Upcoming shows : festivals été 2020

Où se croisera-t-on cet été, les p’tits graisseux ? Pour notre part, pass-photo déjà précieusement en poche, nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous @ Clisson (Fr.) pour le HELLFEST, @ Gierlé (Be) pour le SJOCK, @ Charleville-Mézières (Fr.) pour le CABARET VERT & @ Maidstone (UK) pour le RAMBLIN’ MAN FAIR
Toutes ces affiches ne sont encore que provisoires, Madness et LA Machina ne figurant pas encore sur le programme du Sjock, Slipknot n’apparaissant pas encore sur l’affiche du Cabaret Vert et Rival Sons ainsi que Black Star Riders n’étant pas encore incrustés dans celle disponible du Ramblin’ Man

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A tout saigneur tout honneur: regardons dans notre rétroviseur et replongeons-nous dans l’ambiance du HELLFEST 2019 avec le billet ci-dessous que nous postions l’été dernière.

FLASHBACK – Juin 2019 @ Clisson – FLASHBACK :

Aaaaaaah, le HELLFEST…! Avec l’historique Download, le mythique Wacken et notre Graspop national, nous voici face au quatrième mousquetaire – et non des moindres. En ce solstice d’été 2019, le vignoble nantais accueille la 14ème édition de cette grand-messe devenue incontournable au même titre que les trois premières nommées. Sold out depuis près d’un an en moins de deux petites heures, les 180.000 tickets pour ces 3 jours et ces 3 nuits d’Enfer sont à l’image de l’événement: dantesque, hallucinant, colossal, titanesque mais surtout magique…

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Le site semi-permanent offre un décorum digne du meilleur Mad-Max, quand ce n’est pas plutôt Games of Throne ou Alien. Aucun festival – par définition éphémère – n’est en mesure de rivaliser avec des infrastructures ici permanentes. A moins que peut-être Tomorrowland dans un tout autre registre, mais sans les deux immenses mainstages dont peut se prévaloir le Hellfest, flanquées de pas moins de 5 écrans LED aussi démesurés et gigantesques que les scènes elles-mêmes.

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Un premier écran à gauche de la scène gauche, un second à droite de la mainstage right, un troisième entre les deux scènes, et enfin deux écrans identiquement démesurés en toile de fond de chacune des deux scènes revenant latéralement sur leurs flancs. Un dispositif visuel qualitatif et quantitatif tout bonnement exceptionnel et unique pour ne manquer aucun rictus caché, aucun poil de barbe rebelle ou aucun ongle mal coupé. Redoutablement efficace, ou effroyablement intrusif c’est selon…

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Trois immenses chapiteaux semi-ouverts hébergent 3 scènes supplémentaires tandis qu’un 6ème et dernier lieu de débauche sonore, en total open-air quant à lui, est lové dans l’amphitéâtre de la War-Zone au décor (permanent) apocalyptique, entre Mad-Max et… Auschwitz. 160 groupes et autant de concerts vont transformer le parc de Clisson en un enfer pavé de bonnes intentions 3 jours et 3 nuits durant, sous un soleil de plomb aussi implacable et redoutable qu’une sonorisation tout bonnement ex-cep-tion-nel-le et jamais – ô grand jamais – auparavant nulle part rencontrée.

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3 jours et 3 nuits de peace & love, d’amour et d’amitié, de fête et de débauche sonore, de gastronomie et de divertissements, de déguisements et de wall of death, de pit-circle et de bières. Le Hellfest est devenu le plus gros vendeur de bières français avec 800.000 litres vendus en trois jours (pour 180.000 personnes, frêles femmes et jeunes enfants compris) sur 350 mètres de linéaires, alimentés par 15 citernes de 250 hectolitres, 40 tanks de 1.000 litres, huit semi-remorques et 4 km de tuyaux qui courent enterrés sous les pieds des festivaliers.

