Upcoming shows : festivals été 2020

Où se croisera-t-on cet été, les p’tits graisseux ? Pour notre part, pass-photo déjà précieusement en poche, nous vous donnons d’ores et déjà rendez-vous @ Clisson (Fr.) pour le HELLFEST, @ Gierlé (Be) pour le SJOCK, @ Charleville-Mézières (Fr.) pour le CABARET VERT & @ Maidstone (UK) pour le RAMBLIN’ MAN FAIR
Toutes ces affiches ne sont encore que provisoires, Madness et LA Machina ne figurant pas encore sur le programme du Sjock, Slipknot n’apparaissant pas encore sur l’affiche du Cabaret Vert et Rival Sons ainsi que Black Star Riders n’étant pas encore incrustés dans celle disponible du Ramblin’ Man

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A tout saigneur tout honneur: regardons dans notre rétroviseur et replongeons-nous dans l’ambiance du HELLFEST 2019 avec le billet ci-dessous que nous postions l’été dernière.

FLASHBACK – Juin 2019 @ Clisson – FLASHBACK :

Aaaaaaah, le HELLFEST…! Avec l’historique Download, le mythique Wacken et notre Graspop national, nous voici face au quatrième mousquetaire – et non des moindres. En ce solstice d’été 2019, le vignoble nantais accueille la 14ème édition de cette grand-messe devenue incontournable au même titre que les trois premières nommées. Sold out depuis près d’un an en moins de deux petites heures, les 180.000 tickets pour ces 3 jours et ces 3 nuits d’Enfer sont à l’image de l’événement: dantesque, hallucinant, colossal, titanesque mais surtout magique…

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Le site semi-permanent offre un décorum digne du meilleur Mad-Max, quand ce n’est pas plutôt Games of Throne ou Alien. Aucun festival – par définition éphémère – n’est en mesure de rivaliser avec des infrastructures ici permanentes. A moins que peut-être Tomorrowland dans un tout autre registre, mais sans les deux immenses mainstages dont peut se prévaloir le Hellfest, flanquées de pas moins de 5 écrans LED aussi démesurés et gigantesques que les scènes elles-mêmes.

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Un premier écran à gauche de la scène gauche, un second à droite de la mainstage right, un troisième entre les deux scènes, et enfin deux écrans identiquement démesurés en toile de fond de chacune des deux scènes revenant latéralement sur leurs flancs. Un dispositif visuel qualitatif et quantitatif tout bonnement exceptionnel et unique pour ne manquer aucun rictus caché, aucun poil de barbe rebelle ou aucun ongle mal coupé. Redoutablement efficace, ou effroyablement intrusif c’est selon…

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Trois immenses chapiteaux semi-ouverts hébergent 3 scènes supplémentaires tandis qu’un 6ème et dernier lieu de débauche sonore, en total open-air quant à lui, est lové dans l’amphitéâtre de la War-Zone au décor (permanent) apocalyptique, entre Mad-Max et… Auschwitz. 160 groupes et autant de concerts vont transformer le parc de Clisson en un enfer pavé de bonnes intentions 3 jours et 3 nuits durant, sous un soleil de plomb aussi implacable et redoutable qu’une sonorisation tout bonnement ex-cep-tion-nel-le et jamais – ô grand jamais – auparavant nulle part rencontrée.

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3 jours et 3 nuits de peace & love, d’amour et d’amitié, de fête et de débauche sonore, de gastronomie et de divertissements, de déguisements et de wall of death, de pit-circle et de bières. Le Hellfest est devenu le plus gros vendeur de bières français avec 800.000 litres vendus en trois jours (pour 180.000 personnes, frêles femmes et jeunes enfants compris) sur 350 mètres de linéaires, alimentés par 15 citernes de 250 hectolitres, 40 tanks de 1.000 litres, huit semi-remorques et 4 km de tuyaux qui courent enterrés sous les pieds des festivaliers.

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Mais notre HELLFET, c’est aussi près de 65 km parcourus en trois jours, entre parkings et site du festival, entre mainstages et espace-presse, entre scènes diverses et VIP area, entre bars, fronstage et conférences de presse. Ce sont 3 jours passés a faire inlassablement le pied-de-grue de midi à minuit dans l’accès des différents pits photos, sous un soleil de plomb, entre les hurlements de la foule dans le dos et le véritable mur de la scène qui se dresse devant nous – mainstage #2 à ce point haute que sont totalement éclipsés de nos objectifs le batteur ou les musicos se tenant quelque peu en retrait…

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« Notre » HELLFEST, ce sont aussi 3 jours de stress et de tension, de peur de perdre une seule des 200 ou 250 précieuses secondes dont les photographes accrédités sont gratifiés pour tirer le meilleur cliché du set sur lequel ils ont jeté leur dévolu, sacrifiant par là d’autres prestations simultanées ou quasi. Notre HELLFEST dans le photo-pit est en définitive tout sauf une sinécure, et s’apparente davantage à un des douze travaux d’Hercule qu’à une promenade de santé ou à un moment festif de pur délire. Et dire qu’il y en a qui croient qu’on s’amuse…

