Le CABARET VERT 2018 – Freeride Music en Ardennes !

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A tous saigneurs, tout honneur: dans le joyeux bordel de l’ambiance des arts qui se mélangent, qui s’entre-croisent et qui s’hermaphroditent au Cabaret Vert, le pseudo punk numérique de SHAKA PONK fait partie des valeurs sûres en ce 25 août 2018. De nos valeurs sûres, tant il y en a ici.

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De retour cette année avec The MonkAdelic Tour, le live demeure spectaculaire, tout en performances technologiques et scéniques. Bien que SHAKA PONK soit proche des convictions du Cabaret Vert en matière de développement durable, on ne calculera cependant pas l’empreinte écologique du show. Et quel show…!

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Avec le punk-rock saignant de POGO CAR CRASH CONTROL qui ouvre plus tôt dans la journée les hostilités sur la grande scène, on peut se demander s’il y a un pilote dans le gros son. Rien qu’avec le nom, on a compris que ça allait être brutal. Un peu comme être passager du bus de Speed à l’approche d’un embouteillage. On ne sait pas si les gars ont passé leur permis, mais ce qui est sûr, c’est que leur punk garage sauvage chanté en français est parfaitement contrôlé, complètement dingo et que c’est un de nos coups de coeur du festival.

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Cerise sur le gâteau, ce n’est pas une mais deux prestations de POGO CAR CRASH CONTROL que les programmateurs nous réservent. Une première en début d’affiche sous le soleil de la mainstage du festival, et une seconde en soirée sur la minuscule scène Razorback dans un décor à la Mad Max orné d’affiches r’n’r vintage qui, la nuit tombée, vaut à lui seul le déplacement.

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POGO CAR CRASH CONTROL, c’est un peu le cheveu dans la soupe de la programmation 2018 du Cabaret Vert. C’est aussi le cheveu sur la langue, celui qui a le charme qui dénote dans l’univers parfois trop mainstream des gens propres sur eux et qui articulent distinctement…

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A mille lieues des insipides, inodores, incolores et inoffensifs dandys versaillais de PHOENIX, trop doux et trop légers (… trop NRJ pour situer), et bien loin du décevant post-punk soit-disant corrosif de PROTOMARTYR pourtant direct from Detroit, les locaux de BLONDSTONE décoiffent, prêts à t’abattre comme un viel arbre à coup de stoner rock, faisant renaître la grande scène US des années 90.

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A l’instar de POGO CAR CRASH CONTROL programmés eux aussi en début de journée, le bonheur anodin des festivals réside bien dans la satisfaction de toutes ces découvertes. De véritables pépites se dissimulent parfois dans l’anonymat d’une programmation éclectique comme l’est celle du Cabaret Vert, et BLONDSTONE est de celles-là.

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On s’attendait à un gros carnage d’IDLES. Ce fut au contraire une grosse déception: pas de murs de guitares, et un chant plus faux (horriblement faux !) que hargneux… Décevant. Tout le contraire du contry-rock des jeunots de THE NUDE PARTY: arrivant du fin fond de leur Caroline du Nord, mauvais gars à leurs débuts, ils nous replongent dans une époque old school, tout à la cool, avec un rock nuancé de country, entre cow-boys et 60’s. Ambiance garantie !

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RON GALLO et son gros rock low-fi, bien garage, qui gratte et qui est gras comme un hot dog (parait-il) ne nous transcende pas. Tout comme MOANING, référence en matière de post-punk et de noise sur un flot de guitare qui chialle et une batterie qui bombarde: ça c’était sur papier…

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ARCHIE & THE BUNKERS arrivent de Cleveland avec leur son garage punk: mais on est très (trop) sage quand on a 17 ans, et sans guitare ni basse (juste une batterie et un clavier Rhodes !). Décidément, le Cabaret Vert sort vraiment de l’ordinaire, au point de nous faire préférer la programmation de tous ces bands français aux groupes venus direct from USA: ça, franchement, faut l’ faire, nom d’un Ardennais ! Rendez-vous l’année prochaine pour de nouvelles découvertes…

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Now online : the one & only one CABARET VERT 2018 !

