G4 – 21 mai 2011 – Bertrix

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L’affiche donne le ton – et il n’est pas spécifiquement question des gabiers du même nom, même si un moussaillon est de la partie ce soir. Soirée tribute, d’ailleurs, avec une intensities-in-two-cities : après le G4 à Bertrix, se sera tout à l’heure Abbey Road à Bastogne (It’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll – air connu). Tout est donc dit et écrit, et correctement mentionné sur l’affiche du G4 ce soir, pour le quatrième gig d’un band qui ne s’était pas initialement constitué pour durer, que du contraire. Mais l’éphémère est devenu rémanent pour notre plus grand plaisir, et le flingue à un coup est devenu une sulfateuse qui assure. Le "Projet G4" est donc tout naturellement devenu simplement… G4

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Aaaaaah ! comme dans le bon vieux temps, l’organisateur monte sur les planches pour annoncer le groupe avant que les lumières ne s’éteignent : on croirait réentendre un microsillon vintage double live quelconque… Pour ajouter une touche de surréalisme, l’annonceur ne manque pas non plus de préciser qu‘exceptionnellement ce soir le bar restera ouvert durant le spectacle (sic) – au cas où on oublierait qu’on est dans un centre culturel et qu’on fait là une coupable entorse aux ancestrales et rigides habitudes des lieux – et qu‘il est recommandé d’éteindre son gsm (re-sic). Cette dernière précision fera cependant l’objet d’un rapide démenti de la part du band qui précise quand même d’entrée de jeu, par la voix de son M. Loyal (Denis Richard – vocals), que de toutes façons on ne les entendra pas sonner, qu’il vaut mieux les laisser sur vibreur et qu’après tout on n’en a rien à f…. On est donc bien dans un centre culturel – et cette petite touche un rien cocasse n’est pas pour déplaire à un parterre particulièrement peu conventionnel également pour un tel endroit.

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A l’instar de ces présentateurs/animateurs radio (dont je tairai pudiquement le nom) qui irritent royalement leurs auditeurs en annonçant sur les ondes Les Pink Floyd, Les AC-DC, Les Police, Les Supertramp, Les Nirvana, etc. (Le(s)) G4 remonte donc sur les planches pour un quatrième gig en un an, passant de la sorte du statut de tueur occasionnel one-shot à celui nettement plus envié de respectable serial-killer de la scène luxembourgeoise. Vivement d’ailleurs le prochain forfait dans un mois, manière de prendre une nouvelle balle en pleine tête, non pas entre les deux yeux ou plutôt si, mais entre les deux tympans plus précisément. Les quatre lead-guitars copulent deux par deux, Manu "Roi Lion" Moreau et Bernard "The Boss" Castelloes sur le flanc gauche, Albert "Le Maître" Pemmers et Julien "Magical Fingers" Mary sur l’aile droite, tandis que keyboard et bass-man font de même sur le podium où Ben "en Gaume" Langlois croise le fer (ou plutôt le pétard) avec Didier "A poil, Bidon !" Tonneau, laissant tout seul comme un grand, installé derrière son artillerie, Geoffroid "Boum Boum" Mary.

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L’équipage est au complet, les huit corsaires du vaisseau Classic Rock peuvent prendre le large après avoir longuement affûté leurs munitions ces dernières semaines pour relever le défi d’un nouvel épique combat contre la facilité et le confort. Car quatre lead-guitars à synchroniser, c’est pas du pâté (gaumais), et huit flibustiers à caser, c’est pas full-confort non plus. Mais (Le(s)) G4 a été pensé (un peu) et conçu (beaucoup) pour partir à l’assaut de classic rocks non pas particulièrement pour les revisiter mais plutôt pour les réincarner. Le fun en plus, conjugué à la puissance de 4 grattes et à la bonne humeur de 8 potes désormais complices pour le meilleur et sans le pire.

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L’intemporel a de nouveau frappé fort ce soir. Non pas dans le dos mais en plein coeur. Et à coups de watts, maudits rockeurs !

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« Projet G4 – 4 Rockin’ Guitars » – 20 juin 2010 – Izel

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Le G4? Une tribu d’irréductibles Luxembourgeois rassemblant pour l’occasion la crème de la crème des musicos de la Belle Province, réinventant à leur façon une certaine manière de prendre son pied live on stage. Ou lorsque l’élève dépasse le maître. L’apprenti surclasse le patron. Le fils transcende le père. Quand la chenille devient papillon, l’encens fumée et la biche civet. Unis dans un même élan et dans une même communion pour revisiter quelques classic rocks d’anthologie, c’est la claque de bonne humeur, de talents, d’humour et de rock’n’roll attitude en plein dans la g…. Mieux encore qu’à l‘Entrepôt il y a quelques mois, les dimensions de la scène de cette Fête de la Musique offrent l’espace vital dont chacun a besoin pour s’exprimer pleinement. Albert et Bernard côté droit, Julien et Manu côté gauche pour les 4 lead guitars, le cinquième manche – je parle du bassman Bidon – se joignant aux deux autres sur le côté gauche pour regrouper les chevelus, Geoffroy, Benoit et Denis "Ozzy" se partageant l’espace central de la scène avec la batterie, le clavier et les vocals. Ca a de la gueule et ça en jette un max, 8 bonshommes sur une même scène !