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Notre HELLFEST, ce sont donc aussi et surtout des moments puissants et uniques, magiques et épiques, entre belles surprises et grosses claques, entre émotions et passion(s), mais aussi entre frustrations et quelques rares déceptions. Si le HELLFEST a hébergé les adieux définitifs à la France de SLAYER, de KISS et de LYNYRD SKYNYRD – excusez du peu – c’est bel et bien la prestation de TOOL qui était très attendue de beaucoup. Le fondateur du HELLFEST, Ben Barbaud, avoue depuis longtemps que la venue des Américains faisait partie de ses objectifs prioritaires depuis des années…

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Ainsi, il est minuit et demi en ce dimanche, troisième et dernier soir, quand TOOL déboule sobrement, discrètement, sur scène en toute fin de festival et déstabilise une bonne partie du public. Comme à l’accoutumée, les Californiens restent dissimulés dans une semi-pénombre, laissant toute la place à leur musique. Se retranchant derrière leur musique. Tout pour leur musique. Même les écrans géants ne les montrent pas un seul instant, affichant au contraire les mêmes images expérimentales et anxiogènes que nous avions pu découvrir la semaine dernière à Amsterdam où nous avons eu la chance de les découvrir.

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Pas un mot non plus, pas un bonsoir, pas un merci, mais une musique allant crescendo, déversée sur Clisson par le biais d’une sonorisation d’une perfection aussi apocalyptique et hallucinante que tout simplement… parfaite. N’en demeure pas moins que face à un parterre de 60.000 personnes, l’absence de tout visuel du band sur les immenses écrans LED est pour certain du foutage de gueule. D’autres y voient au contraire l’expression ultime que TOOL n’en a que pour sa musique et rien que pour sa musique, ses structures alambiquées secouées de déflagrations. Et quelles déflagrations…

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Au préalable, ANTHRAX prépare sur la mainstage #2 l’arrivée de SLAYER avec un Tom Araya qui semble particulièrement ému de faire ses adieux au public français. Vétérans en tournée d’adieu, SLAYER ne faillit pas à sa réputation avec quasiment que des tempos rapides du début à la fin. On aime ou – comme nous – on n’aime pas vraiment. Toujours est-il qu’Araya n’a manifestement pas envie de partir, et restera longtemps à saluer un public en délire sous les flashs d’un gigantesque feu d’artifice qui salue ainsi les adieux français de SLAYER (… ou qui annonce l’arrivée de TOOL sur la mainstage #1 ?).

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Autres adieux réussis la veille, et le mot est faible: ceux de LYNYRD SKYNYRD avec ce véritable moment chaire-de-poule et cet intense et émouvant set. Au soleil couchant qui baigne d’une chaude lumière horizontale la mainstage #1, le rappel (tout à fait imprévu?) qu’entament les Sudistes avec leur magistral FreeBird à l’heure même de quitter la scène fait partie de ces rares et précieux moments qui comptent dans une vie. Ce morceau de bravoure sera par ailleurs la seule – la seule – entorse à un planning rigoureusement tenu à la seconde près sur les 6 scènes du HELLFEST les 3 jours durant. Remarquable, émouvant et poignant pied-de-nez de LYNYRD SKYNYRD au système en guise d’ultime révérence après 50 ans de bons, loyaux et fidèles services. Masterclass.

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Distingué et tout en élégance, cet ultime Freebird – et nous réalisons alors que plus jamais il ne nous sera donné de l’apprécier en live. Feu Ronnie Van Zant prendra même les commandes des lead vocals via une séquence filmée en noir et blanc: après nous avoir réservé sur Simple Man photos et vieux films de famille projetés sur les écrans, LYNYRD est tout simplement magique pour ses adieux. Tout simplement magique. Séquence émotions, avec un public qui le lui rend à l’unisson…

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Richie KOTZEN, bien loin de Poison et de Mr Big, nous déverse à l’heure de l’apéro son excellent blues-rock-hard-soul à la Rory Gallagher. Tout l’opposé d’une double cuvée germanique également présente à l’affiche: à EISBRECHER, totalement dans la lignée de Rammstein, nous préférons leurs excellentissimes compatriotes et vétérans de BÖHSE ONKELZ

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Que du beau monde à mentionner dans le lineup de DEADLAND RITUAL, à commencer bien évidemment – à tout seigneur tout honneur – par son fondateur Geezer Butler en manque manifeste de Black Sabbath, rejoint par Steve Stevens (Billy Idol), Matt Sorum (Guns N’ Roses) et Franky Perez (Apocalyptica). Un set composé en grande partie de reprises de Sabbath, de Heaven & Hell, de Velvet Revolver et de Billy Idol: que du bonheur pour un supergroupe / tribute band (biffer la mention inutile).

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Un EAGLES of DEATH METAL malgré tout surprenant annonce l’arrivée d’un tout grand WHITESNAKE. Même si Coverdale n’a plus vraiment sa légendaire voix, le band est là pour assurer malgré de dispendieux et inutiles soli de guitares et de drums (quoique Aldridge demeure un batteur hors-pair). Ces démonstrations surannées n’ont définitivement pas (plus) leur place en festival dans le cadre d’un set d’une petite heure – si ce n’est en la présente circonstance pour permettre au beau David d’aller reposer ses cordes vocales. Et vu ce qu’il en fait encore, on ne peut que lui pardonner.

