Now online : SABATON + Baby Metal + Lordi @ Rockhal, 25 avril 2023

SABATON n’a jamais fait dans la dentelle (à l’inverse de BABY METAL dont on s’interroge d’ailleurs sur la présence en opening act, mais bon). Mais quand le show des Suédois est agrémenté du décorum scénographique déployé dans toute son intégralité – car les dimensions de la Rockhal le permettent – on ne sait pas trop bien si la pyrotechnie nous emmène douloureusement dans le Donbass ou nous renvoie dans l’enfer de Verdun…

Now online ici même et toujours dans notre galerie de portraits à l’instar de toutes nos précédentes reviews. Et comme toujours en français in ze texte: last & latest footages, shootings & reviews in our specific GALERY « From backstage to frontstage ». NO Photoshop. NO Ligthroom. NO RAW format. NO numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG !

SABATON + BabyMetal + Lordi @ Rockhal, Esch-s/-Alzette – 25 avril 2023

10 semis… SABATON débarque à la Rockhal avec pas moins de 10 semi-remorques aux couleurs du band, les cabines numérotées de 1 à 10 estampillées « Stockholm ». Les trucks soigneusement alignés à l’arrière de la Rockhal, le spectacle est pour le moins impressionnant depuis les escaliers métalliques extérieurs qui mènent à la coursive intérieure surplombant la salle. Depuis cette passerelle, la vue plongeante sur l’immense scène et le public s’avère toute aussi magistrale, et la pyrotechnie ne fait que sublimer le spectacle qui s’offre à l’objectif des photographes trois morceaux durant.

Comme lors de notre dernier SABATON au Sportpaleis d’Anvers en 2020 déjà, la séance de shooting débute par un briefing pointu d’une quinzaine de minutes à l’extérieur de la Rockhal, non loin de l’alignement des trucks. Set-list à la main, le Press Officer décrit à la bonne douzaine de photographes que nous sommes le déroulement du show, morceau par morceau, en nous précisant pour chaque titre le déroulement de la scénographie, les moments forts et les artifices utilisés, ainsi que les meilleurs angles de prise de vue en fonction du positionnement des Suédois sur scène.

Autant dire mission impossible pour mémoriser toutes ces recommandation et retenir tous ces détails vu l’enchaînement des consignes et des conseils prodigués. Sans parler du fait que les photographes sont splités en deux groupes, l’un accédant au pit-photo pour trois morceaux tandis que l’autre est conduit au balcon surplombant la salle, avant de procéder à une rotation puis redescendre dans le pit pour encore deux morceaux à shooter alors que l’autre contingent remonte au perchoir. Il n’y a pas à dire mais SABATON est soucieux de son image et sait y faire avec les photographes pour leur (nous) offrir manifestement toutes les meilleures conditions qui soient pour opérer.

L’immense scène est (très) discrètement équipée de quantité de canons et autres tubes pyrotechniques, à l’instar du pit-photo à peine moins encombré et qui a tout d’un arsenal de campagne. Le show peut débuter, le déluge de feu et de décibels de même: SABATON déclenche l’offensive et lance ses troupes à l’assaut d’une Rockhal bien fournie qui n’entend d’ailleurs pas faire montre de résistance. Au contraire: l’ennemi s’est rangé aux côtés des assaillants pour mieux encore contribuer à la réussite d’une blitzkrieg tout ce qu’il y a de plus parfaite.

Avec près de vingt cinq années affichées à son compteur, SABATON a lancé en 2022 son « The Tour To End All Tours », en écho direct au titre de leur dernier album en date : The War To End All Wars, dixième album du groupe. Reportée pour cause de covid à l’instar de quantité d’autres tournées, celle-ci débarque avec un an de retard avec à sa tête notre infatigable Joakim Brodén au micro, chanteur co-fondateur du groupe.

