Rory Gallagher’s BAND of FRIENDS – Verviers – 03 déc. 2016

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Etre puni par où on a péché, mais aussi disparaître tragiquement au sommet de sa gloire – ou comment Rory GALLAGHER est entré au Panthéon de l’Histoire du RRR (Real Rock’n’Roll) par la toute grande porte. Ainsi se créent les mythes, ainsi les légendes s’écrivent. (Et si l’on est effectivement puni par où l’on a péché, que la prostate de Rocco Siffredi ne défaille pas avant le reste…). Rory avait 47 ans quand son foie a défailli, quand sa greffe a eu raison de lui. Nous n’avions que 30 ans. Il en a toujours 47 aujourd’hui, et nous en avons bien plus maintenant…

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D’un blues-rock assez rustique jusqu’à un rock de plus en plus puissant dans les années ’80 avec le cataclysmique live "Stage Struck", GALLAGHER a toujours su garder une sensibilité très bluesy qui le démarquait des autres guitar heros. Jusqu’au triste soir où son corps de 47 ans n’en a plus voulu, de cette saloperie de greffe. Et de tout le reste qu’il lui avait fait endurer.

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Nous n’avons eu droit qu’à un seul face-à-face avec la Bête – c’était en 1994 déjà. Rory GALLAGHER, c’était 100% party, 200% no compromission, 300% energy, 400% live on stage et 500% heart & soul. Ce soir à nouveau, les yeux fermés, c’est à s’y méprendre. Car BAND of FRIENDS n’est pas un tribute band : c’est un groupe au sein duquel le destin a, par la force des choses, troqué l’élément fondateur centripète par une symbiose explosive à force centrifuge.

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En 35 ans de carrière, l’homme à la chemise à carreaux a vendu des dizaines de millions de disques sans jamais se la péter. Gerry McAVOY, durant vingt ans, a été le bassiste de celui que Jimi Hendrix himself désignait comme le plus grand guitariste. Nous avons déjà rapporté que dans une interview, à la question : "Qu’est-ce que ça vous fait d’être le meilleur guitariste du monde?", Hendrix répondit tout simplement: "Je ne sais pas, demandez à Rory Gallagher".

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Gerry McAVOY rejoint donc le premier groupe de GALLAGHER en ’67 à Belfast. La littérature prétend que Rory avait réussi à articuler ses chorus dans une rythmique sous-jacente avec pour conséquence que, lorsqu’il partait en solo, on avait toujours l’impression qu’un guitariste rythmique jouait derrière lui. Cette technique terriblement exigeante fait que GALLAGHER n’a eu que très peu de successeurs. Et à ce petit jeu – ou plutôt à ce jeu de titan – Marcel Scherpenzeel n’a aujourd’hui pas que la consistance de Rory au sein du BAND of FRIENDS mais également son panache et sa flamboyance.

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Edward " Ted " McKenna aux drums est le troisième homme du BAND of FRIENDS, lui qui a officié à la charnière des 70′ et des 80’s aux côtés de GALLAGHER également. Le trio ne fait donc pas que célébrer la musique de Rory, c’est également le son, l’énergie, le doigté, l’âme et le charisme de GALLAGHER qui sont à la fête ce soir encore. Encore, encore et toujours.

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Y a-t-il d’ailleurs jamais eu autant de sueur qui ait coulé sur les planches du Spirit of 66, autant que ce soir, autant que Rory himself en aurait fait couler?! Too much is not enough: une étoile continue sacrément de briller là-haut, didju…

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Now online : Rory Gallagher’s BAND OF FRIENDS

Gerry McAvoy’s BAND of FRIENDS live @ Spirit of 66 – Verviers: "A celebration of the music of Rory GALLAGHER".
Not just the notes – but the sound, energy and feel of Rory GALLAGHER delivered by people who helped define it…

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Maintenant en ligne : Michael SCHENKER + Seventy Seven 77′

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Michael SCHENKER’s Temple of Rock – Rockhal @ Esch-s/-Alzette – 05 novembre 2015

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Le Michael Shepherd Band ouvre la soirée avec 20 minutes d’avance sur le timing annoncé – deuxième fois d’affilée que la Rockhal nous fait le coup. Et Shepherd et sa clique ont beau être du coin, ce n’est pas une raison pour ne pas laisser les gens arriver de plus loin, non mais ?! Place nette est ensuite faite à l’heure dite pour 77 (aka Seventy Seven): une formation hispanique littéralement explosive qui a le bon goût de secouer le cocotier en alliant panache et compos au napalm.