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Mais notre HELLFET, c’est aussi près de 65 km parcourus en trois jours, entre parkings et site du festival, entre mainstages et espace-presse, entre scènes diverses et VIP area, entre bars, fronstage et conférences de presse. Ce sont 3 jours passés a faire inlassablement le pied-de-grue de midi à minuit dans l’accès des différents pits photos, sous un soleil de plomb, entre les hurlements de la foule dans le dos et le véritable mur de la scène qui se dresse devant nous – mainstage #2 à ce point haute que sont totalement éclipsés de nos objectifs le batteur ou les musicos se tenant quelque peu en retrait…

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« Notre » HELLFEST, ce sont aussi 3 jours de stress et de tension, de peur de perdre une seule des 200 ou 250 précieuses secondes dont les photographes accrédités sont gratifiés pour tirer le meilleur cliché du set sur lequel ils ont jeté leur dévolu, sacrifiant par là d’autres prestations simultanées ou quasi. Notre HELLFEST dans le photo-pit est en définitive tout sauf une sinécure, et s’apparente davantage à un des douze travaux d’Hercule qu’à une promenade de santé ou à un moment festif de pur délire. Et dire qu’il y en a qui croient qu’on s’amuse…

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Notre HELLFEST, ce sont donc aussi et surtout des moments puissants et uniques, magiques et épiques, entre belles surprises et grosses claques, entre émotions et passion(s), mais aussi entre frustrations et quelques rares déceptions. Si le HELLFEST a hébergé les adieux définitifs à la France de SLAYER, de KISS et de LYNYRD SKYNYRD – excusez du peu – c’est bel et bien la prestation de TOOL qui était très attendue de beaucoup. Le fondateur du HELLFEST, Ben Barbaud, avoue depuis longtemps que la venue des Américains faisait partie de ses objectifs prioritaires depuis des années…

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Ainsi, il est minuit et demi en ce dimanche, troisième et dernier soir, quand TOOL déboule sobrement, discrètement, sur scène en toute fin de festival et déstabilise une bonne partie du public. Comme à l’accoutumée, les Californiens restent dissimulés dans une semi-pénombre, laissant toute la place à leur musique. Se retranchant derrière leur musique. Tout pour leur musique. Même les écrans géants ne les montrent pas un seul instant, affichant au contraire les mêmes images expérimentales et anxiogènes que nous avions pu découvrir la semaine dernière à Amsterdam où nous avons eu la chance de les découvrir.

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Pas un mot non plus, pas un bonsoir, pas un merci, mais une musique allant crescendo, déversée sur Clisson par le biais d’une sonorisation d’une perfection aussi apocalyptique et hallucinante que tout simplement… parfaite. N’en demeure pas moins que face à un parterre de 60.000 personnes, l’absence de tout visuel du band sur les immenses écrans LED est pour certain du foutage de gueule. D’autres y voient au contraire l’expression ultime que TOOL n’en a que pour sa musique et rien que pour sa musique, ses structures alambiquées secouées de déflagrations. Et quelles déflagrations…

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Au préalable, ANTHRAX prépare sur la mainstage #2 l’arrivée de SLAYER avec un Tom Araya qui semble particulièrement ému de faire ses adieux au public français. Vétérans en tournée d’adieu, SLAYER ne faillit pas à sa réputation avec quasiment que des tempos rapides du début à la fin. On aime ou – comme nous – on n’aime pas vraiment. Toujours est-il qu’Araya n’a manifestement pas envie de partir, et restera longtemps à saluer un public en délire sous les flashs d’un gigantesque feu d’artifice qui salue ainsi les adieux français de SLAYER (… ou qui annonce l’arrivée de TOOL sur la mainstage #1 ?).

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Autres adieux réussis la veille, et le mot est faible: ceux de LYNYRD SKYNYRD avec ce véritable moment chaire-de-poule et cet intense et émouvant set. Au soleil couchant qui baigne d’une chaude lumière horizontale la mainstage #1, le rappel (tout à fait imprévu?) qu’entament les Sudistes avec leur magistral FreeBird à l’heure même de quitter la scène fait partie de ces rares et précieux moments qui comptent dans une vie. Ce morceau de bravoure sera par ailleurs la seule – la seule – entorse à un planning rigoureusement tenu à la seconde près sur les 6 scènes du HELLFEST les 3 jours durant. Remarquable, émouvant et poignant pied-de-nez de LYNYRD SKYNYRD au système en guise d’ultime révérence après 50 ans de bons, loyaux et fidèles services. Masterclass.

