Alain PIRE’s 60’s birthday party – Verviers – 05 octobre 2013

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Avec Alain en concert, il y a PIRE sur scène ! Ah ah ah ! on a dû la lui faire 1000 fois celle-là, mais jamais nous, alors hein bon… Il était une époque (révolue) où la musique n’était pas encore devenue un produit de consommation de masse. Elle n’était pas non plus vomie de manière virtuelle et dématérialisée où qu’on aille, où qu’on soit, quoi qu’on fasse, à tout moment et à toute heure du jour et de la nuit. A cette époque, les groupes qui perçaient n’étaient dès lors pas le fruit du hasard, ni l’oeuvre de manchots, ni de fils-à-papa ni de pistonnés de majors. Ni des bourrins mal dégrossis ou pas encore secs derrière les oreilles comme tous ceux qui encombrent aujourd’hui les réseaux, le net et les radios. SUCH A NOISE faisait partie de ceux-là, de ces groupes qui en avaient dans le froc. Et on peut encore dire ce soir, sans forcer le trait, qu’on n’a sans doute pas fait grand chose de mieux en Belgique ces dernières décennies dans ce créneau. C’est assurément le moment fort de cette soirée-anniversaire au cours de laquelle Alain PIRE décide de passer le cap des 3×20 entouré sur scène de ses groupes actuels, jeunes ou moins récents !

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SUCH A NOISE, c’est un power-quatuor aux compos percutantes, entre les mains expertes de pointures inutiles de nommer ici – ce serait leur faire injure. C’est assurément LE concert de la soirée-quadruple shows qui retient le jubilaire plus de 3h30 sur scène en compagnie de ses comparses plus ou moins interchangeables se succédant au gré des formations qui s’enchaînent.

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Effets 3×20 ou pas à mettre au passif de l’intéressé, toujours est-il que pas de pulvérisation de guitare ce soir sur les planches du Spirit: un concert de SUBSTITUTE qui ne se clôture pas en apothéose par My Generation et désintégration de guitare est-il vraiment un concert de SUBSTITUTE…? La question reste posée. La set-list mentionnait pourtant bien le titre, alors allez savoir si le vieux voulait se préserver les reins pour le reste ou quoi ou qu’est-ce…

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Alain Pire Experience s’en suit avec un bien trop bref aperçu qui ne fait que nous donner l’eau à la bouche de ce que sera le prochain album de ce tout nouveau projet. Place enfin à ABBEY ROAD pour terminer en fanfare cette soirée. N’auront manqué ce soir sur les planches du Spirit que Michel Drucker Experience, Huy!, Les Révérends du Prince Albert, Flouze (avec ou sans Jo Lemaire), Burning Plague, etc. Mais il aurait alors fallu une nuit entière pour faire honneur à la prolixité de l‘animal. Pour ces 70 ans peut-être. Avec Alain sur scène, il y a Pire en concert disions-nous donc…

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* Belgian Memorabilies Wanted *

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WARD’in ROCK Festival 2013 – feat. EIFFEL, CALI, KING PRAWN, PUGGY, SAULE, SKARBONE 14, BRNS,…

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3ème festival en 8 jours: notre haute-saison (f)estivale se termine en force et en beauté avec le bouquet final du Ward’in Rock Festival. La Grande Famille des bénévoles & organisateurs nous réserve derechef un accueil qui fait du Wardinne ce qu’il est devenu au fil des (17) années de son existence: une vaste garden party à laquelle on se rend en famille. Synonyme de convivialité, de simplicité et de chaleur bien ardennaise tant front-stage que back-stage, on y retrouve avec plaisir(s) d’années en années les mêmes têtes. L’affiche proposée est au demeurant toujours aussi éclectique, leitmotiv pour drainer la toute grande foule sur le Plateau.

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CALI éclabousse la soirée du samedi avec une prestation tonitruante et véritablement détonante. Transformé en véritable bête de scène, excité comme une puce, le show qu’il offre aux 5.000 festivaliers est une over-dose sur-vitaminée que finalement bien peu de showmen – et apothicaires – français sont en mesure de délivrer. Le qualificatif "rock’n’roll" n’est même pas usurpé pour ceux – comme nous – qui se prennent dans la figure un étonnement à l’image de l’énergie communicative dont il éblouit l’assemblée.

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CALI est là en véritable entertainer mais aussi en excellent public-relation devenu maître dans la technique d’entretenir malicieusement et de promouvoir habilement son image. Et si c’est en misant sur la consentante et lâche complicité de votre serviteur, pourquoi s’en cacher…?!

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Cependant, le fait que CALI ait passé une bonne partie de la journée sur le site avant même sa prestation de fin de soirée est synonyme de la simplicité et de la chaleur du gars qui ne se prend toutefois pas la tête: notre coup de coeur / découverte de cette seconde soirée du Ward’in 2014 !

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Coup de coeur prévisible et attendu de la veille: EIFFEL, qui méritait (très) haut la main de figurer en tête d’affiche sur la mainstage en lieu et place de celle du marquee. L’espace de la "petite" scène est trop réduit que pour contenir toute la rage boulimique du quatuor français manifestement en forme, les gredins.

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Au menu de cette prestation explosive: un Nico toujours aussi impressionnant et showman à la guitare nous réservant les meilleurs effets qui soient en jonglant pieds et mains avec ses pédales, une Estelle percutante à souhait et des percussions toujours aussi claquantes entourant un Romain en leader quant à lui toujours aussi charismatique.

