GENE SIMMONS Band @ Rockhal, Esch – 18 juillet 2018

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Jusqu’au départ de Peter Criss à l’aube des années ’80, KISS a écrit ses plus belles et ses plus puissantes pages. KISS était le rock’n’roll. Le rock’n’roll était KISS. Puis la déchéance musicale est survenue aussi rapide que soudaine, entrainant le band dans une longue descente vers une bouillie inaudible consentie et coupable qui perdure encore aujourd’hui.

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En cela, KISS et AEROSMITH partagent le même triste et lamentable destin, leur succès commercial étant devenu aussi mainstream qu’insipide et guimauve est devenu leur rock’n’roll – pour peu qu’on puisse encore appeler "ça" du r’n’r. Si nous sommes là ce soir, c’est parce que Gene SIMMONS a, un jour, été le grand Gene SIMMONS. Mais ça, c’était avant.

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Il y a des concerts parfaitement dispensables, et celui du GENE SIMMONS Band fait partie de ceux-là. Ce qui n’a pas dissuadé nombre de membres de la KISS Army de venir en force au club de la Rockhal, et qui se retrouveront d’ailleurs régulièrement tout aussi nombreux sur scène pour gonfler les background vocals à l’invite de SIMMONS himself.

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Hormis ce côté indéniablement sympathique et convivial, hormis également un Gene SIMMONS aussi loquace que faussement jovial qui semble avoir autant de plaisir que celui de prendre ce concert par dessus la jambe, cet ersatz de KISS ne casse vraiment pas trois pattes à un canard.

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La seule présence de Gene SIMMONS ne parvient dès lors pas à compenser le niveau général du band, qui s’apparente davantage qu’autre chose à un mièvre Tribute to KISS relevé notoirement de l’éminente présence d’un de ses membres originaux – et pas n’importe lequel, concédons-le.

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1h30 de show-party "Rock’n’Roll Tonite & Party Every Day" sans le moindre rappel, emballé c’est pesé: Gene SIMMONS a réjoui ses inconditionnel(le)s fans – majoritairement féminines – qui ne venaient manifestement rien chercher d’autre qu’un bon moment à passer et pour faire la party every day. Mais bon, ça ne nourrit pas son homme tout ça…

Now online : MYLES KENNEDY @ Rockhal – Esch, 12 juillet 2018

Loin d’ALTERBRIDGE et à mille lieues de SLASH, ce cher Myles KENNEDY nous offre néanmoins un peu du meilleur des deux en version acoustique / unplugged, agrémenté d’un séduisant échantillon de son premier album solo, aussi intimiste que bougrement ronflant…

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Full review & live coverage now online…

The BRONX @ SJOCK Festival – Gierle – 06 juillet 2018

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Les Californiens nous avaient déjà laissé une p… de bonne impression au Cabaret Vert il y a deux ans. Dans notre chef, une première impression est souvent confirmée – ou en tous cas rarement démentie – qu’elle soit bonne, excellente ou exécrable.

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Le SJOCK Festival ne fait pas mentir l’adage en permettant à The BRONX d’offrir une prestation qui détourne de leur stress footballistique les plus férus de l’écran géant où est projeté depuis la Russie le quart de finale Belgique – Brésil.

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The BRONX, c’est simple, c’est carré, c’est efficace et hop! emballé c’est pesé. Et quand on assiste à un set d’une telle intensité en pouvant échanger quelques banalités backstage avec Wayne KRAMER qui s’en délecte tout autant que nous (avant de prendre la relève sur les planches avec son MC5 / MC50), mais nom de Dieu que demander de plus ici-bas?!

