Now online : GLENN HUGHES @ Leuven, 16 septembre 2019

Maintenant en ligne, The Purple Classics by Glenn "The Voice" HUGHES à Leuven (Het Depot), avec pas moins que Sir Phil CAMPBELL est ses salopards de fistons en opening act…

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Clichés de cette soirée revival goût Deep Purple et parfum Mötorhead également en ligne dans notre galerie

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Glenn HUGHES + Phil CAMPBELL @ Het Depot, Leuven – 16 sept. 2019

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Il y a quelque chose d’interpellant dans l’iconographie mise en scène par Glenn HUGHES, déjà présente sur les affiches de cette tournée: son portrait enjolivé datant des seventies, enluminé d’un lay-out peace & love certes du meilleur goût. Ne peut-on glorifier et célébrer les (ses) golden years sans devoir obligatoirement forcer sur un pathos qui prêterait presqu’à sourire…?

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Hormis ces considérations, Glenn HUGHES demeure du haut de ses 71 balais un tout grand Monsieur, un personnage charismatique qui n’a en rien besoin de ces artifices visuels pour nous rappeler combien sa patte a marqué des générations entières de bassistes et au moins autant de hordes de chanteurs. Sa seule présence scénique, son jeu de basse et – naturellement – sa voix lui suffisent amplement pour inscrire son légendaire patronyme dans le guest-book du Het Depot.

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Il n’en demeure pas moins que son insistance à vocaliser à outrance nous donne définitivement des boutons et nous pompe plus qu’un tantinet le dard (… nous nous étions pourtant déjà juré par le passé de ne plus subir ce qui devient par moment une véritable corvée). L’excès nuit en tout, et notre bon vieux Glenn (à la dentition trop parfaite pour un septuagénaire) n’a définitivement plus besoin de ces démonstrations totalement inutiles et parfaitement superflues pour conserver son statut de The Voice.

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My name is Glenn, and I love you. I love you, I love music and music saved me, and my music loves you. Oui, la musique a certainement sauvé le bonhomme des affres et excès qu’il a partagés avec bon nombre d’icônes des sixties et des seventies, mais point trop s’en faut non plus. A force d’insister, Glenn HUGHES provoque chez nous l’effet inverse de celui attendu. Joue, fieu, ne la ramène pas trop, arrête tes vocalises et balance-nous toute ta sauce. C’est pour ça qu’on est venu… Bedankt.

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MOTORHEAD a beau figurer ad vitam aeternam sur une branche de notre Sainte-Trinité rock’n’rollesque, Phil CAMPBELL et ses salopards de fistons ne nous ont pas marqué de manière indélébile. Le guitariste emblématique de l’ex-power trio tout aussi emblématique manque de consistance et même de présence scénique en l’absence de son leader – de notre leader, feu Lemmy.

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Les compositions, pourtant bien torchées et bien construites en studio, manquent manifestement de relief en live, manquent de chien, et c’est tout le band qui en pâtit semble-t-il: pas uniquement Phil mais également ces trois fistons ainsi que le lead vocal qui s’est immiscé dans la famille de Phil CAMPBELL et de ses Bastard Sons.

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Une prestation de CAMPBELL tout simplement moyenne et en demi-teinte qui ne nous laissera donc pas un souvenir impérissable, malgré quelques beaux et bons moments tels que l’incontournable Ace of Spade qui ne sont toutefois pas tous à mettre au crédit originel du seul CAMPBELL – voire pas du tout, si l’on vise un excellentissime Silver Machine. Déçus, nous… ?

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1945 – 2015 : He was LEMMY, and he played r’n’r – R.I.P.

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Killed by Death… Le rock’n’roll (pas le rock) est en deuil. Triste réveil, ce mardi 29 décembre 2015. La radio vient de nous tirer du sommeil et aurait mieux fait de ne pas vomir ses nouvelles. Les bad news du matin annoncent la mort de LEMMY… En deux petits jours seulement, un cancer foudroyant diagnostiqué jour de Boxing Day (ce 26 décembre) a eu raison de 60 années d’excès en tous genres. Les yeux embrumés par l’annonce de cette perte, il nous faut remonter aux souvenirs adolescents de la disparition de Bon SCOTT ou de Phil LYNOTT pour retrouver ce même sentiment de vide et de perte incommensurable…

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Salaud, LEMMY, f*****g bastard que tu es… Tu aurais au moins pu encore attendre "un peu", et nous offrir le plaisir d’assister à ton concert du 1er février prochain au Zénith de Lille pour nous permettre à nouveau de te tirer comme convenu une dernière fois le portrait. Mais non, non: au lieu de cela, tu as préféré tirer ton irrévérence habituelle et mettre un terme à une des dernières énigmes médicales de ce début de 21ème siècle: celle de ta survie (de moins en moins bon-pied bon-oeil, il est vrai) à travers et à l’issue de six décennies d’abus et d’excès qu’aucun n’aurait surmontés sans y perdre son corps ou son âme. Son foie ou sa rate.

