FRANCOFOLIES – 21 juillet 2009 – Spa.

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Qu’il est ingrat d’ouvrir un festival en début d’après-midi devant un parterre plus que clairsemé et atomisé par un soleil de plomb – et pour certains par quatre jours de festivités déjà. DA HUSH s’en sort pourtant bien en nous offrant un surprenant alliage pop-rock-blues assez hétéroclite tantôt en français tantôt en anglais. Si le répertoire et la recette n’étaient pas si (trop?) diversifiés, je me dirais avoir Lush Connie en face de moi, version belge et un cran en-dessous. ROSCOE, plus rageur et plus couillu, secoue davantage le public sensiblement différent de la scène voisine. Et ça (me) fait du bien.

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Un peu plus d’affluence à 14h15 pour les trois quarts d’heure du set de MICHEL DRUCKER EXPERIENCE sur la grande scène – ou comment faire admirablement gémir une Gibson rouge-sang sans en avoir l’air, sur des airs à l’apparence innocente et à l’apparente innocence. Morceaux parfois énergiques à la saveur psychédélique sixties, morceaux parfois plus atmosphériques et hors formats (sic) sous-tendus par une construction et une architecture des plus complexes, morceaux tantôt force tantôt douceur. Michel Drucker Experience, c’est original dans le sens de pas banal. Cool sur CD, full on stage: qu’elle est douce et mélancolique la plainte de la Gibson le soir au fond des bois….

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Les canadziens de KARKWA sont mon dernier set de l’après-midi mais ne réussissent pas à me convaincre de poursuivre la journée dans le village Francofou. Direction donc Neufchâteau pour d’autres décibels: ceux de Why Not

Fêtes de la Musique – 20 & 21 juin 2009 – Luxie

Il est des choses que l’on sait par essence bonnes et sans surprise (ce qui n’est pas une tare), à l’instar d’un Orval qui a vieilli quelques années en cave. Non pas que ce soit dans les vieilles marmites qu’on fait les meilleures soupes (quoique avec de jeunes carottes), mais c’est ainsi avec ABBEY ROAD qui termine en apothéose ces "Fêtes de la Musique 2009" au Tchesté. Malgré quelques stûûûts techniques bien vite oubliés et pardonnés (voire ignorés de tous les poireaux présents qui ne sont pas familiers de la chose), la prestation des plus belges des Liverpooliens et des plus liverpooliens des Belges est de belle facture – et je ne parle pas de leur cachet que je ne veux d’ailleurs pas connaître. Le fait que le "When My Guitar Gently Weeps" soit dédié tout spécialement à l’homme en short (merci, Alain, je te revaudrai cela !) en dit long sur ma préférence absolue pour ce tribute d’un cover (pour ceux qui suivent). Cette merveilleuse pièce est et reste mon meilleur d’Abbey Road – enfin, de Jeff Healey. Non: des Beatles – enfin, bref. Auparavant, Carl WYATT & The Delta Voodoo Kings fait plus que me surprendre agréablement: un Johnny Winter (presque) plus vrai que nature dans sa dégaine et dans son jeu de gratte. Sans conteste la surprise du chef pour ce soir… (1ère photo).

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Les locaux de RUNNING SHOES suivis de DOLE sont par ailleurs au menu en Gaume. Qu’est-ce qui ressemble plus à un concert des Running Shoes qu’un concert des Running Shoes – le 2.345ème en ce qui me concerne, à la grosse louche. C’est comme aller par exemple à la toilette, c’est toujours la même chose mais qu’est-ce que ça fait du bien par où ça passe ! Mais comparaison n’est pas raison: restons dans le registre rock’n’roll, et profitons du moment présent. A fortiori qu’avec les Running Shoes on pense à chaque concert que c’est peut-être la der des ders qu’on en profite sur scène. Et ça, ça fait un peu mal et ça gâche alors le plaisir – c’est comme chier de la vaisselle cassée, pour rester dans le registre scatologique. Continuez de tremper votre chemise les gars, en nous délivrant le meilleur de vous-mêmes car pour ça vous êtes les meilleurs de toute la Gaume, t-shirt du PIG (Parti Indépendantiste Gaumais) arboré ou non. Pour ce qui est ensuite de Dole, sorry Rémy, je n’avais plus de cartouche pour te tirer le portrait..