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Ces gamins-là ont dû, enfants, tomber et macérer des années durant dans une marmite de sangria épicée AC-DC, et n’en ressortir que pour sniffer à l’excès du Airbourne pendant toute leur adolescence – de laquelle le batteur semble d’ailleurs à peine émerger. Excellemment gal-va-ni-sants, ces jeunots !

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Et que dire de leur r’n’r touch lorsque voilà-t-y pas qu’ils remontent sur scène pour un virulent rappel de Dieu le Père (Madre de Dios ?) alors même que les lumières de la Rockhal se sont rallumées et que la sono d’ambiance crache derechef son Aerosmith dans l’attente de Michael Schenker. Didju dis, ‘ y a pas que la sangria qui est relevée, à Barcelone…!

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Le Temple du Rock ne fait pas énormément recette ce soir – cela vaut tant pour le contenant que pour le contenu. Pourtant, avec son dernier opus au titre très mystique "Spirit on a Mission ", Michaël SCHENKER et son Temple of Rock continue néanmoins de nous surprendre. Große ying & yang, Herr Schenker ! Et ce n’est pas faute de ne pas l’avoir (re)vu depuis belle lurette, ni lui ni d’ailleurs cet été ses anciens comparses de SCORPIONS. Ni même tout dernièrement encore son autre alter ego transfuge du band teuton: Uli Jon ROTH.

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Entouré à nouveau ce soir de Buchholz et de Herman Ze German, ce ne sont pas moins de 4 piliers historiques du SCORPIONS vintage qui sont à la fête de notre agenda automnal. Yawol ! Et yabon surtout.

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SCHENKER déroule un set d’1h35′ sans temps morts aucun… mais pas plus de rappel non plus. Même pas fait le coup de la panne… Le minimum minimorum syndical est de stricte rigueur ce soir, et cela se révèle un peu short pour nous gratifier d’un florilège réellement exhaustif de UFO et de SCORPIONS tout en ne négligeant pas non plus sa production propre. Mais bon, le condensé demeure néanmoins hautement jouissif, bien davantage que peut l’être un concentré à défaut de tomates fraîches. Les vocals démontrent encore leurs limites et demeurent le (seul) point faible de la formation.

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Non, nous ne crachons pas dans la soupe, Michael, ni ne mordons la main qui nous tend notre pitance, mais il faut dire ce qui est. Ces relatifs bémols mis à part, SCHENKER himself n’a plus rien à prouver ni en tant que compositeur hors pair ni en tant que musicos: sans esbroufe mais avec flamboyance, il nous démontre à nouveau ce soir qu’il n’a effectivement plus rien à prouver. La véritable étoffe des héros…

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MICHAEL SCHENKER’s Temple of Rock – Verviers, Spirit of 66 – 17 novembre 2014

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Co-fondateur de SCORPIONS avec son frère Rudolf, Michael SCHENKER nous sert ce soir un best of de la plus riche époque des teutons, mâtiné d’un florilège de UFO et d’une sélection raffinée du MICHAEL SCHENKER GROUP. Que demander de plus?!

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L’Allemand se pointe (comme les casques du même nom) bonnet vissé sur le crâne sur lequel semble rivées depuis des années ses lunettes de soleil pour (certainement) protéger la laine de la chaleur dégagée par les lustres. Accompagné de ses 6 Gibson Flying V dont 5 refroidissent alternativement dans leur box, Herr SCHENKER réunit derechef son line up exceptionnel « TEMPLE OF ROCK » identique à celui de 2013, ainsi flanqué de ses deux compères historiques de l’époque SCORPIONS, Herman "Ze German" RAREBELL et le flamboyant Francis Botox – pardon: BUCHHOLZ – qui n’a pas changé en 30 ans (mais comment est-ce Dieu possible?).