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Le fait d’avoir bien involontairement fait l’impasse sur ton dernier show cet été à la Rockhal ne donne que plus de plomb encore à cette incommensurable tristesse. Nous voilà désormais condamnés à nous contenter dorénavant de tribute bands qui jamais – ô grand jamais – n’arriveront à ta cheville. Raison pour laquelle nous continuerons à les éviter. Tu as tâté (tété ?) du psychédélisme au biberon de Jimi HENDRIX, dont tu étais roadie-dealer en l’alimentant de ces substances illicites mais ô combien créatives. Tu as ensuite approfondi les tréfonds de ces matières et sujets aux commandes du vaisseau spatio-(in)temporel HAWKWIND avant de t’en faire jeter comme le bastard que tu étais. Mais tu resteras surtout fondateur et pierre angulaire de la NWOBHM, à laquelle tu as toujours réfuté appartenir – jusqu’il y a quelques jours encore. La véritable perle de métal que tu as enfantée, cette bombe atomique, tu lui as décerné le titre peu enviable mais aujourd’hui adulé de MOTORHEAD. Avec toi, avec MOTORHEAD et avec ton complice Philty Animal Taylor qui ne te devance que d’un mois en enfer juste le temps de mettre les bouteilles au frais, l’histoire de la musique moderne perd une de ces dernières légendes (im)mortelles.

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Tu n’étais pas de ces dinosaures retraités du r’n’r, ces papys gâteux qui végètent sous perfusion comme des plantes desséchées dans leur repaire doré ou qui, pour les plus vaillants, tous les cinq ans (pour raisons pécuniaires ou pour contrer l’ennui) se trainent comme des limaces reliftées sur scène en n’étant plus que le pâle et pathétique reflet de leur splendeur et de leur gloire passées. Non, toi au as continué à bouffer de la poussière et à tenter de nouer les deux bouts. Tu as surtout continué à brûler la chandelle par ces mêmes deux bouts et à nous offrir la quintessence brute et brutale du real rock’n’roll. Jusqu’à tes 70 berges. Tu as préféré continuer à brûler de manière inconsidérée plutôt que de te consumer à petit feu, nous donnant l’illusion du caractère éternel de ta mission ici-bas. Malheur et mépris aux larves que tu laisses ici-bas ou que tu vas retrouver en enfer, mais splendeur et gloire éternelle aux icônes et aux flamboyants dont tu resteras à jamais l’étendard dans l’inconscient collectif – et malheureusement chez les incultes aussi qui continueront d’arborer le t-shirt Motörhead à l’instar de celui du Che qu’ils croient toujours le Captain Igloo des tropiques.
Merci LEMMY, merci. Mais tu ne restes qu’un f*****g bastard en nous abandonnant de la sorte au rock’n’roll dont les Rickenbacker ne sonneront désormais plus jamais comme avant… R.I.P.

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Morceaux choisis :
"I come from a broken home. I broke it."
"I like to be loud and shout and run around. Rock‘n’roll should be Saturday night every night."
"I like girls. That’s the only reason I’m in the music business – I discovered you could get women to take their clothes off if you had a guitar. And they come off a lot faster if you can play it."
"My ethic is: ‘Eat, drink and be merry, for tomorrow we die.’ You can be as careful as you want, but you’re going to die anyway, so why not have fun?"
"I know, intellectually, there was a time when I wasn’t in Motörhead. But I can’t actually remember it."
"I get to travel all over the world, I get to sleep with women of all colours and religious persuasions and I get to play the music I like and make people happier than they were when I arrived. It’s a good way to make a living. You find me a better one."
"I’ve got what’s called a Low Tonal Register, which, loosely translated, means I sound like a gorilla on Valium."
"Motörhead are supposed to make people wonder what’s the next bad thing that will happen to them. Life is about brief periods of bliss, followed by long periods of depression, angst and brutality."

