UFO – 12 juin 2013 – Verviers (Spirit of 66)

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4 concerts & 4 pays à l’agenda de ces 10 derniers jours: it’s a hard day’s night… Le dernier show de ce tir groupé ne restera cependant pas dans les mémoires comme le plus savoureux de UFO. Un line-up amputé de longue date de Michael SCHENKER et de Pete WAY ne réduit certes pas UFO à une partie congrue qui ne serait pas digne d’intérêt, mais cette configuration de l‘ovni souffre néanmoins d’un handicap non négligeable pour qui a connu une vie antérieure à celle-ci.

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D’entrée de jeu, Phil MOG semble avoir du plomb dans l’aile, comme au ralenti et sur un petit nuage même si l’on réalise en cours de show et après soirée que c’est probablement le poids des ans (ou une tête-dans-le-cul ?) qui l’amolit et l’anesthésie au point d’en perdre son légendaire mordant. A l’image d’ailleurs d’un UFO qui, de manière générale, manque manifestement de mordant ce soir à l’instar d’une sono relativement faiblarde également – ou du moins pas des plus couillues.

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D’emblée, les choses s’annoncent déjà quelque peu suspectes avec un « Lights Out » balancé tout de go pour débuter d’entrée de jeu la soirée et sans autre forme de procès. Mais surtout à froid, bien trop à froid dans un Spirit par contre bondé et transformé quant à lui en véritable étuve qui ferait passer le chaudron de Sclessin pour une minable glacière de seconde main. La démonstration de force de Michael SCHENKER le mois dernier sur ces mêmes planches rend manifestement périlleuse la comparaison avec la prestation de UFO ce soir : nous avions déjà souligné qu’il s’agissait d’un show exceptionnel et que UFO aurait bien des difficultés à relever le gant tant le Shenker Bro avait placé la barre haut.

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Et de fait, les standards UFOlogiques (UFOlogiens ?) balancés par le Michaël il y a quelques semaines à peine font figure de véritables missiles balistiques à côté desquels les fusées de ce soir s’assimilent presqu’à des pétards mouillés. Serait-ce le concert de UFO de trop ? Que nenni, mais veiller simplement la prochaine fois à ne pas croiser la route du frère Schenker peu auparavant. Serait-ce la raison pour laquelle la bande a comme joué les prolongations en prenant manifestement grand plaisir à rester longuement sur les lieux de leur méfait/forfait, taillant une bavette a satiété, en toute simplicité et convivialité avec les éternels mêmes qui jouent également les prolongations sur place? C’est ça aussi, le Spirit. C’est ça aussi UFO : à cet égard, mention spéciale à vous, Mates…. Lights out, lights out in Verviers !

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CITY and COLOUR – 11 juin 2013 – Den Atelier (Luxembourg)

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Mais qu’il a une bonne bouille, notre Dallas GREEN !! La foultitude de tatouages qu’il arbore ne sont plus que les stigmates de sa période post-hardcore révolue, du temps béni de son ex-groupe Alexisonfire. Mais de hurlements et de stage-diving, il n’en sera rien tonight. A l’instar d’un Ritchie Blackmore par exemple, il est de ces étranges mais radicales métamorphoses difficiles à concevoir, impossible à comprendre, voire ardues à encaisser et à accepter… De cette glorieuse et flamboyante époque malheureusement passée subsistent encore néanmoins ce soir quelques puissants riffs, dont certains ne parviennent pas à camoufler l’origine bien canadienne de CITY and COLOUR qui a dû choir dans la marmite ontarienne Neil YOUNG en étant petit (et pas encore tatoué).