Maintenant en ligne, celui qui reste notre préféré de tous les festivals : le CABARET VERT – Freeride music dans les Ardennes !
Si nous ne devions assister qu’à un seul festival, l’événement estival ardennais reste l’incontournable rassemblement qui allie musique, gastronomie, zithologie, arts de la rue, BD, cinéma,… le tout sous le leïtmotiv non-négociable du développement durable. Avec la qualité de son accueil, avec son bien manger et son bien boire, ce 14ème Cabaret Vert perpétue ce concept unique à mettre à l’actif de son organisateur, le Front de Libération des Ardennes Profondes (l’association FLAP).

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Une ambiance et une atmosphère comme nulle part ailleurs. 94.000 festivaliers, et un festival-événement que nous devrions plutôt qualifier de grande orgie multi-sensorielle durable. Cerise sur la gâteau de ce samedi 25 août 2018: SHAKA PONK qui remplace – avantageusement – au pied levé un certain Booba (merci Booba ).

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Full report, review & live footages now online !

Now online : SHAKA PONK @ Forest National

The Monkey Family était de retour à Bruxelles ce samedi 24 mars 2018, pour enflammer la cuvette de Forest National avec cet ébouriffant MonkaDelic Tour 2018. Un truc de ouf, cette tournée d’anthologie…!

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Un premier cliché ci-dessus, juste le temps que le tour management valide nos autres polaroïds – comme à chaque fois que SHAKA PONK nous gratifie d’un précieux pass photo, même règle pour tout le monde.
Et tant qu’à faire, trois autres extraits (validés !) de notre précédente séance de shooting @ Cabaret Vert, 2014. Que du bonheur pour l’objectif…:

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… et même – soyons fous ! – un petit flash-back @ Ward’in Rock 2010 :

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SHAKA PONK – Forest National – 24 mars 2018

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SHAKA PONK doit être ce que l’Hexagone a enfanté de plus ouf sur scène, et l’énergie fracassante qui caractérise ce The MonkAdelic Tour 2018 aboutit à un live spectaculaire, entre prouesses technologiques et performance scénique. Survitaminés, les six geeks de SHAKA PONK créent en quelque sorte le show du futur avec un punk numérique où la technologie vient sublimer la frénésie rock du band.

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SHAKA PONK, c’est une centrifugeuse, un gros mixer dont Sam est comme la lame fixée en son centre. Juché sur un petit podium de fortune qu’il rejoint au milieu de la fosse de Forest National, il commence à tourner, tourner sur lui-même, lentement, puis de plus en plus vite, brassant la foule de ses bras et faisant mouliner les spectateurs-acteurs autour de lui par centaine et par centaine dans le sens inverse des aiguilles d’une montre…

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De plus haut dans les gradins, le spectacle de ce pétrin est saisissant: cette immense masse sombre et informe en rotation donne le tournis, comme un tapis humain circulaire qui entamerait une lente ronde à l’instar d’une grosse toupie fatiguée.

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Tantôt au milieu du public jusque dans les gradins, tantôt porté(s) à bout de bras par celui-ci, Sam et Frah se répartissent le show ainsi que le contact direct, physique et tactile avec les 3-4 mille spectateurs bruxellois. Le reste de la machinerie garantit le groove et le beat sur une scène devenue à la fois piste de cirque, exhibition-show et écran de console numérique.

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SHAKA PONK n’a pas inventé le fil à couper le beurre mais a de manière certaine apporté sa contribution à l’entertainment fransquillon. Entre bains de foule d’anthologie, pogos à la pelle et un visuel venu d’une autre planète, la bande en forme comme jamais a trituré Forest National plus de deux heures durant avec toutes ses singeries. Avec ce Monkadelic Tour, SHK PNK a mis en branle une sacré machinerie qui leur sera difficile de surpasser.

