Now online : SHAKA PONK @ Francofolies d’Esch-sur-Alzette, 08 juin 2024

De ces Francofolies grand-ducales, 4èmes du nom, nous n’en consommerons qu’à dose homéopathique: ce ne sera pour nous que SHAKA PONK, et MEUTE – pour le fun – qui preste sur la même grande scène en préambule du combo français. Après avoir assisté aux adieux de SHAKA PONK à la Belgique au printemps dernier à Forest National, voici l’au-revoir des Français au Grand-Duc des Luxembourgeois.

Now online et déjà dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester. Artificial intelligence sucks !

SHAKA PONK – Les Francofolies @ Esch-sur-Alzette, 8 juin 2024

Ainsi donc le chant des zozios qui nous avait si délicatement charmé les oreilles en mars dernier dans l’attente du show bruxellois n’était pas à mettre à l’actif de la sono de Forest National mais bien à celle de SHAKA PONK ! Car ces mêmes zozios gazouillent derechef ce soir pour faire patienter le public, et ce ne sont pas ceux nichant dans ces charmants sous-bois et bosquets du parc Gaalgebier d’Esch-sur-Alzette qui accueille ces 4ème Francofolies grand-ducales.

Au risque de nous répéter, que n’a-t-on déjà pas dit ni écrit au sujet de SHAKA PONK ?! Dès lors pour changer, parlons une fois n’est pas coutume de leur caractère… euh… trempé. Première illustration ? La décision du band prise en toute, toute dernière minute de ne finalement accepter aucun photographe accrédité dans le pit-photo. Soit. Il s’agit en effet là de leur droit le plus strict et le plus légitime qui soit, mais pourquoi l’imposer tout juste avant de monter à l’assaut de la grande scène ? SHAKA PONK a probablement ses raisons que la raison ne connait pas…

Seconde illustration ? Coup de sang et coup de gueule de Frah lorsque, pour la seconde (!) fois en quelques minutes seulement, une nouvelle panne générale de la sono et du light-show interrompt brutalement le set. Un tantinet énervé voire même méchamment contrarié – on le serait à moins – c’est un Frah exaspéré qui quitte rageusement la scène tandis que Sam, toute penaute, semble doublement gênée : et de cette seconde brusque interruption, et de l’attitude pour le moins radicale de son partenaire alors qu’elle tente de garder bonne figure.

Durant la première et longue interruption survenue à l’entame du 3ème morceau déjà, le band avait pourtant fait contre mauvaise fortune bon coeur, meublant l’espace et le temps avec humour et accueillant même sans rechigner quelques fans ayant débordé le service de sécurité pour envahir la scène. Mais cet esprit potache et bon enfant fait place à de l’exaspération lors de la seconde survenance peu après, avec pour conséquence de plomber quelque peu l’ambiance, cassée, de la suite du concert. A moins que ce ne soit notre propre plaisir et notre propre intérêt qui ait été plombé par ces déconvenues, nous faisant passer un moment bien moins prenant et bien moins intense qu’il y a quelques semaines à Bruxelles ?

Sans doute le Festival Cabaret Vert avec SHAKA PONK à l’affiche sera-t-il en aout prochain le véritable et surtout l’ultime juge de paix qui, pour notre dernière Monkey Experience, décidera de la toute dernière impression que le band nous laissera pour la postérité et à tout jamais. [Ah oui, soulignons également la prestation de MEUTE qui partageait la même scène en tout début de soirée. Comme le Pastis: excellent, mais à dose modérée…]

Now online : SHAKA PONK @ Forest National, Bruxelles, 14 mars 2024

The Final Fucked Up Tour (avant la fin du monde), tournée presque sans fin, fait halte dans le berceau du rock’n’roll à Bruxelles, Forest National. A quoi ressemble plus un concert de SHAKA PONK qu’un concert de SHAKA PONK ? Réponse: un concert de SHAKA PONK. Oui, mais celui-ci à Forest est en soi unique, parce que Forest National l’est tout autant. Now online et toujours dans notre GALERY Facebook  « From backstage to frontstage ». NO Photoshop. NO Ligthroom. NO RAW format. NO numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG