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Cette inspiration youngienne (Neil, pas Angus…) transpire tout autant lorsque, seul sur scène après en avoir viré ses petits camarades, il confère à sa guitare sèche une amplitude sans pareille – avec néanmoins la puissante complicité de quelques amplis Fender. Une voix reconnaissable entre toutes et d’une parfaite limpidité qui s’allie alors à une gratte solitaire tout aussi cristalline : rarement un espace confiné tel Den Atelier a pu se trouver fourré jusqu’au trognon par une telle magnitude – à l’instar de la théorie des gaz parfaits. Dallas (CITY…) Green (…COLOUR) occupe la scène 1h45′ durant, alternant ses deux styles : des moments songwriters parfois franchement blues, parfois (un peu trop) folks dans un Atelier plongé alors dans un silence aussi religieux que marécageux, et des instants pur r’n’r accompagné alors par ces quatre virulents comparses comme pour replonger dans un passé qui, à l’instar d’un naturel chassé, revient bien vite au jouissif galop ! A moins que porté porté par le public, peut-être ? Au point d’ailleurs pour notre Canadien d’affirmer que l’audience ce soir est d’un tout autre calibre que la veille en Suisse (c’est dire comment doivent être les Helvètes…!?).
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CITY and COLOUR est une des plus grosses claques dans le paysage musical canadien actuel, avec plus encore d‘awards dans sa besace que de disques de platine. Sa dernière tournée canadienne a été sold out en quelques minutes et s’est suivie d’une série de concerts tout aussi complets à travers les States et l’Angleterre. Un Atelier luxembourgeois comble confirme la chose, à notre grande surprise. Ce qui ne lui ôte en rien son piquant aussi acerbe que posé lorsqu’il demande à l’assistance de rengainer le temps d’un seul morceau toutes les caméras numériques, gsm et autres iPod, iPhone ou smartphones pour profiter pleinement un court moment d’un spectacle… autrement qu’à travers un minuscule écran qui filme ! Aussi adorable que décalé, notre Dallas GREEN

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Post Scriptum : ne pas omettre d’adresser un rapide merci à CHOM 97.7 Montréal The Spirit of Rock qui relaye on air à longueur de journées cet incommensurable talent. Mais surtout toute notre gratitude à cette station classic-rock montréalaise d’avoir contribué à nous gratifier d’une bien sympathique invitation à venir tirer le portrait d’un de leurs chou-choux !. Comme quoi Montréal n’est pas si loin de Luxembourg, tabernacle…!

« An evening with RUSH » – 04 juin 2013 – Cologne / Köln (Germany)

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La claque que nous a assénée RUSH en pleine figure avant-hier à Amsterdam (voir ci-dessous) s’est muée ce soir en douce euphorie voluptueuse : la surprise hollandaise fait aujourd’hui place à la délectation allemande avec un RUSH encore un cran au-dessus de ce qu’il est concevable d’imaginer comme impossible. Le sourire et le sens de l’humour des trois crémières en plus…! Cerise sur le gâteau, une adaptation de la set-list (8 changements) nous préserve le privilège d’être à nouveau surpris tant durant la première partie que pendant la seconde, tout en maintenant l’architecture générale des trois heures de show.

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Une première heure essentiellement eighties donc, une seconde heure enjolivée de l’ensemble à cordes (deux violoncelles et cinq violons en background sound), et une troisième heure qui balaye allègrement quatre décennies de bonheur. L’ensemble Clockwork Angels Strings reste comme avant hier discrètement posté en fond de scène, tous les sept alignés derrière Neil PEART dont l’impressionnante machinerie se trouve par conséquent exceptionnellement bien en avant-scène. Tout de noir vêtu et pas statique pour un sou – mais au contraire par conséquent bien remuant – le Clockwork Angels Strings Orchestra se la joue complice tantôt avec Geddy LEE qui vient s’y frotter, tantôt avec un Alex LIFESON venant également s’offrir quelque duel de cordes avec le 1er violon.

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Comme avant-hier, cet ensemble à cordes saupoudre le show d’une toute fine ligne mélodique en background, qui décharge d’autant Alex mais surtout Geddy aux synthés, dès lors moins affairés à devoir jouer des pieds et des mains. La vision d’ensemble est d’une perfection absolue, offrant une scène à l’équilibre parfait tant stage left que stage right, et avec un stage center maintenant des plus étoffés. Un Evening with RUSH se déguste autant avec les yeux qu’avec les oreilles, autant avec les tripes qu’avec le coeur, avec beat et avec bonheur ! Cet Evening with RUSH a definitively fini de me réconcilier avec leur dernier album qui m’apparaissait pour le moins inégal sur galette, mais ô combien un régal sur scène. La maestria dont le trio fait preuve en restituant ce soir ce Clockwork Angels est un moment de bravoure à l’image de la perfection rarement atteinte dont RUSH nous gratifie ce soir. Dieu existe, for sure…

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Neil nous offre derechef un double (voire quasi un triple) solo d’une fraicheur et d’une originalité à nouveau inattendues, non seulement par rapport à ses oeuvres passées mais surtout en regard de sa prestation hollandaise d’avant-hier. C’est un renouvellement dans la continuité à cet égard également, à l’image du décorum et du grand design de cette tournée. Alternant savamment les époques, le trio nous fait voyager dans quatre décennies en ne s’épargnant ni peine ni plaisir. Le Lanxess Arena – presque – plein n’en demande pas tant et réserve au band un accueil chaud et musclé jusqu’au final "2112" qui en sera le paroxysmique faîte.

