PREVIEW : Gouvy Blues Festival @ Ferme Madelonne – 08 août 2021

BACK IN BUSINESS ! Après plus de 17 mois loin, loin, trop loin du rock’n’roll circus, et le rock’n’roll circus bien trop loin de nous – pandemie mondiale oblige – retour aux sources, aux fondamentaux et aux choses sérieuses: back to the roots avec le Blues Festival de Gouvy édition 2021, dans cet inénarrable écrin spatio-temporel de la Ferme Madelonne.

Ni une ni deux, Erja LYYTINEN et son band nous assène carrément le grand jeu à l’occasion de ces retrouvailles post-covid (… on l’espère), près d’un an et demi donc après notre dernier gig. Il faut supposer que The BOOGIE BEASTS ont dû méchamment chauffer la bougre finlandaise au préalable backstage, en décrassant par la même occasion onstage les conduits auditifs de l’audience à l’heure de la tarte et du goûter dominical.

Et comme l’écrit si bien le patron des lieux, le Claude LENTZ, les feux de la rampe à peine éteints :

Back in business – Back online – Stay tuned for more pix & comments! Et comme toujours, clichés exclusifs et en primeur dans notre galerie. Enjoy, Folk’s !

GOUVY BLUES FESTIVAL – Ferme Madelonne @ Gouvy – Dimanche 08 août 2021

Personne ne nous a dit que c’était impossible, donc nous l’avons fait… L’écriteau apposé à l’entrée de cet Utopia moderne met le festivalier au diapason et donne le ton de ce Gouvy Blues Festival. Celui-ci ne fera donc pas l’impasse deux années consécutives, à l’instar de la plupart des (plus) grands festivals de cette année 2021 qui ont derechef remisé la clé sous le paillasson…

Ainsi donc, seule l’édition 2020 sera passée par pertes et profits coronavirus. 17 mois et 4 jours après notre dernier pit-photo lors du concert de SAXON au Trix d’Antwerpen en mars 2020, nous reprenons la route du r’n’r circus et retrouvons les effluves, le thrill et les sensations du live, de la foule, de l’ambiance, de la convivialité, de la promiscuité, des bières qu’on te renverse sur le falzar et de l’odeur des aisselles moites et humides sautillantes à hauteur de ton nez. Alleluiah !

Conjuguant tranquillité et musique de qualité, les habitués savent pourquoi Gouvy is Groovy. Hors du tumulte de la ville, on vient à la campagne chez l’ Claudy par de petits chemins qui sentent encore bon la noisette. L’équipe des volontaires – les derniers guerriers romantiques de cette Utopia – est là pour accueillir le festivalier d’âge relativement mûr, tout à l’image de cet irréductible bastion de la Ferme Madelonne qui résiste encore et toujours à toute mégalomanie et dictature du tiroir-caisse.

Faite de brics et de brocs, de tonnelles instables et d’aubettes tout aussi rudimentaires, cette 41e édition du plus géant des petits festivals résiste ainsi à l’envahisseur contre vents et marées, hors des sentiers battus, dans le parc boisé de la Madelonne. Plus encore que les éditions précédentes, le bosquet madelonnien tient plus du mariage improbable de la jungle de Calais avec la ZAD d’Arlon que d’un festival répondant à la bienséance des normes.

Parce qu’ici, chère Mèdème, il y à à manger à chaque coin d’arbre, à boire derrière chaque buisson, et à rire et causer sous la plus improbable aubette ou la plus squive des tonnelles. Les récentes pluies rendent les sentiers tortueux plus boueux que jamais, au risque de se prendre un arbre dans la tronche ou une branche dans les parties. L’atmosphère lourde et humide du sous-bois maintient bien bas, sous la canopée, les fumées aromatisées des braises où grillent saucisses et hamburgers. La pils (Lupulus, s’il vous plait !) abreuve les gosiers de ceux qui redoutent l’effet long terme des Orvaulx ou la consommation libre de Rochefort. C’est que boissons et musiques riment ici avec qualité et puissance, Môsieur. Et en matière de puissance, l’explosive Erja LYYTINEN sait de quoi elle parle, la bougre, elle qui dispose de tous les arguments nécessaires pour clouer le bec à tout imprudent détracteur.

