Now online : SAXON + DIAMOND HEAD @ Trix Anvers + URIAH HEEP @ Cirque Royal Bruxelles

From lockdown to rockdown… The Strong Arm of the Law a encore frappé fort, très fort ce 12 octobre au Trix d’Antwerpen. Peut-être parce que le tout dernier concert d’avant lockdown de SAXON s’est tenu ici-même par un beau soir de mars 2020, en guise de warm-up d’une tournée prometteuse qui n’eut finalement jamais lieu pour les raisons que l’on sait…? La nouvelle démonstration de force de ce soir 12 octobre 2022 a dès lors comme un goût de revanche, comme une saveur de « On remet ça, les gars !« . Par contre, la précédente fois que nous avions vu DIAMOND HEAD ouvrir pour SAXON en 2018 était passée plus facilement, dirons-nous…

Et que dire de URIAH HEEP (Established 1969) le surlendemain 14 octobre 2022 au Cirque Royal de Bruxelles ?! Tout simplement un monument historique qui prend place dans un espace d’exception, notre Royal Albert Hall à nous ! Reviews now online, ainsi qu’ici dans notre galerie de portraits From backstage to frontstage (NO Photoshop. NO Ligthroom. NO raw format. NO numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG!)

URIAH HEEP – Cirque Royal Bruxelles – 14 octobre 2022

Du lockdown au rockdown, URIAH HEEP poursuit son méga “50th Anniversary Tour » même si pas mal de dates sont annulées après cette soirée bruxelloise: les effets conjugués de l’inflation, des coûts énergétiques et de la crise ambiante ont ainsi raison de quelques dates à venir du HEEP qui en a pourtant vu bien d’autres depuis 1969. Btw, combien de bands peuvent-ils se prévaloir de compter Kiss, ZZ Top, Foreigner ou Rush comme opening-acts, permettant à ces groupes de se faire connaître ? URIAH HEEP est sans conteste un lien et un liant incontournable de l’histoire du (hard) rock britannique, contribuant à l’instar du Zeppelin, de Sabbath et du Purple au développement d’une forme typiquement britannique de production pour le moins lourde et métallique.

L’allongement de la carrière n’est donc pas un vain mot pour le HEEP (the Beach Boys of Heavy Metal – sic) : combien de travailleurs déjà actifs en 1969 usent-ils encore leur bleu de travail à l’usine ou s’escriment-ils encore derrière (ou devant, c’est selon) un écran d’ordinateur ? Parce que le senior en chef aka Mick BOX et sa clique de jeunes et fringants croulants pourtant pas encore secs derrière les oreilles sont, eux, toujours au taf après plus de 50 ans de bons et loyaux services. Toujours sur la route. Always on the road. Todi su l’voye. And long, long is the road.

Le public ne se bouscule cependant pas au portillon du Cirque Royal, tout comme il ne se pressait pas non plus le mois dernier à la Rockhal. Les survivants des glorieuses sixties-seventies-eighties seraient-ils devenus trop pantouflards que pour bouger leur popotin et faire honneur aux derniers héros parmi les dernières gloires ? Feraient-ils à URIAH HEEP l’affront de se réserver pour la momie junkie et nobélisée de service qui officie demain à Forest National ? Non, Môssieur, ne mélangeons quand même pas les genres, ni surtout les torchons et les serviettes.

Parmi toutes les (vieilles) gloires à l’affiche de la vidéo rendant un vibrant hommage aux jubilaires, Alice Cooper en sort vainqueur à l’applaudimètre. S’en suit, toujours comme à la Rockhal, une première partie de set statique et semi-acoustique depuis l’avant-scène mais qui n’empêche pas cette fois l’assistance de rapidement quitter le douillet confort des légendaires fauteuils rouges de cette toute aussi légendaire salle à la si remarquable verrière.

