RUNNING SHOES – 19 décembre 2008 – Arlon

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Quasi un an après leur concert de reformation qui avait défrayé la chronique provinciale, mes rockeurs luxembourgeois (gaumais) préférés remontent sur les planches pour un show plein d’énergie à l’Entrepôt. Le tout Luxembourg rock’n’roll a rejoint le chef-lieu pour une soirée transpirante et dégoulinante – mais ô combien rafraîchissante – à souhait. Avec deux galettes seulement de garage rock à leur actif, le show est un concentré du meilleur de leur production. Mais quand la quantité n’est pas à la hauteur de la qualité, ça laisse comme un arrière-goût de pas assez dans le fond du palais et de trop peu dans les oreilles. Allez les gars, vite-vite un nouveau CD afin qu’on profite à nouveau de votre bonne humeur rock’n’rollesque… mais un peu plus de 1h10’, siouplait

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MOTORHEAD – 25 novembre 2008 – Bruxelles

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Mon pote qui assure la sono ce soir à l’Ancienne Belgique me sonne une paire d’heures avant le début du concert: il pourra me faire pénétrer dans l’antre par l‘entrée des artistes malgré le sold-out de ce soir. Ouf ! 2008 ne sera pas une année sans Motorhead, mais il s’en est fallu de peu ! Danko Jones assure une tonitruante première partie lorsque la sonorisation décide de rendre l’âme. 10 minutes d’anthologie: le band assure à 200% en restant sur une scène toute illuminée avec quelques grands moments d’air-guitar (!) et un public en délire. Et surtout, un morceau chanté a capella dans une AB où l’on aurait entendu une mouche voler tant le public écoutait re-li-gi-eu-se-ment le solo de guitare… non amplifiée du tout (!). Imaginez les 2 ou 3 rikiki de décibels que peut produire une guitare non raccordée devant 1800 ou 2000 personnes ne bronchant pas d’un mili-pouce… avant une ovation à l’image du surréalisme de la situation.

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Lemmy & Cie nous offriront ensuite une prestation de toute beauté: le concert parfait, le show sans faille, la soirée magique. Quelle autre sémantique pour caractériser ce concert digne du meilleur Motorhead, à l’apogée de son art? Danko Jones rejoindra même Lemmy pour nous gratifier des background vocals sur "Killed by Death". On sait que les bons vins vieillissent en qualité, et ce doit être également le cadeau que fait le Bon Dieu à certaines personnes de valeur ici-bas (mais ne rapportez pas à Lemmy que c’est moi qui l’ai dit…). Total respect, Sir.

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TRUST – 18 novembre 2008 – Verviers

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1980: j’avais 15 ans et demi lors de mon premier (et dernier) concert de Trust il y a de cela… 28 ans et demi, oufti…! Tout l’Hexagone les portait au pinacle, en pleine heure de gloire de Téléphone également. Pour clore en beauté et entre intimes (sic) leur tournée 2008, nos Français se payent deux clubs: les 350 places du Spirit ce soir et la scène du Moods à Monaco le surlendemain. Bernie et Nono n’ont rien perdu de leur verve et de leur superbe – si ce ne sont quelques cheveux pour Bernie (calvitie dissimulée par un bob qu’il se refusera d’ôter malgré les cris insistants et les hurlements persistants !). L’ambiance est chaude mais surtout excessivement conviviale, simple et bon enfant: on est presqu’en famille, entre amis. Bernie a conservé intact son contact très, très direct avec le public et ça dialogue ferme – même sans micro, vu l’exiguïté des lieux et l’intimité des hôtes. Son sens de l’humour aussi: "On va vous jouer maintenant un morceau, paroles de Didier Barbelivien et musique de Michel Sardou"… Plus de deux heures de show avec notamment tous les classiques de leurs trois premiers albums (1979-1981), certains revisités à la mode banlieusarde avec DJ & platine, d’autres offerts dans leur livrée intacte et originelle. La voix de Bernie reste impressionnante de présence, mais ce sont surtout les textes engagés et rugueux qui restent furieusement de circonstance et ô combien percutants au vu de l’actualité sociale, économique et géo-politique. La force de leurs lyrics, la dynamique (dynamite?) de leurs compositions et leur présence scénique n’ont pas pris une ride. Pas une. Merci les gars, et chapeau. Ou plutôt bob…

