Now online : STATUS QUO @ Rockhal, Esch-sur-Alzette – 21 juillet 2024

Rockin’ all over the World depuis tant et tant de décennies qu’on en oublierait le caractère mortel de STATUS QUO. De mémoire, mais il faudra que nous vérifions, Rick Parfitt faisait encore partie du line up lors de notre dernier face-à-face avec ces Anglais (presqu’) intemporels. Aujourd’hui, ne reste de la formation originale que le (quasi) immortel Francis Rossi, toujours aussi distingué et élégant, et so British avec son accent roulant les « r » qu’il nous ressort ce soir. Ah, et ce boogie rock comme il y en a pas deux au monde…!

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester.

STATUS QUO – Rockhal Esch-s/-Alzette – 21 juillet 2024

Traditionnelles chemises blanches et sempiternelles baskets de même couleur assorties aux têtes d’ampli Marshall impeccablement alignées, pantalons d’un noir identique aux corps desdits Marshall, STATUS QUO nous la joue on ne peut plus classique. Mais c’est aussi pour ça qu’on adore la bande à Francis Rossi, dernier rescapé, dernier Mohican même d’une tribu qui ne compte plus aucun autre membre de la formation originale remontant à 1967 (voire à… 1962 sous sa dénomination originelle The Spectres).

La file docile qui s’allongeait interminablement mais impeccablement rectiligne devant la Rockhal a été progressivement avalée par le Club, laissant franchement pantois quant à son incroyable capacité d’absorption telle un bois-sans-soif. Pas de première partie à l’affiche qui annonce STATUS QUO monter sur les planches à 20h30. Une fois n’est pas coutume, les 4 photographes accrédités que nous sommes ne sont autorisés à officier que durant les 4, 5 et 6ème morceaux (allez comprendre ?!), de quoi passer les 3 premiers morceau côté cour de la scène. Pénétrant par l’entrée des artistes, nous ne sommes toutefois pas autorisés à y accéder avant le commencement du set « pour ne pas croiser le band » (sic !) au moment de sortir d’un des deux impressionnants tour bus garés à l’arrière du bâtiment.

Un virulent Caroline balancé d’entrée de jeu met tout le monde d’accord et annonce la couleur dès 20h31: ça va remuer grave le popotin ce soir pour une assistance bigarrée, composée manifestement de nombreux fans grisonnants (ou plutôt déjà bien dégarnis) de la première heure, et dont pour beaucoup – à observer leurs attitudes, leurs faciès et leurs comportements – ce concert semble être un de leurs premiers du 3ème millénaire. Une gent féminine d’âge (très) mûr détonne également par son nombre important : une soirée décidément pas comme les autres s’annonce.

Les classiques se succèdent aux standards et vice-versa les uns aux autres, avec notamment un (pourtant dispensable) In the Army now qui décroche la palme des coeurs/choeurs et fait l’unanimité, alors que l’intemporel Roll over Lay Down ou les indémodables Down Down ou Whatever You Want en extended version font plutôt notre affaire. Un improbable et imprévu Paper Lane (pourtant absent de la set-list) débute le rappel avant qu’un interminable Don’t Waste My Time ne prolonge le plaisir et clôture un set d’une centaine de minutes duquel il n’y avait rien, strictement rien à jeter.

STATUS QUO, fringant comme de jeunes débutants, démontre à nouveau que leur boogie-rock totalement intemporel soulève toujours des montagnes et s’avère définitivement être un irrésistible trémousse-popotin qui traverse les décennies comme peu, très peu peuvent s’en targuer. Toujours à la recherche de leur 4ème accord, STATUS QUO persiste et signe avec un style aussi simple qu’unique et inimitable, souvent copié mais jamais égalé, doté d’une force de frappe et d’une capacité à faire onduler les foules comme peu d’autres.

Qui a dit qu’il fallait chercher midi à quatorze heures quand on peut faire simple et efficace avec seulement 3 accords, un mur de Marshall, un zeste de british humor, une distinction toute aussi anglaise et un dress-code à la sobriété plus élégante que classique ? Si notre décompte est correct, c’était ce soir notre 9ème STATUS QUO. Oserait-on avouer que l’on attend déjà le 10ème…?

Status Quo’s Rick PARFITT : 1948 – 2016. R.I.P.