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Distingué et tout en élégance, cet ultime Freebird – et nous réalisons alors que plus jamais il ne nous sera donné de l’apprécier en live. Feu Ronnie Van Zant prendra même les commandes des lead vocals via une séquence filmée en noir et blanc: après nous avoir réservé sur Simple Man photos et vieux films de famille projetés sur les écrans, LYNYRD est tout simplement magique pour ses adieux. Tout simplement magique. Séquence émotions, avec un public qui le lui rend à l’unisson…

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Richie KOTZEN, bien loin de Poison et de Mr Big, nous déverse à l’heure de l’apéro son excellent blues-rock-hard-soul à la Rory Gallagher. Tout l’opposé d’une double cuvée germanique également présente à l’affiche: à EISBRECHER, totalement dans la lignée de Rammstein, nous préférons leurs excellentissimes compatriotes et vétérans de BÖHSE ONKELZ

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Que du beau monde à mentionner dans le lineup de DEADLAND RITUAL, à commencer bien évidemment – à tout seigneur tout honneur – par son fondateur Geezer Butler en manque manifeste de Black Sabbath, rejoint par Steve Stevens (Billy Idol), Matt Sorum (Guns N’ Roses) et Franky Perez (Apocalyptica). Un set composé en grande partie de reprises de Sabbath, de Heaven & Hell, de Velvet Revolver et de Billy Idol: que du bonheur pour un supergroupe / tribute band (biffer la mention inutile).

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Un EAGLES of DEATH METAL malgré tout surprenant annonce l’arrivée d’un tout grand WHITESNAKE. Même si Coverdale n’a plus vraiment sa légendaire voix, le band est là pour assurer malgré de dispendieux et inutiles soli de guitares et de drums (quoique Aldridge demeure un batteur hors-pair). Ces démonstrations surannées n’ont définitivement pas (plus) leur place en festival dans le cadre d’un set d’une petite heure – si ce n’est en la présente circonstance pour permettre au beau David d’aller reposer ses cordes vocales. Et vu ce qu’il en fait encore, on ne peut que lui pardonner.

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A bien vite oublier, malgré l’avoir évité depuis des décennies: DEF LEPPARD – l’erreur de casting, ou plutôt l’erreur tout court qui perdure et se maintient en haut des affiches de manière incompréhensible depuis des lustres, entre tubes US insipides et ballades sirupeuses d’une totale vacuité. Tout l’inverse d’un ZZ TOP qui fête en grandes pompes ses 50 ans de carrière, démontrant une forme olympique avec un set sans grande surprise si ce n’est une présence scénique et un enthousiasme communicatif qu’on ne leur connaît guère.

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Pour ses adieux à la scène, KISS présente une mise en scène pharaonique, mais la démesure ne compense pas une prestation sans beaucoup d’âme malgré une set list plongeant loin dans le passé – et rappelant aux ignares que KISS a indéniablement fait partie des grands du rock’n’roll… avant de devenir une vulgaire arme de distraction massive. En 2019, KISS tire la langue – et pas que Gene Simmons – à l’occasion donc de ce qui est également leur dernier concert en France au terme de 45 années de carrière.

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Les gars livrent une performance souvent poussive et trop rarement exaltante, malgré une setlist pourtant emplie de tubes et une débauche d’effets visuels et pyrotechniques. Mais le concept ou plutôt le produit-marketing s’essouffle, et sans doute n’est-il pas inopportun de ranger définitivement la clé sous le paillasson avant la prochaine tournée de trop. Quoique nous avions déjà assisté en 2000 – il y a 19 ans ! – à trois shows US de leur Farewell Tour 2000 !! Bon sang ne saurait mentir, dit-on.

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Les Sudistes de BLACKBERRY SMOKE nous réservent la surprise d’un savoureux « Come Together » en clôture de set, avant de laisser la place à un CLUTCH qui a davantage sa place dans de plus modestes salles que sur la mainstage #1 du HELLFEST. Après avoir déjà supporté la daube de Def Leppard, le grunge sans âme de STONE TEMPLE PILOTS nous assène le coup de grâce à travers une prestation commerciale expédiée sans relief aucun, jusqu’à ce qu’ANTHRAX réveille la plaine de Clisson avec e.a. leur inévitable mais très réussi et inévitable «Antisocial».