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A bien vite oublier, malgré l’avoir évité depuis des décennies: DEF LEPPARD – l’erreur de casting, ou plutôt l’erreur tout court qui perdure et se maintient en haut des affiches de manière incompréhensible depuis des lustres, entre tubes US insipides et ballades sirupeuses d’une totale vacuité. Tout l’inverse d’un ZZ TOP qui fête en grandes pompes ses 50 ans de carrière, démontrant une forme olympique avec un set sans grande surprise si ce n’est une présence scénique et un enthousiasme communicatif qu’on ne leur connaît guère.

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Pour ses adieux à la scène, KISS présente une mise en scène pharaonique, mais la démesure ne compense pas une prestation sans beaucoup d’âme malgré une set list plongeant loin dans le passé – et rappelant aux ignares que KISS a indéniablement fait partie des grands du rock’n’roll… avant de devenir une vulgaire arme de distraction massive. En 2019, KISS tire la langue – et pas que Gene Simmons – à l’occasion donc de ce qui est également leur dernier concert en France au terme de 45 années de carrière.

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Les gars livrent une performance souvent poussive et trop rarement exaltante, malgré une setlist pourtant emplie de tubes et une débauche d’effets visuels et pyrotechniques. Mais le concept ou plutôt le produit-marketing s’essouffle, et sans doute n’est-il pas inopportun de ranger définitivement la clé sous le paillasson avant la prochaine tournée de trop. Quoique nous avions déjà assisté en 2000 – il y a 19 ans ! – à trois shows US de leur Farewell Tour 2000 !! Bon sang ne saurait mentir, dit-on.

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Les Sudistes de BLACKBERRY SMOKE nous réservent la surprise d’un savoureux « Come Together » en clôture de set, avant de laisser la place à un CLUTCH qui a davantage sa place dans de plus modestes salles que sur la mainstage #1 du HELLFEST. Après avoir déjà supporté la daube de Def Leppard, le grunge sans âme de STONE TEMPLE PILOTS nous assène le coup de grâce à travers une prestation commerciale expédiée sans relief aucun, jusqu’à ce qu’ANTHRAX réveille la plaine de Clisson avec e.a. leur inévitable mais très réussi et inévitable «Antisocial».

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Pour qui apprécie le mariage entre Heroic Fantasy et Power Metal, les 5 guerriers de GLORYHAMMER partent à la guerre. On ne sait trop si la reine sera sauvée à la fin, mais on s’en tape royalement. Notre premier GODSMACK sur la mainstage #1 consiste en une bien appréciable surprise de métal alternatif US bien gentillet, à l’inverse de leurs compatriotes encapuchonnés de UADA qui nous plongent dans les ténèbres d’un black metal atmosphérique aux mélodies spectrales: sobre, brutal mais diablement somptueux.

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La scène française du 1er jour déverse sur la plein de Clisson un peu de tout, à boire et à manger. Les prestations musclées de LOFOFORA, de NO ONE IS INNOCENT et de DAGOBA sur la mainstage #2 précèdent celle passablement dispensable d’ULTRA VOMIT. Avant que le charme et le magnétisme de MASS HYSTERIA nous réserve le thrill que ne parvient cependant pas à nous fourguer un prévisible et GOJIRA froidement technique.

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Le doom de nos chouchous d’UNCLE ACID & THE DEAD BEATS ravage la Valley Stage en ajoutant un brin de heavy et un soupçon de stoner à leur horrifique pseudo-psychedelisme. Les hypnotiques MY SLEEPING KARMA leur avaient solidement préparé le terrain un peu plus tôt sur la même scène, dénotant d’un KVERLERTAK éjaculant un concentré enthousiasmant de métal suintant le death, le rock, le punk et le black sur la Altar Stage. Tout l’anti-thèse de la rigidité d’un DREAM THEATER fidèle à lui-même qui ne nous exalte pas plus que la semaine dernière à la Rockhal de Luxembourg, mais sans non plus la verve d’un DROPKICK MURPHYS qui n’a pourtant guère sa place sur la mainstage #1 en prélude aux guerriers de SABATON. Les Suédois remplacent au pied-levé MANOWAR suite à un sombre et obscur forfait déclaré plus tôt dans la journée, et qui terminera sans doute devant les tribunaux.
SABATON réserve une place de choix à quelques extraits de leur dernière galette qu’ils nous avaient présentée en exclusivité il y a quelques semaines à Verdun, et sa dimension scénique achève de nous convaincre…

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TESLA roule à l’électricité (ah ah ah) et sait faire parler les watts (hi hi hi), mais pas vraiment la poudre (boum !). Et à propos de poudre, notre vénéré et vénérable SLASH nous laisse sur notre faim – une fois n’est pas coutume. Non pas qu’il n’avait pas la gnac, le SLASH, mais corseté dans un format festival qui ne convient pas à son tempérament de feu, ce type de prestation chronométrée n’est manifestement guère compatible avec son explosivité naturelle et peu contrôlable. Et dire que son concert de début d’année au Cirque Royal à Bruxelles demeure – mais alors là sans discussion aucune – dans notre top 5 historique…

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TRIVIUM ainsi que LAMB of GOD ne transcendent pas la mainstage #2, tout le contraire d’un excellentissime CANDLEMASS qui demeure une de nos plus belles claques prises de plein fouet au même titre que WOLFHEART. Un cran en-dessous, YOB ainsi que UADA demeurent au rang des belles découvertes, de même que les guignolesques ME FIRST AND THE GIMME GIMMES qui ont irradié toute la War Zone, cette fameuse zone déjantée un tantinet excentrée et comme hors de tout référentiel sur le festival…
Clisson 2019 est mort. Vive le HELLFEST 2020 !