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Depuis la disparition de Lemmy il y a un an, à Noël 2015, on ne peut pas dire que la Grande Faucheuse ait beaucoup chômé en 2016. Lemmy a comme qui dirait donné le top départ d’une bien macabre course contre la montre qui a vu quantité de r’n’r stars passer de vie à trépas ces 12 derniers mois. Que ceux qui n’ont pas encore compris réalisent que ce n’est que le début d’une longue liste d’honorables papys, géniteurs du rock’n’roll, qui atteignent aujourd’hui l’âge respectable de tirer leur révérence et de quitter définitivement la scène. Sous le feu des projecteurs durant des décennies, ils passent aujourd’hui de la lumière à l’ombre rayonnante, de l’Histoire qu’ils ont écrite à la postérité qu’on leur réserve, passant du statut de monstres sacrés à celui de légendes, et de celui de légendes à celui de mythes…

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From Francis Rossi:
"I was not ready for this. Rick Parfitt had been a part of my story for fifty years. Without doubt the longest relationship of my life: this was also the most satisfying, frustrating, creative and fluid. From those early days, we worked together to create the Quo sound, look and hits. We spent years on the road, on the stage and in the studio, rarely far from each other, honing what we did."

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"We were a team, a double act, a partnership and yet also two very different people, handling the pressures of growing older, constant touring, dealing with success and keeping the creative flame burning in different ways. He developed his own sound, his own style, casually inspiring a generation of players".

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Rick was the archetypal rock star, one of the originals, he never lost his joy, his mischievous edge and his penchant for living life at high speed, high volume, high risk. His life was never boring, he was louder and faster and more carefree than the rest of us. There were any number of incidents along the way, times when he strayed into areas of true danger and yet still losing him now is still a shock. Even in a year that has claimed so many of our best, including now George Michael, Rick Parfitt stands out. I was not ready for this." Dec. 24, 2016

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STATUS QUO – Het Groot Verlof @ Leuven – 20 juillet 2016

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Rick Parfitt, victime d’une (nouvelle) attaque cardiaque le mois dernier, a dû remiser sa six-cordes au vestiaire et déclare forfait pour cette tournée estivale de STATUS QUO. Pilier du band – et accessoirement de comptoir – il est remplacé ce soir et pour deux autres dates anglaise par Richie Malonne tandis que le fiston de Rhino assure l’intérim de la plupart des autres dates. Parfitt a néanmoins l’élégance et la top-classe d’être présent par l’intermédiaire d’un mot adressé aux 8.000 fans, avant qu’un tonnerre d’applaudissements ne salue on ne sait trop l’arrivée sur scène de la bande à Rossi ou le mot de Parfitt: en tous cas, un exemple de conscience professionnelle comme on n’en fait plus beaucoup, ce Parfitt. Comme quoi c’est dans les vieilles casseroles etc. etc.

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Un tunnel sous l’armature tubulaire de la scène permet aux quelques photographes que nous sommes d’accéder au frontstage depuis le backstage, et de faire face aux milliers de personnes massées sous les 30° qui baignent encore l‘Oude Markt en cette chaude soirée d’été. Les cinq Anglais (non: quatre et un Irlandais, sorry) grimpent les marches à nos côtés et déboulent sur scène: c’est parti mon kiki pour 90 minutes de boogie suintant, dégoulinant et suffoquant dans une touffeur tropicale.

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Le QUO délivre probablement son dernier set en configuration électrique sur le sol belge, les papys ayant annoncé leur retraite fin d’année après cinq décennies de bons & loyaux services. Une configuration acoustique / unplugged du QUO se dessinerait, plus calme, pour terminer en douceur leur carrière entre home, sonotone et langes, mais rien n’est moins sûr (et pas certain qu’on y trouverait notre compte). Raison de plus donc pour communier ce soir avec un Oude Markt qui ondule comme un seul homme, une écume fraîche d’AB Inbev venant comme mourir sur le rivage non pas de sable mais pavé de bonnes intentions de ce Groot Verlof. C’est à ce moment précisément qu’on réalise derechef la kyrielle de tubes planétaires qu’affiche le palmarès de STATUS QUO, et l’on ne pourrait même pas leur en vouloir de couper l’électricité après tout ça…

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Now online : STATUS QUO @ Het Groot Verlof – Leuven.