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L’ex-Rainbow Doogie WHITE aux vocals est un peu à la traîne, avec un organe qui peine manifestement en fin de set à force de passer sans cesse du Klaus Meine à du Phil Mogg et vice-versa. Encore davantage que l’année passée au même endroit – et ce n’est pas peu dire – SCHENKER est jovial et rayonnant, enthousiaste même et d’un entrain plus que communicatif. Oui, aussi étrange que cela puisse paraître, il a l’air de s’amuser et de prendre son pied, le Teuton (son pied mari(teu)ton?). A moins que ce ne soit l’effet Gibson Flying bien coincée entre les jambes…?

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L’époque semble presque lointaine où nous n’avions droit qu’à son faciès d’enterrement et à sa tronche d’une morbide froideur proche de l’antipathie et du dédain. Mais, comme nous le confie le patron des lieux à l’issue du set, "C’est que Michael SCHENKER a-do-re littéralement se produire au Spirit". Ce qui ne l’empêche cependant pas de prendre la poudre d’escampette et de se sauver en catimini, bien encadré, dès le set terminé. 1h40 plus tôt, "Doctor Doctor" ouvre comme l’avait fait UFO l’année dernière une copieuse set-list, comme pour laisser penser que ce qui est fait n’est plus à faire (ou plus vite fait plus vite quitte, peut-être ?).

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Toujours est-il que ces 100 minutes de bonheur ravissent un public comblé composé d’une horde de fans du SCORPIONS de la première heure, à peine plus nombreux que les aficionados de l’ovni UFO et tous réunis par une même délectation pour les compos du MICHAEL SCHENKER GROUP. Et que dire lorsqu’il rend hommage à Ronnie James Dio?! Pour la petite histoire, restera cependant à préciser à Francis Buccholz que Verviers est situé en Belgique et non pas en France. Mais ne soyons pas mauvaise gueule: c’est vrai que nous sommes si loin de l’Allemagne, ici à Verviers…

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(Concerts encore antérieurs de Michael SHENKER au Chapitre 1 "The Vintage Years 1978-2011")

MICHAEL SCHENKER GROUP’s Temple of Rock – 10 mai 2013, Spirit of 66 – Verviers

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Oui, Michael Schenker sait sourire – oui : sourire ! Oui, il sait bouger, oui il sait chanter. Oui, ce mutant peut passer à l’état tout simplement humain. Le grincheux diablotin SCHENKER s’est mué le temps d’un soir en flamboyant Archange Michaël. C’est bien évidemment un sold out qu’affiche le Spirit pour cette soirée "Michael Schenker Group’s Temple of Rock", étape belge de son "Lovedrive Reunion Tour 2013 ". Le Mad Axeman nous gratifie à cette occasion du meilleur – oui, pesons nos mots – du meilleur de MSG avec en prime bien plus encore du top-florilège de UFO et à peine moins du best of de SCORPIONS (il y a un peu plus, je vous le mets?). Oufti, trois concerts pour le prix d’un, qui dit mieux ?!

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Flanqué de la rythmique historique (même si pas originelle) de la grande époque de SCORPIONS qui l’accompagnait notamment sur "Lovedrive" (Herman Ze German Rarebell et Francis Buchholz), Michael Schenker nous assène pas moins de la moitié de l’album éponyme de cette tournée. Sans parler d’autres perles scorpiones jamais auparavant entendues, du moins jouées par l’Axeman. "Lovedrive", une saveur proustienne oubliée qui ressurgit comme par magie, me replongeant dans ce we de l’été 1979 passé à la côte belge duquel je revenais, à 14 ans, avec ce 33 tours dans mes bagages. Tempus fuc***g fugit.