Tout juste reconnue parmi les 30 meilleurs guitaristes blues au monde « aujourd’hui » par un sondage du magazine « Guitar World », la Finlandaise se hisse 14e aux côtés de pairs et de légendes du genre comme Joe Bonamassa, Eric Clapton, Derek Trucks, Buddy Guy et John Mayer pour n’en citer que quelques-uns. Tout classement étant aussi relatif que subjectif, aux 60.000 (é)lecteurs nous préférons quant à nous l’épreuve du mur: celui au pied duquel on reconnait le maçon. Et en termes de (ma)son, le mur de la Finlandaise est robuste et massif telle une inexpugnable forteresse sonore. La standing ovation que lui réserve le public – par ailleurs debout – ne trompe personne sur la marchandise: elle est de qualité et au pedigree sans discussion aucune. Vivement la revoir au Spirit of 66 en novembre prochain à Verviers pour peu que l’ Francis, propriétaire des lieux, se relève du tsunami des inondations catastrophiques qu’il a subies après avoir été frappé par la crise sanitaire…

Il faut dire que The BOOGIE BEASTS avaient déjà solidement chauffé le chapiteau en milieu d’après-midi, au point de provoquer l’envol probable et la non moins délicate dispersion de milliards de microscopiques variants delta, dans une atmosphère chaud-boulette contenue par la toile faîtière d’un chapiteau suintant de dégoulineries microbiennes.

Des rythmes obscènes et entrainants, un slide hypnotisant, un harmonica hurlant et un chaos de fuzz servent un (variant ?) delta blues électrique à cheval entre les Black Keys et John Lee Hooker (version Rolling Stones) comme si l’on était télétransportés dans l’arrière salle d’un juke-joint du Mississippi.

Tout l’inverse de LITTLE MOUSE & The HUNGRY CATS qui fait méchamment retomber le soufflé. Les Français livrent un set soporifique et creux comme un jour sans pain (et sans vin), ponctué d’interminables interludes et de bavardages aussi inutiles que superflus. Mais à tout chose malheur est bon: cet intermède musical sans intérêt aucun fait le bonheur des pompes à Lupulus et autres aubettes à divins nectars sous les tonnelles de la forêt de Sherwood – voire au bar du Club au charme toujours aussi désuet et suranné.

BIG DADDY WILSON et son BLUES QUINTET peut terminer la soirée: de toute façon, la messe est dite depuis que la Finlandaise a remisé sa 6 cordes dans la valise. Et les petits lutins vont bien vite retrouver la quiétude des lieux jusqu’à la prochaine déferlante de décibels. Ite missa est. Amen.

Now online : GOUVY BLUES FESTIVAL – 07 août 2016

… avec e.a. le "Laura COX Blues Quartet" … pardon: The LAURA COX Band, comme elle nous le fait à très juste raison corriger dès ce bille posté. Notre organisateur préféré avait d’abord usé du terme "Laura Cox Blues Quartet" dans son programme initial, avant de le qualifier tout aussi maladroitement en "Laura Cox Blues/Rock Quartet" le jour-même ! Belle tentative Claudy, belle tentative d’ainsi tâcher de ne pas effrayer un public trop traditionaliste, mais en vain : c’est que la jeune dame veille bien au grain (… au sien en l’occurrence) !

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37ème GOUVY Blues Festival @ Madelonne – 07 août 2016

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Il est des festivals où l’on va les yeux fermés (mais les oreilles grandes ouvertes) comme on irait en pèlerinage: on ne réfléchit pas trop à la démarche mais l’on s’y rend, comme ça. C’est plus fort que nous: on sait qu’une ambiance sans nulle pareille ne peut se trouver ailleurs, et qu’un cadre plus idyllique que celui Gouvy, tu meurs. Gouvy, c’est comme ça: on ne résiste pas à son appel: ce n’est pas l’appel du 18 juin, ce n’est pas l’appel de Léo non plus – c’est l’appel du Claudy…!