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** FIN DU FLASHBACK **

Now online : MONSTER MAGNET @ Trix, Antwerp – 12 février 2020

Maintenant en ligne, nos désormais vieux fourneaux de MONSTER MAGNET dans toutes leurs oeuvres et qui envoient sévère @ Anvers.
Et bien sûr en compagnie de quantité d’autres instantanés dans notre désormais fameuse galerie de portraits

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URIAH HEEP + NAZARETH + WISHBONE ASH @ Saarbrücken, 18 janvier 2020

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Plus de 150 ans de rock british fusionnés en un triumvirat sur la même affiche – qui dit mieux ?! Sans compter l’âge du capitaine, Andy Scott (The SWEET) qui joue le maître de cérémonie en donnant alternativement la parole aux protagonistes tandis que les roadies s’affairent à évacuer ou dresser le matos entre deux sets. Elle est pas belle, la vie chez nos voisins teutons à Saarbrücken ?!

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L’excitation de cette affiche se le dispute à l’impatience de pénétrer et de découvrir une nouvelle antre, arène d’un soir pour un nouveau combat de vieux gladiateurs qui en ont vu bien d’autres – que ce soit dans le public comme sur scène – mais qui en ont encore sous la pédale. Cette Saarlandhalle vaut également à elle seule le déplacement, quoi qu’un peu trop vaste ce soir au vu de l’affluence. Mais les organisateurs ont vu juste en misant sur cette salle en lieu et place de leur traditionnel Garage qui se serait avéré trop exigu.

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19h00 précises, Andy SCOTT lance les hostilités en invitant WISHBONE ASH (established 1969 siouplait) à le rejoindre pour tailler une bavette, avant de laisser le band grimper à l’assaut des planches. Il réitérera l’exercice ce soir avant chacun des deux autres sets qui s’en suivent. WISHBONE ASH ouvre ainsi le bal, nous drapant une heure durant de twin guitars et de mélodies qui vous trottent en tête depuis des décennies, et qui vont y rester encore bien longtemps sans doute.

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Le pit-photo est aussi démesurément vaste que peut être profonde et large la scène – des conditons aussi confortables pour shooter que pour performer ; tous les petits plats ont été décidément disposés dans tous les grands, et il n’en manque pas un dans cette batterie de cuisine. Même satisfaction au bar, où les demi-litres germains sont le standard de stricte rigueur ici, à un prix tout aussi démocratique. Sans parler des sanitaires et de toute cette infrastructure et cette logistique qu’on ne trouve décidément qu’en Allemagne. Prosit.

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WISHBONE ASH vieillit comme il a vécu: proprement, avec classe, élégance et distinction – à l’image des gentlemen qu’ils demeurent. 51 ans sur les routes n’ont rien enlevé de leur superbe et de leur grâce, mais rien non plus de leur efficacité et de leur redoutable maestria. Le confort et la force tranquille des gens qui n’ont plus rien à prouver ni à personne…

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NAZARETH – established 1968 ! – prend haut la main la relève pour une heure de démonstration. Bien qu’ils soient sur les route depuis plus de 50 années de manière ininterrompue, c’est notre tout premier face-à-face avec les Ecossais sans doute les plus célèbres avec Simple Minds et Franz Ferdinand.

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Et la première fois compte toujours, après qu’ils nous aient fait faux-bon un beau soir de mai 1983 à Forest National où ils devaient ouvrir pour ce qui restera – déjà ! – le dernier concert de RUSH en Belgique.

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Rarement l’alliance d’une Gibson Les Paul et de quelques Marshall nous aura procuré un tel effet: sans doute seul Steven WILSON, bien qu’au moyen d’autres armes et munitions, peut nous titiller et nous fournir autant de sensations avec une sonorité, une puissance et une limpidité aussi cristalline que celle de Murrison ce soir avec NAZARETH. Si c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, ce n’est manifestement pas avec de jeunes carottes – que du contraire…

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La dernière production d’URIAH HEEP qui remonte déjà à 2018 nous avait on s’en souvient littéralement scotché dans sa déclinaison live à Bruxelles il y a 2 ans – tant en live que sur la platine. Cet album, aussi intemporel que ses géniteurs, est sans doute à considérer comme un des meilleurs dont peut se targuer le band au cours de son demi-siècle d’existence, réussisant la gageure de réaliser une parfaite synthèse de 50 ans de son rock’n’roll – ni plus ni moins, et excusez du peu.

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Sublimé par la wah-wah de Cox qui arrache toujours autant que ne duvête l’Hammond de Lanzon, le résultat démontre à nouveau ce soir un URIAH HEEP véritablement à l’unisson et dans une forme olympique. Combien de jeunes pousses pourraient-elles en prendre de la graine ?! Les gars, si on ne vous consacre pas à vous seuls un chapitre de l’Histoire du Rock, je veux bien manger mes objectifs.