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Malgré une paire de Marshall installés up-side-down (faudra un jour m’expliquer…), un son puissant et parfait emplit le Spirit soudain pris d’une fièvre testostéronée qui nous ramène au plus fort du meilleur (ou presque) d’une petite page de l’histoire du r’n’r, option classic rock couillu s’entend. La patte de l’Herman Ze German reste acérée, le beat du Francis demeure métronomé, et le doigté du Michael reste… reste… de la mort qui tue – gratiné ce soir du sourire du crémier en plus. Navigation en pleine quatrième dimension, jouissant d’une symbiose parfaite des cinq sens en pleine jubilation. Le patron Schenker aux manettes donne le tempo et guide la manoeuvre d’un simple regard appuyé vers ses comparses ou d’un hochement de tête à peine perceptible. Arc-bouté sur le manche de ses flyings bien calées entre ses jambes, il adopte la posture qu’on lui connait depuis des décennies. Et si ce n’est pas une posture, c’est qu’il est né avec des Dean entre les cuisses, for sure. On a ce qu’on mérite entre les jambes..

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Tout y passe, 110 minutes durant : l’espace-temps est absorbé par un trou noir, à l’instar de ces rares soirs où la perfection semble tout simplement être de ce bas-monde, et l’indulgence notoire. D’aucuns avanceront que la rythmique n’était quand même pas celle de "Strangers in the Night" ou que la griffe du frêle (squelettique?) Schenker s’est p(l)atinée avec les ans. Peut-être, mais la rythmique de "Lovedrive" n’est pas moindre, et la platine s’avère plus noble que l’or lorsqu’il s’agit de noces. Et ce soir, ce sont les Noces de Cana à la sauce 2013 et version Spirit of 66: un de ces soirs où l’eau ne se transforme pas en vin mais bien la musique en orgasmique sublimation. Not less, not more. Veni vidi vici, se dit l’archange Michaël – de quoi lui pardonner même l’impolitesse de prendre en catimini la poudre d’escampette sans même venir s’en jeter un au bar en fin de set, c’est dire. Alea jacta est.

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Prions maintenant St-Michael que ce ne soit déjà pas le plus beau concert de l’année, celle-ci étant encore bien longue ! Savoir que dans le mois qui vient Uli Jon Roth puis UFO fouleront ces mêmes planches, et l’on se surprend même à se demander de quelles miettes les murs devront se contenter…

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On en oublierait presque ABSOLVA qui, à 21h00 tapantes, débutait son set pour chaudement préparer le terrain durant près de 3/4 d’heure : un trio d’excellente facture qui nous offre une bien belle prestation dans la plus pure veine British Steel. S’ils n’ont pas vraiment inventé le style ni la poudre, ils connaissent le dosage adéquat pour la faire parler sans même utiliser de mèche. Comme quoi avec ces Anglais, la formule n’a non seulement pas de beaux restes mais encore mieux : un bel avenir. A suivre, à suivre…

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* Michael SCHENKER soon online *

Will be live on stage @ Verviers, Spirit of 66 — May 10th, 2013

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Above : MSG @ Magic Circle Festival, July 2008, Bad Aroldsen (Ger.). Voir lien ci-contre Intensities in Tens Cities – Chap.1 : The Vintage years 1978-2011

Michaël SCHENKER GROUP – 13 sept. ’09 – Verviers

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Un concert dont la dernière note égrenée s’éteint sous les vivats à 20h40, ce n’est pas tous les jours que ça arrive, mais c’est comme ça qu’ça s’passe non pas chez MacDo mais chez Francis ! C’est donc presqu’un thé dansant, ce dimanche au Spirit: ne manquent que la tarte et la tisane de fin d’aprèm pour s’y croire un court instant – jusque 19h05 en tous cas, moment où MICHAEL SCHENKER apparaît sur scène précédé de son band (pardon: de son GROUP) après avoir fendu la foule des tout grands jours. Car c’est comme ça qu’ça s’passe à Verviers: le band arrive par le pied de la scène. N’empêche, il m’énerve et me gonfle, le Michaël – visuellement parlant s’entend (… si vous me suivez !). Et c’est dommage qu’il m’énerve, car son set est par ailleurs un pur plaisir. Mais c’est ainsi: il est des concerts que je préfère entendre que voir, même si les lead vocals de Gary Barden ne sont plus non plus ce qu’elles ont été (il y a… 30 ans, certes). Il m’énerve donc, le Michael, avec le nez con-ti-nu-el-le-ment sur son manche de guitare du début à la fin du show. Pire qu’un débutant: pas fichu de relever la tête plus de 5 minutes sur toute la durée du concert – si ce n’est lors d’un ou de deux sourires ou background vocals qui lui échappent en relevant le menton (à moins que ce ne soit un rictus labial couplé à une crampe dans la nuque…?).