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Force est néanmoins de constater que cette 37ème édition de la journée blues du dimanche semble faire quelque peu moins recette et, corollaire peut-être, son affiche est manifestement plus groovy que véritablement blues-rock. La gent féminine est avantageusement représentée sur la grande scène par Justina LEE BROWN (w/ Morblus) suivie de Miss NICKKI et son Soul Memphis Collection, avant que le black power Sugaray RAYFORD Blues Band ne mette véritablement le feu au chapiteau.

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Mais c’est dans le club que les femmes mettent véritablement les pendules à l’heure. Elli DE MON tout d’abord, ex-tra-or-di-nai-re multi-instrumentaliste qui réinvente rien de moins que la soul et le blues avec des sonorités venues d’ailleurs (sitar compris). Ce n’est toutefois pas mentir de dire que nous attendions avec grande impatience la chère Laura COX pour (enfin) électriser tout ce festival de main de maîtresse en fin de soirée dans le club pour deux sets consécutifs. Son talent, sa pêche et son toucher de guitare n’ont d’équivalent que sa jeunesse et son inexpérience de la scène. Il est néanmoins certain qu’elle fera partie des filles qui comptent lorsqu’elle aura acquis un peu plus de bouteille et d’assurance encore sur scène. Alors, l’entertainement sera véritablement complet…

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« Blues Café » (Classic 21) – Ferme Madelonne – 25 avril 2016

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Le chaud et le froid soufflent méchamment sur la Ferme Madelonne : alors qu’il neige maousse costaud au-dehors (nous sommes le 25 avril en Haute-Ardenne…), c’est la forge de Vulcain à l’intérieur ! Walter De Paduwa, maître de cérémonie, nous annonçait un "Blues Café" hors du commun, et il a tenu bien plus que toutes ses promesses. Retransmis comme d’habitude en direct aux quatre coins du monde sur les ondes de Classic21, ce "Blues" Café" qui fait escale dans l’antre du nuton local se mue rapidement en un "Boogie Café" tant l’affiche proposée est explosive.

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WILD BOOGIE COMBO, trio roots littéralement déjanté, est rehaussé par la présence d’Archie LEE HOOKER – neveu de 66 berges du célébrissime John Lee Hooker. Le show dure une heure d’antenne, de quoi porter la marmite de Gouvy à ébullition – parole d’antenne émettrice de la RTBF (avec F comme Fichtrement Mississippi – parole d’Ourthe).

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COUNTRY COOKING prend ensuite la relève. Premier et seul véritable "Juke Joint Band" de notre pays (dixit notre hôte de ce soir), les cinq gaillards livrent un set dantesque et fou-furieux, déversant dans la grange un boogie-rock’n’roll suintant et carrément survitaminé mettant définitivement toute l’assistance à genoux.

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Si l’antenne de la RTBF est rendue à 23 heures, programmation oblige, le massacre se poursuit néanmoins en direct-live et en vase-clos pour les seuls invités présents dans l’intimité testostéronée et dégoulinante de la grange – pardon: de la forge. Damned: Vulcain Paduwa et Héphaïstos Lentz s’étaient alliés ce soir pour le meilleur et pour le frire !

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Bientôt en ligne – Soon online – Prochainement en ligne :

Tout bientôt en ligne, photos & review de WILD BOOGIE COMBO (featuring Archie LEE HOOKER) & COUNTRY COOKING – invités de Walter De Paduwa et de son "Blues Café" en direct-live sur Classic 21 @ Ferme Madelonne (sold out) – Gouvy, lundi 25 avril 2016 !