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"It’s not that I take pride in being unfashionable. It’s just that I’ve gotten used to it. I do it rather well now. I’ve been practising for a long time."
"I don’t get hangovers. You have to stop drinking to get a hangover. Why stop?"
“I was Jimi Hendrix’s roadie. My rock’n’roll credentials are fucking impeccable.”
"Integrity is everything to me. I will not die ashamed. I will live on my deathbed knowing that I gave it my best shot, and everything else is meaningless to me."
"If there is a God he hasn’t been paying attention. He should retire and hand over to a younger man, because he’s making a real bollocks of everything."

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"I don’t want to be a fucking legend. I want to be a competitor."
"I only care about my band. All the rest of you can go fuck yourselves."
"Most people get to clock out at the end of their day’s work. I’m Lemmy twenty four hours a day, seven days a week."
"I am rock and roll, and rock and roll is me."

MOTORHEAD – Brussels, « Forest National » – 28 octobre 2011

(Autres photos et commentaires sur Intensities in Tens Cities – Chap 1: The Vintage Years 1978 – 2011)

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Une année sans un concert de la Bête est-elle une année digne d’être vécue? Un concert annuel de MOTORHEAD devrait être pris en charge par notre sécurité sociale, tant ce type de show fait oeuvre de salubrité publique. Lemmy, c’est mens sana in corpore sano – enfin, pas vraiment lui et ce serait même plutôt le contraire, mais je parle de son effet Impulse à lui. Un show de MOTORHEAD, ça vide l’esprit et ça reset le corps. On en ressort frais comme un gardon, à l’instar d’une paisible heure passée au sauna (mais les décibels en plus). La formule basique, primaire et primale de la bande à Lemmy continue inlassablement de faire ses preuves.

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Un Forest National plein comme un oeuf est une nouvelle fois le signe de la vitalité sans pareille de cette formule qui traverse les décennies sans compromis ni compromission, sans jamais avoir changé son fusil d’épaule non plus dirons les détracteurs. La fidélité paie. C’est comme une bonne frite-andalouse : on sait à quoi s’attendre quand on en commande une, c’est lourd, c’est gras, ça colle mais qu’est-ce que ça fait du bien. Jusqu’à l’indigestion. Lemmy et sa bande, c’est notre marchand de frites à nous, et le public est chaud-boulette à l’instar du trio qui prend manifestement plaisir à retrouver Bruxelles (You’re the greatest audience of the tour (sic)), même s’il n’est sans doute pas au goût de tous les néerlandophones de voir le band arborer en décor une immense bannière avec ces seules deux inscriptions "Motörhead – Belgique" en fond de scène lors de la seconde partie de concert.

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Le show se termine – comme de tradition – par l’apocalyptique Overkill : après un coït interruptus d’une heure trente, survient l’orgasme parfait de la Bête qui vient jouir (un peu vite, il est vrai) et répandre toute sa semence sur autant de ses sujets. Vous n’avez pas reçu votre ration ? Dégustez et avalez sur YouTube même si ce n’est filmé en HD qu’avec les moyens du bord. Orgasmatron n’en était que les préliminaires, quelques morceaux auparavant… The Wörld is Yours : vous n’avez pas trouvé meilleur titre pour votre dernier album et pour cette tournée, les gars : le monde est vôtre, et vous êtes chez vous ici à Brussel, Belgie – pardon : Bruxelles, Belgique.

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MOTORHEAD ♠ SAXON : February – March Tour 2014 : cancelled again

After cancelling twice an european tour a few months ago in 2013, this winter tour 2014 is cancelled again.
Sad but true. God bless Lemmy !

It is with great regret that Motörhead has to announce the cancellation of their European tour, scheduled to start February, 2014. Many concerted, diligent and focused efforts were made by founding member, and international icon, Lemmy Kilmister to deal with a range of health issues relating to diabetes. While there has been undoubted progress, Lemmy and the band were advised by doctors that it was still too soon to resume full touring activities, and so for the good of the future, the band and Lemmy reluctantly agreed to cancel. No-one is hurting more over this than Lemmy, and he feels the aggravation and inconvenience of every ticket, and every method of transportation, already paid for by loyal fans in anticipation of the tour. Being a road warrior of over 50 dedicated, non-stop years, it is equally distressing for him to be unable to occupy the top lounge of the trusty tour bus (his spiritual home) but Lemmy recognizes that his long-term health must win. It goes without saying that Lemmy profusely apologizes for inconveniences caused, but he does want everyone to know that he is continuing on the road to a full recovery, and that the prognosis long-term is very good.January 24, 2014.