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Les choses qui ont commencé avec l’Orval se termine à… Orval: les STRAPS y délivrent une prestation (hors Fête de la Musique) pour un aréopage plus, dirons-nous… conventionnel. Mais quel cadre, mes amis: vos sarraux y ont aussi fière allure que le divin breuvage qui nous y est servi! Cependant, cette prestation hors contexte reste à mon goût sans la saveur et sans la ferveur hamawéennes, mais c’est ainsi: z’y êtes pour rien..

HEAVEN & HELL – 16 juin 2009 – Bonn (Allemagne)

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Après Coverdale il y a 10 jours, une autre grande, grande, GRANDE voix du r’n’r à notre programme de ce soir dans l’ex-capitale allemande. Et il ne s’agit pas cette fois d’un beau et grand blond à décolleté avec artifices et background vocals: aujourd’hui c’est un gnome tout ce qu’il y a de plus vrai, de plus pur et de plus dur – bref: du Ronnie James Dio en lead vocals. Et du Heaven and Hell qui n’a strictement rien perdu de sa classe, de sa verve et de sa splendeur – un grand, grand moment, ce concert en semi-open air filmé pour un prochain Rockpalast. Tony-la-Classe à la gratte, évidemment tout de noir vêtu, semble manifestement prendre son pied, tout sourire derrière sa barbichette de diable (Hell !) aux côtés de l’angelot-lutin Dio (Heaven !). Vinny-la-frime derrière ses fûts pour le show et l’esbrouffe, et le discret Geezer qui abat pourtant un travail de titan avec sa 4 cordes en restant malheureusement trop en retrait à mon goût – (que serait cependant Heaven and Hell sans cette basse graisseuse et rugueuse à souhait qui bouffe toute la bande passante?!).

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Le quatuor racle dur et ne fait pas dans la dentelle – tout cela est lourd et lent, lent et lourd, avec quelques accélérations qui vous gratifient de pas mal de G lorsqu’il s’agit d’enclencher la post-combustion. Superbe connivence sur scène entre eux quatre, avec en apothéose une sublime version longuissime et apocalyptique de Heaven and Hell, enchaînée en guise de bouquet final avec un kolossal Neon Knigths: il n’y a pas à chier, mais Black Sabbath a réalisé avec Dio et cet album éponyme un moment d’éternité. Seuls bémols: une sono qui a connu quelques ratées au démarrage, et un semi-open air situé en plein centre ville qui a semble-t-il contraint le band à ne nous délivrer qu’une heure et demi de show, le tout (Doro, Axel Rudi Pell et Heaven & Hell) devant être bouclé pour 22h00. Mais quand la qualité l’emporte sur la quantité, la troisième mi-temps avec quelques habitués du Spirit croisés tout récemment lors de Blackfoot, de Lynyrd et de Whitesnake ne peut être que bonne…

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BLACKFOOT – 8 juin 2009 – Verviers

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Un mythe (de plus) au Spirit, et quel mythe mes aïeux! Après Whitesnake hier à l‘AB, Blackfoot ce soir à Verviers, pincez-moi ! Non ce n’est pas un rêve: Blackfoot honore le Spirit du 4ème et dernier concert de leur mini-tournée européenne avant de repartir demain pour les States y poursuivre leur US Tour un instant interrompu. Une heure et demi de bonheur total (je dis bien: to-tal) avec quelques grands moments d’anthologie (ce Highway Song notamment, totalement irradiant), de superbes et longues envolées de nos deux lead guitars tantôt en alternance tantôt en superposition, quelques moments plus blues, et une chaleur sur scène, une convivialité et un plaisir de jouer sans pareils qui transparaît. Non: qui transpire !