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Mais bon, ne boudons pas notre plaisir: ce n’est pas à cinquante et je ne sais combien de piges qu’on change, et MSG au Spirit est un total événement en soi. Nonobstant donc ce fait, notre têtu teuton de service nous sert un excellent best of de derrière les fagots retraçant son long parcours musical: il n’y a que du bon. Rien à jeter. Les deux rappels concédés à l’inévitable sauce UFO couronnent le tout et clôturent le set en apothéose. Il n’en demeure pas moins que mes commentaires des 10 et 12 juillet 2008 à son égard (voir par ailleurs) restent totalement d’actualité. Alleï, Michaël, je ne te demande pas un moonwalk mais juste un thermostat un peu plus ambiant et un zeste homéopathique de  »show" . Don’t forget the attitude, Man ! Jawohl, Herr Schenker ?

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Ted NUGENT – 12 juillet 2008 – Amsterdam (Holl.)

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The Nuge: 2 de 4. Arrivée au Melkweg en plein centre d’Amsterdam en milieu de journée. Un sms de Toby Nugent m’arrive peu avant l’ouverture des portes pour me fixer rendez-vous afin de rencontrer Ted dans sa loge en avant concert. Passage backstage puis arrivée dans la Ted Nugent Dressing Room : le Nuge est seul, assis dans un fauteuil à gratouiller sa Byrdland en mâchouillant un cure dent. Il s’interrompt immédiatement pour tendre une virile poignée de main en arborant un large sourire et proposant à boire et à manger – Toby fait le service.

Nuge_Amsterdam_2008_0007.jpg Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.euNuge_Amsterdam_2008_0003.JPG Nuge_Amsterdam_2008_0004.JPG Nuge_Amsterdam_2008_0005.JPG Nuge_Amsterdam_2008_0006.JPG

La rencontre dure une bonne grosse demi-heure en prélude au concert, avec deux journalistes présents également pour un interview. Guère l’occasion d’en placer une, avec le Ted qui est comme à l’accoutumée prolixe et intarissable : une question, une réflexion, et le voilà parti pour 10 minutes de discussion enflammée. Impossible de l’arrêter – c’est à peur d’ouvrir à nouveau la bouche ! Ted se plaint de l’audience essentiellement masculine de tous ses shows européens (et en effet, que de fans féminines aux States !). Mais il se marre surtout en se remémorant et en contant en très long et en plus large encore, illustrant d’images et d’anecdotes à n’en plus finir, le déluge d’hier soir déclenché en Espagne à l’issue de Great White Buffalo qui clôturait son set. Une mini-tornade a ravagé la scène du festival, balayé amplis et baffles, noyé matériel et personnel, déchiré bâches et toiles, avec pour conséquence un festival tout simplement… arrêté à l’issue de la dernière note du Nuge ! Au revoir Deep Purple qui devait lui succéder… Il est fier comme un paon de sa danse de la pluie – qui plus est à l’issue de Great White Buffalo : ça n’aurait pas pu mieux tomber !! Il n’en faut pas plus au Nuge pour se gausser d’être le maître des éléments, le Grand Bison Blanc, le grand Chef Indien qui fait la pluie et le beau temps et qui a la main mise sur les éléments qu’il commande depuis le manche de sa Byrdland. Depuis le temps qu’il le crie haut et fort, il fallait bien un jour que les éléments et les circonstances lui donnent raison ! Il est jovial, le grand Ted, il est hilare et fier de ce qui est arrivé hier en Espagne, il jubile et en est encore plus excité a posteriori… !!
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Mais il est temps de le laisser, le concert débute dans 5 minutes à peine et les clameurs d’impatience du public commencent à se faire entendre… Pause photo avec le Nuge qui demande à son fils de prendre mon appareil pour ce faire, tandis que James E. Brown – le photographe attitré de Ted déjà rencontré il y a deux ans lors de sa dernière tournée européenne – fait de même pour le côté officiel. Moments privilégiés d’intimité et de pur bonheur avant de laisser Ted se préparer pour monter sur scène dans quelques secondes. Petit coucou par la loge voisine saluer Mick (le batteur) et Barry (le bassiste) – qui sont déjà venus faire quelques « Hello » et boire un coup en notre compagnie. Le concert sera – subjectivement – parfait et c’est de deux bonnes heures de show qu’il nous gratifie sans relâche, Byrdland après Byrdland, Les Paul après PRS… Suprême bonheur, insigne honneur et rare privilège que d’être à nouveau invité par Toby à rejoindre le Nuge dans sa loge à l’issue du concert: meeting en avant-concert, et greeting en after-show: que rêver de mieux?!