Maintenant en ligne, ce que l’Histoire (grande ou petite) retiendra comme le tout dernier concert du STATUS QUO électrique sur le sol belge en cette veille de fête nationale 2016 @ Oude Markt, Leuven…

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STATUS QUO @ Beaufort Rock Classics – 27 juillet 2015

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Certains groupes n’existent que dans la célébration de leur passé. C’est chiant et pathétique. Comment pourrions-nous dès lors être encore surpris par un set du QUO, tant les papys ont par le passé tout montré et démontré? Et bien que nenni: STATUS QUO parvient encore à faire du neuf avec du vieux. Et si ce n’est pas du neuf, c’est en tous cas du bon vieux bien rémoulé ! Rentré de nuit de 2 jours d’un ex-cep-tion-nel Ramblin’ Man Fair en Angleterre (voir par ailleurs), nous étions en phase pour poursuivre au Grand-Duché cette vintage celebration

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Que n’avons-nous pu encore écrire au sujet d’un concert de STATUS QUO ?! Probablement le fait que jamais nous n’avons assisté à un set au devant d’une assistance aussi clairsemée. D’autant plus regrettable (pour les absents, bien sûr) que ce concert se tient en la circonstance au pied des majestueuses ruines du château de Beaufort, dont le light show dynamique en arrière-plan semble parfois même être en phase avec celui du band sur les planches ! Le décorum est en outre rehaussé par une sonorisation aussi exceptionnelle que l’amphithéâtre naturel dans lequel elle se déroule, comme si la configuration des lieux lui donnait plus d’ampleur et d’ampli(tude) encore sous une voûte étoilée.

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La bande à Francis ROSSI commence très fort avec d’entrée de jeu un Caroline qui met tout le monde d’accord – même s’il ne se fait pas que des amis en imputant (au second degré ?) l’origine d’un problème de guitare à une composante d’origine allemande, voire française. Humour british ou private joke, allez savoir…

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En définitive, rien ne ressemble plus à un concert du QUO qu’un autre concert du QUO. C’est d’ailleurs la première raison de s’y rendre et ça fait 50 ans que ça dure. Il est de ces valeurs sûres qui valent leur pesant d’or, a fortiori en cette saison (f)estivale de concerts où trop souvent le paraître, le succès éphémère et le mainstream prennent le pas sur le reste.

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Le jour où STATUS QUO disparaîtra, ce sera un peu comme le jour où la Terre perdra sa Lune: à force de la côtoyer, inchangée, depuis notre naissance, on n’en croira pas nos yeux (ni nos oreilles) lorsque les nuits seront devenues tout à coup plus ternes et moins fun. STATUS QUO ne sait rien faire d’autre que du bon rock’n’roll qui secoue le bassin. STATUS QUO rocks more than ever, et on ne lui demande rien de plus: c’est parfait (par-fait) comme ça…

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STATUS QUO – Brielpoort, Deinze – 27 novembre 2012

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Un mur de Marshall gainés de blanc, aussi suggestifs qu’une mariée habillée d’un cuir de même teinte : ça continue à le faire, mais la surprise en moins au fil des tournées. N’empêche, ça en jette. Par contre, nonante minutes de concert (rappel compris !) ça, c’est tout à coup nettement moins rock’n’roll. Et si l’on retire les inévitables 75 minutes d’incontournables hits – sous peine sinon de décevoir 90% de l’assemblée – cela ne laisse que très, très peu de temps pour présenter un show qui se risquerait à sortir des standards et des sentiers battus et rebattus.

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STATUS QUO reste ainsi prisonnier d’une prison dorée que le band s’est lui-même construite à l’insu de son plein gré et dont il se refuse à écarter les barreaux, encaqué qu’il est dans une formule certes toujours efficace mais qu’il pourrait renouveler pour entamer son second demi-siècle. Sans doute est-ce là la rançon de cinq décennies de succès intemporels autour d’une formule à trois accords, STATUS QUO cherchant toujours le quatrième !

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Millimétré comme du papier à musique et mis en musique comme du papier millimétré, un concert de STATUS QUO ne réserve plus de surprise mais reste toujours aussi entraînant et frais, toutes générations confondues – et il y en a ce soir au Brielpoort van Deinze, des générations de chevelus et de dégarnis, de mamies et de midinettes, toutes et tous peu ou prou headbangers ! La bande au Francis ROSSI, si elle n’a pas découvert l’élixir de jeunesse, a en tous cas déniché la formule qui permet de ne pas (se sentir) vieillir – et de se faire des amis autochtones : "Que ceux qui comprennent l’anglais lèvent la main, car on ne parle pas vraiment flamand chez nous en Angleterre…" (!).