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Now online : URIAH HEEP + WISHBONE ASH + NAZARETH @ Saarbrücken

Un éblouissant et flamboyant URIAH HEEP qui partage l’affiche avec pas moins que NAZARETH et WISHBONE ASH tout aussi cinquantenaires – que demander de plus ?!
150 ans de rock british présentés par Andy Scott (The SWEET) en maître de cérémonie: il y a de ces soirs qui méritent le déplacement effectué…

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Maintenant en ligne, et dans notre galerie de portraits

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Qui a dit que c’était dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, déjà…? Et pas besoin de jeunes carottes pour ce faire, s’il vous plait.

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The ARISTOCRATS – Rockhal @ Esch – 16 janvier 2020

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Minuit bien sonné: GOVAN et MINNERMANN débarquent au bistrot voisin de la Rockhal, et s’installent à la table voisine de la nôtre pour écluser – comme nous – quelques Guinness jusqu’à la fermeture des lieux. Au moment de lever le camp, on leur serret la pince en leur adressant en guise d’au revoir: « Your Neil PEART tributes were much, very much appreciated: thank you from the bottom of our heart… »
Et de fait, Marco lui a dédié un peu plus tôt dans la soirée son remarquable et excellentissime solo d’inspiration fort peartienne, tandis que plus tard Beller rendait lui aussi un vibrant hommage à RUSH, ce groupe sans lequel beaucoup ne seraient tout simplement pas – pour reprendre ses termes.

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Ceci dit, Nous poser un lapin à quelques heures de l’ouverture des portes, ça on ne nous l’avais jamais fait. Bingo…
Mais soit: les cartes sont entre les mains du management, souverain en matière d’accréditations-photos, et c’est ainsi. Une fois n’est pas coutume, nous assisterons dès lors au show sans nous préoccuper de cadrer correctement notre cliché ni de choisir la bonne vitesse, la bonne ouverture et la bonne exposition de nos shoots.

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Pour reprendre les termes du band, « What do you call an act who blends elements of dirty rock, folk, jazz, and explosions of esoterica into one mind-melding album? » The ARISTOCRATS of course ! Avec Guthrie Govan aux guitares, Bryan Beller à la basse et l’extraordinaire – mais pas plus que ses deux compères – Marco Minnemann aux drums, probablement sommes-nous en présence d’une des meilleures alchimies de rock-fusion instrumentale et exploratoire du circuit.

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Une discipline exemplaire doublée d’une liberté bien cadrée, une classe folle servie par une rare virtuosité, le tour de force du trio débouche sur une production exclusive que le band précise répondre à une règle de base non-négociable: the music must be pleasurable for the listener and it most definitely has to be fun to play. Et le fun est bien au programme de ces deux grosses heures de démonstration, un peu trop même avec un humour qui n’aurait pas déplu aux Monty Python entre tous les morceaux, mais au risque à la longue de casser le rythme de la soirée.
L’excès nuit en tout, mais on leur pardonne – comme on excuse l’incartade du premier de classe boutoneux et à lunettes…

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Neil PEART – The Ghost Rider, R.I.P. (12 Sept 1952 – 07 Jan 2020)

Alors que la triste nouvelle annoncée par le band fusait sur les réseaux sociaux et tombait sur nos téléscripteurs, notre galerie photo FB relayait elle aussi le séisme :

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Neil PEART – R.I.P. – The Ghost Rider, 1952 – 2020

« S’il y a des morts obscures qui dévastent un petit cercle d’initiés et des disparus à la notoriété telle qu’elle met en émoi un pays, voire la planète entière, il existe des artistes adulés par leurs très nombreux fans mais totalement ignorés du reste de l’humanité. C’est dire si RUSH méritait amplement son titre de « plus gros groupe culte au monde. Un groupe dont les qualités valent mieux que le dédain ou l’ignorance dont il peut faire l’objet. » (Télérama, 17 janvier 2020).

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A-t-on perdu en ce funeste début d’année 2020 le batteur reconnu par ses pairs comme l’un des plus flamboyants, l’un des plus prolixes, l’un des plus talentueux, des plus virtuoses et surtout des plus créatifs que la profession ait jamais connue et reconnue ? – The Professor qui a influencé, inspiré et motivé des générations entières de batteurs avec ses arrangements complexes et ses désynchronisations totales…
Ou a-t-on perdu un des paroliers-écrivains-poètes-lyricists-philosophe comme le rock’n’roll n’en a jamais engendré d’autre et comme il n’en enfantera sans doute plus jamais d’un second avant bien longtemps…?
Neil PEART, désormais entré au Panthéon, est maintenant devenu définitivement et irrémédiablement le Ghost Rider qu’il a toujours été depuis les tragédies qui l’ont frappé.
Rest in Peace, Bro.
Rest in Beats, Sir.