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Nos quatre Ricains prennent assurément autant leur pied qu’il y a 3 ans en Hollande lors de ma première rencontre avec eux: les gaillards étaient déjà à l’époque aussi sympathiques et chaleureux, faciles d’accès et ne lésinant pas sur leur timing pour accorder à leur public toute l’attention nécessaire après concert. L‘after-show dure de fait bien longtemps ce soir, et nous quittons pour une fois les lieux avant même que le band au complet n’en ait fini, qui de boire un verre, qui de tailler une bavette avec l’un ou l’autre, c’est dire! Il n’y a décidément pas deux Spirit. La preuve, rencontrés sur place: un Flamand qui se souvient, lui, de m’avoir croisé à Lynyrd Skynyrd à Cologne il y a 15 jours; un Bruxellois qui me dit de même après avoir passé tout le concert de Whitesnake hier soir à mes côtés paraît-il; deux Français se tapant 600 km spécialement pour Blackfoot et flashant sur mon t-shirt Rush… et un Anglais qui m’accoste en me serrant dans ses bras, presque, m’apprenant que nous avons passé tout le concert de Blackfoot et de Nugent côte-à-côte backstage à l‘Arrow Festival en Hollande en 2006 ! Facile de me reconnaître, me dit-il: je suis sur quasi toutes ses photos… Le monde est petit, a fortiori pour cet English qui effectue un rapide aller-retour pour le dernier show européen de son band culte. Blackfoot à Verviers : était-ce finalement bien réel… ?

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WHITESNAKE – 7 juin 2009 – Bruxelles

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L’Ancienne Belgique est sold out, et l’audience relativement féminine – toutes proportions gardées bien évidemment. C’est que Coverdale conserve de beaux restes et je ne parle pas que de sa voix, où il n’y a là effectivement pas photo – quoique ses cinq comparses assurent grave des background vocals prenant parfois la (sa) relève, et que les effets et autres échos en provenance de la table de mixage semblent compenser par moment le poids des âges, voire économiser et soulager l’organe du beau David.
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Toujours est-il que ce concert me semble fort inégal et beaucoup trop mielleux par moment. Trop mielleux ou pas assez rock’n’roll, c’est selon. Sans doute est-ce la rançon de la gloire eu égard à quelques hits qui ont été avant tout des succès commerciaux plutôt que de véritables pièces d’anthologie du real rock’n’roll. Passons également sur les deux soli de guitare (un par personne, please) et celui de batterie, tous trois parfaitement dispensables et relativement éculés (années ’80, quoi !) mais bon, la formule semble faire toujours recette chez certains. Ne gâchons cependant pas notre plaisir et ne crachons pas non plus dans la soupe: le Serpent Blanc frappe toujours fort et bien, et sonne comme il se doit… mais seulement quand il le veut bien malheureusement, et hélas c’est là qu’est l’os. La véritable surprise de la soirée (et je pèse mes mots) reste ELECTRIC MARY qui ouvre pour Whitesnake. Mazette ! La claque, non: THE claque. Quelle puissance de feu, my God ! Du lourd, qui ne tortille pas le cul pour marcher droit, et qui envoie grave le bois, pour paraphraser El Zegut. Oufti !

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HAMAWE Roots Festival – 31 mai 2009 – Hamawé

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Un grand moment familial de bonne humeur, de simplicité, de convivialité et de ripaille, cet annuel rendez-vous gaumais à l’Hamawe Roots Festival. Chapeaux de cow-boy et santiags de rigueur pour quelques pas de square dance (sans renverser l’Orval, s’il vous plait). The Ugly Buggy Boys mettent le feu au chapiteau avec ce qu’ils affirment inspiré par le doux ronflement des Massey Ferguson: quelque chose qui n’est pas vraiment de la country, ni du swing, ni du hillbilly, ni du rockabilly, ni du country blues, ni du boogie mais plutôt un mixed entre le hard rock des années 1920 et le western swing de demain comme ils disent ! Bref, de quoi oublier vite fait bien fait le mariachi de ces mexicanos de Viva Mexico qui précédaient. Pour suivre, The Flat Mountain Girls qui nous viennent en droite ligne des montagnes de l’Oregon et qui hument bon le far-west et l‘Appalachian Old Time Square Dance. The Straps, les locaux Bluegrass Old Time Cajun, clôturent l’affiche avec en apothéose un final endiablé où se retrouvent réunis pour un méga-jam on stage tous les bands de la journée (!)… accompagnés au triangle ou aux maracas par les politiques du cru (!!), le Gouverneur coiffé d’un stetson en premier.