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LIGHTNIN’ BUG @ La Ferme Madelonne – 07 novembre 2015

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Just taste the true black and white dream of deep belgian blues, annonce l’affiche. Il est de ces groupes à l’instar de LIGHTNIN’ BUG à propos desquels on continue et continue à se demander quelle mauvaise fée s’est penchée sur leur berceau à leur naissance. Car ils ont tout – et plus encore – pour percer, pour éclater à la face du monde, pour exploser et débouler sur les scènes les plus prestigieuses. Mais non, ils demeurent au contraire presque confidentiels, sans la gloire ni les honneurs qu’ils mériteraient pourtant amplement plus que bien des manchots qui rayonnent de manière si creuse, si stérile et si futile dans le grand public. C’est injuste, c’est triste mais c’est ainsi…

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Avec le patron des lieux à la manœuvre, tantôt derrière le bar tantôt à proximité de la scène, nous avons bien affaire aux Frères Dalton cet après-midi. Trois sur scène – LIGHTNIN’ BUG à l’affiche – et le quatrième, espèce de Jo Dalton, maître de cérémonie comme il se doit. Maitre des lieux surtout, et quels lieux ! A l’heure de la sieste dominicale, ces Dimanches après-midi sur la Terre à la Ferme Madelonne demeurent le cocon le plus hot, le plus soyeux et le plus vibrant qui soit pour terminer en douceur le weekend. Ou pour se remettre des excès de la veille.

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A propos d’excès, LIGHTNIN’ BUG serait plutôt bon élève, abonné davantage à la régularité et à la pondération plutôt qu’à la débauche inutile et au show superflu, apanage de ceux qui n’ont pas leur musique pour s’imposer au bon goût. Tout est pesé, sous-pesé, réglé et affûté avec les trois mousquetaires de ce pur Chicago blues d’autant plus percutant qu’il ne sombre pas dans le piège du blues-rock facile de supermarché ou d’ascenseur. Car le blues, tout le monde – ou presque – sait le jouer. Mais du vrai blues, léché comme il se doit, intelligemment réfléchi, savamment construit et sauvagement mais finement joué, c’est de la volupté de fin gourmet qui n’est pas à la portée du premier joueur du dimanche (après-midi sur la terre) venu…

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Gouvy Blues Festival 2015 : Candye KANE, Joe Louis WALKER, Leburn MADDOX, WILLE & the BANDITS

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Ex-star hardeuse du porno, Candye KANE n’hésitait autrefois pas en concert à jouer du clavier avec sa poitrine pour le moins proéminente (140DD-96-122 pour être précis). Mais ça, c’était avant…

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Aujourd’hui, après deux interventions pour la sauver d’un cancer du pancréas dont elle n’est pas encore tirée d’affaire comme elle nous le rappelle, c’est une toute autre dame de 50 berges, marquée par la maladie et un parcours de vie des plus atypiques, qui se produit sur la grande scène de Gouvy.

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D’une santé aussi fragile qu’une éphémère, elle avoue que ce soir est un jour « avec », à l’inverse d’hier et de peut-être demain. Séquence émotion, et un tout, tout grand moment de blues bien électrique comme on les aime. Et quelle voix, cette Candye (… serait-ce à force d’avoir sucé des b**** ?) ! Et que dire lorsque sa complice de guitariste, Laura Chavez, envoie la gomme et met toute la sauce – pour rester dans le sujet. Une prestation tarifée (X ou XXXL, c’est selon) véritablement jouissive et orgasmique…

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L’on peut dire qu’elle en a entre les jambes, cette Chavez, une espèce de croisement entre Popa Chubby et Bernie Marsden – et l’on ne parle pas que de son style de jeu et/ou de jambes. Vous faites la paire, mesdames, une belle paire assurément. Congrats, Candye KANE Blues Quartette: quelle prestation, quelle pèche, quelle élégance, quelle classe ! Take care on you, Madam…

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Lu dans le programme du festival: "Nous sommes fiers de vous présenter une icône légendaire de la scène blues mondiale: Joe Louis WALKER. En 2013, la ‘Blues Foundation’ intronisait ce musicien d’exception pour le Blues Hall of Fame. Chanteur et guitariste américain de blues, il est né à San Francisco le 25 décembre 1949. Inlassable compositeur, il a commencé la guitare à l’âge de huit ans et a partagé la scène avec des géants comme BB KING, JOHN LEE HOOKER, BUDDY MILES, MUDDY WATERS, JIMI HENDRIX, JOHN MAYALL, …C’est donc un géant de plus qui sera présent pour le final de cette 36ème édition du festival de Gouvy. Que du bonheur ! ". Nous, on ne fait que citer: pas d’accès facilité pour tirer le portrait des artistes à l’oeuvre, pas de raisons dès lors de se casser le c… à pondre une review: on se contente du service minimum en copiant-collant le programme.

