MOTORHEAD – Brussels, « Forest National » – 28 octobre 2011

(Autres photos et commentaires sur Intensities in Tens Cities – Chap 1: The Vintage Years 1978 – 2011)

Motorhead_10-2011_0275.JPG
Une année sans un concert de la Bête est-elle une année digne d’être vécue? Un concert annuel de MOTORHEAD devrait être pris en charge par notre sécurité sociale, tant ce type de show fait oeuvre de salubrité publique. Lemmy, c’est mens sana in corpore sano – enfin, pas vraiment lui et ce serait même plutôt le contraire, mais je parle de son effet Impulse à lui. Un show de MOTORHEAD, ça vide l’esprit et ça reset le corps. On en ressort frais comme un gardon, à l’instar d’une paisible heure passée au sauna (mais les décibels en plus). La formule basique, primaire et primale de la bande à Lemmy continue inlassablement de faire ses preuves.

Motorhead_10-2011_0267.JPG Motorhead_10-2011_0117.JPG Motorhead_10-2011_0243.JPG Motorhead_10-2011_0120.JPG Motorhead_10-2011_0217.JPG Motorhead_10-2011_0124.JPG Motorhead_10-2011_0208.JPG Motorhead_10-2011_0130.JPG Motorhead_10-2011_0198.JPG Motorhead_10-2011_0154.JPG Motorhead_10-2011_0159.JPG Motorhead_10-2011_0112.JPG Motorhead_10-2011_0263.JPG Motorhead_10-2011_0119.JPG Motorhead_10-2011_0222.JPG Motorhead_10-2011_0123.JPG Motorhead_10-2011_0216.JPG Motorhead_10-2011_0126.JPG Motorhead_10-2011_0206.JPG Motorhead_10-2011_0177.JPG Motorhead_10-2011_0227.JPG Motorhead_10-2011_0251.JPG

Un Forest National plein comme un oeuf est une nouvelle fois le signe de la vitalité sans pareille de cette formule qui traverse les décennies sans compromis ni compromission, sans jamais avoir changé son fusil d’épaule non plus dirons les détracteurs. La fidélité paie. C’est comme une bonne frite-andalouse : on sait à quoi s’attendre quand on en commande une, c’est lourd, c’est gras, ça colle mais qu’est-ce que ça fait du bien. Jusqu’à l’indigestion. Lemmy et sa bande, c’est notre marchand de frites à nous, et le public est chaud-boulette à l’instar du trio qui prend manifestement plaisir à retrouver Bruxelles (You’re the greatest audience of the tour (sic)), même s’il n’est sans doute pas au goût de tous les néerlandophones de voir le band arborer en décor une immense bannière avec ces seules deux inscriptions "Motörhead – Belgique" en fond de scène lors de la seconde partie de concert.

Motorhead_10-2011_0194.JPG Motorhead_10-2011_0155.JPG Motorhead_10-2011_0161.JPG Motorhead_10-2011_0101.JPG Motorhead_10-2011_0107.JPG Motorhead_10-2011_0096.JPG Motorhead_10-2011_0097.JPG Motorhead_10-2011_0088.JPG Motorhead_10-2011_0094.JPG Motorhead_10-2011_0075.JPG Motorhead_10-2011_0080.JPG Motorhead_10-2011_0069.JPG Motorhead_10-2011_0272.JPG Motorhead_10-2011_0273.JPG Motorhead_10-2011_0064.JPG

Le show se termine – comme de tradition – par l’apocalyptique Overkill : après un coït interruptus d’une heure trente, survient l’orgasme parfait de la Bête qui vient jouir (un peu vite, il est vrai) et répandre toute sa semence sur autant de ses sujets. Vous n’avez pas reçu votre ration ? Dégustez et avalez sur YouTube même si ce n’est filmé en HD qu’avec les moyens du bord. Orgasmatron n’en était que les préliminaires, quelques morceaux auparavant… The Wörld is Yours : vous n’avez pas trouvé meilleur titre pour votre dernier album et pour cette tournée, les gars : le monde est vôtre, et vous êtes chez vous ici à Brussel, Belgie – pardon : Bruxelles, Belgique.

Motorhead_10-2011_0138.JPG

ALICE COOPER – 28 octobre 2011 – Brussels @ « Ancienne Belgique »

(Autres photos & commentaires sur Intensities in Tens Cities – Chapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

Alice_Cooper_112011_0001.JPG
Je me faisais déjà la réflexion vendredi dernier à Forest National, lorsque The TREATMENT ouvrait pour MOTORHEAD: comment un groupe peut-il de la sorte véhiculer l’intégralité et la lourdeur des clichés éculés, ringards et usés jusqu’à la corde du hard/heavy des années 80?! C’est une prouesse: une telle exhaustivité relève du véritable exploit : dans les gimmicks, les attitudes, les fringues et le look, rien strictement rien ne manque à la panoplie du parfait adolescent chevelu et boutonneux en quête d’identité et d’image ! Deux fois The TREATMENT (sponsorisés par Jägermesiter, svp !) en moins d’une semaine, ça me suffit – même si, musicalement, tout n’est pas à jeter (si ce ne sont les vocals, non peut-être ?!).