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A de rares bonnes et excellentes exceptions près, un cover-band ne m’a jamais transcendé car habituellement enfermé dans un scénario téléphoné et une gimmick toute acquise à l’original. Ici, on atteint une autre dimension: celle du band éphémère qui trouve précisément toute sa raison d’être dans une fusion temporaire et provisoire, à l’image du papillon dont l’éphémère beauté ne rend celle-ci que plus belle. Et quand c’est pour revisiter de telle manière quelques standards parmi d’autres avec quatre guitares qui se renvoient la balle, alors là, alors là, pardon mais comment est-ce Dieu possible de de pas s’esbaudir (esbaudissons-nous, esbaudissons-nous !) devant tant de vibrations…? Epaules contre épaules, le G4 revisite l’histoire du classic rock en délivrant en 3D ce qu’on n’a jamais réalisé ne connaître qu’en 2D – voire en mono. Le G4 n’existe pas: il EST. Mais à la façon de Chuck Norris. Repartis chacun dans leur band originel maintenant leur forfait accompli, ils n’attendent secrètement que la prochaine occasion pour remettre le couvert et vous en mettre plein la vue, plein les oreilles et plein les babines. Car le G4 non seulement (se) déguste, mais en plus c’est lui qui régale…! Un peu comme un 21 juillet perpétuel. Merci Bernard pour cette initiative exceptionnelle ! Just appreciate: http://www.youtube.com/watch?v=ndKe3QaOHDE Oui, il faut le voir pour le croire. Nous sommes d’accord. Ite misa est.

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 » Projet G4  » – 26 mars 2010 – Arlon

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Quatre gachettes à l’Entrepôt, titre la presse. Et servies en munitions par quatre sacrés chargeurs qui ferraillent dur à la sulfateuse, ajouterais-je. Bernard CASTELLOES (Lauviah, Men in Blues, e.a.), Julien MARY (Taliesyn,….), Manu MOREAU (Cré Tonnerre, P.I.G…), Albert PEMMERS (Albert Blues Band, Steel, e.a.), : quatre guitaristes (G4) qui partagent leurs racines communes, blues & rock, comme ils partagent leurs Orvaulx – pardon, Al: leurs Orval(s). C’est-à-dire accompagnés d’un solide et consistant pâââââté gaumais qui tapisse le tout en les personnes de Benoît LANGLOIS (Taliesyn – clavier & vocals), Geoffroy MARY à la batterie (Taliesyn), Denis RICHARD aux lead vocals (Albert Blues Band), et enfin the bassman Didier TONNEAU (Lightnin’ Bug,…). Les huit Mousquetaires, ou les huit salopards? Plutôt les huit niveaux de conscience de TImothy Leary, ou les huit Béatitudes – mais n’est-ce finalement pas la même chose?! Turn on, tune in, drop out

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Merci les gars de m’avoir associé dès le départ à ce fantastique projet en qualité de 9ème roue de la charrette: belle aventure un peu folle-dingue de réunir sur scène autant de talents pour un soir seulement. Et pour un coup d’essai, vous nous assénez un véritable coup de maître à l’issue de semaines et de mois de répèt’ pour finir tous les 8, coudes à coudes sur cette scène presque trop étroite pour contenir votre boulimie musicale, et autant d’énergie que de bonne humeur ! Revisiter des classiques (et des moins classiques) le temps de ces accordailles d’un soir est un véritable tour de force, mes 8 gaillards, vous qui avez appris à jammer ensemble pour la circonstance pas plus tard qu’il y a quelques temps entre deux canettes et trois clopes dans ces caves voûtées de l’Entrepôt…

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Cet alliage (majoritairement) gaumais, cette joint venture musicale temporaire – et donc d’autant plus précieuse – nous ramène presque à une glorieuse époque pourtant révolue. Esbaudissez-vous, brave peuple: la quatrième dimension a vécu le temps d’une soirée seulement ! Mais en repartir s’assimile à un douloureux back to the future tant l’illusion – non: l’immersion – était parfaite. Le Projet G4 a vécu. A moins que ce one-night-all-star-band qui a marqué les esprits puisse peut-être, tel le Phénix, renaître un jour de ses cendres? Il suffirait d’un si petit souffle de Jack Danniel’s pour raviver ses braises rock’n’rollesques encore tellement incandescentes…

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