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Pour qui apprécie le mariage entre Heroic Fantasy et Power Metal, les 5 guerriers de GLORYHAMMER partent à la guerre. On ne sait trop si la reine sera sauvée à la fin, mais on s’en tape royalement. Notre premier GODSMACK sur la mainstage #1 consiste en une bien appréciable surprise de métal alternatif US bien gentillet, à l’inverse de leurs compatriotes encapuchonnés de UADA qui nous plongent dans les ténèbres d’un black metal atmosphérique aux mélodies spectrales: sobre, brutal mais diablement somptueux.

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La scène française du 1er jour déverse sur la plein de Clisson un peu de tout, à boire et à manger. Les prestations musclées de LOFOFORA, de NO ONE IS INNOCENT et de DAGOBA sur la mainstage #2 précèdent celle passablement dispensable d’ULTRA VOMIT. Avant que le charme et le magnétisme de MASS HYSTERIA nous réserve le thrill que ne parvient cependant pas à nous fourguer un prévisible et GOJIRA froidement technique.

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Le doom de nos chouchous d’UNCLE ACID & THE DEAD BEATS ravage la Valley Stage en ajoutant un brin de heavy et un soupçon de stoner à leur horrifique pseudo-psychedelisme. Les hypnotiques MY SLEEPING KARMA leur avaient solidement préparé le terrain un peu plus tôt sur la même scène, dénotant d’un KVERLERTAK éjaculant un concentré enthousiasmant de métal suintant le death, le rock, le punk et le black sur la Altar Stage. Tout l’anti-thèse de la rigidité d’un DREAM THEATER fidèle à lui-même qui ne nous exalte pas plus que la semaine dernière à la Rockhal de Luxembourg, mais sans non plus la verve d’un DROPKICK MURPHYS qui n’a pourtant guère sa place sur la mainstage #1 en prélude aux guerriers de SABATON. Les Suédois remplacent au pied-levé MANOWAR suite à un sombre et obscur forfait déclaré plus tôt dans la journée, et qui terminera sans doute devant les tribunaux.
SABATON réserve une place de choix à quelques extraits de leur dernière galette qu’ils nous avaient présentée en exclusivité il y a quelques semaines à Verdun, et sa dimension scénique achève de nous convaincre…

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TESLA roule à l’électricité (ah ah ah) et sait faire parler les watts (hi hi hi), mais pas vraiment la poudre (boum !). Et à propos de poudre, notre vénéré et vénérable SLASH nous laisse sur notre faim – une fois n’est pas coutume. Non pas qu’il n’avait pas la gnac, le SLASH, mais corseté dans un format festival qui ne convient pas à son tempérament de feu, ce type de prestation chronométrée n’est manifestement guère compatible avec son explosivité naturelle et peu contrôlable. Et dire que son concert de début d’année au Cirque Royal à Bruxelles demeure – mais alors là sans discussion aucune – dans notre top 5 historique…

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TRIVIUM ainsi que LAMB of GOD ne transcendent pas la mainstage #2, tout le contraire d’un excellentissime CANDLEMASS qui demeure une de nos plus belles claques prises de plein fouet au même titre que WOLFHEART. Un cran en-dessous, YOB ainsi que UADA demeurent au rang des belles découvertes, de même que les guignolesques ME FIRST AND THE GIMME GIMMES qui ont irradié toute la War Zone, cette fameuse zone déjantée un tantinet excentrée et comme hors de tout référentiel sur le festival…
Clisson 2019 est mort. Vive le HELLFEST 2020 !

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** FIN DU FLASHBACK **

Now online : MONSTER MAGNET @ Trix, Antwerp – 12 février 2020

Maintenant en ligne, nos désormais vieux fourneaux de MONSTER MAGNET dans toutes leurs oeuvres et qui envoient sévère @ Anvers.
Et bien sûr en compagnie de quantité d’autres instantanés dans notre désormais fameuse galerie de portraits

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Now online : SABATON feat. APOCALYPTICA @ Sportpaleis, Anvers

SABATON, une machine de guerre…
Le concert sold out du Lotto Arena déplacé vers le Sportpaleis voisin vu l’affolement des ventes est un signe qui ne trompe pas: pour qui ne le saurait pas, SABATON est définitivement entré dans la cour des grands. Et l’on ne parle pas uniquement des (au moins) 10 semi-remorques à l’effigie du band qui font bien belle figure aux portes du Sportpaleis.