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Leur set terminé, deux des membres de The BRONX nous demandent de leur tirer le portrait en compagnie dudit KRAMER qu’ils encadrent avec dévotion, tout respectueusement, fiers comme des paons, excités comme des puces. Mais sans doute pas avec l’index aussi nerveux que le nôtre… Que souhaiter de plus encore? Priceless

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Myles KENNEDY @ Rockhal, Esch-sur-Alzette – 12 juillet 2018

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Myles KENNEDY trônant seul sur scène, tantôt debout, tantôt assis, face à un public bigarré venu néanmoins en nombre: le club de la Rockhal se prête à merveille au caractère intimiste de ce surprenant solo unplugged.

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Avec de l’ALTER BRIDGE de-ci et du SLASH de-là, Myles KENNEDY fait bien sûr la part belle au répertoire de ses deux formations. Mais on voit qu’il a surtout à coeur de partager sa dernière et récente production solo.

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Les esprits chagrins, de cuir et de noir vêtus, diront que la soirée manquait peut-être de voltage et de décibels. C’est qu’ils seront passés à côté des indéniables qualités vocales bluesy de Myles KENNEDY qu’on ne suspecte pas forcément en temps « normal », quand il officie au sein de ses deux combos.

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Mélancolie, chagrin, blues et mélodies fragiles en mémoire de son père récemment décédé, Myles KENNEDY célèbre à la fois la vie et l’après-mort sous toutes leurs facettes. Une facette de KENNEDY que nous ne suspections nullement, et qui le rend encore plus chaleureux, proche et humain qu’il ne l’était déjà.

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Dorian SORRIAUX, maître du psychédélisme suédois au sein de BLUESPILLS, n’atteint pas en première partie l’explosivité qu’il dégage au sein de son band habituel. Si Myles KENNEDY brille de mille feux ce soir en solo unplugged, ce n’est pas vraiment le cas de Dorian SORRIAUX qui souffre manifestement de la comparaison et surtout de solitude et de consistance… (photos sur notre Facebook et sur notre Instagram).

NINE POUND HAMMER @ Sjock Festival 2018

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Avec leur rural bluegrass cowpunk sentant bon le crottin du fin fond du Kentucky, NINE POUND HAMMER parle aux gens de la terre, des problèmes des gens de la terre, avec les mots des gens de la terre – comme des alcooliques au coin du bar dans le plus pouilleux saloon du recoin le plus perdu. Leur set est à l’image de leur musique, et leur musique à l’image de leur terroir: sans fioriture ni faux-semblant.

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On ne prend pas de gant pour parler de tout ça ma p’tite dame, et pour envoyer la sauce inutile de faire usage des bonnes manières qu’on n’a d’ailleurs jamais apprises. NINE POUND HAMMER, c’est de l’authentique, c’est du brut de décoffrage. C’est du full-terroir. Et dans ce terroir, on ne fait pas dans la dentelle: la dentelle, on s’en sert pour éponger la sueur quand on a fini de besogner Madame ou de traire Margueritte. Quand ce n’est pas la même…

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En festival, l’habit fait toujours le moine: à contempler les Marshall et le matos qu’on installe sur scène, on sait que ça va être du lourd. Et c’est à ce moment qu’on réalise comme un c… que Blaine Cartwright est à la lead guitar. Nous l’avions croisé un peu plus tôt lors de son arrivée backstage, et à notre stupide question toute spontanée "What the f**k are you doing here ?! ", il avait eu l’élégance de nous répondre par un radical "… I am playing !! " au lieu de nous envoyer sur les roses.

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On ne nous dit rien, on nous cache tout ! Nous étions en effet à mille lieues de savoir qu’il avait plus d’une corde à son arc (et à sa guitare), le Cartwright: ce n’est de fait qu’à l’occasion d’un court split de NINE POUND HAMMER fin du millénaire dernier, nous apprend-il, qu’il a fondé NASHVILLE PUSSY. C’est là qu’on se rend compte qu’on aurait mieux fait de la fermer un peu plus tôt pour éviter un peu plus tard d’avoir la furieuse envie de rentrer sous terre…