SHAKA PONK – Forest National – 14 mars 2024

Aaaah, Forest National ! Le « chaudron bruxellois » – ainsi dénommé au temps de sa grandeur et de sa splendeur – gardera toujours une place particulière dans notre coeur. Car il n’y a qu’un Forest National et que s’y sont écrites quelques unes des plus mémorables pages (belges) de l’épopée du rock’n’roll. Ou en tous cas de la nôtre. Et puis il y a cette fosse, mythique, même si l’on regrette à chaque fois ce sol désormais plat depuis bien trop longtemps maintenant en lieu et place de la légère inclinaison – que les moins de 50 ans ne peuvent connaître – qui offrait une visibilité si parfaite d’où qu’on soit. Et ces gradins, tout aussi légendaires, la bête noire de quantité d’ingénieurs du son (on ne les compte plus) qui s’y sont cassé les dents et qui nous ont cassé les oreilles.

Ces ingés son qui n’ont jamais, ô grand jamais su et pu amadouer l’acoustique impactée par ces gradins, offrant au public des prestations au son aussi pourri que pitoyable qu’on ne compte plus non plus. Forest National, le juge de paix des ingénieurs du son ! Forest National, pourtant choisi par Aerosmith en 1993 pour retransmettre en direct sur la bande FM (et en mondiovision, siouplait – nous sommes en 1993!) son concert bruxellois. Aerosmith apparait au grand complet dans le public, au sommet de ces gradins juste avant le concert, pour se faire tirer le portrait avec cet arrière-plan sans pareil du chaudron bruxellois. Ah ! Forest National, tout un poème, tout un pan d’histoire…

Et ce soir, les oiseaux gazouillent dans la salle. La sono nous plonge en effet presqu’en pleine forêt (nationale) dans l’attente de l’arrivée de SHAKA PONK: bande-son des Français qui les accompagne chaque soir de leur tournée, ou musique d’ambiance propre aux lieux peut-être ? Puis c’est au tour de SHAKA PONK de profiter du cadre: le groupe débarque au beau milieu du public dans les gradins par la porte d’accès que nous avons empruntée quelques minutes auparavant, puis se fraye un chemin entre les rangées de sièges pour ensuite descendre lentement les escaliers sous les hourras des 7.000 aficionados.

Ils arrivent enfin dans la fosse et fendent le public comme Moïse les eaux de la Mer Rouge. Trois morceaux durant, Frah et Sam allumeront le feu depuis un modeste podium planté au beau milieu de la fosse tandis que le reste du band bucheronne ferme sur la scène où la scénographie se dévoile au fur et à mesure que le set grimpe en intensité.

Tournée d’adieu des Monkeys, donc. Début 2022, Frah, Sam et toute la bande annoncent travailler sur un ultime album (le septième, plus politique et plus engagé que jamais) avant une tournée d’adieu, chacun ayant envie de passer à autre chose. Voici donc la date belge qui clôt une aventure entre punk et métal commencée en 2002. Les Parisiens ont réussi leur pari d’être toujours actuels et de toucher trois générations tout en se servant d’un matériau musical que beaucoup pourrait trouver daté malgré la présence numérique du singe Goz et de sonorités électros. Lucide, SHAKA PONK réalise qu’ils ont tout dit, que ce soit en anglais ou en français. Mieux vaut donc arrêter avant de se répéter, voilà qui est tout à leur honneur.