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Il y a comme tout à l’heure à boire et à manger dans le frigo et sur le buffet pour les six invités que nous sommes cette fois à être reçus. La discussion sera bien animée et chaude, conviviale et simple. Lui apprenant qu’il joue après-demain avec ZZ Top, Ted semble tout heureux de recroiser leur chemin, même s’il estime qu’ils ne sont plus aussi bons qu’auparavant (sic). Quand je lui apprends également qu’Europe (!!) partage la même scène, je passe le rictus de dégout et les commentaires désobligeants…!! Ted en profite pour revenir sur sa prestation d’avant-hier en Allemagne au sujet de laquelle je le relance. Il me conte toute sa déception à l’égard de MSG qui jouait si froidement, sans cœur ni tripe, ni cœur ni âme. Quand je lui dis que je trouvais en effet cette prestation vide (empty), Ted rayonne en me gratifiant d’un sourire béat comme si j’avais trouvé LE terme qui convient parfaitement à tous ces musiciens qui ne brûlent plus pour leur musique. Car si effectivement Ted se prévaut de quelque chose, c’est bien de vivre et de brûler pour ce qu’il fait – et il le fait de main de maître, qu’on aime ou qu’on n’aime pas le personnage et surtout ses opinions politiques.

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Le moment est venu de se quitter après une bonne demi-heure d’intenses discussions. Ted – toujours assis dans son divan – nous tend la pince et, véritable moulin à parole qu’il est et a toujours été, de relancer la discussion alors que les deux tiers de ses hôtes viennent de quitter la loge ! Nous nous faisons un plaisir de rester dès lors encore un long, long moment en comité restreint avec Ted qui continue de plus belle sur sa lancée. Même Toby, qui a terminé de rassembler les effets personnels de son père, commence à s’impatienter mais me sourit du coin des lèvres avec un clin d’œil tant il connaît le cirque et la ritournelle habituelle avec son père impossible à arrêter. Et puis, le monde à l’envers : Ted insigne l’ordre à Toby de nous gratifier de backstage pass pour ses deux prochains et derniers concerts de la tournée Européenne au moment de nous quitter cette fois pour de bon ! Notre (nouvelle) qualité de European Ambassadors (sic!) commence fort, sacré Ted, va… Nom de dieu, quelle soirée pleine de rebondissements. Direction notre hôtel, avant une bien bonne et belle journée qui s’annonce dès lors demain à Weert, Hollande.

Un petit florilège du Nuge, filmé dans sa dressing room…?
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Ted NUGENT – Magic Circle Festival @ Bad Arolsen (All.) – 10 juillet 2008 – (feat. MSG, Alice Cooper,…)