The_Treatment4_10-2011_0049.JPG The_Treatment2_10-2011_0030.JPG The_Treatment3_10-2011_0042.JPG The_Treatment5_10-2011_0051.JPG

The Coop is back avec son No More Mr Nice Guy Tour 2011 dans une Ancienne Belgique sold out depuis le printemps dernier, presque 10 ans après son dernier passage ici-même. Alice, ma belle Alice, que de belles surprises musicales tu nous réserves ce soir en allant puiser quelques surprenantes pépites (Halo of Flies, Clones,,…) jusqu’aux tréfonds de ton répertoire de l’époque où tu étais déjà comme aujourd’hui ! Tu nous offres un show parfait avec l’habituelle panoplie d’ustensiles et autres costumes ou mise(s) en scène théâtrale mais sans… excès, si, si ! Ne manquent évidemment pas à l’appel ta fanfreluche que tu cajoles durant Only Women Bleed avant de nous la massacrer, la guillotine qui te tranche le scalp, ton sabre, ton boa, ta camisole de force, ton Frankenstein, ton haute-forme… Bref, rien ne manque à la solennité de l’événement ni à la théâtralité du moment, le tout parfaitement servi pas pas moins de trois (!) lead guitars – dont une charmante poupée: la Belle et la Bête…

Alice_Cooper_112011_0139.JPG
Alice_Cooper_112011_0012.JPG Alice_Cooper_112011_0021.JPG Alice_Cooper_112011_0030.JPG Alice_Cooper_112011_0040.JPG Alice_Cooper_112011_0042.JPG Alice_Cooper_112011_0058.JPG Alice_Cooper_112011_0064.JPG Alice_Cooper_112011_0067.JPG Alice_Cooper_112011_0073.JPG Alice_Cooper_112011_0082.JPG Alice_Cooper_112011_0083.JPG Alice_Cooper_112011_0091.JPG Alice_Cooper_112011_0098.JPG Alice_Cooper_112011_0104.JPG Alice_Cooper_112011_0107.JPG

Un solo de batterie impressionnant et même créatif, pourtant tout en puissance à mettre à l’actif d’un batteur épatant (ça n’arrive pas tous les jours…), accompagné par un bassiste tout aussi maousse costo. Bref, un jeune band soudé et compact au possible et qui sert un Alice 3×20 en belle et grande forme, arborant même nos couleurs (encore) nationales lors d’un bouquet final exceptionnel (Elected): Alice tient haut et droit notre bel étendard noir-jaune-rouge, revêtu du maillot de notre équipe (encore) nationale de football. L’occasion rêver pour Vincent Furnier de nous adresser un clin d’oeil au passage sur la situation politique du pays, mais d’enchaîner bien vite le refrain qui précise bien sûr I don’t care… Après MOTORHEAD qui arborait sur scène une grande bannière "Belgique" la semaine dernière à Forest, on ne peut pas dire que les séparatistes sont à l’honneur ces temps-ci sur la scène rock anglophone !

Alice_Cooper_112011_0111.JPG Alice_Cooper_112011_0119.JPG Alice_Cooper_112011_0130.JPG Alice_Cooper_112011_0137.JPG Alice_Cooper_112011_0138.JPG Alice_Cooper_112011_0139.JPG Alice_Cooper_112011_0152.JPG Alice_Cooper_112011_0157.JPG Alice_Cooper_112011_0160.JPG Alice_Cooper_112011_0166.JPG Alice_Cooper_112011_0171.JPG Alice_Cooper_112011_0172.JPG Alice_Cooper_112011_0183.JPG Alice_Cooper_112011_0186.JPG Alice_Cooper_112011_0197.JPG

Juste avant ce puissant rappel, The Coop nous gratifie d’un autre savoureux clin d’oeil, au Floyd cette fois, en intégrant le refrain d‘Another Brick In The Wall dans son "School’s Out" à lui bien évidemment ! Il n’y a pas à dire, un concert d’Alice est toujours une surprise ; je ne me souviens pas de deux mises en scène identiques d’une tournée à l’autre, de deux set lists semblables, de deux théâtralités identiques. Et, comme le bon vin, plus il vieillit (?) plus il s’assagit (?), plus ses shows deviennent sobres (?) et plus encore il en devient appréciable, délectable, admirable et tout simplement remarquable : total respect, Coop’. Ce n’est pas de la sensualité qui transparait de tes prestations, Vincent, c’est un mélange de douceur suave et de senxsualisme torride. Y a pas à dire, mais Detroit a vraiment enfanté ce qu’on a fait de mieux (ou de pire, c’est selon) aux USA fin 60’s & début 70’s. Et pendant ce temps, ma petite Malou – quasi 6 fois plus jeune qu’Alice – confortablement installée aux premières loges, lutte contre le sommeil pour son premier "vrai" show,..

Alice_Cooper_112011_0109.JPG Alice_Cooper_112011_0207.JPG Alice_Cooper_112011_0212.JPG Alice_Cooper_112011_0219.JPG Alice_Cooper_112011_0222.JPG Alice_Cooper_112011_0228.JPG Alice_Cooper_112011_0232.JPG Alice_Cooper_112011_0235.JPG Alice_Cooper_112011_0240.JPG Alice_Cooper_112011_0249.JPG Alice_Cooper_112011_0263.JPG Alice_Cooper_112011_0268.JPG Alice_Cooper_112011_0278.JPG Alice_Cooper_112011_0286.JPG Alice_Cooper_112011_0290.JPG Alice_Cooper_112011_0297.JPG Alice_Cooper_112011_0313.JPG Alice_Cooper_112011_0314.JPG