Continuant de puiser son inspiration dans les nombreux conflits et guerres qui ont pu ravager le monde durant tant de siècles, SABATON pourrait lasser par la monotonie de sa mono-thématique. Il n’en est pourtant rien, que du contraire: entre respect et hommages aux héros tombés et mise en exergue de la stupidité et de la vanité de la nature humaine – tellement d’actualité – SABATON fait oeuvre tant de pédagogie que de mise en perspective historique. On peut déplorer que la grande majorité du public n’en a certainement cure, à l’instar de la plupart des bands qui drainent les foules bien plus de par leurs compositions que par la qualité et la finesse de leurs lyrics…

Quant à LORDI puis à BABYMETAL qui officiaient successivement en opening-act(s), qu’est-ce qui peut bien attirer les foules dans cette manifeste erreur de casting…?! Les gagnants de l’Eurovision 2016 (parait-il) continuent leur bonhomme de chemin après avoir fêté en 2022 leurs 30 années de carrière – rien de moins. Avec quatorze albums au compteur et un nouveau single sorti en 2023, le groupe emmené par Mr. Lordi continue de se promener à travers les scènes du monde, toujours grimés en (dispensables) vilains monstres sans grand intérêt.

Venu du Japon, BABYMETAL est comme le cheveu (de plus) dans la soupe: un insipide mélange de j-pop et de métal qui continue pourtant manifestement d’attirer un certain public malgré leur genre… euh… improbable: premier band japonais à remplir la Wembley Arena et à se produire à Glastonbury, soit. God save the King: s’il fallait donner du crédit à qui remplit Wembley ou à qui foule les planches de Glastonbury, on ne serait pas encore sorti de l’auberge. Dieu soit loué: n’aurait manqué ce soir que MANESKIN pour boire le calice jusqu’à la lie…

Now online : GOJIRA – Rockhal – 26 février 2023

Les Fransquillons jouent désormais dans la cour des tous grands, et la démonstration de force de ce soir (re)met les pendules à l’heure pour qui en aurait encore douté. Scène gigantesque, écrans LED et light show en conséquence servent une sonorisation également peu commune, d’une impressionnante puissance de feu et d’une qualité hors paire – pas façon oppression thoracique gentillette du sternum mais plutôt celle qui te défonce la poitrine à la manière d’un bulldozer en stationnement sur ton buste. Now online et dans notre GALERY From backstage to frontstage, All the World is a Stage

GOJIRA + Alien Weaponry – Rockhal – 26 février 2023

Hormis de dispensables pataquès de beauf – chassez le naturel, il revient au galop ? – GOJIRA réalise un sans-faute de très exactement 100 minutes dans le main-hall de la Rockhal, après avoir maintes fois déjà rempli son club voisin. Mais ça c’était avant, bien avant que le quatuor ne remplisse les +20.000 places de l’Accor Arena de Paris pas plus tard qu’hier…

Devenu géant de la scène métal outre-Atlantique, GOJIRA décroche maintenant le succès qu’il mérite en Europe, mettant fin à l’adage que nul n’est prophète en son pays. Les Landais poursuivent ainsi la tournée-monstre de leur septième et dernier album Fortitude que la pandémie a interrompu en 2021-2022, tournée à la hauteur de la 12ème place atteinte par ledit album dans le Top 200 du Billboard US.

GOJIRA joue donc maintenant l’égal des plus grandes pointures mondiales, et le barnum en est à l’image. Une scène sur trois niveaux, un écran gigantesque est positionné en arrière-scène des frères Duplantier, et un décompte de 180 secondes précède le début des hostilités. Aussitôt terminé, la pyrotechnie grille nos poils dans le pit-photo tandis que les gars de la sécurité nous éloignent prudemment des canons à serpentins géants avant chaque déflagration – pas facile de shooter au milieu des shrapnells.

Mais l’homme ne se nourrit pas que de show: un déluge de décibels, puissant et dévastateur, s’abat sur la Rockhal après le tohu-bohu déjà du hard-core de EMPLOYED TO SERVE qui ouvrait les hostilités et dont le We don’t need you aurait allègrement pu leur être retourné. S’en suit le ramdam de ALIEN WEAPONRY: débutant leur set par un traditionnel haka tout ce qu’il y a de néo-zélandais, ils poursuivent en maori dans la pure tradition tribale d’un Sepultura.