Avec une tournée de 87 dates quasi sold out qui a débuté en octobre dernier et qui durera plus de 12 mois, SHAKA PONK n’est pas du genre à faire les choses à moitié. La scène est bien chargée, et deux chorales de chanteuses en robes blanches rejoindront les planches pour quelques morceaux en fin de set. Le « cercle pit » aura déjà eu lieu, lancé par un Frah en son plein mitan après avoir à nouveau rejoint le centre de la fosse et laissant Sam sur la grande scène. Engagés et portant à bout de bras leurs nobles causes (écologiques et autres), c’est donc ainsi et par la grande porte, au sommet de leur art et de leur engagement, que SHAKA PONK tire sa révérence belge. Merci à vous, météore ou OVNI du paysage musical francophone. And don’t forget the rock’n’roll!

PS : pas de pit-photo ce soir, les photographes accrédités devant shooter depuis la fosse au milieu du public, et uniquement depuis la fosse. Pas top comme conditions. Puis validation obligatoire des clichés par le management avant diffusion. Nos clichés ici présentés n’ont cependant pas tous été validés. Mais dès lors que ledit management a fermé les yeux sur de (superbes) photos prises par des confrères depuis des endroits non-autorisés, il ne nous en tiendra sans doute pas rigueur. Equité, équité…

Le CABARET VERT 2018 – Freeride Music en Ardennes !

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A tous saigneurs, tout honneur: dans le joyeux bordel de l’ambiance des arts qui se mélangent, qui s’entre-croisent et qui s’hermaphroditent au Cabaret Vert, le pseudo punk numérique de SHAKA PONK fait partie des valeurs sûres en ce 25 août 2018. De nos valeurs sûres, tant il y en a ici.

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De retour cette année avec The MonkAdelic Tour, le live demeure spectaculaire, tout en performances technologiques et scéniques. Bien que SHAKA PONK soit proche des convictions du Cabaret Vert en matière de développement durable, on ne calculera cependant pas l’empreinte écologique du show. Et quel show…!

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Avec le punk-rock saignant de POGO CAR CRASH CONTROL qui ouvre plus tôt dans la journée les hostilités sur la grande scène, on peut se demander s’il y a un pilote dans le gros son. Rien qu’avec le nom, on a compris que ça allait être brutal. Un peu comme être passager du bus de Speed à l’approche d’un embouteillage. On ne sait pas si les gars ont passé leur permis, mais ce qui est sûr, c’est que leur punk garage sauvage chanté en français est parfaitement contrôlé, complètement dingo et que c’est un de nos coups de coeur du festival.

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Cerise sur le gâteau, ce n’est pas une mais deux prestations de POGO CAR CRASH CONTROL que les programmateurs nous réservent. Une première en début d’affiche sous le soleil de la mainstage du festival, et une seconde en soirée sur la minuscule scène Razorback dans un décor à la Mad Max orné d’affiches r’n’r vintage qui, la nuit tombée, vaut à lui seul le déplacement.

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POGO CAR CRASH CONTROL, c’est un peu le cheveu dans la soupe de la programmation 2018 du Cabaret Vert. C’est aussi le cheveu sur la langue, celui qui a le charme qui dénote dans l’univers parfois trop mainstream des gens propres sur eux et qui articulent distinctement…

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A mille lieues des insipides, inodores, incolores et inoffensifs dandys versaillais de PHOENIX, trop doux et trop légers (… trop NRJ pour situer), et bien loin du décevant post-punk soit-disant corrosif de PROTOMARTYR pourtant direct from Detroit, les locaux de BLONDSTONE décoiffent, prêts à t’abattre comme un viel arbre à coup de stoner rock, faisant renaître la grande scène US des années 90.

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A l’instar de POGO CAR CRASH CONTROL programmés eux aussi en début de journée, le bonheur anodin des festivals réside bien dans la satisfaction de toutes ces découvertes. De véritables pépites se dissimulent parfois dans l’anonymat d’une programmation éclectique comme l’est celle du Cabaret Vert, et BLONDSTONE est de celles-là.