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Sans doute RUSH est-il le band – et Neil PEART le batteur – que nous avons le plus chéri depuis notre adolescence, et qui nous a le plus coûté : quasi une trentaine de shows à travers l’hémisphère Nord au cours de ces 40 dernières années. Mais au final, soit même pas un concert par an – ce qui est finalement insignifiant eu regard de la vie d’un homme…
Amie des moments joyeux, compagnon des moments tristes aussi, la poésie de RUSH était avant tout celle de PEART, conjuguée à des rythmes d’une complexité alambiquée qui venaient enrichir et porter des mélodies à la construction si ésotérique parfois….

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Lorsque RUSH met la clé sous le paillasson le 1er août 2015 à l’issue de la dernière date de la tournée R40 qui marque son 40ème anniversaire (41ème, en fait), nous savions que le livre se refermait – honneur aux combattants qui décident de remiser les armes au faîte de leur gloire. Ce n’était pas un “farewell tour,” c’était un « goodbye trek » qui n’en portait pas le nom mais que tout le monde suspectait. Neil PEART avouait être fatigué par le niveau d’exigence requise tant physiquement que mentalement par ses inégalables performances, et ne voulait plus de cette vie sur la route qui l’éloignait – pourtant pas si souvent – des siens. Il voulait profiter pleinement de ses proches sans plus aucune contrainte, sachant le prix de leur présence et surtout le coût de leur absence. We will pay the price but we will not count the cost

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RUSH – the timeline of our live, the soundtrack of our times…
A l’issue de 40 ans de vie commune avec cette bande-son qui nous a laissé tant de stigmates indélébiles. à l’issue de ces 4 décennies de poésie et de rythmes syncopés en arrière-fond sonore qui impriment le décor de notre vie, que conservons-nous de cet homme ? Nous garderons de Neil PEART deux souvenirs particuliers parmi d’autres. Celui tout d’abord d’un homme que nous avons rencontré, affable, courtois, distingué, élégant, délicat, cultivé, charmant et irradiant – un gentleman comme pas deux et aux antipodes de certains spécimens du r’n’r circus qu’il fuyait tant.

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Neil PEART a toujours fuit les médias et le show business, pouvant rester des mois – voire des années – hors des signaux radar et sans la moindre apparition publique. Dans son troisième ouvrage, à la fois biographie et road-book intitulé Traveling Music: The Soundtrack of My Life and Times, PEART confie parmi moultes anecdotes qu’il n’a accordé que deux interviews lors de la tournée européenne de RUSH Roll The Bones Tour 1992. Il raconte que c’était l’après-midi de la dernière date, en Hollande, la veille de reprendre le « Queen Mary 2 » en compagnie de sa femme pour traverser l’Atlantique et rentrer chez lui. Faut-il qu’il s’en souvienne ! Et nous donc: des deux seuls interviews qu’il a accordés cette année-là, nous étions le premier…
Priceless. Totaly priceless.

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03 mai 1992, Hôtel Pullitzer, Amsterdam. Sous le prénom d’emprunt de Mick, nous avons rendez-vous avec The Professor pour une rencontre-interview sous le couvert du nom de ce journaliste qui a négocié pour son magazine – mais surtout pour nous – ce rendez-vous. Jusqu’au matin même de ce 03 mai 1992, jour béni des dieux, nous ne savions pas lequel des trois membres de RUSH nous allions rencontrer: Alex, Geddy ou – pour qui connaît le personnage – l’improbable Neil PEART.

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Connaissant l’aversion de Neil PEART pour ces exercices médiatiques qu’il fuit particulièrement, jamais n’imaginions-nous que ses deux compères allaient lui laisser accomplir la besogne en ce dernier jour de tournée européenne. Savoir quelques heures avant notre rendez-vous que nous allions avoir l’honneur mais surtout le privilège d’une demi-heure de face-à-face avec The Professor ne rendait l’approche de l »heure du rendez-vous que plus excitante et… stressante.

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Arrivé bien à l’avance en ce palace d’Amsterdam, nous nous installons confortablement dans les luxueux salons qui garnissent le hall de l’hôtel. Au milieu des allées-venues feutrées des clients, nous attendons discrètement l’heure de nous manifester à la réception, annoncer notre présence et solliciter notre rendez-vous. Quelques instants plus tard, un grand et mince gaillard vêtu d’un jeans foncé et d’un t-shirt estampillé « Pearl Jam » traverse au loin, nonchalamment, le lobby de l’hôtel – Neil PEART himself.

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Jetant fortuitement un oeil en notre direction, le plus grand misanthrope (ou le plus grand timide ?) que le r’n’r ait jamais connu change tout à coup de trajectoire et se dirige soudainement dans notre direction. Sans doute a-t-il aperçu quelqu’un ou quelque chose à proximité…? Au fur et à mesure que ses pas le rapprochent du confortable fauteuil dans lequel nous sommes installé incognito, son regard se fait de plus en plus précis. Jusqu’au chaleureux « Hi ! » qu’il nous adresse de sa voix grave à notre plus grande surprise en nous tendant la main…

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La micro-seconde de surprise et d’émotion – surtout – évacuée, salutations respectives, en lui précisant presqu’en nous excusant que nous sommes un peu à l’avance et qu’il n’est pas encore l’heure de notre rendez-vous. Ce qu’il confirme avec un large sourire en tournant les talons après nous avoir derechef gratifié d’une virile poignée de main, et nous fixant rendez-vous comme prévu dans une demi-heure. Cette séquence aussi improbable que surréaliste restera à jamais gravée en notre mémoire, et demeure encore un mystère.
Comment ce gars, aussi agoraphobe que timide, pudique à l’extrême et qui fuit le monde des humains quand il est configuration « boulot », a-t-il tout à coup eu l’idée ou la pulsion contre-nature de venir saluer l’illustre inconnu que nous sommes, au milieu de tant d’autres insignifiants quidams dans le hall d’entrée d’un palace hollandais ?!

