BOOGIE TOWN – 1er mai 2000 – Mont-St-Guibert

Boogie_Town_2000
A l’affiche cette année: The Patolies, Bo Weavil, Marc Lelangue, Andre Williams, Amazing Atomic All Stars Band, Don Croissant, Michael De Jong, Monti Amundson, Duke Robillard, Wayne Hancock, Bottlerockets, The Paladins, Willy de Ville, The Fabulous Thunderbirds. Rien que l’endroit vaut à lui seul le déplacement en Brabant Wallon : une friche industrielle pour cadre d’un festival, entre ruines et autres vestiges d’une époque industrielle maintenant révolue, parsemée de corps épars jonchant le sol entre buvettes et autres bars aux détours d’un recoin ou d’une galerie. Un décor à la Mad Max… La fine équipe est de la partie pour une journée de tous les excès – musicaux s’entend (?). Quelques prestations remarquées et marquantes : Duke Robillard sort manifestement du lot, tout comme Willy de Ville. Mais si le premier se remarque positivement, le second est indubitablement pour moi le cheveu dans la soupe du jour. A fortiori avant les Fabulous Thundebirds qui mettent le feu aux ruines de briques, de pierre et de béton. Ou comment transformer une ruine en cathédrale – au propre comme au figuré. Ouch !

BOOGIE TOWN – 1er mai 1998 – Louvain la Neuve

Boogie_Town_1998
Entre odeurs de barbecues et vapeurs de haschisch, entre émanations de pains-saucisses et saveurs de bières fraîches, les 13 heures de Boogie Town de Louvain-la-Neuve sont fidèles à elles-mêmes. Sous un soleil de plomb au rendez-vous, la pelouse est jonchée de corps inertes et de gobelets vides – un festival comme un autre. Sous la tôle ondulée du Tennis Club du Parc, les décibels sont aussi au rendez-vous. La claque du jour s’appelle Big Sugar, en provenance de Toronto. Un impressionnant mur de Marshall, dressé après la prestation d’Omar & the Howlers qui le précède sur l’affiche, annonce la couleur. Et quelle couleur ! Avec Gordie Jonhson – alias Big Sugar – ça chauffe très méchamment dès le premier accord saluant leur entrée sur scène. Effet presqu’immédiat et surtout révélateur : à la première disto qui troue et déchire le brouhaha ambiant du hall, la grande foule reflue vers le soleil et l’herbe à l’extérieur, d’où les décibels semblent plus supportables ! Le reste du concert sera du même acabit. Ce blues graisseux teinté d’harmonica, syncopé de rythmes reggae et entrecoupé de riffs distorsionnés, est vraiment pour moi LA révélation du jour! A souligner auparavant, la superbe prestation de Lester Buttler, l’homme aux tatouages, pour qui ce doit être la dernière prestation scénique : il meurt trois jours plus tard, victime de l’overdose de trop au moment de reprendre son avion pour l’Amérique. Est-ce son dernier concert, ou a-t-il eu le temps de se produire une ultime fois le lendemain ? RIP… Steppenwolf nous balance son Born to be Wild en plein milieu de son set alors qu’on l’attendait intuitivement à l’occasion du rappel – ce qui enlève dès cet instant tout intérêt à attendre la fin de son show, de moyenne qualité de surcroît. Jimmy Vaughan, bouclant cette journée de bonheur, parvient presque à nous faire oublier son frère – et ce n’est pas peu dire. Qu’est-ce qu’il doive s’offrir comme gig là-haut, au paradis des rockers… !

BOOGIE TOWN – 1er mai 1997 – Louvain-La-Neuve

Boogie_Town_1997
Back to the roots: back in LLN ! Tennis Club du Parc, à l’affiche cette année: Fred & The Healers, Glory Hogs, Monster Mike Welch, Jim Suhler, Guy Forsyth, Mick Taylor, Doctor John. Pas le souvenir de tout (ce qui n’est pas en soi mauvais signe…), mais surtout le souvenir d’une bien belle journée en bien bonne compagnie accompagnée de bien des draches : la fine équipe est là, et LLN is still LLN.