♪ A venir – Coming soon – A venir ♪

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Arlon – Festival ARALUNAIRES 2013 – Arlon

Aralunaires_2013.JPG Soundcheck terminé : les planches de l‘Entrepôt sont prêtes à subir les coups de boutoir de deux blues bands luxembourgeois: l’un envoyé par le Grand-Duc en la personne du Remo Cavallini Blues Band et le second, plus provincial que Grand-Duc (quoique sacré oiseau de nuit) envoyé par la Sainte-Trinité un jour d’orage : Albert Blues Band

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« From behind & front of the lighted stages »… Aralunaires 2013

Autre jour, autre lieu, autre ambiance, autre contexte mais c’est ça les Aralunaires ! Le xième retour en terre luxembourgeoise d’un Flamand maintenant coutumier de la région a pour cadre le Park-Music : c’est la mezzanine du célèbre disquaire qui accueille le show case de Lightning Guy’s band. Notre bluesman flamoutch préféré signe son comeback après un petit passage à vide, nous apprend-il. Et il reste toujours de bons conseils : « N’envoyez jamais de sms à 4 heures du matin, de peur de le regretter bien vite…« . Ce n’est peut-être pas ce qu’il chante, mais c’est en tous cas ce qui l’inspire. Et nous, on adore ces tranches de vie dans lesquelles si bien se retrouver…

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Festival Blues de GOUVY – 07 août 2011

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Tiens, pour la première fois – sauf erreur de ma part – la mention « rock » figure aux côtés de l’intitulé « blues » au programme de la journée du dimanche qui lui est traditionnellement dévolue. Si l’affiche mentionne immuablement « Festival Jazz et Blues de Gouvy« , le programme semble donc quant à lui sacrément coller au tsunami électrique qui déferle sur la Ferme Madelonne et dans son parc. Gouvy, c’est une découverte à chaque édition qui s’apprécie comme elle se vit. La Madelonne, c’est comme si c’était chaque année la première fois: jouissif au possible, avec le plaisir nouveau concomitant au dépucelage.

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Du blues puissant avec des noms confirmés et des groupes géants offerts à la découverte : cette édition 2011 est encore une fois un des meilleurs plats de résistance pour oreilles besogneuses, comme le dit le Claudy. Et où l’ordre de passage des groupes n’est pas fonction de leur notoriété mais bien de l’heure d’arrivée de leur avion ! Après avoir raté le premier show de l’après-midi, focus sur le reste. Et en l’occurrence un bien chaleureux CHICO & THE MOJO BLUES BAND qui se démène dans un club déjà bien chaud-boulette.

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Mais ce Chico est finalement bien soft quand on voit (et entend) ce qui suit dans le chapiteau. La comparaison est en effet difficile à soutenir avec ce qui se produit sur la grande scène : BLUES CARAVAN (« 3 girls with guitar »). Trois sales gamines US qui en mettent plein la vue et plein les oreilles, et si la sono était un tantinet plus virile, le show en serait plus couillu encore. Trois superbes voix agrémentées de gambettes tout aussi minouches que le reste, nous déversant un blues davantage pub-rock de derrière les fagots. Didjap, elles savent y faire, outre-Atlantique, les gonzesses !

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Un morceau dédicacé aux femmes de l’assemblée qui se tapent un connard, un autre dédié aux mecs qui en ont, et ainsi de suite: ces chiennes de ma chienne ont du chien, et elles savent aboyer, les petites garces ! Ca joue comme des mecs, ça se prend pour des mecs – avec le physique en plus – mais avec un jeu de gratte plus propret et un peu trop léché parfois. Bref, elles ne sont pas assez sales, ces Ricaines, et c’est le seul bémol – qu’elles compensent largement, tigresses qu’elles sont, avec des attributs qu’elles ont ailleurs que dans le froc..