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Pour le reste, dommage que le management ne nous autorise pas à publier certains clichés qu’il n’a ainsi pas souhaité valider. D’autant plus dommage que certains sont, pour nous, les plus spectaculaires et les plus touchy tirés du pied de la scène. Mais il en est ainsi: dura lex sed lex. La loi du show biz. L’univers impitoyable du droit souverain à l’image. All the World is a Stage

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AIRBOURNE + TRIGGERFINGER + SHAKA PONK + FINDLAY,… @ Eco-Festival CABARET VERT – 23 août 2014

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1300 bénévoles (on en a refusés !) pour 4 jours d’Eco-Festival Rock & Territoire: la 10ème édition (sold out) du Cabaret Vert ne fait plus dans la dentelle ! Pluridisciplinaire par excellence, orienté éco-territoire et traduisant une certaine "philosophie", le Sanglier des Ardennes du Rock s’apparente de plus en plus à un mini-Sziget (si, si !). A la différence près qu’il offre notamment bien plus de Trappistes et autres bières spéciales belges. Devenu matamoresque avec plus de 23.000 festivaliers quotidiens, il n’en a cependant pas perdu son âme ni son esprit durable et/ou rebelle (biffez la mention inutile) tout en conservant convivialité et simplicité comme maîtres-mots.

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Un staff pro des plus accueillants et disponibles, une logistique parfaite et partout – partout – ces bénévoles et ces prestataires qui vous accueillent avec le sourire et un bonjour, avec des "mercis" par-ci et des "s’il te plait" par-là. Mêmes les vigiles, habituellement aussi peu amènes qu’ils sont balèses, contribuent à cette chaleur ambiante toute ardennaise. Ces Ardennais-là, amateurs de bonnes bières et de bonne musique, sûr qu’ils mériteraient leur rattachement à nous autres, Ardennais du Royaume, le jour où ils en auront assez de la République. Nan, on plaisante allez.

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Zoom sur quelques pointures du samedi 23 août 2014…
L’après-midi commence en beauté sur la grande scène avec FINDLAY et leur garage-rock anglais s’inspirant de ce que Detroit, Motor City, a fait de mieux. Si le set commence en douceur, presque sirupeux, c’est pour mieux – crescendo – exploser : cette chienne de mon chien nous aboie un "I wanna be your dog" des plus orgasmiques en guise de final, avant de se jeter dans le public pour joindre le geste et le corps à la (bonne) parole. FINDLAY est originaire de Manchester: c’est certain que la sortie d’autoroute signalée "Manchester" pour rejoindre la Cabaret Vert (c’est véridique!) était un signe annonciateur…

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Prenant la relève, TRIGGERFINGER assène le coup de massue de cette fin d’après-midi. Les Anversois atomisent la plaine avec un show tout simplement é-pous-tou-flant, laissant le public comblé et sur les genoux. Après avoir écumé nombre de festivals européens, le power-trio plus stoner-rock que jamais clôture sa série estivale en remplaçant (Dieu merci !) au pied-levé les Suédois de Volbeat qui déclarent forfait l’avant-veille.

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Et, for sure, c’est tout bénéfice: un show d’une énergie incroyable, une set-list mortelle, une symbiose fusionnelle parfaite, une démonstration de force sans pareille en se postant au plus près de l’avant-scène pour mieux vous assassiner: le crime est parfait. TRIGGERFINGER est une véritable tuerie, une arme de destruction massive…

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Habitués des grands festivals, les Australiens d’AIRBOURNE sont le fruit des amours cachées d’AC et de DC qui ont dû copuler un jour backstage. De cette levrette bestiale à la va-vite sur un mur de Marshall chauffés au rouge, il résulte de cet infâme enfantement un décor à l’identique, et l’énergie et la bonne humeur qui font que le hard rock, c’est eux! Ce sont eux. Avec une capsule de VB (célèbre bière australienne) en guise de volume à sa guitare, reste néanmoins à vérifier que ce sont également bien des cannettes de VB que Joel O’Keeffe explose sur son crâne à tour de concerts avant de les balancer dans l’audience.