Puis vint donc le blast beat cataclysmique de Mario qui fait place nette dans la Rockhal, mettant tout le monde d’accord. Si GOJIRA ne fait pas dans la dentelle (ça, on le savait déjà), le quatuor pourrait se renouveler davantage encore, pêchant peut-être par un petit manque de diversité ou de relief (selon nous) parmi des compos nourries au même biberon et toutes sorties du même moule…

Quoi qu’il en soit, la phalange landaise du métal français a de beaux jours devant elle si on en croit l’affluence de ce soir à la Rockhal et l’âge relativement modeste de l’assistance, hormis quelques quinquas et sexas habitués du style et des lieux, la plupart vêtus de leur t-shirt à l’affligeant et habituel ton noir arborant noms et logos coutumiers. Tout a néanmoins une fin (sauf les saucisses, etc. etc.): avant de tous se quitter, 100 minutes de concert plus tard, GOJIRA restera un long moment sur scène pour remercier le public et les deux premières parties, comme pour faire durer plus longtemps encore un moment qui aurait été très peu probable il n’y a que quelques années encore. Un succès artistique spectaculaire et un métal activiste servant un engagement profond pour la cause écologique: total respect, les Frenchies.

Now online : SÓLSTAFIR @ Rockhal, 20 février 2023

Antichristian Icelandic Heathen Bastards… Pleaaaaaase welcome SÓLSTAFIR ! Si ça se comprend en english, la version en idiome islandais dégage également tout son charme et son lot d’exotisme. Une demi-heure de musique folklorique aux chants gutturaux permet d’ailleurs à l’assistance de se familiariser avec cette langue flexionnelle en prélude à l’arrivée du quatuor sur scène, manière d’échauffer (ou d’échauder ?) les esprits. Si l’oreille avertie devine ainsi aisément que la langue islandaise n’a pas subi de grands changements au cours des derniers mille ans, il en est tout autrement de la musique « de là-bas » – et l’on ne parle pas de leur iconique Bjork, bien trop conformiste, lisse et polie comparativement à nos génialissimes Antichristian Icelandic Heathen Bastards. Now online et déjà bien sûr dans notre galerie de portraits…

SÓLSTAFIR + KATATONIA @ Rockhal, 20 février 2023

Une Rickenbacker est toujours annonciatrice d’un moment exceptionnel, d’un show qui va dépoter grave. Ce constat, le plus empirique mais aussi le plus subjectif qui soit, va se voir une fois encore confirmé par celle de SÓLSTAFIR qui ne fait pas exception à notre règle. Et ce n’en est que plus vrai encore quand cette Rickenbacker est confiée au délicat traitement de celui qui a(urai)t été par cinq fois élu « The Sexiest Man of Iceland » (sic), le bien nommé Svavar « Svabbi » Austmann. Ses longues tresses rousses déboulant de dessous son chapeau n’y sont sans doute pas pour rien. Ou pas – allez appréhender les critères esthétiques de ces gens de tout-là-bas-au-nord-au-fond-à-droite.

SÓLSTAFIR n’a en tous cas pas son pareil dans le style qui est le sien, à l’improbable jonction peut-être de Motorpsycho et d’un Motörhead mais ascendant Hawkwind quand il est question de tisser des ambiances lourdes et oppressantes, ou langoureuses et lancinantes tout autant que psychédéliques et obsessionnelles. Les morceaux peuvent s’étirer à n’en plus finir, au point de parfois peiner à en distinguer le début de la fin dans un éternel recommencement ou dans une continuelle redite. SÓLSTAFIR, ou comme une impression d’infini, comme une aurore boréale qui s’étire à n’en plus finir, aussi vaporeuse qu’intangible.