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On s’attendait à un gros carnage d’IDLES. Ce fut au contraire une grosse déception: pas de murs de guitares, et un chant plus faux (horriblement faux !) que hargneux… Décevant. Tout le contraire du contry-rock des jeunots de THE NUDE PARTY: arrivant du fin fond de leur Caroline du Nord, mauvais gars à leurs débuts, ils nous replongent dans une époque old school, tout à la cool, avec un rock nuancé de country, entre cow-boys et 60’s. Ambiance garantie !

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RON GALLO et son gros rock low-fi, bien garage, qui gratte et qui est gras comme un hot dog (parait-il) ne nous transcende pas. Tout comme MOANING, référence en matière de post-punk et de noise sur un flot de guitare qui chialle et une batterie qui bombarde: ça c’était sur papier…

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ARCHIE & THE BUNKERS arrivent de Cleveland avec leur son garage punk: mais on est très (trop) sage quand on a 17 ans, et sans guitare ni basse (juste une batterie et un clavier Rhodes !). Décidément, le Cabaret Vert sort vraiment de l’ordinaire, au point de nous faire préférer la programmation de tous ces bands français aux groupes venus direct from USA: ça, franchement, faut l’ faire, nom d’un Ardennais ! Rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles découvertes…

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Now online : the one & only one CABARET VERT 2018 !

Maintenant en ligne, celui qui reste notre préféré de tous les festivals : le CABARET VERT – Freeride music dans les Ardennes !
Si nous ne devions assister qu’à un seul festival, l’événement estival ardennais reste l’incontournable rassemblement qui allie musique, gastronomie, zithologie, arts de la rue, BD, cinéma,… le tout sous le leïtmotiv non-négociable du développement durable. Avec la qualité de son accueil, avec son bien manger et son bien boire, ce 14ème Cabaret Vert perpétue ce concept unique à mettre à l’actif de son organisateur, le Front de Libération des Ardennes Profondes (l’association FLAP).

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Une ambiance et une atmosphère comme nulle part ailleurs. 94.000 festivaliers, et un festival-événement que nous devrions plutôt qualifier de grande orgie multi-sensorielle durable. Cerise sur la gâteau de ce samedi 25 août 2018: SHAKA PONK qui remplace – avantageusement – au pied levé un certain Booba (merci Booba ).

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Full report, review & live footages now online !

Now online : SHAKA PONK @ Forest National

The Monkey Family était de retour à Bruxelles ce samedi 24 mars 2018, pour enflammer la cuvette de Forest National avec cet ébouriffant MonkaDelic Tour 2018. Un truc de ouf, cette tournée d’anthologie…!

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Un premier cliché ci-dessus, juste le temps que le tour management valide nos autres polaroïds – comme à chaque fois que SHAKA PONK nous gratifie d’un précieux pass photo, même règle pour tout le monde.
Et tant qu’à faire, trois autres extraits (validés !) de notre précédente séance de shooting @ Cabaret Vert, 2014. Que du bonheur pour l’objectif…:

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… et même – soyons fous ! – un petit flash-back @ Ward’in Rock 2010 :

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SHAKA PONK – Forest National – 24 mars 2018

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SHAKA PONK doit être ce que l’Hexagone a enfanté de plus ouf sur scène, et l’énergie fracassante qui caractérise ce The MonkAdelic Tour 2018 aboutit à un live spectaculaire, entre prouesses technologiques et performance scénique. Survitaminés, les six geeks de SHAKA PONK créent en quelque sorte le show du futur avec un punk numérique où la technologie vient sublimer la frénésie rock du band.

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SHAKA PONK, c’est une centrifugeuse, un gros mixer dont Sam est comme la lame fixée en son centre. Juché sur un petit podium de fortune qu’il rejoint au milieu de la fosse de Forest National, il commence à tourner, tourner sur lui-même, lentement, puis de plus en plus vite, brassant la foule de ses bras et faisant mouliner les spectateurs-acteurs autour de lui par centaine et par centaine dans le sens inverse des aiguilles d’une montre…

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De plus haut dans les gradins, le spectacle de ce pétrin est saisissant: cette immense masse sombre et informe en rotation donne le tournis, comme un tapis humain circulaire qui entamerait une lente ronde à l’instar d’une grosse toupie fatiguée.