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Son traditionnel tour dans le public, guitare en bandouillère, se poursuit cette fois jusqu’au podium des PMR (excusez la distance !) tout en continuant ses riffs tandis que la rythmique assure de plus belle sur scène – ou comment rendre un des plus beaux hommages qui soit à ces personnes dont l’ouïe est désormais aussi réduite que leur mobilité. Rien de neuf néanmoins sous les astres : le hard-rock, c’est AIRBOURNE. Et vice-versa; back to the roots. A l’issue d’un show de 40′ seulement, suivi quand même de 20′ de rappel pour atteindre les 60′ de prestation et ainsi remplir leur contrat, notre interrogation du mois dernier à la Rockhal demeure: AIRBOURNE est-il trop intense que pour s’inscrire dans la durée, ou jouissons-nous ici de la touche puissante mais éphémère qui caractérise l’Excès dans toute sa splendeur…?

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Après le collectif FAUVE ≠ (qui serait presque le cheveu dans la soupe du samedi sur la scène principale ?), place au « Meilleur Spectacle Musical » consacré par les Victoires de la musique 2013. SHAKA PONK est de retour avec un nouvel album et un nouveau show plus que jamais colossal qu’ils ne tarissent pas de nous vanter lors de la conférence de presse et, préalablement, sur les ondes de Radio Bleue. Ils apprécient les lieux et le concept du Cabaret Vert, autant que leurs potes de Skip The Use l’année dernière ici-même, et avec qui ils faisaient encore la fête tout récemment, nous narrent-ils….

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Et c’est bien on stage que l’électro rock aux effluves funky/punk du groupe prend tout son sens : débauche sonore et orgie visuelle, sueur et énergie se confondent dans un joyeux bordel festif finement travaillé. Un show à la hauteur de la bande son réglé comme du papier à musique, une mise en scène des plus suggestives et puissante, c’est ça la trash Monkey Family qui prend son pied.

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ShakaPonk_Cabaret14_0092.JPG Comme une cocotte-minute prête à exploser dont on relâche la pression à doses savamment calculées, question de faire durer le plaisir à la manière d’un orgasme perversement contenu. Ce tableau est néanmoins gâché par un bémol, et de taille pour nous : la censure de quelques uns de nos clichés devant être préalablement soumis au management du groupe avant publication ici-même. Une première en ce qui nous concerne, une triste et disons-le scandaleuse et lamentable première qui ternit le vernis de SHAKA PONK – aux antipodes sans doute de l’effet escompté.

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Parano? Schizo? Mégalo? No Pasaran ! Enfin, quand il y aura prescription, revenez nous visiter : nous déverrouillerons quelques uns de ces censored pictures…:

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–> A venir : SHAKA PONK – live @ Eco-Festival Cabaret Vert 2014

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WARD’IN ROCK – 3 & 4 septembre 2010 – Wardin

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Le Ward’in Rock est à Werchter ce qu’un bal de village (avec ses dérapages) est à une rave-party (avec ses excès) : c’est tout ce qui fait son charme, mais il faut être du Plateau (ardennais) pour comprendre et apprécier… L’édition 2010 a viré sa cuti electro-pop gentillette en retournant à ses racines résolument rock’n’roll – du moins en ce qui concerne l’affiche du vendredi. Et cette première journée se termine au milieu de la nuit en un véritable feu d’artifice(s) – c’est peu dire – orchestré par LE BAL DES ENRAGES. A propos de bal, c’est plutôt la méga-kermesse ; et à propos d’enragés, il vaudrait mieux parler de fous-furieux déjantés. Le collectif du BAL DES ENRAGES, créé pour un temps seulement l’année passé, réunit les musiciens des meilleurs groupes de la scène punk-alternative française (des aliénés sévissant dans Lofofora, Punish Yourself, Tagada Jones, Parabellum, La Phaze,…) et termine sa saison à Wardin en atomisant le site par une prestation qui relève de Bouglione mixé d’Alice Cooper, mâtiné d’un brin de Wampas et d’un zeste de Mononc Serge.