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Rideaux : Neil s’encoure backstage après avoir salué debout comme de coutume deux fois l’assemblée, imité de près par un Alex au pas de course et guitare en bandoulière tandis que Geddy ferme comme de tradition la marche en remerciant à nouveau le public et lui souhaitant de se revoir sometimes in the future. Cette vision vécue pour la 32ème fois en ce qui me concerne restera probablement une des plus mémorables de par la fraîcheur et la capacité de RUSH a encore, encore et toujours surprendre, se renouveler et innover. Fort de son passé mais résolument tourné vers un futur qui prend racine dans un présent riche, RUSH – à l’instar de la Joconde – a sans doute ce soir atteint le Panthéon de l’Art Universel – qu’on apprécie ou qu’on exècre ces Canadiens, ou qu’ils laissent indifférents. Si pas plus, ni moins. Reste cette lancinante et surtout angoissante question : comment vont-ils faire encore mieux la prochaine fois…? The rise & rise of RUSH, for sure.

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« An evening with RUSH » – 02 juin 2013 – Ziggo Dome (Amsterdam), The Netherlands

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Autant la tournée précédente de RUSH nous avait laissé quelque peu sur notre faim – et en tous cas sur une relative demi-satisfaction à certains égards (voir Chap. 1 de Intensities, The Vintage Years 1978-2011) – autant cette tournée européenne 2013 (10 dates seulement) atteint des sommets sans doute jamais atteints par le passé. Les Canadiens nous invitent à un show entièrement revisité par la magie d’un lay-out et d’un design totalement inédits, aussi impressionnants que spectaculaires mais sans jamais tomber dans le "grand-guignolesque" floydien, dans le "barnum" de la bande à Bono ou dans la comédie musicale (au propre comme au figuré) style Pierres qui Roulent par exemple. Le lay-out surdimensionne ici le show en le transcendant littéralement, sans en être à aucun moment le prétexte ni l’alibi : subtil équilibre et savant dosage dont bien peu peuvent se targuer, et raffinement à la portée d’une rare minorité.

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Au regard de la trentaine de shows à notre actif, il n’est pas présomptueux d’affirmer que nous touchons ici à l’aboutissement parfait et que nous faisons plus qu’effleurer la perfection aboutie de quarante ans de maturation et de vieillissement. RUSH, comme le bon vin, bonifie en vieillissant et offre à l’amateur (qui sait que plus tard il sera peut-être trop tard) la jouissance de l’éphémère dans la fine fleur de l’âge. La maturité artistique et musicale de RUSH déploie toute sa splendeur et toute sa maestria, épanouissement mature du mariage parfait de la technologie, de la technique et de l’art. C’est tout bonnement à la quintessence même du génie conceptuel labellisé RUSH dont nous sommes les témoins privilégiés ce soir dans un Ziggo Dome amstedalois plein comme un Polonais.

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Le power-trio articule sa première heure autour d’une set-list tout bonnement détonante, faisant la part belle aux eighties qu’il revisite et rajeunit, nous prenant à contre-pied à chacun des enchainements plus surprenants les uns que les autres. Les deux heures suivantes s’ouvrent sur un long périple par leur dernier album, éponyme de cette tournée « Clockwork Angels ». Alors que le trio s’est historiquement toujours refusé de se faire accompagner d’un quatrième homme pour aider à la manoeuvre, c’est exceptionnellement qu’Alex Lifeson et Geddy Lee sont cette fois quelque peu soulagés dans leur gymnastique multi-instrumentiste par la présence sur scène d’un… ensemble à cordes durant la seconde heure ! S’étant interdits de sombrer dans le travers commercial d’un live symphonique, deux violoncelles et cinq violons viennent pour l’occasion discrètement s’installer derrière le toujours impressionnant et imposant attirail de Neil Peart. De quoi donc soulager d’autant nos deux lascars des synthés et autres samplers dont ils doivent habituellement s’embarrasser alors qu’ils ont déjà bien à faire avec leurs manches. Superbe touche donc, aussi discrète et effacée qu’efficace, toute en finesse et en doigté – aux antipodes des pompeuses et pompantes versions « symphoniques » de certains.