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Un grand moment, ce Blues Caravan, un grand moment et une bien belle découverte 2011. On en oublierait même l‘Arnold Schwarzy qui est à la batterie ! Marre de toutes ces photos de mecs ? Marre de tous ces clichés mâles ? Allez, zoom sur les gambettes, focus sur ces Claudettes et olé les minettes !

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SHERMAN ROBERTSON BLUS QUARTET: sympa, l’Amerloche, mais qui a le rôle ingrat de succéder à la tornade déclenchée par les trois nymphettes et de précéder l’ouragan qu’y va s’abattre en fin de soirée avec le fils de l’autre sur cette même scène. Pas facile de soutenir la comparaison ou plutôt le rythme, mais il s’y attèle le Sherman – volontaire comme le char du même nom.

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Auparavant, le club résonne encore de CHRISTOPHE MARQUILLY BLUES TRIO (trop slide, too soft… malgré ses références graisseuses) avant que LIGHTNIN’ GUY & THE MIGHTY GATORS n’enflamme la grange.

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Sympas, ses messages belgicains et unionistes, ses L’union Fait la Force et autres appels à la raison lancés aux politiques, mais comme dirait l’autre: S’il jouait un peu plus et causait moins, ce serait encore plus cool.

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Mais la claque de la journée, ou plutôt de la soirée, est sans conteste BERNARD ALLISON BLUES SEXTET. Avec un nom pareil, on s’attendrait à un soporifique jazz band tout droit issu de la Nouvelle Orléans, mais non: c’est plutôt le diable en personne qui déboule sur scène pour un violent exorcisme. Le fils de son père n’a pas plus de prénom à se faire que de nom: Allison senior peut reposer en paix.

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L’époustouflant hommage qu’il rend d’ailleurs à feu son père est THE grand moment de cette soirée: puissant comme du Johnny Winter, décoiffant comme du Stevie Ray Vaughan et décapant comme du hip-hop ou du funky qui teinte son blues-rock de là-bas. Combien de temps a-t-il joué? Des heures, dirons-nous, et il fait durer son plaisir rien que pour le nôtre…

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Si chaque guitariste s’en part se balader dans le public avec sa gratte, c’est que ça fait dorénavant partie du Madelonne touch. Mais tout cela serait encore plus touchy si tes concerts, Claudy, ne se chevauchaient pas: pas facile d’être au four et au moulin quand il y a du bon pain à gauche et du bon grain à droite, mildju ! N’empêche, vous en connaissez beaucoup, vous, de ces festivals de blues où ça résonne AC-DC, Black Sabbath et Deep Purple…? A Gouvy, oui !