Jusqu’au moment où l’ambiance vaporeuse se dissipe brutalement, très brutalement même, dans une déferlante et un blizzard de décibels qui ramène violemment l’assistance aux contingences existentielles liées au prix de la chope au bar et des énergies fossiles qui ont rendu couteux le déplacement jusqu’à la Rockhal.

Cette ambiance hyperbolique pour le moins particulière, parfois religieuse et hypnotique, parfois tribale et hystérique, est amplifiée par les silences impressionnants qu’impose à l’assistance – d’un seul geste – Aðalbjörn « Addi » Tryggvason, comme pour donner plus de profondeur et plus de puissance encore aux rares passages en sourdine. Assurément Guitry se référait-il à SÓLSTAFIR lorsqu’il lançait son célèbre « Lorsqu’on vient d’entendre un morceau de Mozart, le silence qui lui succède est encore de lui« . Si ce n’est qu’avec nos Islandais préférés, ces silences sont assourdissants.

Faut-il préciser que les bien nommés SÓLSTAFIR n’officiaient « que » en tant qu’opening act d’un dispensable KATATONIA, non sans délivrer un set de pas moins d’une heure quart quand même, excusez du peu. KATATONIA pouvait ensuite venir faire de la figuration, et uniquement de la figuration: il n’y avait que des restes à se mettre sous la dent, et à la dernière note des Islandais la messe était dite. KATATONIA, nimbé dans la quasi pénombre ou au contraire camouflé à contre-jour par de violents et redoutables flashes stroboscopiques, tout est mise en scène pour dirait-on faire ch… les photographes attitrés durant les 3 titres réglementaires. A quoi bon accréditer si c’est pour officier dans de telles conditions…?

Now online : LEPROUS @ Rockhal + ATOMIQUE DELUXE @ Zik-Zak

Pas en grande forme vocale, le Einar Solberg. C’est du moins ce qu’il répète à l’envi ce soir sur la scène du Rockhal Club. Bien que nous ne souffrions pas (encore) de troubles du conduit auditif, il n’en parait fichtrement rien. Norwaygian Power ?!

Tout l’inverse d’un Erwan en forme olympique, dopé à la Maes et à d’autres bières fumées backstage peut-être (sic). ATOMIQUE DELUXE en condition détonante et (un peu) brouillon comme on l’adore, est de retour aux affaires après une bien trop longue traversée du désert. Full review & pix now online et bien sûr toujours dans notre galerie de portraits…

LEPROUS – Rockhal – 13 février 2023

Notre premier et dernier LEPROUS ici-même en 2021 nous avait réservé la surprise du chef en la personne(s) de WHEEL qui officiait en première partie. On ne peut pas être gagnant à tous les coups dès lors que les jeunes Anglais de MONUMENTS ne parviennent pas à rééditer l’exploit, nonobstant la richesse et la relative complexité de leurs compositions.

Elles ne nous laissent pas indifférents, mais pas autant soit dit en passant que le spectre spectaculairement large du lead vocals qui balaie une étendue de registres peu commune bien que pas toujours opportune. Et pour être exhaustif, nous ne nous étendrons pas davantage non plus sur KALANDRA qui ouvrait précédemment les hostilités en tout début de soirée: notre tasse de thé n’est tout simplement pas faite de la même graine, ce qui n’enlève rien à la qualité de chacune.

LEPROUS fait le boulot, ni plus, ni moins. Les constructions parfois alambiquées des Norvégiens ont tout pour plaire – même si se revendiquer de Porcupine Tree est manifestement un tantinet exagéré – jusqu’au moment où les lead vocals, encore une fois elles, déversent régulièrement la goutte d’eau horripilante qui fait déborder le vase.