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Et à propos de programme précisément, celui-ci de présenter ainsi Leburn MADDOX’S Blues Band (USA): La carrière professionnelle de Leburn a commencé au milieu des années ‘70 en tant que jeune guitariste de 20 ans pour « Atlantic Records ». Il a notamment enregistré avec Jimmy Castor et partagé la scène avec des artistes mondialement connus comme Larry Graham, Lionel Ritchie, Yellow Man, Burning Spear, Steel Pulse,… Autant vous dire qu’il connait la scène et que ça va être un vrai régal de le voir jouer à Gouvy !

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Quant à WILLE AND THE BANDITS (UK), le programme de les présenter ainsi: Les (sic !) Wille and the Bandits sont considérés par la presse internationale comme l’étoile montante du Blues/Rock européen. Ils ont été remarqués, il y a quelques années, après avoir partagé la scène avec des groupes comme STATUS QUO, DEEP PURPLE ou JOE BONAMASSA. La voix toute particulière du chanteur amène certains à les comparer au John Butler trio même si, pour nous, ils ont réussi à se constituer une identité propre pour les supplanter. Un jeu de guitare impressionnant, des paroles en béton et un duo basse-batterie qui cartonne… Ils sont connus de la maison et ont promis un « show » d’enfer pour cette 36e édition pour fêter la sortie de leur 6e album « LIVE IN GOUVY » enregistré dans le club l’année dernière ! Si vous ne les connaissez pas encore, accrochez vos ceintures !
Pour y ajouter notre grain de sable, déplorons quant à nous la sonorisation – ou plutôt un lamentable sonorisateur – tout à fait incapable de mettre en valeur et de donner tout le relief nécessaire à un exceptionnel jeu de basse qui vaut effectivement le détour. Mais bon…

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— GOUVY BLUES-ROCK FESTIVAL — 5 août 2012, Ferme de la Madelone

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Alors que la pluie se fait déluge au-dehors, la moiteur sous le chapiteau devient fournaise : GERRY McAVOY’s Band of Friends embrase les planches et boute le feu à tout le bastringue. Mais nom de Dieu, il fallait programmer ce power trio en fin de soirée pour squetter l’baraque et non pas si tôt dans la programmation de cette fin d’après-midi ! Près de deux heures de show alors qu’on est en plein festival, a-t-on déjà vu ça ?! Autant dire que la durée exceptionnelle de cette prestation du même acabit donne la couleur et surtout le tempo de cette baffe cinglante, de cette gifle mémorable, de cette raclée magistrale. En fermant les yeux, c’est bien Rory GALLAGHER sur les planches qui fait suer le chapiteau et mouiller les t-shirts : même voix quasi, même gueule presque, même timbre, même son de guitare, même toucher, même explosion : ce n’est pas un feu d’artifice, c’est carrément Broadway ce soir. Le fils spirituel (ou naturel, qui sait ?) du guitariste le plus prolixe que l’Irlande ait jamais enfanté est en train d’écrire une page de l’histoire du Gouvy Blues Festival, c’est sûr.

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N’est pas Rory qui veut, mais le brave (paix à son âme) doit se taper un sacré bel orgasme là-haut en contemplant ce tribute à lui-même tout à fait hors du commun. Il est vrai que la rythmique est la sienne, avec Gerry McAvoy qui fut pendant 20 ans son bassiste, accompagné de Ted McKena son batteur (qui officia également au sein du Michael Shenker Group et pour Ian Gillan notamment). Autant dire des pointures qui ont de la bouteille. Et cette voix, cette guitare, ce show : ce Marcel SCHERPENZEEL est la réincarnation tout craché de Gallagher. Rory, ton parfait ersatz band a touché terre ici à Gouvy, alléluia !