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Traditionnelle question qui me (re)vient à l’esprit : si Beethoven, Mozart ou Bach avaient connu les bienfaits de l’électricité, se partageraient-ils la couverture des magazines estampillés classic rock avec STATUS QUO ? Avec, comme ce soir, la caisse vintage de leurs guitares usées jusqu’aux quatre ou six cordes…

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Ted NUGENT – 9 juin 2006 – Arrow Rock Festival – (featuring Deep Purple, Whitesnake, Status Quo, Blackfoot, Uriah Heep, Journey…)

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The Nuge – 5 de 5 : Parti un peu tard, je me fais surprendre par les bouchons entravant les derniers kilomètres qui me séparent du site du festival implanté dans la campagne hollandaise de Lichtenvoorde. Le temps de passer par la zone VIP prendre possession de mon backstage pass, je n’arrive au pied de la scène principale que pour les dernières minutes du concert de BLACKFOOT. Shit, shit et shit : cela m’attriste réellement d’avoir raté l’essentiel de leur set, les gaillards occupant une grande place pour moi parmi les meilleures formations sudistes au même titre que Lynyrd Skynyrd, The Outlaws, Molly Hatchet ou 38 Special pour n’en citer que quelques-uns uns (photo 1). Etant déjà backstage au moment de la venue de Ted NUGENT sur le site, je taille une bavette avec son fils Toby qui prépare son arrivée… et qui se marre d’autant plus de ma mésaventure irlandaise de la veille que nous nous étions croisés plus d’une fois sur place ! Moi, je me marre en voyant les affaires de scène de son père qui sèchent au soleil après, je présume, un lavage de dernière minute ce jour : pompes et chapeau qui profitent comme nous de la clémence météo de Hollande… ! (photo 2). Rapides salutations avec Ted avant qu’il ne poursuive la conversation avec Greg T. Walker, fondateur de Blackfoot en 1969, sous l’œil amusé de son batteur Mick Brown à l’arrière-plan: ils semblent s’apprécier vraiment, les lascars, cool ! (photo 3). Que tout cela est de bon augure en regard du programme de la main stage (photo 4) !

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Le moment venu pour Nugent de monter sur scène, je reste backstage durant toute la grosse heure quart que dure sa prestation : que rêver de mieux ? A ma droite les membres de BLACKFOOT (photo 5), de WHITESNAKE (Tommy Aldridge et Doug Aldrich derrière les guitares du Nuge – photo 6), à ma gauche ceux de URIAH HEEP (photo 7) et de STATUS QUO (photo 8). Et puis, c’est chouette de revoir Tommy Aldridge maintenant batteur de Whitesnake alors qu’il était derrière les fûts du Nuge lors de notre dernière conversation à Montréal en 2000: le monde est décidément petit dans le petit microcosme de la bonne musique !

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Bref, que du beau monde autour de moi pour un concert du Nuge de très haute tenue : quelques dizaines de milliers de personnes doivent encore s’en souvenir ! Etant aux côtés de Marylin Brown (une des deux photographes officiels attitrés du Nuge) au moment où elle tire cette photo, c’est sans vergogne et tout à son honneur que je la garde en guise d’illustration – son grand angle donnant un meilleur résultat que mon simple objectif (gasp ! la seconde photo de ce blog qui n’est pas de moi…!).

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Le show est de toute beauté et le Nuge est impressionnant, électrisé par les dizaines de milliers de spectateurs qui lui font face: ce n’est plus un duel, ce n’est plus un one-man-show, c’est tout simplement Noël en été, c’est Bizance en Hollande, c’est le nirvana sur terre… Bref – un show du Nuge comme les autres, ni plus ni moins finalement, pourquoi est-ce que je m’emballe de la sorte ?!