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Débutant par surprise leur set avec Subdivisions, ils le clôtureront en prenant toujours à contre-pied le public faisant l’impasse sur certains de leurs inévitables classiques : à l’image des deux solos de Neil et de tout le décorum on stage notamment, cet Evening with RUSH sort tout bonnement de l’extraordinaire en réservant au public surprises sur surprises. Qui donc peut s’en enorgueillir de la sorte après quatre décennies ?! Qui d’autre peut faire à la fois preuve d’un tel renouvellement et d’un tel naturel dans la perfection ?! RUSH est un grand cru arrivé à maturité: s’en délecter est une volupté de fin gourmet qui nous fait dire qu’il est de ces instants de grâce qui n’ont pas de prix car ils n’ont pas de valeur. We will not pay the price, but we will count the cost…. Que nous réserve donc Cologne après-demain ?!

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* Expo Photo – Photo Exhibition * Sélange, 18 mai 2013

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Un tout, tout grand et big rock’n’roll salute à Lolo et au Bots pour avoir eu la gentillesse de me proposer d’exposer quelques clichés à l’occasion de la grande soirée de présentation de l’édition 2013 du Donkey Rock Festival. Entourés des photos de deux autres fêlés du déclencheur, quelques instantanés de Intensities in 10s Cities ont servi de fond non pas sonore mais visuel à cette soirée (nuit ?).

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Il est de ces festivals et de ces équipes organisatrices qui s’apparentent davantage à une grande et belle famille qu’à une sacrée bande de potes – et quand ce sont les deux à la fois, c’est tout simplement le bonheur. Chapeau à eux deux et à tout la belle et efficace équipe de bénévoles qui les entoure pour le professionnalisme, le dynamisme, la sympathie et la chaleur – oui, la chaleur – qui est la recette de ce festival-pas-comme-les-autres.

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A l’instar de cette soirée de présentation de l’affiche de ces 8, 9 et 10 août 2013, il est certain que l’édition de cet été sera à nouveau une belle et grande réussite. Cré Tonnerre et Sterpi ont donné ce soir le la avant de laisser la place à Hop’n’Roll DJ-Set: le reste à venir cet été ne sera pas la moindre des choses qui nous attendent. L’été s’ra chaud, l’été s’ra chaud, dans les t-shirts dans les maillots. See ya next August, Dudes !

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Soon online : Hamawe Roots Fest.

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Featuring " The Reverend Peyton’s Big Damn Band "

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NO Photoshop NO shit NO Photoshop NO shit NO Photoshop NO shit

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Hamawe Roots Festival – 19 mai 2013 – Hamawé County

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Les STRAPS en tête d’affiche pour clôturer le festival, comme chaque année : pas la meilleure idée peut-être, en tous cas pas dans la durée – à moins de renommer le Hamawe Roots Festival en Straps Festival ? C’est plus que leur ombre qui plane sur le festival, c’est quasi une main mise, le public désertant d’ailleurs les lieux en cours de prestation (hasard ou coïncidence ?) avant même le boeuf final en présence de toutes les formations sur les planches. Dommage… Pourquoi donc ne pas les programmer en fin d’après-midi pour en faire profiter amis, femmes et enfants, avant de laisser la place en soirée à de nouvelles découvertes venues de nouveaux horizons…?

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Les STRAPS, c’est chouette, mais la variété c’est mieux. Coup de projecteur dès lors sur les autres formations qui marquent de leur empreinte cette nouvelle édition, et plus particulièrement – palme d’or – sur les Américains un peu déjantés de The REVEREND PEYTON’s BIG DAMN BAND.

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Terminant ici à Hamawé leur mini-tournée européenne, ils démontrent que pour être Big Damn, ils sont effectivement sacrément damned en boutant le feu au chapiteau (mais vu le déluge dehors, no stress). Programmés en fin de soirée – et donc en tête d’affiche – sûr qu’ils nous auraient troué la nuit en explosant le bastringue : il n’aurait manqué qu’un fifrelin de distorsion pour que ce soit chose faite ! Il est à penser qu’ils se sont bien plu (comme la météo), à en croire leur Facebook le lendemain de leur méfait/forfait gaumais : "What a way to close out this Euro-Tour. US soldiers stationed in Germany got party started in front of stage & Belgians went nuts! So fun !" (même si notre Américaine de choc n’a pas explosé sa washboard en mille morceaux sur scène). On confirme donc vos dire: so f*****g fun & crazy . C’est que nous aussi on vient avec notre attirail de cowboy à l’Hamawé: pas uniquement chapeaux et bottes, mais nos flingues itou…!

