THEM CROOKED VULTURES – 7 juin 2010 – Luxbg

Them_Vultures_Luxbg_07-06-2010.JPG
Supergroup ? Sur papier certainement. Super soirée ? Bof, dans les faits pas vraiment. Déjà qu’un entracte qui traîne en longueur est du foutage de gu… du plus mauvais augure. Et une Rockhal partiellement cloisonnée, aussi haute que longue, est du pire effet également. Pourtant, un set où se côtoient sur scène un ex-Led Zeppelin (John Paul JONES), un ex-Nirvana et actuel Foo Fighters (Dave GROHL) et le frontman de Queens of the Stone Age (Josh HOMME) doit être synonyme de super soirée. Mais ce n’est pas tout à fait le cas – sans doute suis-je hermétique à cette étrange combinaison atypique mais pourtant des plus séduisantes alignant des CV et pedigrees hors du commun ? Certainement ne suis-je pas non plus le seul à avoir effectué le déplacement davantage pour la symbolique de ces trois noms emblématiques que par coup de foudre à l’égard de leur récente production commune et éponyme: THEM CROOKED VULTURES, à l’instigation l’année dernière de notre multi-instrumentiste survivant du Zeppelin. Ou quand la somme des parties prises individuellement est plus conséquente que la synergie qu’elles peuvent générer ensemble…

IMAG5142_1_.JPG
Certes, il y a bien quelques moments où la mayonnaise prend et où l’on ressent une véritable consistance en constatant qu’on n’est pas en face de n’importe qui, mais à aucun moment je ne distinguerai la réelle plus-value de cette réunion. John Paul Jones passe de la basse à la guitare et de la guitare au synthé avant de retourner à sa basse (qu’il manie certes de main de maître), Dave Grohl bucheronne sa batterie à la manière d’un forgeron désaxé impressionnant, et Josh Homme gratouille sa gratte la clope au bec sans avoir l’air d’y toucher et pourtant…. Oui, certes, et après ?! Longueurs et langueurs, torpeur et froideur. Trop pour moi. Ou plutôt pas assez…A moins que ce n’est un jour sans pour moi – et/ou pour eux.

Them_Vultures_Luxbg__2__07-06-2010.JPG

Robert PLANT – 7 avril 2006 – Amnéville (Fr.)

Robert_Plant_2_2006.JPG
Accompagné de ses Strange Sensation, Plant ne parvient pas à me faire vibrer ce soir. Je ne sais pas pourquoi, mais la magie n’est pas au rendez-vous. Plant joue la plupart de ces toutes dernières compositions, et c’est peut-être ce décalage avec mes attentes – ridicules – qui fait que je ressors frustré de ce concert. Mais nous sommes bien nombreux à espérer de Plant une secrète vibration au moment où il se déciderait à reprendre l’un ou l’autre classique du Zep. Et cela me rassure – sans pour autant me faire plaisir – que nous sommes des centaines a avoir été motivés par cette même secrète attente, mus par la même motivation, poussé par le même appel primal… Bref, un excellent concert de Plant, à en croire celles et ceux qui y ont trouvé leur compte. Heureusement qu’une micro-brasserie voisine est là pour nous accueillir et nous consoler – longue et douloureuse thérapie que celle-là !

Robert_Plant_2006.JPG

PAGE & PLANT – 1er décembre 1998 – Gent

Page_Plant_1998
Décidemment, je hais le Flanders Expo. A fortiori lorsque je suis contraint de m’y rendre pour prendre part à un concert dont c’est là la seule date belge. Le mythe est de retour, mais la magie de ma première expérience n’est plus au rendez-vous – comme pour toute première expérience, soit dit en passant. La halle aux bestiaux est pleine à craquer, et le concert est parfait. Mais il n’est que parfait, sans plus…

PAGE & PLANT – 16 juin 1995 – Forest National

Page_Plant_1995
Fiston a 3 jours et est toujours à la maternité. Mais je suis de la partie à Forest, parce que le ticket est dans mon portefeuille depuis des mois, et que l’événement est historique : Page & Plant ensemble on stage ! J’ai raté Led Zep en son temps, hors de question que je loupe Jimmy et Robert – même si le côté quelque peu Maghreb et Nord Af’ de leur dernier opus ne me fait pas grimper au rideau. Forest est en feu, et la scène peuplée de je ne sais combien de musicos avec quantité d’instruments à vent ou à cordes africains et moyen-orientaux: impressionnant ! Parce qu’il s’agit de Page et Plant. Mais pas uniquement : parce que la magie d’un soir a encore fonctionné à merveille dans une salle qui s’y prête admirablement. Et dire que certains prétendent encore et toujours que l’acoustique de Forest est minable. Qu’ils apprennent à bien se positionner, et qu’ils apprennent aussi que certains groupes sont tout simplement plus professionnels que d’autres… Merci Jimmy, merci Robert. See ya.