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Tantôt au milieu du public jusque dans les gradins, tantôt porté(s) à bout de bras par celui-ci, Sam et Frah se répartissent le show ainsi que le contact direct, physique et tactile avec les 3-4 mille spectateurs bruxellois. Le reste de la machinerie garantit le groove et le beat sur une scène devenue à la fois piste de cirque, exhibition-show et écran de console numérique.

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SHAKA PONK n’a pas inventé le fil à couper le beurre mais a de manière certaine apporté sa contribution à l’entertainment fransquillon. Entre bains de foule d’anthologie, pogos à la pelle et un visuel venu d’une autre planète, la bande en forme comme jamais a trituré Forest National plus de deux heures durant avec toutes ses singeries. Avec ce Monkadelic Tour, SHK PNK a mis en branle une sacré machinerie qui leur sera difficile de surpasser.

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Pour le reste, dommage que le management ne nous autorise pas à publier certains clichés qu’il n’a ainsi pas souhaité valider. D’autant plus dommage que certains sont, pour nous, les plus spectaculaires et les plus touchy tirés du pied de la scène. Mais il en est ainsi: dura lex sed lex. La loi du show biz. L’univers impitoyable du droit souverain à l’image. All the World is a Stage

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AIRBOURNE + TRIGGERFINGER + SHAKA PONK + FINDLAY,… @ Eco-Festival CABARET VERT – 23 août 2014

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1300 bénévoles (on en a refusés !) pour 4 jours d’Eco-Festival Rock & Territoire: la 10ème édition (sold out) du Cabaret Vert ne fait plus dans la dentelle ! Pluridisciplinaire par excellence, orienté éco-territoire et traduisant une certaine "philosophie", le Sanglier des Ardennes du Rock s’apparente de plus en plus à un mini-Sziget (si, si !). A la différence près qu’il offre notamment bien plus de Trappistes et autres bières spéciales belges. Devenu matamoresque avec plus de 23.000 festivaliers quotidiens, il n’en a cependant pas perdu son âme ni son esprit durable et/ou rebelle (biffez la mention inutile) tout en conservant convivialité et simplicité comme maîtres-mots.

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Un staff pro des plus accueillants et disponibles, une logistique parfaite et partout – partout – ces bénévoles et ces prestataires qui vous accueillent avec le sourire et un bonjour, avec des "mercis" par-ci et des "s’il te plait" par-là. Mêmes les vigiles, habituellement aussi peu amènes qu’ils sont balèses, contribuent à cette chaleur ambiante toute ardennaise. Ces Ardennais-là, amateurs de bonnes bières et de bonne musique, sûr qu’ils mériteraient leur rattachement à nous autres, Ardennais du Royaume, le jour où ils en auront assez de la République. Nan, on plaisante allez.

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Zoom sur quelques pointures du samedi 23 août 2014…
L’après-midi commence en beauté sur la grande scène avec FINDLAY et leur garage-rock anglais s’inspirant de ce que Detroit, Motor City, a fait de mieux. Si le set commence en douceur, presque sirupeux, c’est pour mieux – crescendo – exploser : cette chienne de mon chien nous aboie un "I wanna be your dog" des plus orgasmiques en guise de final, avant de se jeter dans le public pour joindre le geste et le corps à la (bonne) parole. FINDLAY est originaire de Manchester: c’est certain que la sortie d’autoroute signalée "Manchester" pour rejoindre la Cabaret Vert (c’est véridique!) était un signe annonciateur…

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Prenant la relève, TRIGGERFINGER assène le coup de massue de cette fin d’après-midi. Les Anversois atomisent la plaine avec un show tout simplement é-pous-tou-flant, laissant le public comblé et sur les genoux. Après avoir écumé nombre de festivals européens, le power-trio plus stoner-rock que jamais clôture sa série estivale en remplaçant (Dieu merci !) au pied-levé les Suédois de Volbeat qui déclarent forfait l’avant-veille.