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Comme si tous les Ricains présents au festival s’étaient donné le mot, NINE POUND HAMMER clôturent eux aussi leur tournée européenne au SJOCK avant de rejoindre outre-Atlantique Marguerite dans ses pâturages (ou Madame, c’est selon…). Et Cartwright de continuer cet été sa route avec NASHVILLE PUSSY le temps de quelques dates bien juteuses

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The LORDS of ALTAMONT @ Sjock Festival – 7 juillet 2018

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Les gars de The LORDS of ALTAMONT, on les avait vus roder et tourner en rond toute la journée dans le backstage, et l’on se demandait qui donc pouvaient bien être ces mecs tatoués jusqu’au cou et à la longue tignasse: roadies ou artistes ? Il faudra attendre leur montée sur scène pour réaliser qu’on avait passé pas mal de temps à siroter quelques chopes et déglutir un sandwich à leur côtés, en terrasse dans le Village : comme quoi on peut s’appeler The LORDS of ALTAMONT et passer incognito… du moins près des ignares en la matière que nous sommes !

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Mais incognito, The LORDS of ALTAMONT le sont nettement moins une fois sous le feux des projecteurs – que du contraire. Terminant eux aussi leur tournée européenne au SJOCK Festival, ils nous réservent pour l’occasion une des plus belles prestations du weekend – qui sera d’ailleurs la seule à se poursuivre par un petit rappel, un unique petit rappel.

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A moins qu’ils n’aient sans doute quelque peu écourté leur set pour le seul et jouissif plaisir de s’offrir un rappel, et faire ainsi la nique à tous les autres groupes ? Ils en ont bien la gueule, les chenapans.

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L’imitation Hammond (à moins que ce ne soit un vrai ?) méchamment et violemment martyrisée sur scène apporte toute la profondeur et fournit tout le ronflant qu’on peut souhaiter pour enjoliver des compositions qui tiennent admirablement bien la route, dans un style musical très classic rock tendances frasques californiennes à la Motley Crüe. Et quel juvénil plaisir lorsque The LORDS of ALTAMONT convient deux gosses à venir tenir le clavier…!

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Parce qu’en-dehors, c’est qu’ils sont polis et gentils comme des jeunes gars de bonne famille, ces Californiens. Même qu’en fin de soirée, ils viennent nous demander tout poliment pour visionner nos clichés. Comme quoi l’habit ne fait pas toujours le moine…

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The DARTS @ SJOCK Festival 2018 – 7 juillet 2018

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Elles arborent leur London-based label "Dirty Water Records" sur leurs sacs, sur leur fringues et sur leurs accessoires en tous genres: un label n’a jamais aussi bien convenu à un band que "Dirty Water Record" à The DARTS .

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Ceci dit, qu’est-ce que ces 4 tigresses californiennes foutent-elles ici ?! Comment sont-elles donc venues se perdre au fin fond de la Campine, pour la 12ème et dernière étape de leur tournée européenne ?! Et quelle prestation de haut vol nous réservent-elles au SJOCK Festival, les folles !

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La Michelle tout d’abord, guitariste de charme qui n’en est pas moins dangereuse, sans doute aussi vénéneuse backstage que talentueuse frontstage. Elle n’arrêtera d’ailleurs pas d’arpenter le back et le front tout au long de la journée, n’étant pas la plus calme ni la plus réservée face aux set de ses petits camarades d’affiche.

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La Rikky, ensuite, qui n’est pas non plus la dernière à faire la grimace quand il s’agit de faire parler ses fûts et sa grosse caisse: son talent et son efficacité sont à l’image de son physique. C’est comme qui dirait assez dire.

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Nicole aux vocals chevauche sont clavier comme si c’était un étalon fou, tandis que la Christina à la basse semble jouer les belles-mères qui supervisent l’inséminateur avec son faux-air de sainte-nitouche.