Un peu à la manière d’un Glenn Hughes qui se fourvoie dans ses vocalises les plus irritantes qui soient, faisant comme retomber le soufflé. Le chant de Einar Solberg, s’il dispose certes d’une tessiture peu commune, ne fait pas oublier que LEPROUS fait donc du prog bon teint. Ce qui est à la fois le meilleur compliment comme le pire…

Now online : URIAH HEEP – HAMMERFALL – HELLOWEEN @ Rockhal, 14 septembre 2022

… et plus encore dans notre galerie de portraits ! Ou comment se couper en trois entre la Rockhal Box et le Rockhal Club pour trois shows de bien haute tenue quoique sans beaucoup de points communs entre les deux salles. Le HEEP fête en toute intimité son glorieux 50ème anniversaire (postposé par le covid) tandis que HAMMERFALL et HELLOWEEN se la jouent grandiloquente et sans retenue. Now online… NO Photoshop – NO Lightroom – NO raw format – NO overdub – ONLY one-shot jpeg : enjoy !

URIAH HEEP – Rockhal Esch-sur-Alzette, 14 septembre 2022

La pandémie a empêché URIAH HEEP de célébrer comme il se doit ses 50 berges, et le band entend bien récupérer la sauce en se lançant 2 ans plus tard dans une presqu’interminable tournée jubilaire. Mais la configuration assise du Rockhal Club jette comme un froid sur ce qui s’annonçait comme une belle surprise-party : URIAH HEEP en configuration assise, c’est comme prendre soudainement un sacré coup de bambou, comme se retrouver à mâchonner un morceau de tarte sèche lors d’un goûter dans une seniorie alors qu’on s’attendait à sortir en boîte…

Pour en rajouter une couche, le hall de la Rockhal comporte ce soir un modeste espace « memorabilies » à côté du merchandising, où sont exposées quelques reliques estampillées URIAH HEEP qui ont traversé les décennies: décorations reçues, photos vintage, diplômes en tous genres et autres reliques marquées HEEP glanées sur les 5 continents au gré des tournées mondiales d’époques aujourd’hui révolues. Comme un arrière-goût de naphtaline.

Le set débute par une longue et intéressante projection d’hommages rendus au HEEP par tout ce que la planète rock compte comme célébrités, mythes et légendes vivantes. Le film projeté sur un écran translucide dressé en avant-scène laisse deviner en arrière-plan le matériel déjà installé: mais alors pourquoi, pour qui ces instruments disposés sur l’étroite avant-scène au pied même de cet écran ?! Tout simplement pour URIAH HEEP qui nous offre en première partie de soirée un set semi-acoustique – que nous pourrions qualifier pour notre part de tout à fait dispensable. Le HEEP n’a à notre connaissance jamais excellé dans cet exercice, et celui-ci est de surcroit parfaitement saugrenu voire inopportun quand on connait la puissance et l’énergie qui caractérise le band depuis des décennies. Heureusement pour nous, HAMMERFALL et HELLOWEEN mettent à sac le main hall voisin où nous nous réfugions pour échapper à cette première partie de set pour le moins terne et creuse, osons même le qualificatif soporifique.

L’électricité, l’énergie et la puissance caractéristiques de URIAH HEEP sont par bonheur au rendez-vous en seconde partie de set, et quelle seconde partie ! Nous retrouvons enfin un HEEP digne de ce nom, et un légendaire Mick Box fidèle à lui-même qui déclenche un tsunami sans avoir l’air d’y toucher, tout en finesse et en subtilité mais aux effets dévastateurs. URIAH HEEP semble plus soudé que jamais, faisant montre d’une symbiose sans faille et d’une franche complicité qui fait plaisir à voir et surtout qui charme le conduit auditif.

Le quintet nous délivre au final un bien long set, doté de toute l’énergie et de toute la puissance nécessaires, qui nous transporte à travers les décennies et les âges avant même que, back to the future, on rejoigne l’année 2022 sans même le réaliser. URIAH HEEP fait ce soir la démonstration qu’il compte toujours parmi les plus respectables et les plus honorables des seniors hyper-actifs, et qu’il n’est pas nécessaire de faire de vagues pour rester au-dessus de la mêlée. Avec la classe, la distinction et l’élégance qu’on lui connait, URIAH HEEP nous donne une nouvelle fois une bonne leçon et renvoie tous les autres à leurs devoirs. Et nous à HELLOWEEN dans la salle voisine boucler la boucle…