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Et, for sure, c’est tout bénéfice: un show d’une énergie incroyable, une set-list mortelle, une symbiose fusionnelle parfaite, une démonstration de force sans pareille en se postant au plus près de l’avant-scène pour mieux vous assassiner: le crime est parfait. TRIGGERFINGER est une véritable tuerie, une arme de destruction massive…

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Habitués des grands festivals, les Australiens d’AIRBOURNE sont le fruit des amours cachées d’AC et de DC qui ont dû copuler un jour backstage. De cette levrette bestiale à la va-vite sur un mur de Marshall chauffés au rouge, il résulte de cet infâme enfantement un décor à l’identique, et l’énergie et la bonne humeur qui font que le hard rock, c’est eux! Ce sont eux. Avec une capsule de VB (célèbre bière australienne) en guise de volume à sa guitare, reste néanmoins à vérifier que ce sont également bien des cannettes de VB que Joel O’Keeffe explose sur son crâne à tour de concerts avant de les balancer dans l’audience.

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Son traditionnel tour dans le public, guitare en bandouillère, se poursuit cette fois jusqu’au podium des PMR (excusez la distance !) tout en continuant ses riffs tandis que la rythmique assure de plus belle sur scène – ou comment rendre un des plus beaux hommages qui soit à ces personnes dont l’ouïe est désormais aussi réduite que leur mobilité. Rien de neuf néanmoins sous les astres : le hard-rock, c’est AIRBOURNE. Et vice-versa; back to the roots. A l’issue d’un show de 40′ seulement, suivi quand même de 20′ de rappel pour atteindre les 60′ de prestation et ainsi remplir leur contrat, notre interrogation du mois dernier à la Rockhal demeure: AIRBOURNE est-il trop intense que pour s’inscrire dans la durée, ou jouissons-nous ici de la touche puissante mais éphémère qui caractérise l’Excès dans toute sa splendeur…?

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Après le collectif FAUVE ≠ (qui serait presque le cheveu dans la soupe du samedi sur la scène principale ?), place au « Meilleur Spectacle Musical » consacré par les Victoires de la musique 2013. SHAKA PONK est de retour avec un nouvel album et un nouveau show plus que jamais colossal qu’ils ne tarissent pas de nous vanter lors de la conférence de presse et, préalablement, sur les ondes de Radio Bleue. Ils apprécient les lieux et le concept du Cabaret Vert, autant que leurs potes de Skip The Use l’année dernière ici-même, et avec qui ils faisaient encore la fête tout récemment, nous narrent-ils….

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Et c’est bien on stage que l’électro rock aux effluves funky/punk du groupe prend tout son sens : débauche sonore et orgie visuelle, sueur et énergie se confondent dans un joyeux bordel festif finement travaillé. Un show à la hauteur de la bande son réglé comme du papier à musique, une mise en scène des plus suggestives et puissante, c’est ça la trash Monkey Family qui prend son pied.

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ShakaPonk_Cabaret14_0092.JPG Comme une cocotte-minute prête à exploser dont on relâche la pression à doses savamment calculées, question de faire durer le plaisir à la manière d’un orgasme perversement contenu. Ce tableau est néanmoins gâché par un bémol, et de taille pour nous : la censure de quelques uns de nos clichés devant être préalablement soumis au management du groupe avant publication ici-même. Une première en ce qui nous concerne, une triste et disons-le scandaleuse et lamentable première qui ternit le vernis de SHAKA PONK – aux antipodes sans doute de l’effet escompté.

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Parano? Schizo? Mégalo? No Pasaran ! Enfin, quand il y aura prescription, revenez nous visiter : nous déverrouillerons quelques uns de ces censored pictures…:

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–> A venir : SHAKA PONK – live @ Eco-Festival Cabaret Vert 2014

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