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Ayant eu la chance de ne voir Rory qu’une seule fois sur scène à la Luna de Bruxelles un beau et grand soir de 1994 (voir All The World is a Stage – Chap.1), quelques semaines avant qu’il ne parte rejoindre Jimy, Jim, Phil, Bon et tant d’autres là-haut pour un jam sans fin, la prestation de ce soir ne peut que raviver la blessure de la jouissance perdue et ne rendre que plus abyssal encore le vide qu’il a laissé avec son aller-simple pour Paradise City. Quand le tonnerre gronde et que les éclairs trouent le ciel, ce n’est pas le Bon Dieu qui joue au bowling, comme on le dit aux petits enfants. Non, c’est Rory qui jamme avec Phil et John. Non, décidément non, Gerry McAVOY’s Band of Friends devait être programmé à 22h00 pour trouer la nuit, exploser le chapiteau et déchirer un nouveau trou du c… à ce 33ème Blues Festival de Gouvy, pas à l’heure de la tarte du dimanche, nom de Dieu.

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Cette véritable démonstration de force écrase tout le reste de l’affiche : après cet orgasme, le monde peut s’écrouler, la terre peut s’arrêter de tourner, n’importe qui peut monter sur scène, ce ne pourra pas être que mièvre et fade. Même John LEE HOOCKER jr qui s’en suit (funky au possible) et en fin de soirée Big Pete PEARSON & The Gamblers – Arizona’s King of the Blues. Vénérable vieillard sans âge et tout de rouge vêtu en tête d’affiche, son blues chaleureux et tout ce qui hume bon le Texas profond n’est décidément pas inscrit dans le bon créneau horaire : le raz-de-marée Rory Gallagher de début de soirée n’a rendu que plus terne et sans épice la programmation qui s’en suit. Post coïtum animal triste.

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La journée avait néanmoins commencé hot avec la charmante et chaude Clare FREE et son Blues Quartet qui ouvrait les festivités de milieu d’après-midi. Elle a des c… et joue comme un mec, cette nana ! Quel plus beau et plus percutant compliment adressé à une joueuse qui réussi à faire gémir sa gratte et rendre son blues aussi sexy que son appeal ? Après les trois graisseuses de Blues Caravan l’année passée, c’est une autre sexy girl que le Claudy nous dégotte cette année pour échauffer les braguettes autant que les oreilles. Total respect, Ma’mzelle.

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Repli stratégique en fin de soirée sur le club aux couleurs noir-jaune-rouge où TEX nous en met littéralement plein la vue, une facilité de toucher de guitare qui frôle le rarement vu, accompagné par une rythmique parfaite. Il faut dire qu’un autre power trio avait déjà chauffé les murs à blanc plus tôt dans la soirée : LIGHTNIN’ BUG était un hors d’oeuvre de choix pour un plat d’autant plus consistant ensuite ! Il n’y a pas à ch…, les power trios restent la configuration par excellence – et la preuve éclatante nous en est encore amplement donnée ce dimanche dans ce petit coin de paradis sur terre.

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Previous Gouvy Blues pix & reviews @ http://www.intensities-in-tens-cities.eu (All the World is a Stage, Chap. 1: The Vintage Years 1978-2011)

Festival Blues de GOUVY – 07 août 2011

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Tiens, pour la première fois – sauf erreur de ma part – la mention « rock » figure aux côtés de l’intitulé « blues » au programme de la journée du dimanche qui lui est traditionnellement dévolue. Si l’affiche mentionne immuablement « Festival Jazz et Blues de Gouvy« , le programme semble donc quant à lui sacrément coller au tsunami électrique qui déferle sur la Ferme Madelonne et dans son parc. Gouvy, c’est une découverte à chaque édition qui s’apprécie comme elle se vit. La Madelonne, c’est comme si c’était chaque année la première fois: jouissif au possible, avec le plaisir nouveau concomitant au dépucelage.

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Du blues puissant avec des noms confirmés et des groupes géants offerts à la découverte : cette édition 2011 est encore une fois un des meilleurs plats de résistance pour oreilles besogneuses, comme le dit le Claudy. Et où l’ordre de passage des groupes n’est pas fonction de leur notoriété mais bien de l’heure d’arrivée de leur avion ! Après avoir raté le premier show de l’après-midi, focus sur le reste. Et en l’occurrence un bien chaleureux CHICO & THE MOJO BLUES BAND qui se démène dans un club déjà bien chaud-boulette.