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Musicalement parlant, The DARTS n’a pas plus inventé le r’n’r que l’eau tiède ou le fil à couper le plomb. Les Californiennes sont dans la droite lignée de L7 ou les parfaites héritières de Girlschool. Efficace à l’oreille et plaisant à l’oeil, le set de The DARTS nous laisserait presqu’un goût de trop peu.

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Garage-psych-rock grrls four-piece band: The DARTS featuring Nicole, Laurenne, Rikki Styxx, Christina & Michelle has just invaded Europe to play their « dirty, gritty, rough around the edges, good ol’ dive bar rock’n’roll. Si c’est elles qui le disent…

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TURBONEGRO @ SJOCK Festival – Gierle – 07 juillet 2018

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Ceux qui ont finalement préféré s’appeler TURBONEGRO au lieu de Nazipenis ont-ils fait le bon choix? Sans doute, quoique finalement c’est chou vert et vert chou quand on s’est aussi appelé Stierkampf (course de taureaux) le temps d’un seul album. Et à propos de taureaux, ce sont bien des animaux sur scènes. Des bêtes de compétition même, ces Norvégiens. Des bêtes de concours, non peut-être ?!

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Une prestation de TURBONEGRO comporte toujours une relative incertitude: on ne sait jamais quand tout va partir en couille, ni qui va partir en vrille le premier. Mais le grand cirque TURBONEGRO est l’arbre qui cache la forêt: à l’inverse de quantité de groupes qui compensent une vacuité musicale totale par un look porteur, TURBONEGRO allie au contraire r’n’r attitude, qualité de leur compositions et une prestation aussi efficace que redoutable.

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TURBONEGRO est un ovni dans le monde du rock’n’roll: furtif et rapide, insaisissable et incompréhensible. Surréaliste et irréel. TURBONEGRO, c’est plaisir pour l’oreille et jouissance pour l’objectif, un régal pour shooteur de clichés et une volupté de fin gourmet pour les tympans. Rock’n’Roll machine, c’est non seulement la dernière perle des Norvégiens, mais c’est carrément tout eux – ni plus ni moins.

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Les Turbojugend sont de sortie au premier rang et mettent autant de bordel dans le public que TURBONEGRO met l’ambiance sur scène. Ni les uns ni les autres n’ont inventé la machine à courber les bananes, mais strictement rien à leur reprocher en matière de pèche.

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Make rock’n’roll great again pourrait être la devise de TURBONEGRO, mais sans doute cela ne serait-il pas assez hot pour ces obsédés de la r’n’r sex-attitude. Mais comment leur tenir rigueur de ces extravagances et de ces dérives en tous genres quand, à côté de cela, ils signent des compositions comme on n’en rencontre pas tous les jours sur scène…?

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Hell, not even Jesus could do THAT ! résume à perfection ce que l’on peut penser de TURBONEGRO. La Norvège a pris de l’avance sur le reste du monde en matière de décadence, et l’on ne peut qu’en remercier Nietzsche. Hot for Nietzsche, d’ailleurs.
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DEAD KENNEDYS @ SJOCK Festival – Gierle – 07 juillet 2018

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Toujours aussi rebelles comme des ados attardés qu’ils ne sont pourtant plus, DEAD KENNEDYS crachent sur tout, critiquent tout, remettent tout en question et jettent tous les bébés avec l’eau de leur bain. Manière de rappeler sans doute leur pedigree profondément punk de la première heure ? Soit, même si à un certain âge, ce discours anticonformiste primaire fait plus sourire qu’autre chose, et qu’on préfère quand ils jouent plutôt que quand ils la ramènent.

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A l’instar de The DARTS , de The LORDS of ALTAMONT et de NINE POUND HAMMER qui partagent plus tôt dans la journée la mainstage du SJOCK Festival, DEAD KENNEDYS terminent ici à Gierle leur tournée européenne: de quoi nous offrir un bouquet final digne de leur statut de tête d’affiche du samedi.