La pause écourtée – ah, cette si charmante et si désuète sonnerie d’une autre époque qui invite l’assistance à rejoindre sa place ! – la seconde partie de set passe au mode tout électrique et full Marshall, vu-mètres dans le rouge. De quoi entretenir la légende d’un URIAH HEEP qui n’a strictement rien perdu de sa superbe, de sa flamboyance, de sa force de frappe et de sa puissance dévastatrice.

Sans doute est-ce le souvenir marquant et émouvant que nous garderons de ce qui est probablement ce soir notre dernier face-à-face avec l’hydre. Souhaitons maintenant au HEEP, à l’issue de cette tournée qui n’est pourtant pas qualifiée d’adieu, de quitter la scène la tête haute et de tirer sa révérence en pleine gloire – ou du moins ce qu’il en reste – en évitant de nous gratifier du triste et pathétique spectacle de la tournée de trop, travers dans lequel sont tombés bien d’autres plus jeunes seniors

Now online : URIAH HEEP – HAMMERFALL – HELLOWEEN @ Rockhal, 14 septembre 2022

… et plus encore dans notre galerie de portraits ! Ou comment se couper en trois entre la Rockhal Box et le Rockhal Club pour trois shows de bien haute tenue quoique sans beaucoup de points communs entre les deux salles. Le HEEP fête en toute intimité son glorieux 50ème anniversaire (postposé par le covid) tandis que HAMMERFALL et HELLOWEEN se la jouent grandiloquente et sans retenue. Now online… NO Photoshop – NO Lightroom – NO raw format – NO overdub – ONLY one-shot jpeg : enjoy !

URIAH HEEP – Rockhal Esch-sur-Alzette, 14 septembre 2022

La pandémie a empêché URIAH HEEP de célébrer comme il se doit ses 50 berges, et le band entend bien récupérer la sauce en se lançant 2 ans plus tard dans une presqu’interminable tournée jubilaire. Mais la configuration assise du Rockhal Club jette comme un froid sur ce qui s’annonçait comme une belle surprise-party : URIAH HEEP en configuration assise, c’est comme prendre soudainement un sacré coup de bambou, comme se retrouver à mâchonner un morceau de tarte sèche lors d’un goûter dans une seniorie alors qu’on s’attendait à sortir en boîte…

Pour en rajouter une couche, le hall de la Rockhal comporte ce soir un modeste espace « memorabilies » à côté du merchandising, où sont exposées quelques reliques estampillées URIAH HEEP qui ont traversé les décennies: décorations reçues, photos vintage, diplômes en tous genres et autres reliques marquées HEEP glanées sur les 5 continents au gré des tournées mondiales d’époques aujourd’hui révolues. Comme un arrière-goût de naphtaline.

Le set débute par une longue et intéressante projection d’hommages rendus au HEEP par tout ce que la planète rock compte comme célébrités, mythes et légendes vivantes. Le film projeté sur un écran translucide dressé en avant-scène laisse deviner en arrière-plan le matériel déjà installé: mais alors pourquoi, pour qui ces instruments disposés sur l’étroite avant-scène au pied même de cet écran ?! Tout simplement pour URIAH HEEP qui nous offre en première partie de soirée un set semi-acoustique – que nous pourrions qualifier pour notre part de tout à fait dispensable. Le HEEP n’a à notre connaissance jamais excellé dans cet exercice, et celui-ci est de surcroit parfaitement saugrenu voire inopportun quand on connait la puissance et l’énergie qui caractérise le band depuis des décennies. Heureusement pour nous, HAMMERFALL et HELLOWEEN mettent à sac le main hall voisin où nous nous réfugions pour échapper à cette première partie de set pour le moins terne et creuse, osons même le qualificatif soporifique.

L’électricité, l’énergie et la puissance caractéristiques de URIAH HEEP sont par bonheur au rendez-vous en seconde partie de set, et quelle seconde partie ! Nous retrouvons enfin un HEEP digne de ce nom, et un légendaire Mick Box fidèle à lui-même qui déclenche un tsunami sans avoir l’air d’y toucher, tout en finesse et en subtilité mais aux effets dévastateurs. URIAH HEEP semble plus soudé que jamais, faisant montre d’une symbiose sans faille et d’une franche complicité qui fait plaisir à voir et surtout qui charme le conduit auditif.