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En fin d’aprèm, les Tchèques de BLUEGRASS CWRKOT (à prononcer en l’état) avaient ouvert le bal, suivis du Renaud PATIGNY trio, magistral au piano et puissamment accompagné d’une diva black toute en puissance également. Et quand il se laisse aller à booggier wooggier bien secondé par son autre black aux percussions, c’est carrément back to the rooooooots…

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Début de soirée, les CAJUN ROOSTERS prenaient la relève en préparant soigneusement le terrain pour le Révérend Peyton à la barbe mise en pli et son Big Damn Band. Sûr qu’il a marqué les esprits ce Kentucky Colonel, et qu’il a fait de cette édition 2013 une véritable from the vault en devenir. On en reparlera dans les chaumières, du Révérend Peyton et de ses grattes vintage dont sa (véritable) boite à cigares tunée de six cordes !

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MICHAEL SCHENKER GROUP’s Temple of Rock – 10 mai 2013, Spirit of 66 – Verviers

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Oui, Michael Schenker sait sourire – oui : sourire ! Oui, il sait bouger, oui il sait chanter. Oui, ce mutant peut passer à l’état tout simplement humain. Le grincheux diablotin SCHENKER s’est mué le temps d’un soir en flamboyant Archange Michaël. C’est bien évidemment un sold out qu’affiche le Spirit pour cette soirée "Michael Schenker Group’s Temple of Rock", étape belge de son "Lovedrive Reunion Tour 2013 ". Le Mad Axeman nous gratifie à cette occasion du meilleur – oui, pesons nos mots – du meilleur de MSG avec en prime bien plus encore du top-florilège de UFO et à peine moins du best of de SCORPIONS (il y a un peu plus, je vous le mets?). Oufti, trois concerts pour le prix d’un, qui dit mieux ?!

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Flanqué de la rythmique historique (même si pas originelle) de la grande époque de SCORPIONS qui l’accompagnait notamment sur "Lovedrive" (Herman Ze German Rarebell et Francis Buchholz), Michael Schenker nous assène pas moins de la moitié de l’album éponyme de cette tournée. Sans parler d’autres perles scorpiones jamais auparavant entendues, du moins jouées par l’Axeman. "Lovedrive", une saveur proustienne oubliée qui ressurgit comme par magie, me replongeant dans ce we de l’été 1979 passé à la côte belge duquel je revenais, à 14 ans, avec ce 33 tours dans mes bagages. Tempus fuc***g fugit.

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Malgré une paire de Marshall installés up-side-down (faudra un jour m’expliquer…), un son puissant et parfait emplit le Spirit soudain pris d’une fièvre testostéronée qui nous ramène au plus fort du meilleur (ou presque) d’une petite page de l’histoire du r’n’r, option classic rock couillu s’entend. La patte de l’Herman Ze German reste acérée, le beat du Francis demeure métronomé, et le doigté du Michael reste… reste… de la mort qui tue – gratiné ce soir du sourire du crémier en plus. Navigation en pleine quatrième dimension, jouissant d’une symbiose parfaite des cinq sens en pleine jubilation. Le patron Schenker aux manettes donne le tempo et guide la manoeuvre d’un simple regard appuyé vers ses comparses ou d’un hochement de tête à peine perceptible. Arc-bouté sur le manche de ses flyings bien calées entre ses jambes, il adopte la posture qu’on lui connait depuis des décennies. Et si ce n’est pas une posture, c’est qu’il est né avec des Dean entre les cuisses, for sure. On a ce qu’on mérite entre les jambes..

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Tout y passe, 110 minutes durant : l’espace-temps est absorbé par un trou noir, à l’instar de ces rares soirs où la perfection semble tout simplement être de ce bas-monde, et l’indulgence notoire. D’aucuns avanceront que la rythmique n’était quand même pas celle de "Strangers in the Night" ou que la griffe du frêle (squelettique?) Schenker s’est p(l)atinée avec les ans. Peut-être, mais la rythmique de "Lovedrive" n’est pas moindre, et la platine s’avère plus noble que l’or lorsqu’il s’agit de noces. Et ce soir, ce sont les Noces de Cana à la sauce 2013 et version Spirit of 66: un de ces soirs où l’eau ne se transforme pas en vin mais bien la musique en orgasmique sublimation. Not less, not more. Veni vidi vici, se dit l’archange Michaël – de quoi lui pardonner même l’impolitesse de prendre en catimini la poudre d’escampette sans même venir s’en jeter un au bar en fin de set, c’est dire. Alea jacta est.