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Such A Road Exp. – 31 octobre 2008 – Marchin

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Such a Road Experience ? Ce band n’existe pas, si ce n’est sous la forme éphémère de trois heures de bonheur live on stage avec, successivement Michel Drucker Experience, Such A Noise et Abbey Road. Alain Pire se (nous ?) fait plaisir avec la performance d’aligner pas moins de trois heures de total show, enchaînant ses formations tout en en étant le fil rouge – électrique, va sans dire, très électrique. Michel Drucker Expérience, intemporel et indéfinissablement inclassifiable nous emmène dans une ballade aérienne qui donne encore le tournis. Such A Noise ramène les choses à leur juste dimension: back to the (greasy) roots ! Abbey Road enchaîne pour rappeler à ceux qui l’auraient oublié que les quatre blancs becs de Liverpool en avaient aussi dans le caleçon, même s’il(s) n’étai(en)t pas américain(s). Chapeau: pas un boulot de tapette que d’enchainer trois répertoires de cette envergure. That just ain’t only rock’n’roll.

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dEUS – 2 décembre 2008 – Luxembourg

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dEUS en pleine tournée européenne sold out s’offre la bagatelle de deux soirs (sold out également) à Forest National la semaine prochaine. Ce simple fait convainc le mitigé que je suis de se déplacer à Den Atelier pour l’un de leurs deux gigs intimistes luxembourgeois: l’occasion fait le larron, et j’en suis un bon (de larron). Mais néanmoins difficile pour un larron de bonne volonté de rentrer intégralement dans leur(s) trip(pes), si ce n’est en regard de l’une ou l’autre de leurs compos qui remuent manifestement le popotin et qui me parlent plus particulièrement. Le fait que la moitié de la Province ait fait le déplacement chez le Grand-Duc n’est pas non plus pour me déplaire, mais il n’en demeure pas moins que je ne suis pas rentré dans le move: leur prestation scénique ne m’a pas davantage convaincu que leurs productions studio – à l’une ou l’autre exception près. Mais j’aurai au moins essayé. Alleï, roulez casquettes c’est la foire aux chapeaux: au suivant…!
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MONSTER MAGNET – 28 oct. 2008 – Luxembourg

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Pilgrim Fathers joue en musique de fond au moment de pousser les portes d’un Den Atelier déjà bien rempli. Nebula s’en suivra, en prélude non pas de Bach mais à la bande à Dave Wyndorf: le monstre – au propre comme au figuré – est de retour. Fidèle à lui-même, il est impressionnant – des verbes impressionner et faire (forte) impression.
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Et le band est à sa dimension et à sa stature, avec un Jim Baglino qui assure le spectacle à lui tout seul – et je ne parle pas que du son bien gras qu’il tire de sa quatre cordes. Mais, nom de Dieu, voilà-t-y pas qu’ils nous refont le coup d’il y a 4 mois à l’Ancienne Belgique: alors que cette seconde partie de tournée porte également le nom de leur dernier album, pas un morceau de cette perle ne nous est servi ce soir, didju ! Jim Baglino, à qui l’on essaye de tirer les vers du nez en après-concert en buvant un pot, restera pour le moins évasif à cet égard. Mais il n’est en revanche pas avare pour un sou dans la distribution de ses cure-dents méchamment et puissamment parfumés à la cannelle: oufti, ça dégage comme du Monster Magnet (il est d’ailleurs grand temps que je retire mes Boules Quies que m’a militairement prescrites mon ORL la semaine dernière, pour faire soupape). Et il a le rire facile, le Jim: lui faire dédicacer ma set-list avec un crayon Ikéa à moitié taillé le fait pour le moins marrer…

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** Livre d’Or ** Guest Book **

Fiel ou miel, vos commentaires sont ici les bienvenus…

PORCUPINE TREE – 17 octobre 2008 – Esch (Lux.)