Le quintet nous délivre au final un bien long set, doté de toute l’énergie et de toute la puissance nécessaires, qui nous transporte à travers les décennies et les âges avant même que, back to the future, on rejoigne l’année 2022 sans même le réaliser. URIAH HEEP fait ce soir la démonstration qu’il compte toujours parmi les plus respectables et les plus honorables des seniors hyper-actifs, et qu’il n’est pas nécessaire de faire de vagues pour rester au-dessus de la mêlée. Avec la classe, la distinction et l’élégance qu’on lui connait, URIAH HEEP nous donne une nouvelle fois une bonne leçon et renvoie tous les autres à leurs devoirs. Et nous à HELLOWEEN dans la salle voisine boucler la boucle…

URIAH HEEP @ Den Atelier, Luxembourg – 23 janvier 2020

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Comme ils l’expliquent sur scène, le band et son crew ont accompli toute cette sainte journée une sacrée longue route depuis la frontière germano-polonaise pour délivrer ce seul gig luxembourgeois. Avant de repartir sitôt fait pour l’est de l’Europe… Allez comprendre ce qui a motivé ce coup de canif dans l’itinéraire de leur European Tour 2020, et qui a laissé de côté pour un soir les WISHBONE ASH et autres NAZARETH qui assurent pourtant la première partie de toutes les autres dates comme ce fut le cas il y a 5 jours à Saarbrücken

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L’espace pour le moins confiné qu’offre Den Atelier et sa minuscule scène tranche radicalement avec l’immensité du Saarlandhalle de Saarbrücken. A choisir, on ne sait finalement lequel des deux se prête mieux à la performance de URIAH HEEP. Les planches luxembourgeoises, plus intimistes, ont comme un effet de bride sur les Anglais qui semblent plus explosifs et plus expansifs dans une configuration "large venue" où leur brio s’exprime plus en profondeur, plus en rondeur, plus en amplitude.

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La puissance, le volume et la présence scéniques sont certes au rendez-vous à Luxembourg, mais URIAH HEEP reste un de ces groupes qui nécessitent un minimum – non: un maximum – d’espace vital et un cubage maximum (entendez une volumétrie adaptée) pour conférer à leurs compositions toute l’épaisseur, toute la densité et toute la dimension nécessaires.

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L’absence d’opening act bénéficie à URIAH HEEP qui nous gratifie d’un (somme toute) modeste quart d’heure supplémentaire de show. Celui-ce se termine, comme de coutume oserions-nous dire, sur un Easy Living d’anthologie, qui semble secouer tout à coup une audience qui sort tardivement de sa torpeur, comme si elle réalisait – mais un peu tard – qu’elle a sans doute pour la dernière fois URIAH HEEP à ses pieds, ou presque.

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Now online : URIAH HEEP @ Den Atelier, Luxembourg

Il n’y a pas à dire, mais URIAH HEEP sur la minuscule scène de Den Atelier ce jeudi 23 janvier après les avoir vu arpenter l’immensité de celle de Saarbrücken le weekend dernier, ça change tout autant que ça décoiffe…

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Now online et bien sûr déjà depuis belle lurette en ligne dans notre galerie de portraits, c’est par ici…!

URIAH HEEP + NAZARETH + WISHBONE ASH @ Saarbrücken, 18 janvier 2020

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Plus de 150 ans de rock british fusionnés en un triumvirat sur la même affiche – qui dit mieux ?! Sans compter l’âge du capitaine, Andy Scott (The SWEET) qui joue le maître de cérémonie en donnant alternativement la parole aux protagonistes tandis que les roadies s’affairent à évacuer ou dresser le matos entre deux sets. Elle est pas belle, la vie chez nos voisins teutons à Saarbrücken ?!