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Prions maintenant St-Michael que ce ne soit déjà pas le plus beau concert de l’année, celle-ci étant encore bien longue ! Savoir que dans le mois qui vient Uli Jon Roth puis UFO fouleront ces mêmes planches, et l’on se surprend même à se demander de quelles miettes les murs devront se contenter…

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On en oublierait presque ABSOLVA qui, à 21h00 tapantes, débutait son set pour chaudement préparer le terrain durant près de 3/4 d’heure : un trio d’excellente facture qui nous offre une bien belle prestation dans la plus pure veine British Steel. S’ils n’ont pas vraiment inventé le style ni la poudre, ils connaissent le dosage adéquat pour la faire parler sans même utiliser de mèche. Comme quoi avec ces Anglais, la formule n’a non seulement pas de beaux restes mais encore mieux : un bel avenir. A suivre, à suivre…

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* Michael SCHENKER soon online *

Will be live on stage @ Verviers, Spirit of 66 — May 10th, 2013

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Above : MSG @ Magic Circle Festival, July 2008, Bad Aroldsen (Ger.). Voir lien ci-contre Intensities in Tens Cities – Chap.1 : The Vintage years 1978-2011

CHANNEL ZERO – 5 mai 2013 – L’Entrepôt (Arlon)

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C’est un Entrepôt tristounettement empli qui accueille en clôture de ces Aralunaires 2013 les chefs de file de la métallurgie belge. Mais avant d’être le réceptacle des bruyants Flamands de CHANNEL ZERO, les locaux de 15009 ZOREK débutent sur le coup de 20 heures avec une prestation ma foi fort, fort bien agréable, teintée de lourdeur, de lenteur et d’effets reverbs du plus bel effet. Un bon noise rock sobre et efficace autrement dit, sans nous bassiner avec d’inutiles fioritures de petits jeunes et sans nous gaver d’esbroufe ni de tape-à-l’oeil sauce débutants – comme si ces trois gars n’avaient plus rien à prouver. Et de fait, peut-être n’ont ils plus rien à démontrer tant ce set sobre à l’excès est tout sauf dépouillé. La force tranquille de l’effet annoncé pâté gaumais est bien là : un gros son, des riffs hypnotiques et des infrabasses. Que demande le peuple ?!

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PENDEJO prend le relais, quatuor de barbus sud-américains déjantés exilés à Amsterdam, sans doute en quête d’exotiques hallucinogènes. D’entrée de jeu, ils nous la jouent directos space cake avec un ours comme qui dirait mal léché qui déboule sur les planches armé de deux brûleurs d’encens à bout de chaînes et de bras qui embaument immédiatement les premiers rangs. Quand on parle space cake, on n’est pas loin du compte.

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Sacrément efficace et bien enlevé comme show, avec une trompette des plus dissonantes a priori mais qui s’avère finalement parfaitement en phase avec l’ambiance et contribuant magistralement à cette débauche de sons plus torturés les uns que les autres. Ce qui s’ajoute à un peu d’anglais mâtiné de français entre les morceaux chantés en espagnol. Caramba! en voilà deux sets décoiffants et deux très agréables surprises bien désarçonnantes de par une approche pour le moins originale et relativement novatrice à bien des égards. Encens d’or à PENDEJO – la gifle de la soirée – et reverbs d’argent décerné (très) haut la main à 150009 Zorek. Mediator de bronze pour les Flamoutches

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La tête d’affiche de de la soirée s’avère quant à elle plus conventionnelle, plus rentre-dedans peut-être mais sans nous prendre à contre-pied. L’effet-surprise en moins donc, CHANNEL ZERO reste un rouleau compresseur efficace et basique, lourd et bien emballé. Les clichés visuels et la bande-son des Flamands sont cependant d’une banalité presque décevante et d’une platitude limite terne comparativement au caractère subversif, décalé et enlevé des deux combos précédents. Rien à jeter néanmoins dans CHANNEL ZERO : ça continue à le faire méchamment, mais le petit-quelque-chose-qui-fait-que en moins. Si le contraste est flagrant ce soir, c’est peut-être un signe que, dans la durée, faudrait-il veiller à vous renouveler et à ne pas vous reposer sur vos acquis, les gars. On se bouscule au portillon derrière vos 20 et des ans de bouteille comme on se bouscule à vos pieds quand l’heure est au pogo. Belgium, one point.

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