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Nous sommes pas moins d’une vingtaine (!) à rallier la Rockhal pour cette soirée exceptionnelle. Le club est sold out – pas spécialement pour Pure Reason Revolution qui assure la première partie, mais bien pour Steven Wilson et sa bande qui nous gratifient de deux heures de pur bonheur, de perfection et de maestria. Pieds nus comme à son habitude, Wilson nous délivre un set balayant majoritairement les trois derniers albums de Porcupine Tree et l’une ou l’autre vieillerie. Pardon: l’une ou l’autre Old shit, comme il le dit lui-même, annonçant par ailleurs que ce sera avec du new material qu’il faudra compter pour leur prochaine venue.
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John Wisley est bel et bien présent en guest – mais est-il encore à considérer comme tel? Que serait en effet Porcupine sans sa gratte et sans ses superbes vocals ?
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Balançant constamment le public entre douceur et lourdeur, entre plume et enclume, les deux bonnes heures que dure le set enflamment la salle. Décidément non, il n’y a rien à jeter dans Porcupine. C’est comme dans le cochon: tout est bon. A la différence près qu’ici tout n’est pas bon mais tout bonnement et simplement… parfait. Quand il n’y a pas d’autres termes, il faut appeler un chat un chat, et surtout un porc-épis un porc-épis. Et ce son, cette sonorité, cette acoustique du tonnerre: comment est-ce Dieu possible de ne pouvoir figer le temps lorsqu’on atteint de la sorte le nirvana sur terre?? Et puis, ils sont si rares ces concerts où pas même une barrière ne tient à distance le public de la scène: tout un symbole, tout un programme. Même les photographes accrédités étaient en plein public…

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Walter TROUT – 1er septembre 2008 – Verviers

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Deux jours plus tard, retour sur Verviers pour 1h50’ de bonheur dans un Spirit maigrement rempli face à un Walter Trout pourtant bouillonnant et pas chiche pour un sou (ou pour quelques euros). Accompagné d’un Hammond ronronnant et d’un band bien rôdé à la manière de ses ex-Radicals, le Trout se fend d’une démonstration de Stratocaster tout en finesse et en subtilité. Avec ses airs de faux-semblant et ses faux-airs de ne pas y toucher mine de rien, avec sa dégaine de culto du Middle-West et sa tronche aux antipodes du star system, le bon Walter nous en met plein la vue et surtout plein les oreilles: ça sentirait même le Jack Danniel’s si ça ne fleurait bon la bière de chez nous. Et dire que j’ai failli ne pas monter à Verviers…

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FIESTA CITY Festival – 30 août 2008 – Verviers

Fiesta City, c’est le Marché de Noël à Verviers en plein été ! Entre chalets à peckets, à charcuteries et à bières spéciales – quand pas toufailles et autres tartiflettes, HIGH VOLTAGE nous refait une démonstration de toute beauté : assurément un des meilleurs tribute band que je connaisse – vivement la tournée des vrais l’année prochaine.

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Précédemment, les jeunots (et papa) de The BREW nous assaisonnent une claque semblable à celle de début d’année au Spirit. Une illustre inconnue pour moi, CONNIE LUSH, délivre sur la grande scène un blues chaud au possible avec une voix de derrière les fagots et un band qui assure pas mal la rythmique quand il s’agit de devenir rock’n’roll également.
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A part l’un ou l’autre moment, MANFRED MANN EARTH BAND me laisse sur ma faim mais je semble être le seul dans le cas – avec le fiston – au vu des milliers de personnes rassemblées comme un seul homme sur la place.

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Par contre, TEN YEARS AFTER est grand. Grand et bon : quelle pêche ! Pas une ride, leur musique n’a pas pris une ride, et les musicos à peine plus. Excellent set, rien à redire : j’avais peur d’un son qui aurait mal vieilli ou de compos qui auraient mal supporté l’épreuve, mais non : que du contraire. Oufti !

Ten_Years_After_20080001.JPGPhotos (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.euTen_Years_After_20080006.jpg Ten_Years_After_20080009.jpg Ten_Years_After_20080030.JPG Ten_Years_After_20080034.jpg