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Quant à APOCALYPTICA qui officie en première partie (après une performance dispensable de AMARANTHE en opening act), considérons que la plus-value de son apport réside essentiellement dans sa présence en "background strings" de SABATON une longue partie du concert durant. Une franche réussite qui fournit un peu plus d’amplitude encore à la scénographie des Suédois…

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Maintenant en ligne, et clichés supplémentaires disponibles of course dans notre galerie de portraits

URIAH HEEP @ Den Atelier, Luxembourg – 23 janvier 2020

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Comme ils l’expliquent sur scène, le band et son crew ont accompli toute cette sainte journée une sacrée longue route depuis la frontière germano-polonaise pour délivrer ce seul gig luxembourgeois. Avant de repartir sitôt fait pour l’est de l’Europe… Allez comprendre ce qui a motivé ce coup de canif dans l’itinéraire de leur European Tour 2020, et qui a laissé de côté pour un soir les WISHBONE ASH et autres NAZARETH qui assurent pourtant la première partie de toutes les autres dates comme ce fut le cas il y a 5 jours à Saarbrücken

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L’espace pour le moins confiné qu’offre Den Atelier et sa minuscule scène tranche radicalement avec l’immensité du Saarlandhalle de Saarbrücken. A choisir, on ne sait finalement lequel des deux se prête mieux à la performance de URIAH HEEP. Les planches luxembourgeoises, plus intimistes, ont comme un effet de bride sur les Anglais qui semblent plus explosifs et plus expansifs dans une configuration "large venue" où leur brio s’exprime plus en profondeur, plus en rondeur, plus en amplitude.

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La puissance, le volume et la présence scéniques sont certes au rendez-vous à Luxembourg, mais URIAH HEEP reste un de ces groupes qui nécessitent un minimum – non: un maximum – d’espace vital et un cubage maximum (entendez une volumétrie adaptée) pour conférer à leurs compositions toute l’épaisseur, toute la densité et toute la dimension nécessaires.

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L’absence d’opening act bénéficie à URIAH HEEP qui nous gratifie d’un (somme toute) modeste quart d’heure supplémentaire de show. Celui-ce se termine, comme de coutume oserions-nous dire, sur un Easy Living d’anthologie, qui semble secouer tout à coup une audience qui sort tardivement de sa torpeur, comme si elle réalisait – mais un peu tard – qu’elle a sans doute pour la dernière fois URIAH HEEP à ses pieds, ou presque.

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SABATON @ Sportpaleis Antwerp – 02 février 2020

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Nuclear Blast – le plus important label heavy sur la planète Terre s’il fallait le préciser – n’a pas fait les choses à moitié. Nous avions déjà eu l’honneur, le privilège mais surtout le plaisir au printemps dernier d’être deux jours durant les invités de SABATON à l’occasion de la "listening session" de leur dernier opus "The Great War". Cela se passait – on ne peut mieux le concevoir – à Verdun, sur les lieux mêmes mis en scène et en musique par leur dernier concept-album…
Rebelote ce soir, avec un service avant- et après-vente parfait.

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21h10 précises: briefing des photographes au sein du pit-photo – une première en la matière, et bien riche de conseils et de suggestions au vu du déroulé de la scénographie, de la pyrotechnie et des autres éléments constitutifs du set de SABATON. Le management ne veut absolument pas que les photographes passent à côté de la montre en or, et souhaitent une couverture maximum du show en suggérant même de tirer certains clichés pour tel ou tel morceau depuis le fond du Sportpaleis qui offre une vue panoramique sur le light show et la piro.