MOTORHEAD / SAXON European Autumn Tour 2013 : cancelled

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Après que MOTÖRHEAD ait déjà interrompu rapidement sa tournée d’été, nouvelle annulation de la tournée automne/hiver due aux complications de l’état de santé de notre Lemmy

From the tour management & record cie – for immediate release:

« I have to sadly let you know that Motörhead has had to postpone the forthcoming European tour until early next year, 2014. We have made the decision because I am not quite ready to hit the road yet, and am working my way back to full fitness and rude health. Don’t worry – I’m not about to start promoting veganism and alcohol-free beverages, but it is fair to say that I personally have been reconfiguring areas of my life to make sure I can come back fitter and stronger than ever.

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It disappointed me tremendously to have to say I wasn’t quite ready to hit the road yet, but not nearly as much as it would’ve disappointed me to go out, play some average shows and watch my health give way long before the tour was over! When people come to see a Motörhead tour, they expect a Motörhead show, and that is exactly what you will get as soon as I am fit and ready to rumble.
Your patience and understanding is appreciated…and know that I’m getting stronger and stronger every day, so watch out next spring Europe and we will see you then.
Thank you all,
Lemmy – Oct.30th, 2013 »

MOTORHEAD – 5 novembre 2009 – Bruxelles

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"We are Motörhead. And we play rock’n’roll" éructe Lemmy en guise de mot d’accueil. Comment mieux dire, même si ca change du traditionnel "We are Motörhead. And we’re gonna kick your ass" ! Après toute une série de concerts sold out à l’Ancienne Belgique ces dernières années, le trio de choc investit la version "club" d’un Forest National quasi rempli – et ça c’est une belle surprise. Le "My voice is fucked" dont s’excuse Lemmy alors qu’il ne s’agit que du second concert de la tournée (!) ne rendra les vocals de ce show que plus gutturaux et plus rauques (rock?) encore – ce qui sied parfaitement au band ! Motörhead, c’est un peu comme un vaccin antitétanique: une bonne dose en intraveineuse au départ et une piqûre annuelle de rappel en ce qui me concerne. A moins que je ne sois tombé dedans en étant petit, à l’image d’Obélix peut-être? Dans la fosse, la double grosse caisse de Mikkey Dee perfore méchamment la poitrine: conjuguée aux râles de la Rickenbacker de Lemmy, les riffs de Phil Campbell semblent presque relégués au second plan. Une rythmique de la mort qui tue ("Killed by death" !). 30 ans, cela fait 30 ans que, jeune ado, je découvrais en rentrant de l’école avec des potes cette véritable perle de métal toujours inégalée qu’est Overkill : et ce concert apocalyptique se termine, comme de coutume, par cette (parox)sismique pièce stroboscopique. Vous en donner un aperçu? Mais bien volontiers – à la condition expresse que vous regardiez ce court extrait dans son intégralité…
http://www.youtube.com/watch?v=0ExNPdj_hkM
Hormis la première partie à bien vite oublier (Spoil Engine), 1h30 de show, c’est manifestement vite expédié, mais c’en devient une norme de plus en plus fréquente à laquelle il va falloir manifestement s’habituer à l’avenir. Vivement donc qu’on remette le couvert en 2010, 2011, 2012, etc. – du moins tant que le dieu rock’n’roll prête vie à Lemmy. Ce qui ne devrait d’ailleurs pas durer…

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MOTORHEAD – 25 novembre 2008 – Bruxelles

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Mon pote qui assure la sono ce soir à l’Ancienne Belgique me sonne une paire d’heures avant le début du concert: il pourra me faire pénétrer dans l’antre par l‘entrée des artistes malgré le sold-out de ce soir. Ouf ! 2008 ne sera pas une année sans Motorhead, mais il s’en est fallu de peu ! Danko Jones assure une tonitruante première partie lorsque la sonorisation décide de rendre l’âme. 10 minutes d’anthologie: le band assure à 200% en restant sur une scène toute illuminée avec quelques grands moments d’air-guitar (!) et un public en délire. Et surtout, un morceau chanté a capella dans une AB où l’on aurait entendu une mouche voler tant le public écoutait re-li-gi-eu-se-ment le solo de guitare… non amplifiée du tout (!). Imaginez les 2 ou 3 rikiki de décibels que peut produire une guitare non raccordée devant 1800 ou 2000 personnes ne bronchant pas d’un mili-pouce… avant une ovation à l’image du surréalisme de la situation.