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Le mystère demeure total et incompréhensible à ce jour encore, et nous n’avons même pas souhaité l’éclaircir durant la demi-heure de discussion avec l’intéressé qui s’en est suivie dans une alcôve calfeutrée d’un salon. Une discussion – non: un échange – riche, intense, direct et interactif en tête-à-tête avec – pour lui – la présence d’un pseudo journaliste qui devait sans doute dénoter parmi ceux qu’il avait pour rare habitude de rencontrer: rencontrant quelques difficultés à enclencher en début de conversation le dictaphone emprunté pour l’occasion à une amie, Neil PEART de se proposer pour prendre les choses en main et de résoudre lui-même ce petit problème technique- et de fait. Tout un symbole…

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Quelques heures plus tard, muni du précieux sésame-photo mais pas du tout aguerri à l’exercice, nous tirerons en amateur depuis le pit-photo du Ahoy quelques clichés argentiques sans grande qualité du show de ce 03 mai 1992 à Rotterdam. Time flies

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Notre seconde anecdote relative à Neil PEART s’incrit 10 ans plus tard dans notre ligne du temps, et est quelque peu moins glorieuse
Octobre 2002 – Tournée nord-américaine Vapor Trails de RUSH. Avec un peu de chance mais aussi beaucoup d’opiniâtreté, nous profitons du jour off entre le concert de Montréal et celui de Québec pour débusquer le célébrissime « Le Studio ». Lové dans les montagnes des Laurentides à Morin Heights, planté en bord d’un lac au milieu des forêts québécoises, ce célèbre studio d’enregistrement fait partie intégrande de l’histoire de RUSH et est indissociable de sa discographie. La chance ne souriant qu’aux audacieux, c’est à notre plus grande surprise que le propriétaire des lieux (qui se présente: Stacy Le Galllée) nous ouvre la porte et – plus improbable encore – nous invite à visiter les lieux quand il apprend d’où nous venons et comme pour nous récompenser d’avoir réussi à débusquer le repaire.
La chance ne sourit qu’aux audacieux..

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A l’issue de cette rencontre-visite guidée pour le moins surréaliste et encore plus irréelle qu’inimaginable, notre hôte nous confirme que la résidence d’été (ou d’hiver, c’est selon) de Neil PEART se situe bien – comme nous l’avions investigué préalablement à notre voyage – à quelques miles d’ici: une bâtisse tout aussi perdue dans la forêt des Laurentides, en bordure d’un lac dénommé St-Victor. Pour qui connait la topographie de la région, cette seule indication n’est que de peu d’utilité pratique – autant chercher une aiguille dans une botte de foin…

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Quelques bières plus tard dans le seul bistrot du coin, et par le plus grand des hasards à nouveau (la chance ne souriant qu’aux audacieux…) la tenancière nous dessine au coin du bar, sur un carton de bière, une esquisse de tracé pour rejoindre les abords du repaire de Neil PEART. Elle nous confie cependant que les chemins et pistes de terre battue pour l’atteindre ensuite forment un véritable labyrinthe forestier. Qu’importe, la direction nous est maintenant connue. « Si vous entendez Robert Charlebois qui joue quelques notes de piano, c’est qu’il a ouvert la baie vitrée de son living et que vous n’êtes pas loin…! » nous confie-t-elle..

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Quelques heures et dizaines de kilomètres d’essais-erreurs plus tard, nous arrivons devant l’enceinte de la supposée propriété – lovée au milieu de la forêt, en bord d’un lac que nous supposons être le bien nommé Lac St-Victor. La barrière nous sépare de la bâtisse de quelques dizaines de mètres seulement, et l’on devine les contours du repaire. Sans doute son hôte s’y repait-il, entre le show de la veille à Montréal et celui du lendemain à Québec ? Près d’un rocher où est arrimée la barrière, est plantée l’inscription: « Les Roches » – a la fois spirituel jeu de mot et, pour les novices, allusion aux seuls deux rochers entourant la grille d’accès

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A notre retour en Europe quelques jours plus tard, contact est pris par mail avec le maire de la commune afin de disposer de l’adresse postale précise de « Les Roches ». Ce n’est pas moins qu’un mail incendiaire d’un certain Neil PEART qui arrive cependant rapidement en guise de réponse dans notre boite de réception. Outré et scandalisé par notre démarche intrusive dont le maire l’avait donc informé, l’homme nous renvoie aussi sec à nous-mêmes.
Mais quoi de plus normal et de plus compréhensible de la part d’une célébrité qui place sa privacy et la protection de sa vie privée au-dessus de toute autre valeur et de toute autre considération, alors même qu’il est venu chercher ici au coeur perdu des Laurentides l’isolement et le salutaire repaire pour lui et les siens…?!

