpoids qui viennent de se trémousser comme des pachydermes sur le Doctor, Doctor qu’elles attendaient depuis le début du set et qui, une fois leur pic orgasmique passé, se demandent soudainement ce qu’elles sont venus foutre ici au beau milieu d’une belle faune de véritables rockers sortis pour beaucoup en droite ligne des seventies.
Elles valent à peine mieux et font aussi pitié que leurs mecs à panses à bières du même acabit ne connaissant manifestement rien d’autre de plus du répertoire de l’Axeman que le seul Lights Out… Ces connoisseurs sont pitiè à voir, ou pathétique c’est selon.
C’est en tous cas faire bien peu honneur à un Michael SCHENKER en forme véritablement olympique qui nous déroule sur le tapis rouge un florilège du best of de sa période 1972-1978 au sein de UFO. Rien de moins que le meilleur, et rien de meilleur que la crème de la crème de ce qu’on ne faisait pas de mieux dans le genre il n’y a que 50 ans encore ou à peine.
Sa légendaire Gibson Flying V bien calée à l’intérieur de sa cuisse droite (qui doit en arborer un stigmate depuis plus de 5 décennies d’un gimmick qui n’appartient qu’au German Wunderkind), Michael SCHENKER demeure probablement le joueur de Flying V le plus célèbre du circuit. Coiffé d’un éternel couvre-chef auquel s’agrippent ses lunettes on ne sait trop pourquoi ni comment et qui doit peut-être dissimuler un début de calvitie qu’il pourrait élégamment revendiquer du haut de ses 70 ans, Michael SCHENKER est – à l’instar de son grand frère Rudolph – de la trempe de ceux qui traversent les décennies (5 !) en restant au sommet de la vague, comme un surfeur sur un rouleau sans fin qui jamais ne rencontre le rivage, portant toujours plus loin, toujours plus longtemps son virtuose équilibriste.
Après diverses réincarnations sous le patronyme Fest ou Temple of Rock, SCHENKER relance ainsi un MSG nouvel mouture avec aux vocals un surprenant Erik GRÖNWALL (ex-SKID ROW) qui nous ferait presqu’oublier un instant seulement le légendaire Phil MOGG – mais ce serait par-là faire déshonneur au frontman de l’OVNI qui n’a rien perdu de sa superbe lors de nos derniers face-à-face en 2015 et en 2013 aux commandes de son UFO.
Même s’il n’a pas tout à fait commencé son set en cinquième vitesse, SCHENKER fait l’impasse sur la vitesse de croisière pour passer directement – et rester – en vitesse de pointe: pas de gâchis, pas de faux-pas, pas de temps morts, pas d’errance, que des riffs originaux livrés avec toutes les nuances, toutes les pauses et inflexions de jadis, comme sortis tout droit du mythique live « Strangers in the Night» pressé en 1979. Nous avions 15 ans et, mon Dieu, que d’albums live ont été accouchés en cette magique et mystique année, sans doute l’une des plus glorieuses et des prolifiques de toutes les seventies avant que le tournant des eighties n’aseptise tout le r’n’r circus.
Tantôt rapide, tantôt plus lent, parfois dur, parfois plus doux mais avec sa touche toujours aussi limpide et coulée à la fois, répondant tantôt à la seconde (oui, une seconde) lead-guitar, tantôt aux keyboards, est-ce sur Rock Bottom qu’explose toute la démesure et toute la maestria de SCHENKER ? Sans doute. Ou pas, car le meilleur ne peut concurrencer l’excellence, et l’excellence ne peut surpasser le génie. Il va falloir écarter les murs du Panthéon le moment venu, c’est sûr: Vielen Dank Herr SCHENKER…
Pour son 8ème passage par le Spirit of 66, ROBERT JON & The Wreck n’a à nouveau pas fait dans le détail ni dans la dentelle de Bruges avec un set (sold out) de près de deux heures à l’instar de son dernier passage par Verviers il y a 2 ans.
Now online et toujours dans notre GALERYIntensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Un CD live explosif capturé en 2022 dans une Ancienne Belgique sold out et doublé d’une captation vidéo de derrière les fagots ne semble pas avoir propulsé ROBERT JON & The Wreck au firmament des étoiles du Southern Blues Rock. Et ce serait pourtant amplement mérité. A moins que les Californiens ne préfèrent finalement la touffeur et la promiscuité des petits clubs tels que le Spirit of 66 aux grandes salles ou festivals ? On ne le saura probablement jamais…
C’est dans un véritable étouffoir que les gars nous délivrent un show de près de deux heures, avec un break dispensable qui nous fait davantage apprécier un second set plus envolé que le premier, comme si Robert Jon et ses acolytes s’étaient dopés à la 66 du Francis durant l’intermission. Incontournable, l’explosion du bouquet final de Cold Night – leur Free Bird à eux – tient toutes ses promesses avant un rappel de deux morceaux pour mieux encore nous assommer d’une bien belle manière. Des KO comme ça, on en redemande…
On se souvient toujours de sa première fois. De son premier 1000MODS aussi, et c’était pour nous ce 25 mars 2025 dans le confinement de l’Orangerie du Botanique. Ou quand une première fois tient toutes ses promesses: puissante, sale et dévastatrice.
Now online et déjà dans notre GALERYIntensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Lorsque FU MANCHU s’encoquina de KYUSS, leurs amours illégitimes enfantèrent un être à mi-chemin entre le stoner et le desert-rock. Ils le baptisèrent d’abord 666MOOD pour honorer le monstre qu’ils avaient mis bas, mais changèrent son patronyme en 1000MODS pour conjurer le sort de la Bête…
Groupe phare de la scène stoner / heavy rock grecque, 1000MODS c’est un son puissant et massif empreint de contestation, porté encore et toujours par une énergie brute et des riffs puissants quasi primitifs. Et que dire quand ils écartent les murs du Bota avec leur côté désert rock qui les emmène dans de longs et lourds délires qui frisent presqu’un psychédélisme dopé à la testostérone?
Avec FRENZEE en open-act, le compte y est – n’en rajoutez pas. Cette fratrie de punk féroce et d’énergie brute composée de trois frères et sœur a été biberonnée d’AC/DC et de Nirvana assaisonnés à la sauce The Prodigy et Bikini Kill. Insatiable, la soeurette en redemande: et la garce de rejoindre 1000MODS le temps d’un morceau pour réécrire live on stage l’histoire de La Belle et les Bêtes. La messe est dite: vous me ferez 1000 Mods, 2 Ave et 3 Pater.