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L’excitation de cette affiche se le dispute à l’impatience de pénétrer et de découvrir une nouvelle antre, arène d’un soir pour un nouveau combat de vieux gladiateurs qui en ont vu bien d’autres – que ce soit dans le public comme sur scène – mais qui en ont encore sous la pédale. Cette Saarlandhalle vaut également à elle seule le déplacement, quoi qu’un peu trop vaste ce soir au vu de l’affluence. Mais les organisateurs ont vu juste en misant sur cette salle en lieu et place de leur traditionnel Garage qui se serait avéré trop exigu.

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19h00 précises, Andy SCOTT lance les hostilités en invitant WISHBONE ASH (established 1969 siouplait) à le rejoindre pour tailler une bavette, avant de laisser le band grimper à l’assaut des planches. Il réitérera l’exercice ce soir avant chacun des deux autres sets qui s’en suivent. WISHBONE ASH ouvre ainsi le bal, nous drapant une heure durant de twin guitars et de mélodies qui vous trottent en tête depuis des décennies, et qui vont y rester encore bien longtemps sans doute.

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Le pit-photo est aussi démesurément vaste que peut être profonde et large la scène – des conditons aussi confortables pour shooter que pour performer ; tous les petits plats ont été décidément disposés dans tous les grands, et il n’en manque pas un dans cette batterie de cuisine. Même satisfaction au bar, où les demi-litres germains sont le standard de stricte rigueur ici, à un prix tout aussi démocratique. Sans parler des sanitaires et de toute cette infrastructure et cette logistique qu’on ne trouve décidément qu’en Allemagne. Prosit.

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WISHBONE ASH vieillit comme il a vécu: proprement, avec classe, élégance et distinction – à l’image des gentlemen qu’ils demeurent. 51 ans sur les routes n’ont rien enlevé de leur superbe et de leur grâce, mais rien non plus de leur efficacité et de leur redoutable maestria. Le confort et la force tranquille des gens qui n’ont plus rien à prouver ni à personne…

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NAZARETH – established 1968 ! – prend haut la main la relève pour une heure de démonstration. Bien qu’ils soient sur les route depuis plus de 50 années de manière ininterrompue, c’est notre tout premier face-à-face avec les Ecossais sans doute les plus célèbres avec Simple Minds et Franz Ferdinand.

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Et la première fois compte toujours, après qu’ils nous aient fait faux-bon un beau soir de mai 1983 à Forest National où ils devaient ouvrir pour ce qui restera – déjà ! – le dernier concert de RUSH en Belgique.

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Rarement l’alliance d’une Gibson Les Paul et de quelques Marshall nous aura procuré un tel effet: sans doute seul Steven WILSON, bien qu’au moyen d’autres armes et munitions, peut nous titiller et nous fournir autant de sensations avec une sonorité, une puissance et une limpidité aussi cristalline que celle de Murrison ce soir avec NAZARETH. Si c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, ce n’est manifestement pas avec de jeunes carottes – que du contraire…

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La dernière production d’URIAH HEEP qui remonte déjà à 2018 nous avait on s’en souvient littéralement scotché dans sa déclinaison live à Bruxelles il y a 2 ans – tant en live que sur la platine. Cet album, aussi intemporel que ses géniteurs, est sans doute à considérer comme un des meilleurs dont peut se targuer le band au cours de son demi-siècle d’existence, réussisant la gageure de réaliser une parfaite synthèse de 50 ans de son rock’n’roll – ni plus ni moins, et excusez du peu.

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Sublimé par la wah-wah de Cox qui arrache toujours autant que ne duvête l’Hammond de Lanzon, le résultat démontre à nouveau ce soir un URIAH HEEP véritablement à l’unisson et dans une forme olympique. Combien de jeunes pousses pourraient-elles en prendre de la graine ?! Les gars, si on ne vous consacre pas à vous seuls un chapitre de l’Histoire du Rock, je veux bien manger mes objectifs.