Ted NUGENT – 14 juillet 2008 – London, UK

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The Nuge : 4 de 4. Arrivée avec l’Eurostar de 09h00 du mat’ sous un soleil déjà haut dans le ciel de Londres. Direction Greenwich et son impressionnant et tout récent complexe O2, un gigantesque dôme – véritable ville dans la ville, avec son immense aréna mais aussi son club Indig02 où le Nuge est à l’affiche ce soir. Déambulation sous l’immense toile de l’O2 entre pubs, tavernes et autres restaurants. Un Irlandais m’interpelle soudain, se souvenant de moi lors du dernier concert du Nuge à Dublin en 2006 – me demandant où est passé mon short ! Hé oui, je suis exceptionnellement en pantalon ce jour… Un Français m’interpelle également, me reconnaissant après que l’on se soit effectivement rencontré lors du concert de Ted à l’Astoria de Londres en 2002 – six ans déjà ! Le Nuge World est décidément petit…
Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu
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D’autres potes anglais, bien présents également sur le forum internet du Nuge, s’étonnent eux aussi de ne pas me voir en short : les photos des tournées 2000, 2002 et 2006 sur lesquelles je figure et qui circulent sur la toile ont effectivement déjà fait le tour du monde. En ce compris les commentaires de Ted sur son forum à mon égard: « What ?! You may wear such a short in Europe but no guns ?! ». Comme prévu, sms en provenance de Toby Nugent pour rendez-vous devant le club: c’est ce qui s’appelle se faire livrer son backstage pass en bonne et due forme par un coursier de choix! Les Quireboys assurent la première partie et chauffent admirablement bien la salle : le club est vaste, et le balcon laisse supposer la présence de centaines et de centaines de personnes outre toute la foule déjà présente au rez-de-chaussée. Ted nous gratifie d’un concert vraiment exceptionnel ; le public est chaud au possible et fait preuve d’un répondant d’enfer. Le Nuge est en toute, toute grande forme : il s’agit là du meilleur concert de la tournée, sans l’ombre d’un doute.
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Ted est irradiant et flamboyant : il rayonne comme il n’est Dieu pas possible. Hilare, il dégage et transpire la perfection, ses doigts semblent même ne pas toucher les cordes de sa Byrdland.. Qui plus est, comme chaque fois qu’il est face à un public anglophone, le Nuge se complait à prolonger ses échanges et dialogues avec l’assemblée. Son leïtmotiv ramène en permanence la conversation (car il s’agit bien d’une conversation avec le public) autour de thématiques éminemment politiques d’une part, et d’autre part relatives à la soul music, au Motown Sound, à James Brown, etc. J’adore le « When I was a little black boy… » introduisant son univers de référence, et le nombre de fois qu’il invite l’audience à le remercier en lançant son « Repeat after me : « Thanx you Uncle Ted ! ».
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A l’issue du show, nous sommes invités à rejoindre Ted dans le cossu salon jouxtant sa loge. Comme d’habitude, il y a à boire et à manger pour tout le monde. Et il y en a, du beau monde. Sa femme Shemane, qui arrive en droite ligne des States pour un séjour shopping-anniversaire à Londres, me salue d’un large sourire en me gratifiant de mon prénom avec un adorable accent américain. Notre dernière courte entrevue – et c ‘est un grand mot – date d’il y a déjà 6 ans à Londres et, plus courte encore, en Suède le surlendemain. La voilà-t-y pas qu’elle se souvient de mon prénom, ce qui n’est pas pour me laisser indifférent… Sont également présent les inévitables Marylin et Jeb Brown en leur qualité de photographes attitrés du Nuge, Toby bien sûr, Dough Banker (la manager de Ted qui arrive tout juste des States également). Sont également présents Mick Brown et Barry Spark – la rythmique du Nuge – tous deux en train de se sustenter allègrement. Et qui m’interpellent en me saluant, me faisant gentiment remarquer par-là même que je viens de passer devant eux sans les saluer ! C’est qu’à force de se croiser ces derniers jours, on en oublierait les civilités minimums… Le chanteur des Quireboys est également de la partie, présentant à Ted un charmant homme d’un âge certain en chaise roulante. Ils s’entretiendront longuement tous trois, apprenant quant à moi qu’il s’agit d’un chanteur-musicien des années ’60 dont la renommée fut en son temps planétaire tout comme son/ses tubes. J’ai depuis oublié son nom (shame on me !).

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On discute tous ensemble de tout et de rien – je veux dire par-là de musique, de guitare, de shows, de tournées,… jusqu’au moment où Ted nous propose une photo de famille tous ensemble avant de se quitter, assez rapidement ce soir. C’est qu’il doit s’occuper de sa femme Shemane, comme il dit, venue spécialement des States pour son anniversaire le lendemain. On se serre tous la pince, musicos, crew members, famille, potes : on sait que ce soir c’est la der des ders. En me faisant l’accolade d’au revoir, Ted me donne rendez-vous outre-Atlantique : dois-je comprendre qu’il s’agissait ici de son ultime tournée européenne, ou veut-il signifier que je serai toujours le bienvenu et son hôte aux States… ? Le mystère restera entier, du moins jusqu’à la prochaine…

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Ted NUGENT – 6 juin 2002 – London Astoria, UK

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The Nuge 1 de 2. Ted débarque en Europe après… quatorze (14 !) années d’absence sur le Vieux Continent : que rêver de mieux ? Quatorze années d’absence pour deux concerts seulement : pas question de manquer ce come back unique et inénarrable ! On débarque à Londres pour découvrir l’Astoria, un club… gay qui est également un haut lieu du rock à London.