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Mention plus que toute spéciale à Papy Blues qui ouvrait les hostilités en début de festival, seul à la gratte et assis sur son ampli à accus, en reprenant de main de maître les classiques des classic rocks. Il nous ressortira le grand jeu tout au long de la soirée – coiffé de mon chapeau ! – entre deux bands, sous les vivas intergénérationnels amplement mérités : quand Papy fait de la résistance, il ne fait pas les choses à moitié, le bougre : su-per-be !

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LYNYRD SKYNYRD – 25 mai 2009 – Köln (Allemagne)

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Courte tournée européenne de Lynyrd qui ignore superbement la petite Belgique. Direction Cologne donc… Julian SAS chauffe correctement le Palladium de Köln avant que le second opening band, Björn BERGE, ne vienne lamentablement dégonfler ce soufflé par un soporifique et pompant set acoustique solo. Un trop long (second) entracte couronne le tout, et ne nous met dès lors pas en condition optimale pour accueillir mes sudistes (presque ?) préférés : au vu du nombre de boys & girls portant t-shirts Molly Hatchet dans la salle, on peut dire que le combat des titans sudistes n’a pas lieu sur scène mais bien par garde-robe interposée! Lynyrd Skynyrd nous délivre un set millimètre et roulé comme du papier à musique – c’est le cas de le dire – mais bien trop court : 1h30 depuis l’extinction des feux jusqu’au démontage de la scène, c’est dire. Intense certes, assurément puissant, mais bien trop court et fort prévisible : que des classiques – les plus anciens d’entre eux, qui plus est – et aucun morceau récent ni de nouveau matériel dans la set list proposée. Des valeurs sûres donc et des morceaux rôdés depuis des lustres, ce qui enlève un peu à la magie des choses et limite la prise de risque du band qui nous livre une prestation dès lors un peu trop téléphonée (voire limite naphtaline…) à mon goût.
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Il n’en demeure pas moins que ces classiques restent puissamment percutants et bigrement efficaces didju, que Rickey Medlocke reste un grand showman, et que 10 bonshommes sur scène (lorsque l’harmonica était ponctuellement de la partie), ça en jette un max côté visuel avec les deux choristes de surcroît… L’envolée de Free Bird lors du rappel et en clôture du show était également téléphonée, mais ça fait toujours un bien fou par où ça passe – et quatre manches de guitare côte à côte au-devant de la scène, ça fait toujours par ailleurs son petit effet. Surprise enfin que celle de retrouver Michael Cartellone (le batteur du Nuge) dans ce line-up, mais bon. The South Will Rise Again, sans doute, mais prenez le risque de nous étonner davantage la prochaine fois, les gars – sinon pour le reste, rien à redire.
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George THOROGOOD – 17 mai 2009 – Bruxelles

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Un concert roots (66 ?!) dans toute sa splendeur graisseuse à souhait, longues courbes rapides et dos d’ânes pas trop lents, riffs ni trop décoiffants ni trop statiques, pas trop loud mais pas trop soft non plus. Hard stuff quoi, comme écrit en écran d’arrière-fond. George: the right man at the right place, avec une rythmique tellement excellente derrière lui qu’on pourrait même se demander ce qu’il serait sans ses valeureux Destroyers… Ne manquait à cette soirée sold out à l‘Ancienne Belgique que les effluves d’essence et de gomme carbonisée sur un macadam brûlant fraichement arrosé par un orage soulageant de la touffeur ambiante, avec le ronronnement d’un puissant V8 en arrière-fond sonore et on s’y serait cru, chez le George! Oh que oui. Il n’a pas inventé la poudre ni l’eau tiède, le bougre, mais il sait fichtrement bien comment combiner les deux (secouer sans mélanger) en usant à merveille de ces quatre comparses. Pour ce qui est de la gomina et de son peigne, c’est le même principe: le look avant, pendant et après. Avec final couché on stage… Rock’n’roll & hard stuff, quoi – ni plus, ni moins.