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Photos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu

Lemmy & Cie nous offriront ensuite une prestation de toute beauté: le concert parfait, le show sans faille, la soirée magique. Quelle autre sémantique pour caractériser ce concert digne du meilleur Motorhead, à l’apogée de son art? Danko Jones rejoindra même Lemmy pour nous gratifier des background vocals sur "Killed by Death". On sait que les bons vins vieillissent en qualité, et ce doit être également le cadeau que fait le Bon Dieu à certaines personnes de valeur ici-bas (mais ne rapportez pas à Lemmy que c’est moi qui l’ai dit…). Total respect, Sir.

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FIELDS of ROCK – Juin 07 – Biddinghuizen (Holl.)

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La voiture bien remplie – surtout le coffre – nous partons pour un weekend bien rock’n’rollesque chez nos amis les Kaas, à l’occasion d’un festival à l’affiche de toute beauté. Enfin, façon de parler s’il est question d’esthétique au sens propre du terme, mais voyez plutôt:

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Arrivés samedi tout début d’aprèm pour la prestation de PAPA ROACH, nous enchaînons avec FASTWAY (le band de Fast Eddie Clarck, guitariste originel de Motorhead – photos plus bas) puis DUBLIN DEATH PATROL. Le site est grand, vaste et aéré. On se surprend même à reconnaître l’une ou l’autre tête croisée lors de l’édition d’il y a 2 ans – en l’occurrence un monstre de passé deux mètres de haut et autant de large, qui nous avait déjà impressionnés à l’époque : quand on dit que le monde est petit – façon de parler toujours, et a fortiori chez les Nolus.
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Le premier gros morceau de la journée s’annonce sur la main stage : HEAVEN & HELL, ou Black Sabbath sans Ozzy, époque Ronnie James Dio, avec donc notre lutin préféré aux vocals qui revisite avec ces compères les trois albums durant lesquels il fut membre à part entière du Sabbath. Grand moment, grand concert, prestation de toute beauté – le couple Tonny / Ronnie jouant la paire à merveille : quelle intensité, quelle classe, quelle complicité, quelle rythmique. Et quelle voix ! Vinny Appice aux drums se remémore-t-il comme moi le duel d’anthologie avec son frère Carmine au Spirit of 66 il y a quelques temps…?

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SLAYER nous en met ensuite plein la vue – ou plutôt plein les oreilles : impressionnant certes, même si pas vraiment ma tasse de thé. Les deux autres scènes continuent de produire pas mal de décibels également, et c’est avec IRON MAIDEN sur la main stage que se clôture cette première journée. Je n’ai jamais vu le Maiden sur scène ni jamais vraiment réellement apprécié leur production, même du temps de leur grandeur et de leur splendeur. Il n’empêche que les voir enchaîner live leurs classiques ne me laisse pas indifférent. A une nuance près : leur accoutrement, leurs fringues, leurs mimiques, leur attitude, leur jeu de scène n’a pas évolué d’un iota depuis les années ’80 me semble-t-il ! Quelque peu folklorique dès lors, voire plutôt pathétique ou même triste dans une certaine mesure. Back to the future, les gars, back to the future !

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Nous rejoignons notre hôtel distant d’une vingtaine de kilomètres pour y passer une nuit réparatrice après y avoir fermé le bar en prévision d’une seconde journée haute en couleurs. Ma première claque de la journée s’appelle BLACK LABEL SOCIETY que je découvre avec un Zakk Wilde qui me laisse tout bonnement sur mon cul : superbe surprise pour cette mise en jambe à l’heure de l’apéro, superbe ! (photo 1 plus bas). MEGADETH me laisse tout à fait indifférent ou presque, le temps d’aller jeter un œil sur les autres scènes à l’affiche tout aussi insipide pour moi à cette heure de la journée (photo 2). Heureusement que MOTORHEAD amène par la suite sur la main stage ce souffle salvateur, cette rage et cette fraîcheur propres à Lemmy et comparable à nul autre: aaaaargh… (photos 3 à 8).