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Now online : URIAH HEEP + WISHBONE ASH + NAZARETH @ Saarbrücken

Un éblouissant et flamboyant URIAH HEEP qui partage l’affiche avec pas moins que NAZARETH et WISHBONE ASH tout aussi cinquantenaires – que demander de plus ?!
150 ans de rock british présentés par Andy Scott (The SWEET) en maître de cérémonie: il y a de ces soirs qui méritent le déplacement effectué…

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Maintenant en ligne, et dans notre galerie de portraits

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Qui a dit que c’était dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, déjà…? Et pas besoin de jeunes carottes pour ce faire, s’il vous plait.

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Now online : URIAH HEEP @ Bruxelles – 07 novembre 2018

Maintenant en ligne, URIAH HEEP et The ZOMBIES cognant les murs de cette salle au nom si prédestiné ce 07 novembre 2018: La Madeleine.
Et l’on peut avouer que Proust n’est pas loin, vraiment pas loin ce soir…

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URIAH HEEP & The ZOMBIES – Bruxelles, 07 novembre 2018

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Kiss, ZZ Top, Foreigner ou Rush pour n’en citer que quelques uns ont officié in illo tempore en première partie d’URIAH HEEP: ça éclabousse pour qui ne saurait pas où il mes les pieds (et les oreilles) ce soir, et ce tableau de chasse n’est à nouveau pas sans signification.

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Après 49 ans d’existence (selon la police) ou 51 ans (selon les manifestants), Mick Box est toujours aux commandes, sans que les (très) hauts et les (plus rares) bas n’aient entamé sa dextérité et sa prolifique production. À l’instar de Led Zeppelin, de Black Sabbath et de Deep Purple, URIAH HEEP a contribué au développement d’une forme typiquement britannique de heavy metal. Son rôle considérable dans la création d’un style musical qui allait dominer les années 70 et encore plus les années 80 perdure, et la prestation de ce soir est la plus flamboyante démonstration encore de sa pleine santé, OMG !

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Précurseur de l’utilisation de l’Hammond et de la pédale wah-wah – la signature de Mick BoxURIAH HEEP a réussi avec une admirable maestro à terminer le 20ème siècle, à passer le cap du 21ème et mieux encore celui de cette année 2018. Avec un dernier album qui se révèle être une vé-ri-ta-ble tuerie sur scène, URIAH HEEP est plus deep purplelien que jamais.

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Rarement l’adage "C’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes" s’est révélé être d’une aussi pertinente actualité, au point que même les jeunes carottes peuvent aller se rhabiller – et fissa. Le son est énorme, et les envolées d’Hammond sont quant à elles d’une redoutable efficacité et d’une sonorité érangement actuelle qui rivalisent avec une lead guitar qui part en vrille plus souvent que de raison, mais sans jamais tomber dans le travers du technico-soporiphique.

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Rien, strictement rien à jeter: la production 2018 d’URIAH HEEP est tout simplement parfaite et le millésime scénique remarquable. Et à plus forte raison que ces éternels jeunots évitent l’écueil en réussissant l’incroyable pari de ne pas sombrer dans le travers de se répéter ou de réécrire l’histoire – leur histoire…

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The ZOMBIES ouvrent le bal à 19h25 précises – comme annoncé. Le timing pour le moins original et est à l’image de l’audience grisonnante et bedonnante de cette (superbe) salle de la Madeleine. Si le public est de tendance gérontologique, il n’est que le reflet de The ZOMBIES formés en… 1961, et avec Rod Argent toujours à la manoeuvre ce soir !

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Quand on pense que leur She’s Not There fut n°1 aux USA l’année même qui nous a vu naitre il y a 54 ans, et que son génial compositeur est ce soir à quelques petits centimètres de notre objectif, on ne peut que se dire que la vie est belle. Et d’ajouter: total respect, mister Rod Argent (…mais où est donc Russ Ballard?!).

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