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Après un petit rafraîchissement pour le rappel, c’est avec Great White Buffalo que le Nuge termine – traditionnellement – sa prestation, arborant sa coiffe indienne avant de se précipiter backstage encadré par son fils. Photo de famille prise sur le vif, captée en pleine action: une de mes plus belles photos live pleine de spontanéité, de vérité, de simplicité, de vie – une photo tellement vraie et tellement nature. Father & Son: family spirit…

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Le Nuge quitte les lieux un peu plus tard dans la soirée et repart comme il est arrivé. Après quelques derniers échanges et autre poignée de main, il pose pour une ultime photo au moment où il embarque dans la voiture qui est synonyme de fin de la tournée européenne, de fin de l’aventure, et de fin de l’histoire pour moi. Suite au prochain numéro. Ou plutôt lors de la prochaine tournée…

Et en l’attendant, un petit extrait vidéo…:
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Flash-back sur la journée écoulée. Déambulant dans la zone VIP derrière les deux principales scènes, je croise un certain nombre de fois les membres de Blackfoot qui semblent passer leur journée comme moi, à prendre du bon temps, boire un coup et passer de scène en scène observer ceux qui partagent avec eux l’affiche du festival (photo A). Vraiment sympas et cools, ces mecs, vraiment ! La rythmique du Nuge, Mick Brown (photo B) et Barry Sparks taillent une bavette avec un des musicos de Whitesnake (photo C), ceux de Status Quo boivent un pot à l’ombre d’une tonnelle avec Uriah Heep, les membres de Journey s’entretienent avec ceux Blackfoot attablés (photo D); Vandenberg échange avec Whitesnake (photo E) et Doug Aldrich s’échauffe à la gratte avant de monter sur scène (photo F). David Coverdale s’en va se poudrer le nez (photo G) tandis que les roadies profitent d’un repos bien mérité .. sous la scène (photo H). Et moi au milieu de tout ce beau monde…

A Arrow_Nuge_2006_0059.JPG B Arrow_Nuge_2006_0009.JPG C Arrow_Nuge_2006_0022.JPG D Arrow_Nuge_2006_0023.JPG E Arrow_Nuge_2006_0040.JPG F Arrow_Nuge_2006_0058.JPG G Arrow_Nuge_2006_0038.JPG H Arrow_Nuge_2006_0025.JPG
Le set de Whitesnake est impressionnant, vécu backstage aux côtés notamment des membres de Status Quo et de Blackfoot toujours aussi intéressés par les prestations de leurs co-listiers. Vandenberg fera une apparition éclair en guest, le temps d’un ou de deux morceaux. L’anecdote du jour : la tonnelle de 2 m² de David Coverdale installée backstage en plein milieu du jeu de quille, au mitan de tout le matos de Deep Purple, équipée d’une commode et d’un matériel de maquillage à faire pâlir de jalousie Barbie elle-même ! Avant le rappel, David et ses compères se retirent backstage le temps de souffler quelques instants – quelques longs instants que David passe dans les bras de sa femme qui en profite pour lui refaire une retouche maquillage…

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Status Quo prend ensuite le relais sur la scène principale tandis que Journey puis Uriah Heep se relaient sur la seconde scène. L’anecdote Status Quo ? Je l’adore : durant le solo de batterie qui ponctue le concert, les guitaristes et bassiste se retirent backstage laissant toute la scène pour le seul batteur en train de taper sur ses fûts. Francis Rossi, venant se placer à côté de moi, en profite pour griller une rapide cigarette derrière les amplis et m’adresse un grand sourire en frottant sa joue du revers de la main, me signifiant ainsi dans un langage universel « La barbe ! » en me montrant d’un mouvement de tête son collègue en train de s’échiner à la batterie ! Humour anglais, sans doute. Excellent !

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Depuis le matin, le backstage est envahi par le matos de Deep Purple qui encombre le passage en prévision du concert qui clôture la journée. Le plus impressionnant est le clavier – pardon : les claviers – qui occupent une place non négligeable à côté de la batterie. Les autres valises, caisses et box marqués de l’effigie de tous les groupes de la journée – voire de l’un ou l’autre musicien en particulier – est un patchwork à l’esthétique particulière mais ô combien parlante pour qui sait où il est.

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Je quitte les lieux avant la fin du show de Deep Purple, non pas que mon backstage me gêne – que du contraire ! – mais les bouchons du matin me font dire que ce n’était que de la roupille de sansonnet à côté de ce qui se trame pour ce soir. Et puis, après tout, le Nuge est venu, il a vu, il a vaincu: à quoi bon rester plus longtemps…?!