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Le collectif éphémère du BAL DES ENRAGES nous assène un final total et hallucinant tant le spectacle – pardon : le show – est jouissif sur scène… voire plus déjanté encore en coulisses pour les rares témoins de ces moments surréalistes et décalés. C’est qu’en se relayant à une bonne quinzaine pour partager alternativement la scène, il y en a toujours autant backstage que sur les planches, ne sachant d’ailleurs parfois pas où commence la scène et où se terminent les coulisses, les uns continuant à jouer et délirer backstage alors que les autres sont sous les feux de la rampe. La frontière est bien ténue entre le monde des projecteurs et celui de l’ombre, entre la réalité et la fiction…! LE BAL DES ENRAGES, ça se vit car ça ne peut se raconter. De la provoc, du sexe et du délire, du sado-maso et des disqueuses, du trash et du feu, des sex-toys et du cuir, du second degré et de l’humour, des excès et de l’alcool. LE BAL DES ENRAGES, si c’est Barnum sur la scène et Sin City backstage, c’est en servant néanmoins une set-list explosive faisant des trous dans la tête jusqu’au poix chiche. La surprise du chef, sans équivoque possible !

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La tête d’affiche de la journée, LE PEUPLE DE L’HERBE, est presque le cheveu dans la soupe, ou plutôt le brin d’herbe dans la goulasch – comprendra qui pourra – malgré une prestation de haute tenue qui aurait récolté tous les (mes !) honneurs sans la présence des Enragés.

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S’offre précédemment sur la grande scène SHAKA PONK: l’autre (bonne) surprise de la soirée pour ma part, avec un set aussi puissant que visuel, aussi rock’n’roll que peaufiné. Un alliage de riffs et d’électro derrière des mélodies bien solides de rock fusion avec un zeste de funk, un soupçon de métal et un tsunami de gros son sous couvert d’une mise en scène laissant la place belle à un leader des plus charismatiques secondé par une black aussi efficace que… spectaculaire. Un tout grand moment pour ceux qui, comme moi, découvraient ces Francais. Précédemment, SKIP THE USE délivre une espèce de punk rock avec des relents d’un peu de tout, en terminant leur set en beauté par un jam déjanté et surexcité du meilleur goût avec SHAKA PUNK précisément.

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Le punk hardcore de DAGGERS survolte l’autre scène suivi de DRIVING DEAD GIRLS: un garage-rock bien senti qui se termine par du lancer de guitare dans le public et du jump-dévérinage de batterie: chaud-boulette pour annoncer l’arrivée de DO OR DIE qui m’impressionne moins qu’en avril dernier – sans doute la cause à un son assez pourave ou à l’effet de surprise qui n’est plus.

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La journée du samedi ne peut atteindre les sommets de la veille, et c’est dommage. By-pass sur les prestations de OVERMARS et de FULL OF SUEDOISES notamment, avant de refaire avec eux le monde backstage en soirée en alternant les sets de PIERPOLJAK, RAPH, FELOCHE, ETE 67, BALIMURPHY et autres SURFING LEONS.

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Vient l’heure où monte sur scène BLACK BOX REVELATION. Le duo détonnant se partageant batterie et guitare est à la hauteur des attentes et insufflent à cette seconde journée la débauche de décibels et d‘attitude qui manquait presque jusque là. Si le terme de power-trio sied à merveille à certains, l’appellation atomic duo colle-t-elle parfaitement à BBR…!

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Et ce n’est pas là dénigrer The MASH qui les précèdent, annonçant les Hongrois de HANGMAS avec leur british-wave totalement eighties assaisonnée de bons riffs bien solides qui donne un tout très, très potable. Après les avoir ratés au Sziget à Budapest il y a 3 semaines, je suis aujourd’hui témoin de l’accueil que la Belgique réserve à ces Hongrois avec la même ferveur qui a surpris tous les groupes Belges qui ont marqué le Sziget de leur empreinte. Putain, putain, c’est vachement bien, nous sommes quand même tous des Européens

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