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La vingtaine de photographes attitrés que nous sommes est scindée en deux groupes de 10, ainsi que précisé dans le mail reçu il y a quelques jours déjà. Et qui disait en substance :
Dear photographer,
On behalf of Sabaton I’m mailing you the instructions for photographing the band this Sunday February 2 in Antwerp. Please read them carefully, as they are different from what you are used to.
There’s big pyro/fireworks all the way through the show, so do follow the instructions below closely for your own safety !:
– when you show your valid ID card at the press/guest reception desk of the venue, you will get an enveloppe with your name on it, including a photopass and a letter with instructions

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Sabaton’s crew member(s) will meet you/all photographers before the Sabaton set at 21H10 in the pit on the right of the stage, in order to answer any questions you may have. Please DO NOT miss this meeting !
– from the photo pit in front of the stage, you will get to shoot five songs
– Sabaton’s crew members will separate the photographers into two groups, so that the pit is not busy. Your group is marked on your photo-pass.
Group A: Songs #1, #2, #3 – EXIT PIT – #13, #14 – EXIT PIT
Group B: Songs #9, #10, #11 -EXIT PIT – #15, #16 – EXIT PIT

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– when you are not in the photo-pit, feel free to continue shooting the show from the front of house
– your pass will give you access to the floor and stalls of the arena
– support bands’ rules: Three first songs
– other rules: No flash, no video
Please mail the link of your (photo) report as soon as it’s online.
Many thanks.
Enjoy the show, have a blast !" (… tu parles !)

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SABATON est devenu une machine de guerre… Le concert sold out du Lotto Arena déplacé vers le Sportpaleis voisin vu l’affolement des ventes est un signe qui ne trompe pas: SABATON est définitivement entré dans la cour des grands. Et l’on ne parle pas uniquement des 10 semi-remorques que nous avons dénombrés aux portes du Sportpaleis. A l’éffigie du band, ils font ma foi bien belle figure…

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L’attente fut néanmoins longuette avec, dès 19h00, un AMARANTHE qui part à l’assaut des planches. Trois lead vocals qui complètent un trio guitare-basse-batterie n’est pas – et de loin – notre configuration préférée. Pas plus que celle d’APOCALYPTICA nous le confessons, et son trio de violoncelles qui vient identiquement garnir la même la doublette guitare-batterie. Entre les deux, notre coeur balance, mais ne bat pas particulièrement la chamade.

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Le neuvième album studio de SABATON, The Great War, est un album conceptuel musicalement riche qui capture l’atmosphère sinistre de la Première Guerre mondiale. Il perpétue la marque de fabrique typique du groupe en mettant en scène des histoires de champs de bataille impitoyables à travers le monde. The Great War baptise la tournée mondiale 2020 de SABATON: The Great Tour….

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C’est sur scène – bien plus qu’en studio – que se déploie tout le génie guerrier de SABATON, où la scénographie – au lieu de distraire le spectateur – renforce ici la puissance et la texture des compositions. En évitant de sombrer dans le grand-guignolesque d’un RAMMSTEIN ou de virer au barnum ridicule d’un KISS, la pyrotechnie et le decorum de SABATON sont ici au service du band, au lieu de le déservir. Ce n’est que plaisir pour l’oreille et pour les yeux, mais un peu moins pour l’objectif avec une scène ce soir bien (trop) haute, garnie de surcroit de sacs de sables et autres barbelés de circonstances mais entravant le champ des prises de vue.

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La gentillesse et la simplicité des cinq gars de SABATON nous avaient littéralement séduit l’année passée à Verdun. Leur show au Hellfest 2019 quelques mois plus tard nous avait agréablement surpris. Mais c’est véritablement le set de ce soir au Sportpaleis d’Anvers qui achève avec brio et réussite ce méticuleux travail de séduction…
APOCALYPTICA n’y est d’ailleurs pas pour rien, ses trois violoncelles étant invités à partager la scène de SABATON une grande partie du concert pour rendre celui-ci d’autant plus grandiloquent.
Bienvenue dans la cour des grands…
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Now online : URIAH HEEP @ Den Atelier, Luxembourg

Il n’y a pas à dire, mais URIAH HEEP sur la minuscule scène de Den Atelier ce jeudi 23 janvier après les avoir vu arpenter l’immensité de celle de Saarbrücken le weekend dernier, ça change tout autant que ça décoiffe…

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Now online et bien sûr déjà depuis belle lurette en ligne dans notre galerie de portraits, c’est par ici…!