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L’image la plus rebel punk que DEAD KENNEDYS nous laissent en définitive est celle de la toute fin de leur set. Alors que ses comparses saluent une dernière fois l’audience avant de tourner casaque, le vétran Klaus FLOURID se débarrasse nonchalamment de sa basse en la laissant choir violemment et dédaigneusement sur les planches, de la manière la plus désinvolte et la plus détachée qui soit.

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Retournant backstage sans demander son reste ni adresser le moindre salut au public, avec sa dégaine de papy rangé, nous sommes les seuls à profiter du large et malicieux sourire d'(auto)satisfaction qu’il arbore jusqu’aux oreilles, comme un sale gosse qui vient d’en faire une bien vicieuse et qui se casse sans demander son reste. Punk.
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MC5 / MC50 @ Sjock Festival – Gierle – 06 juillet 2018

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It only takes five seconds
Il y a de ces moments uniques qu’on vit d’autant plus intensément qu’on a pleinement conscience qu’ils ne se reproduiront plus jamais. Comme lorsque surgit tout à coup à nos côtés Wayne KRAMER qui nous rejoint backstage pour se délecter de la prestation de The BRONX sur la mainstage du Sjock Festival. Ouch ! OMG ! En voulant serrer la main que nous lui tendons en guise de simple et cordiale salutation, il sort la sienne de sa poche en faisant tomber un onglet. Se baisse pour le ramasser fissa, et nous le fourgue dans la paume de la main en nous tapant dans le dos, sans mot dire mais avec un sourire malicieux qui en dit bien plus long.
Priceless…

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Ou quand ce même KRAMER se joint aux quelques Belges que nous sommes, agglutinés autour d’une tablette posée sur un Marshall au repos, tentant de suivre à la fois d’un oeil la prestation de The BRONX qui terminent leur set et de l’autre la fin du quart de finale de cette Coupe du Monde où les Diables Rouges finiront pas sortir les Brésiliens par un magistral 2-1.
Surréaliste…

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Des mythiques 5 gars de MC5 – Motor City – il ne reste plus aujourd’hui que Wayne KRAMER. Mais s’il ne fallait en rester qu’un… C’est donc sous l’appellation MC50 (en l’honneur des 50 ans de l’inégalable et fondateur "Kick Out The Jams" sorti en 1968) que KRAMER nous balance ce soir toute la sauce pour l’intégrale de cet album, entouré pour la circonstance de Kim Thayil (Soundgarden) et Dug Pinnick (King’s X).

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Avec l’allure d’un gentleman, la distinction d’un lord et la prestance d’un seigneur, papy KRAMER du haut de ses 70 balais nous envoie du lourd sans faire mine d’y toucher. Du bout de ses doigts qui courent sur le manche, il est effarant de constater que Kick Out The Jams n’a pas pris une seule ride en un demi-siècle. Et Zen Guerrilla aux vocals, depuis la voix jusqu’à l’apparence, a tout pour parfaire l’illusion. Nous ne serions pas né en 1964 qu’on se croirait retourné en 1968 – aidé en soi par le décor sauce sixties de ce Sjock Festival.

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MC5 et The Amboy Dukes rivalisaient de surenchère sonore pour faire de Detroit, à la fin des années ’60, la Motor City qui a accouché ensuite de monstres sacrés nourris aux décibels: d’Iggy Pop à Wayne Kramer, de Ted Nugent à Alice Cooper, de Kiss à Bob Segers en passant par Grand Funk Railroad, c’est toute une génération qui a enfanté la puissance du son garage de Detroit, qui a permis cette démesure sonore sans nulle pareille. Nous en avons des images qui se bousculent plein la tête, et les tympans en érection. Priceless. Total respect, Brother Kramer

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‘Cause right now it’ time to…
Right now it’s time to...
It’s time to...
Kick Out The Jams, Motherfuckers.