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Mais ce Chico est finalement bien soft quand on voit (et entend) ce qui suit dans le chapiteau. La comparaison est en effet difficile à soutenir avec ce qui se produit sur la grande scène : BLUES CARAVAN (« 3 girls with guitar »). Trois sales gamines US qui en mettent plein la vue et plein les oreilles, et si la sono était un tantinet plus virile, le show en serait plus couillu encore. Trois superbes voix agrémentées de gambettes tout aussi minouches que le reste, nous déversant un blues davantage pub-rock de derrière les fagots. Didjap, elles savent y faire, outre-Atlantique, les gonzesses !

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Un morceau dédicacé aux femmes de l’assemblée qui se tapent un connard, un autre dédié aux mecs qui en ont, et ainsi de suite: ces chiennes de ma chienne ont du chien, et elles savent aboyer, les petites garces ! Ca joue comme des mecs, ça se prend pour des mecs – avec le physique en plus – mais avec un jeu de gratte plus propret et un peu trop léché parfois. Bref, elles ne sont pas assez sales, ces Ricaines, et c’est le seul bémol – qu’elles compensent largement, tigresses qu’elles sont, avec des attributs qu’elles ont ailleurs que dans le froc..

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Un grand moment, ce Blues Caravan, un grand moment et une bien belle découverte 2011. On en oublierait même l‘Arnold Schwarzy qui est à la batterie ! Marre de toutes ces photos de mecs ? Marre de tous ces clichés mâles ? Allez, zoom sur les gambettes, focus sur ces Claudettes et olé les minettes !

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SHERMAN ROBERTSON BLUS QUARTET: sympa, l’Amerloche, mais qui a le rôle ingrat de succéder à la tornade déclenchée par les trois nymphettes et de précéder l’ouragan qu’y va s’abattre en fin de soirée avec le fils de l’autre sur cette même scène. Pas facile de soutenir la comparaison ou plutôt le rythme, mais il s’y attèle le Sherman – volontaire comme le char du même nom.

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Auparavant, le club résonne encore de CHRISTOPHE MARQUILLY BLUES TRIO (trop slide, too soft… malgré ses références graisseuses) avant que LIGHTNIN’ GUY & THE MIGHTY GATORS n’enflamme la grange.

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Sympas, ses messages belgicains et unionistes, ses L’union Fait la Force et autres appels à la raison lancés aux politiques, mais comme dirait l’autre: S’il jouait un peu plus et causait moins, ce serait encore plus cool.

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Mais la claque de la journée, ou plutôt de la soirée, est sans conteste BERNARD ALLISON BLUES SEXTET. Avec un nom pareil, on s’attendrait à un soporifique jazz band tout droit issu de la Nouvelle Orléans, mais non: c’est plutôt le diable en personne qui déboule sur scène pour un violent exorcisme. Le fils de son père n’a pas plus de prénom à se faire que de nom: Allison senior peut reposer en paix.

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L’époustouflant hommage qu’il rend d’ailleurs à feu son père est THE grand moment de cette soirée: puissant comme du Johnny Winter, décoiffant comme du Stevie Ray Vaughan et décapant comme du hip-hop ou du funky qui teinte son blues-rock de là-bas. Combien de temps a-t-il joué? Des heures, dirons-nous, et il fait durer son plaisir rien que pour le nôtre…

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Si chaque guitariste s’en part se balader dans le public avec sa gratte, c’est que ça fait dorénavant partie du Madelonne touch. Mais tout cela serait encore plus touchy si tes concerts, Claudy, ne se chevauchaient pas: pas facile d’être au four et au moulin quand il y a du bon pain à gauche et du bon grain à droite, mildju ! N’empêche, vous en connaissez beaucoup, vous, de ces festivals de blues où ça résonne AC-DC, Black Sabbath et Deep Purple…? A Gouvy, oui !