Now online : DANKO JONES @ Het Depot – 22 janvier 2020

Maintenant en ligne, l’inégalable et l’inimitable filou qu’on chérit, notre petit garnement fétiche avec son r’n’r couillu et endiablé: the one and only one DANKO JONES, notre fougueux et bavard Canadien dans l’exercice de ses fonctions @ Leuven, avec ses brûlots hard rock old school. Vous la sentez venir cette furieuse envie de remuer votre arrière-train ?

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Parce qu’il y a de ces concerts comme il y a de ces menus: on peut s’en rassasier à outrance, mais on n’arrivera jamais à saturation ni a satiété.
Now online, et autres clichés également disponibles dans notre galerie de portraits ici-même : enjoy – et ce n’est pas un vain mot dans la bouche de DANKO JONES !

DANKO JONES – Het Depot @ Leuven – 22 janvier 2020

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Frais. Rafraichissant. Revigorant et décoiffant. Bon enfant et turbulent. Tonique et impertinent…. Comment mieux décrire Danko JONES ?
Un live de Danko, c’est comme une douche d’eau glacée qu’on s’impose avant de se badigeonner immédiatement d’un zeste de méthanol sur les pores dilatés pour mieux encore hérisser le poil: c’est ça l’effet DANKO JONES – ni plus ni moins. Ca revigore et ça décoiffe, ça arrache et ça décape. Ca fait plaisir par où ça passe quelles que soient les traces que ça laisse dans la tuyauterie et dans les conduits.

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23 années passées entre studios d’enregistrement et inlassables et interminables tournées n’ont pas assagi ni fatigué nos trois gars de Toronto: imperturbables et plus turbulents encore, ils poursuivent leurs méfaits à travers toute l’hémisphère nord en faisant halte ce soir en Flamandie…

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L’énergie et la bonne humeur de DANKO JONES, c’est de la contagion gratos. Et son humour de potache aussi décapant que communicatif produit toujours le même effet aussi immédiat sur le public. Chaque concert se transforme en party festoyante où les facies s’affichent hilares et les yeux pétillants.

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DANKO JONES est le meilleur anti-dépresseur qu’on connaisse, sa musique la meilleure cure qu’on puisse prescrire et le traitement est à poursuivre sans restriction aucune aussi longtemps que les effets (primaires et secondaires) se font ressentir. Le doublement de la posologie est même recommandé quoique le risque de dépendance soit hautement probable…

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L’humour simplissime dont DANKO JONES ponctue systématiquement ses prestations provoque dans le public les mêmes effets ravageurs que les paroles tout aussi simplissimes que ses compositions basiques, mais aux effets diablement percutants. La construction de celles-ci, leurs riffs et leurs mélodies sont du même acabit: si ce n’est pas le degré zéro de la complexité et de la prise de tête, c’est en tous cas le sommet en matière d’efficacité et de réjouissance(s). Résultat ? une redoutable force de frappe dans la joie et dans une bonne humeur toute communicative.
Que demander de plus ?!

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DANKO JONES, avec ce premier concert de 2020, hilare, se réjouit d’avoir commencé l’année en beauté, et l’on ne va certainement pas le contredire – que du contraire même avec un ROMANO NERVOSO du meilleur effet en opening act. Les Louviérois ont aujourd’hui atteint un degré de maturité scénique leur permettant de jouer dans la cour des plus grands, et les deux lead guitars n’y sont pas pour rien. Pas moins d’ailleurs que les quatre (4 !) background vocals qui confèrent au produit fini une solidité et une robustesse désormais excellemment servie.

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URIAH HEEP + NAZARETH + WISHBONE ASH @ Saarbrücken, 18 janvier 2020

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Plus de 150 ans de rock british fusionnés en un triumvirat sur la même affiche – qui dit mieux ?! Sans compter l’âge du capitaine, Andy Scott (The SWEET) qui joue le maître de cérémonie en donnant alternativement la parole aux protagonistes tandis que les roadies s’affairent à évacuer ou dresser le matos entre deux sets. Elle est pas belle, la vie chez nos voisins teutons à Saarbrücken ?!

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L’excitation de cette affiche se le dispute à l’impatience de pénétrer et de découvrir une nouvelle antre, arène d’un soir pour un nouveau combat de vieux gladiateurs qui en ont vu bien d’autres – que ce soit dans le public comme sur scène – mais qui en ont encore sous la pédale. Cette Saarlandhalle vaut également à elle seule le déplacement, quoi qu’un peu trop vaste ce soir au vu de l’affluence. Mais les organisateurs ont vu juste en misant sur cette salle en lieu et place de leur traditionnel Garage qui se serait avéré trop exigu.