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1. Fields_2007_Black_Label.JPG 2. Fields_2007_Megadeth.JPG 3. Fields_Motorhead_07_0001.JPG 4. Fields_Motorhead_07_0002.JPG 5. Fields_Motorhead_07_0003.JPG 6. Fields_Motorhead_07_0004.JPG 7.Fields_Motorhead_07_0005.JPG 8. Fields_Motorhead_07_0006.JPG

KORN m’impressionne ensuite, même si le concert me semble longuet et répétitif après un certain temps (v. photos 1 et 2 plus bas). L’occasion d’aller voir SUICIDAL TENDENCIES sur la petite scène qui me surprend agréablement, particulièrement lorsque le public envahit la scène sur la fin du concert, n’empêchant en rien nos lascars de continuer leur prestation entouré de dizaines et de dizaines de fans. Un tout grand moment encore ! (v. photo 3 plus bas) DREAM THEATER me laisse – comme d’habitude et comme prévu – sur ma faim (fin ?), ne trouvant là aucune âme, aucune passion, aucun feeling dans un jeu avant tout technique et dépourvu pour moi de toute sensibilité : de la technique pure et froide, de superbes techniciens certes, mais sans une once d’attitude. C’est vide, c’est creux, c’est triste, c’est mort. On se replie dès lors sur HATEBREED qui est un grand, grand, tout grand moment : à vivre live et exclusivement live car, vraiment, il faut le voir et l’entendre pour le croire, et il faut en être pour comprendre…! Cela nous change manifestement de l’insipide, inodore et incolore VELVET REVOLVER qui occupait la main stage auparavant tandis que tout le monde se taillait aux buvettes, aux aubettes ou à la toilette – et pas uniquement pour la rime (photo 4).

1. Fields_Korn_2007_0001.JPG 2. Fields_Korn_2007_0002.JPG 3.Fields_Suicidal_Tendencies_2007.JPG 4. Fields_2007_Velvet.JPG

OZZY nous réserve une clôture de festival digne de ce nom, avec la deuxième prestation de la journée pour Zakk Wilde. Après Black Sabbath sans Ozzy mais avec Ronnie James, voici Ozzy sans Tonny mais avec Zakk : la boucle est bouclée. Ce n’est pas ce soir la prestation la plus mémorable d’Ozzy, même s’il reste une incontestable bête de scène.

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Le weekend se termine en beauté : les bouchons (ear plugs) nous ont bien servis. Les tickets boissons également…

MOTORHEAD – 3 juin 2007 – Esch s/ A. (GDLux)

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Quoi ?! Mon premier concert de l’année en juin seulement: il doit y avoir un stûût quelque part… Quoi qu’il en soit, j’entends bien découvrir la Rockhal d’Esch-sur-Alzette à l’occasion de ce nouveau concert de Motorhead, mais quelle n’est pas notre déception en arrivant sur le parking du site. Les vigiles nous en interdisent l’accès et nous prient gentiment de rebrousser chemin. Le show vient à l’instant d’être annulé, Lemmy tout juste victime d’un malaise lors du sound-check et emmené d’urgence à l’hôpital tout proche. A force de brûler la chandelle par les deux bouts, cela n’étonne personne. J’imagine aisément que les malheureuses infirmières et tout le personnel hospitalier malencontreusement de garde ce soir là doivent encore en parler, et se remémorer ce patient hors norme qui fera l’objet de bien salaces et pittoresques histoires lors des longues soirées d’hiver des années et décennies à venir… !

MOTORHEAD – 9 déc. 2006 – Trier (Allemagne)

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10 jours après Bruxelles, nouveau show de Motorhead en Teutonie cette fois. Un concert qui débute d’après le ticket à 19h31 n’est pas courant – ce doit être cela la précision toute germanique. Quelle bien plaisante soirée que celle-ci : comme il y a 10 jours à Bruxelles, Meldrum (…bonnet B & Cie…) ouvre pour Lemmy ; s’en suivent les nordiques de WE. L’entracte précédant l’arrivée de Lemmy sur scène nous réserve de bien charmants moments en la charmante compagnie de Meldrum ! Au fait, ai-je déjà connu précédemment un concert où les bouchons pour les oreilles (ear-plugs) sont distribués gratuitement à qui en fait la demande ? Tout n’est pas à jeter chez les tétons – pardon : Teutons. Lemmy arrive sur scène et le souvenir mitigé de sa prestation d’il y a quelques jours à Bruxelles s’évapore en moins de temps qu’il n’en faut pour le dire. Le set est parfait. Violemment parfait. Rock’n’rollesquement parfait. Bestialement parfait. Bref – un Motorhead dans toute sa splendeur. Un Lemmy comme on l’aime. L’apocalypse – le paroxysme – le nirvana – la perfection. Overkill.

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