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The Nuge : 1 de 4. Quatre jours de festival avec à l’affiche de ce premier soir Benedictum, MSG, Ted Nugent et Alice Cooper pour cette mise en jambe introductive. A la manière d’une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, UDO – en sa qualité d’invité d’honneur – allume la flamme qui brûlera quatre jours durant au sommet de l’immense torche dressée pour l’occasion au milieu de la plaine (photos 1 et 2). Le seul intérêt de Benedictum qui inaugure cette immense scène consiste à dévorer des yeux sa chanteuse, bonnet B ou plutôt C, corset noir et plastique aguichante. Pour le reste, circulez : il n’y a rien à voir – ni à écouter d’ailleurs (photo 3). Ca se corse un peu avec Michael Schenker et son MSG, quoique (photo 4). Le concert ne dure en effet pas plus de 30 minutes (au lieu des 60 prévues) du fait que le chanteur est arrivé en retard ! Les organisateurs, pour faire patienter le public, offrent… 20 minutes de bières gratuites aux nombreux bars qui parsèment le site ! La machine MSG s’enraye plus d’une fois, trou de mémoire du chanteur et autres coups de gueule de Michael. Au vu du temps réduit de concert qui leur reste attribué, toute la set-list semble modifiée et chaque nouveau morceau fait l’objet d’une rapide concertation entre les membres du band. Vraiment brouillon, tout ça, et le Doctor Doctor d’UFO qui clôture le set ne fera pas oublier ces mauvais moments…

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Quel choc, quel contraste avec Ted NUGENT qui s’en suit ! Car il s’agit bien de cela: d’un choc. Choc intact et identique à celui de toutes les tournées précédentes qu’il m’a été donné de voir: énorme, kolossal… Enorme comme lors de tout premier concert d’une nouvelle tournée du Nuge. Choc frontal. Concert parfait – en toute subjectivité. Le son de MSC semble tout droit sorti d’un mange disque brouillon à côté des décibels purs et aériens du Nuge. Et quelle prestance, quel charisme, quelle attitude.

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Je retrouve mes habituels potes en provenance d’Allemagne et de Hollande qui sont de la partie également, dont certains étaient déjà en Suède l’avant-veille: le monde est petit. Avec le soleil couchant qui baigne la scène d’une lumière claire et horizontale, le spectacle est de toute beauté. Ted demande d’ovationner Ronnie James Dio dont c’est aujourd’hui l’anniversaire, à l’en croire : « Happy birthday, Ronnie. American love and respect elders ! ». A 60 ans cette année, le Nuge délivre une énergie et un jeu de scène que je ne peux décidément comparer à nul autre – en toute objectivité ici !

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Il est le rock’n’roll, il est l’attitude, il est le spirit, il est la soul, il est la musique, il est THE rock’n’roll… Je retombe de (très) haut à l’issue de sa démonstration. A croire qu’il se bonifie avec l’âge : si ce n’est en tous cas pas flagrant au niveau de ses compositions originales sur CD, c’est incontestablement le cas sur scène. No way, no shit : Uncle Ted’s still (a)live and well. “Thanx you Uncle Ted” comme il se plait à inviter l’assemblée à l’ovationner… en toute modestie, comme depuis 45 ans de scène et son 6000ème concert au compteur célébré ce 4 juillet à Detroit: quelle autre date, quel autre lieu aurait mieux convenu?!

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Je quitterai les lieux peu après le commencement du concert d’Alice afin d’éviter les embouteillages : long is the road back to Belgium. Et puis, après avoir déjà vu tant de fois Alice Cooper – qui ouvrait précédemment pour le Nuge, inversion de rôle ce soir – je ne m’attends à aucune surprise. Pire : Alice pourrait même me sembler sérieusement fade après Ted – et de ça, je ne veux pas…

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Retour vers la Belgique un peu terne, mon backstage pass ne m’attendait pas à l’entrée VIP ce soir – il y a eu un couac avec le tour management. Mais ça m’a d’autre part évité de me torturer les neurones en cherchant comme à chaque fois l’éternelle question/réflexion intelligente, originale et percutante à balancer à Ted en lui serrant la pince en guise de début de conversation…! Never mind, l’ultime cri long, continu et agonisant empli de feedback qu’il tire de sa Gibson Byrdland ’66 avant de la poser au pied de la batterie en fin de prestation me reste dans les oreilles, avec plein les yeux le Nuge qui quitte la scène pour mieux (me) revenir le surlendemain…

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