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19h00 précises, Andy SCOTT lance les hostilités en invitant WISHBONE ASH (established 1969 siouplait) à le rejoindre pour tailler une bavette, avant de laisser le band grimper à l’assaut des planches. Il réitérera l’exercice ce soir avant chacun des deux autres sets qui s’en suivent. WISHBONE ASH ouvre ainsi le bal, nous drapant une heure durant de twin guitars et de mélodies qui vous trottent en tête depuis des décennies, et qui vont y rester encore bien longtemps sans doute.

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Le pit-photo est aussi démesurément vaste que peut être profonde et large la scène – des conditons aussi confortables pour shooter que pour performer ; tous les petits plats ont été décidément disposés dans tous les grands, et il n’en manque pas un dans cette batterie de cuisine. Même satisfaction au bar, où les demi-litres germains sont le standard de stricte rigueur ici, à un prix tout aussi démocratique. Sans parler des sanitaires et de toute cette infrastructure et cette logistique qu’on ne trouve décidément qu’en Allemagne. Prosit.

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WISHBONE ASH vieillit comme il a vécu: proprement, avec classe, élégance et distinction – à l’image des gentlemen qu’ils demeurent. 51 ans sur les routes n’ont rien enlevé de leur superbe et de leur grâce, mais rien non plus de leur efficacité et de leur redoutable maestria. Le confort et la force tranquille des gens qui n’ont plus rien à prouver ni à personne…

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NAZARETH – established 1968 ! – prend haut la main la relève pour une heure de démonstration. Bien qu’ils soient sur les route depuis plus de 50 années de manière ininterrompue, c’est notre tout premier face-à-face avec les Ecossais sans doute les plus célèbres avec Simple Minds et Franz Ferdinand.

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Et la première fois compte toujours, après qu’ils nous aient fait faux-bon un beau soir de mai 1983 à Forest National où ils devaient ouvrir pour ce qui restera – déjà ! – le dernier concert de RUSH en Belgique.

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Rarement l’alliance d’une Gibson Les Paul et de quelques Marshall nous aura procuré un tel effet: sans doute seul Steven WILSON, bien qu’au moyen d’autres armes et munitions, peut nous titiller et nous fournir autant de sensations avec une sonorité, une puissance et une limpidité aussi cristalline que celle de Murrison ce soir avec NAZARETH. Si c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, ce n’est manifestement pas avec de jeunes carottes – que du contraire…

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La dernière production d’URIAH HEEP qui remonte déjà à 2018 nous avait on s’en souvient littéralement scotché dans sa déclinaison live à Bruxelles il y a 2 ans – tant en live que sur la platine. Cet album, aussi intemporel que ses géniteurs, est sans doute à considérer comme un des meilleurs dont peut se targuer le band au cours de son demi-siècle d’existence, réussisant la gageure de réaliser une parfaite synthèse de 50 ans de son rock’n’roll – ni plus ni moins, et excusez du peu.

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Sublimé par la wah-wah de Cox qui arrache toujours autant que ne duvête l’Hammond de Lanzon, le résultat démontre à nouveau ce soir un URIAH HEEP véritablement à l’unisson et dans une forme olympique. Combien de jeunes pousses pourraient-elles en prendre de la graine ?! Les gars, si on ne vous consacre pas à vous seuls un chapitre de l’Histoire du Rock, je veux bien manger mes objectifs.

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Now online : URIAH HEEP + WISHBONE ASH + NAZARETH @ Saarbrücken

Un éblouissant et flamboyant URIAH HEEP qui partage l’affiche avec pas moins que NAZARETH et WISHBONE ASH tout aussi cinquantenaires – que demander de plus ?!
150 ans de rock british présentés par Andy Scott (The SWEET) en maître de cérémonie: il y a de ces soirs qui méritent le déplacement effectué…

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Maintenant en ligne, et dans notre galerie de portraits

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Qui a dit que c’était dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, déjà…? Et pas besoin de jeunes carottes pour ce faire, s’il vous plait.

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