Ted NUGENT – 27 mai 06 – Schwung Rock Festival (+ Thunder + Status Quo + Dio + Alice Cooper)

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The Nuge 2 de 5. Thunder est en train de jouer lorsque nous arrivons à Roeselaere, mais ça ne vaut assurément pas le déplacement . Vite vite au bar retrouver les potes pour faire passer la pilule: surtout, surtout ne pas s’abîmer les oreilles avant Ted Nugent ! Il n’y a rien à faire, mais un concert du Nuge dans le cadre d’un festival ne sera jamais aussi intense et puissant que lorsqu’il est seul à l’affiche et a les coudées franches dans une salle qui lui est tout acquise. Ce n’est certes pas un mauvais concert du tout – que du contraire – mais après sa prestation d’hier à Hamburg, le comparatif ne tient pas la route. Arborant hier un drapeau allemand planté aux côtés de la batterie, c’est aujourd’hui un drapeau belge qui flotte : cool de voir le Nuge sous nos couleurs ! Une heure de concert seulement dans une halle à bestiaux que je m’étais pourtant juré de ne plus jamais fréquenter – mais le Nuge qui se produit exceptionnellement en Belgique mérite cette entorse à la règle. L’intensité est puissante et le show parfait, malgré une acoustique perfectible. Mais cela ne prive pas Ted de balancer quelques vannes par-ci par-là, et je suis surpris du répondant de la salle : je ne suis assurément pas le seul Belgian Fan… Riffles, wafles, chocolates and FN Browning : voici son résumé quant au confetti que représente la Belgique à l’échelle mondiale.

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Le set du Nuge terminé, retrouver Ronnie James Dio sur scène reste un véritable plaisir – une des plus belles voix du rock, assurément. Mais après le Nuge, que tout est tristement fade : post coitum animal triste. Alice Cooper qui enchaîne sur scène reste un régal: fidèle à lui-même, grand-guignolesque et théâtral à souhait – et ces mots valent tout leur pesant d’or lorsqu’on sait de quoi on parle. Status Quo bouclera la soirée d’une manière prévisible et téléphonée qui n’enlève cependant rien au plaisir. Et puis, ce mur de Marshall et d’enceintes de couleur majoritairement blanche a cette touche et ce cachet si particulier qui fait qu’on se dit que ça va déménager – il n’y a pourtant pas de connexion logique entre la vue et l’ouïe, mais c’est ainsi. Vite vite rentrer : le Nuge m’attend demain à Stuttgart.
Comme hier à Hamburg, à nouveau pas de ticket d’entrée à joindre à cet article en guise d’illustration – voilà ce que c’est que d’être invité par le Nuge !

SCHWUNG Rock Festival – 8 juillet 2004 – Roeselare

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J’arrive un peu tard pour la prestation des Ugly Buggy Boys (mais nom de Dieu, que font-ils ici ?!) et pénètre dans l’antre juste pour assister à la fin de la prestation de Thunder – pas une grosse perte en ce qui me concerne ! La prestation de Rose Tattoo me rappelle ma première – et dernière – rencontre avec le nain tatoué, c’était en ouverture du concert de ZZ Top à Arlon il y a déjà bien longtemps. Mais c’est bien UFO qui s’en suit que je ne veux pour rien au monde rater. Comme lors de tout festival, une bonne partie du public n’est présent que pour l’un ou l’autre morceau. C’est bien le cas ici encore avec le Doctor, Doctor qui enflamme un public de gros nazes qui vibrera encore une fois plus tard à l’unisson lors du I want you to want me de Cheap Trick qui enchaîne ensuite. Et il faut croire que les ricains de Cheap Trick ne jouent que pour leurs invités backstage – une horde de pin-ups de derrière les fagots il faut l’avouer – tant le public ne verra tantôt que leur profil droit, tantôt que leur profil gauche, tout affairés qu’ils sont à faire les beaux en direction du backstage left et/ou right. N’empêche, quelques classiques du style Dream Police ou Need your love ne me laissent pas de glace ni de bois – dommage que ces instants soient trop peu nombreux… Status Quo, fidèle à eux-mêmes, complètent ce tableau avec un boogie qui, qu’on aime ou qu’on n’aime pas, amène inexorablement tout le monde à hocher de la tête en cadence et à se dandiner au rythme de leur rock carré – et pour être carré, il n’y a pas plus quadrilatère. Deep Purple clôture la soirée avec un show qui m’a tout l’air d’un parfait copier-coller de leur prestation de l’année précédente, en ce compris leurs fringues, leur jeu de scène, leur set-list, leur light show, leurs gimmicks. Bref, c’est pour moi la déception de la journée – au point que je quitte les lieux avant même la fin de leur show, ce qui a l’avantage de m’éviter de surcroit les bouchons…
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