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Mon pass m’attend, comme de bien entendu, pour saluer le Nuge en fin de concert. Nous sommes déjà cependant quelques-uns uns à l’attendre à la sortie du soundcheck en fin d’après-midi, et j’adore la surprise de Ted en m’apercevant : « Hey ! What the fuck are you doing here ?! ».

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Le concert du soir est véritablement exceptionnel : le répondant de la salle est tel qu’il galvanise notre Nuge, et le tout vécu au premier rang est tout bonnement poignant.
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Ted n’arrête pas d’échanger traits d’humour et autres vannes à l’attention du public anglais qui le lui rend bien. Ce n’est plus un concert, c’est un véritable dialogue – parfois de sourds (au propre comme au figuré !!). Bob Quandt, le tour manager, vient me chercher à l’issue du concert afin de venir saluer le Nuge. Je suis impressionné comme lors de ma toute première rencontre avec Ted au moment de franchir la porte de sa dressing room. Nous sommes trois à avoir le privilège d’être présents – et je suis heureux de retrouver sa fille Sasha qui est également de la partie comme elle me l’avait annoncé – retrouvailles, accolades, embrassades. Mais est également présente Shemane, Mme Nugent, dont je fais la charmante connaissance autrement qu’à distance comme il y a 6 ans à Detroit. Sont également de la partie les deux fistons, Toby (qui devient progressivement bras droit – garde du corps – tour manager) ainsi que le plus jeune, Rocco : le Nuge Clan au grand complet ! Nous restons une bonne demi-heure presqu’en famille à boire et manger ensemble tout en écoutant le Nuge raconter combien il est heureux de retrouver l’Europe, et d’annoncer que le Vieux Continent se souviendra longtemps de son passage éclair (Blitzkrieg – dixit Gonzo) cette année – ou plutôt de son débarquement, comme il se plait à souligner la date anniversaire de celui de Normandie que nous commémorons ce 6 juin !

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Nous quittons tous ensemble les lieux par une porte dérobée à l’arrière du bâtiment, moi précédant toute la famille Nugent qui s’engouffre immédiatement dans un gros monospace garé juste devant la porte, sous les flashs crépitant de fans profitant des deux mètres séparant le van de la porte de sortie pour tenter d’immortaliser le moment sur la pellicule… Grande soirée, à nouveau. Grande soirée. On reprend la route pour emprunter le premier ferry du jour à Douvres au petit matin: c’est que je dois être en Suède demain pour le show n°2, and a long way

RUSH – 12 mai 1983 – Forest National (Bruxelles)

S’il ne fallait en retenir qu’un en 1983, c’est bien celui-ci: RUSH dans un Forest National plein comme un oeuf – ce qui reste également leur dernière prestation sur le sol belge. Après des années et des années d’attente, après avoir usé microsillons et cassettes, après avoir prié dans mes rêves les plus fous la Reine d’Angleterre de m’accorder la nationalité Torontoise, cette soirée s’impose sans concession aucune malgré que nous soyons en pleine période de blocus. Mon premier rendez-vous face à face avec le trio canadien – le premier également d’une longue, longue série ! C’est l’époque du Signal World Tour 1983 – avec VANDENBERGH en première partie (en lieu et place de NAZARETH pourtant annoncé sur les affiches). Les lumières s’éteignent, la clameur monte… des frissons dans le dos jusqu’à l’échine, les mains moites, des bouffées de chaleur et le coeur qui bat la chamade: rien à redire, c’est ce qu’on appelle une première expérience. Et une sacrée bonne, à cet égard !

Le ticket…:

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