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NASHVILLE PUSSY – 26 avril 2009 – Arlon

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Hot, hot, hot ce concert – chaud devant (et derrière aussi…) ! Dernière date sur le Vieux Continent pour Nashville Pussy qui termine à Arlon – dans le cadre de ces premières Aralunaires – sa tournée européenne avant de repartir chauffer ses cow-boys et échauffer les esprits dans leur lointain Texas. Nos quatre garces et lascars prennent manifestement leur pied dans un Entrepôt tout acquis à leur cause. Max d’énergie, max de décibels, max de show, max de provoc: quand le dieu rock’n’roll copule avec la déesse décibels – et nous avons deux déesses de derrière les fagots qui en connaissent un brin en matière de manche à astiquer ! Mais cela ne se limite pas au seul visuel: la lead guitar est tout simplement époustouflante et dévastatrice à souhait, donnant à se rincer tant l’oeil que l’ouïe.

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On ne fait pas dans la dentelle ni dans le soft ce soir, mais plutôt dans le cuir et dans le hard – au propre comme au figuré. Ce n’est pas Buckingham mais Soho, ce n’est pas Broadway mais le Bronx, ce n’est pas Place Royale mais les Marolles: du vrai, du bon, du chaud, du primaire, du basique, du carré sans compromis ni compromission, vitaminé au Jack Daniel’s et… à l’Orval dont sont tout aussi friands nos Ricains. Du bon, du très bon, et quelle bouffée d’air mes aieux – et je ne parle pas ici de chambres-à-air ni de pipettes bien qu’il y ait matière à. Nom de Dieu: quelle bonne parole le Nuge a-t-il eue un beau soir de Double Live Gonzo à Nashville…!

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AMADOU & MARIAM – 25 mars 2009 – Luxembourg

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Je pensais bien être un des seuls blancs dans cette salle noire de monde mais non, que du contraire: Den Atelier est bien étrangement plus européen qu’africain ce soir. Comment qualifier ces 100 minutes de bonheur et de leçon(s) de vie : afro-beat ? afro-pop-blues ? funky ? pop ? reggae ? delta blues rock ? Sans doute un peu de tout à la fois, et rien de tout cela en même temps. Inqualifiable et inclassable, ce dont nous gratifient nos deux aveugles par ailleurs bien entourés : deux choristes noires du cru et de l’artillerie traditionnelle black & white. Mais ce sont bien Amadou et Mariam qui font chavirer les cœurs par tant de simplicité, de joie de vivre, de gaieté, d’humilité – et de virtuosité pour Amadou qui nous la joue à la Stevie Rai Vaughan (… avec une rythmique afro-beat en toile de fond, faut le voir et l’entendre pour comprendre !). Mariam, la main déposée délicatement presque tout le concert durant sur l’épaule d’Amadou autant pour se situer dans l’espace que dans le cœur de son homme, nous délivre sourires et tendresse entre deux phrasés. Un concert chaud-chaud-chaud, sentant bon l’Afrique et le blues, transpirant les tropiques et la canne à sucre, humant le manioc et le reggae, suintant l’afro-beat et la simplicité, le tout avec un zeste de je ne sais quoi : on en redemande. On en redemande…

Amadou_Mariam_Luxbg_25mars2009__034bis.JPGPhotos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.euAmadou_Mariam_Luxbg_25mars2009__001.jpg Amadou_Mariam_Luxbg_25mars2009__013bis.JPG Amadou_Mariam_Luxbg_25mars2009__026bis.JPG Amadou_Mariam_Luxbg_25mars2009__015bis.JPG