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Dans le secret le plus absolu de la maladie qui le rongeait depuis trois ans et demi (apprend-on aujourd’hui seulement), Le Professeur s’est éteint après avoir fermé à clé la porte de la classe derrière lui il y a 4 ans. Sa disparition, mardi 07 janvier 2020, n’a été annoncée que ce vendredi 10. Sans doute a-t-il déjà été inhumé dans la plus stricte intimité entouré de ses band mates et des siens, et dans la solitude des grands espaces qu’il a toujours recherchée – mais que de petits cons de notre trempe ont toujours tenté de percer…

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Quel plaisir, quel bonheur mais surtout quelle satisfaction, en ce triste jour de la disparition d’un Géant (comme tous les médias le titrent aujourd’hui), de savoir que nous ne nous étions pas trompé il y a 40 ans lorsque nous avons jeté notre dévolu sur ce power-trio hors du commun.
Quelle plaisir, quelle chance voire quel honneur avons-nous eu de nous choisir une telle bande-son pour la timeline de notre vie.
L’onglet de votre navigateur affiche « All the World is a Stage », que Neil PEART avait emprunté à Shakespeare. Aujourd’hui, All the World was a Stage.
RIP, Bro – We are only immortal for a limited time

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Now online : MOONSPELL @ KulturFabrik – 10 décembre 2019

Pochette-surprise de la setlist pour votre Saint-Nicolas, voire à déposer sous le sapin de Noël… A vous de voir !

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Le Luxembourg était encore un peu plus portugais que d’habitude, ce 10 décembre 2019… Pix & review now online for sure, et autres clichés en ligne sur notre galerie. Just enjoy !

Now online : MOTORPSYCHO @ Les Rotondes, Luxembourg

Un cliché à l’image d’un show tout bonnement extraordinaire, exceptionnellement extraordinaire.
Un show comme on n’en fait plus.
Un band qui compose comme on ne compose plus. Un groupe qui joue comme on ne joue plus.
Now online, en différé des Rotondes par un beau soir d’octobre 2019: MOTORPSYCHO

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Glenn HUGHES + Phil CAMPBELL @ Het Depot, Leuven – 16 sept. 2019

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Il y a quelque chose d’interpellant dans l’iconographie mise en scène par Glenn HUGHES, déjà présente sur les affiches de cette tournée: son portrait enjolivé datant des seventies, enluminé d’un lay-out peace & love certes du meilleur goût. Ne peut-on glorifier et célébrer les (ses) golden years sans devoir obligatoirement forcer sur un pathos qui prêterait presqu’à sourire…?

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Hormis ces considérations, Glenn HUGHES demeure du haut de ses 71 balais un tout grand Monsieur, un personnage charismatique qui n’a en rien besoin de ces artifices visuels pour nous rappeler combien sa patte a marqué des générations entières de bassistes et au moins autant de hordes de chanteurs. Sa seule présence scénique, son jeu de basse et – naturellement – sa voix lui suffisent amplement pour inscrire son légendaire patronyme dans le guest-book du Het Depot.

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Il n’en demeure pas moins que son insistance à vocaliser à outrance nous donne définitivement des boutons et nous pompe plus qu’un tantinet le dard (… nous nous étions pourtant déjà juré par le passé de ne plus subir ce qui devient par moment une véritable corvée). L’excès nuit en tout, et notre bon vieux Glenn (à la dentition trop parfaite pour un septuagénaire) n’a définitivement plus besoin de ces démonstrations totalement inutiles et parfaitement superflues pour conserver son statut de The Voice.

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My name is Glenn, and I love you. I love you, I love music and music saved me, and my music loves you. Oui, la musique a certainement sauvé le bonhomme des affres et excès qu’il a partagés avec bon nombre d’icônes des sixties et des seventies, mais point trop s’en faut non plus. A force d’insister, Glenn HUGHES provoque chez nous l’effet inverse de celui attendu. Joue, fieu, ne la ramène pas trop, arrête tes vocalises et balance-nous toute ta sauce. C’est pour ça qu’on est venu… Bedankt.

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MOTORHEAD a beau figurer ad vitam aeternam sur une branche de notre Sainte-Trinité rock’n’rollesque, Phil CAMPBELL et ses salopards de fistons ne nous ont pas marqué de manière indélébile. Le guitariste emblématique de l’ex-power trio tout aussi emblématique manque de consistance et même de présence scénique en l’absence de son leader – de notre leader, feu Lemmy.

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Les compositions, pourtant bien torchées et bien construites en studio, manquent manifestement de relief en live, manquent de chien, et c’est tout le band qui en pâtit semble-t-il: pas uniquement Phil mais également ces trois fistons ainsi que le lead vocal qui s’est immiscé dans la famille de Phil CAMPBELL et de ses Bastard Sons.

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Une prestation de CAMPBELL tout simplement moyenne et en demi-teinte qui ne nous laissera donc pas un souvenir impérissable, malgré quelques beaux et bons moments tels que l’incontournable Ace of Spade qui ne sont toutefois pas tous à mettre au crédit originel du seul CAMPBELL – voire pas du tout, si l’on vise un excellentissime Silver Machine. Déçus, nous… ?

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