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Charismatique, voilà un terme qui lui convient parfaitement. Rencontré l’année dernière déjà au festival Terres-Rouges chez le Grand-Duc (voir lien ci-contre), il conserve toujours le souvenir de notre courte rencontre – et n’a pas perdu non plus son sens de l’humour d’ailleurs. A moins que notre look l’ait franchement definitively marqué pour qu’il s’en souvienne à ce point!?

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EIFFEL est devenu grand et adulte, au point de rendre maintenant superflues et franchement déplacées les éternelles références à NOIR DESIR (ou allusions à NO ONE IS INNOCENT) dont "on" continue à les affubler: fuck off! Coincés dans le programme entre les deux autres têtes d’affiche plus soft et propres du vendredi, les Français tamponnent de leur cachet real rock’n’roll cette première journée du Ward’in.

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L’énergie brute de CHATEAU et sa merveilleuse section de cuivre font trembler le marquee le samedi. Z’iront loin, ces petits gars – s’ils arrêtent de laisser tomber leur guitare et de casser les cordes de leur basse – à moins que ce ne soit effectivement là le signe d’une énergie à peine contenue et difficilement canalisable?!

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Les constructions complexes et alambiquées de BRNS marquent notre objectif et notre ouïe: avec un peu plus de décontraction et d’échanges avec l’audience, sûr qu’on aurait davantage encore pris notre pied.

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Gibier et délices de la mer au menu : les locaux d’ARDENNE HEAVY et leur hure (!) explosent les tympans en nous offrant un bon pâté ardennais et font de nous de la tête-pressée avant que la carte nous dirige vers les fruits de mer avec les Anglais de KING PRAWN et à nouveau une section cuivre des plus ronflantes. Les rois de la crevettes anglais étrennent même sur scène un tout nouveau morceau dont les lyrics à ce point fraîches défilent sur l’iPod nécessaire au lead singer. Partager ensuite backstage un Jack Daniel’s dans la fraîcheur de fin de soirée avec ces Anglais et ces Ardennais demeure la meilleure manière de clôturer une bien belle édition: "After a day drinking ferociously strong Belgian beer, Ward’in festival is still able to stand up for some wildstyle…" posteront-ils le lendemain…

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La veille avait permis à PUGGY de déchainer une foule semblant n’être venue en grande partie que pour ces trois beaux âtres qui, musicalement, restent toutefois totalement inoffensifs. Plaisants certes, les trois playboys, mais au doux venin inoffensif à l’instar d’un trio d’eunuques en virée au bordel. Saluons néanmoins le Matcheu qui, after show, passe une éternité à signer autographes et à répondre en toute gentillesse à mille questions que lui posent une grappe de jeunes fans backstage: attitute franchement impressionnante de patience, de gentillesse, de douceur et d’attention, aux antipodes de certains qui feraient bien d’en prendre de la graine.

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Peu auparavant, le grand échalas de SAULE occupe les lieux sans démériter, que du contraire même: le dusty man tient toutes ses promesses avec en sus la palme de la simplicité sur scène.

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Loin de nous l’idée de passer sous silence et de jeter le voile sur d’autres formations, mais il est vrai qu’à côté de l’énergie époustouflante de SKARBONE 14 et plus particulièrement celle de son bassiste, les sets de (notamment) Balimurphy et de Pale Grey font – comme leur nom l’indique et en toute sévère subjectivité – pâle figure…

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Rendez-vous pour une 18ème édition en 2014, mêmes endroits & mêmes heures front & backstage, hein les gars?! On ne va quand même pas s’arrêter en si bon chemin, non peut-être: alleï, remets une drache, c’est moi qui régale… !

Fiesta City Festival: Elliott MURPHY, ARNO, etc. – Verviers, 25 août 2013

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ARNO 1er, couronné il y a quelques décennies déjà, reste Maître et Seigneur non seulement d’Oostende mais également de notre scène nationale – même si le titre de Saigneur lui conviendrait nettement mieux ce soir vu une set-list résolument (méchamment?) rock’n’roll. Le band bien couillu qui l’accompagne est un rouleau compresseur de tout premier ordre et sert un ARNO qui se la jouerait presque destroy s’il se laissait vraiment aller comme on pourrait l’imaginer.

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C’est toujours une surprise avec l’Ostendais sur scène, ne sachant jamais ce qu’il peut nous réserver d’un soir à l’autre, le meilleur comme le pire. C’est assurément et à nouveau le meilleur qu’il nous offre sur la mainstage de Verviers, mêlant un son lourd et gras à son humour inversement fin et léger – quoique. Prenant même le risque d’expurger de sa set-list ses tubes les plus mainstream, deux TC-MATIC de derrière les fagots font néanmoins exception. Au vu de l’accueil qui leur est réservé, putain, putain, ARNO, t’es vachement bien !

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Elliott MURPHY précède ARNO sur cette même mainstage en début de soirée. Le flibustier de la gratte reste toujours aussi sympathique, chaleureux et simple lorsqu’il s’agit d’adresser quelques mots en français à l’audience. Quelques reprises (Neil Young,…) ponctuent un set propret et sans surprise, presque plat et sans moments forts ni longueurs non plus d’ailleurs. Un set à l’image du bonhomme: sans vague ni effluve, sans un mot plus haut que l’autre, à l’instar d’un long fleuve (trop?) tranquille à qui on ne la fait plus et qui en a vu d’autres…

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A l’affiche de ce dernier jour également – et parmi la septantaine d’artistes au programme de ces 3 jours – l’IRISH COFFEE de William Souffreau (les Deep Purple ou Uriah Heep.belges du début des… seventies!) revient mollement aux affaires, tandis que la pas-si-douce-que-ça Colline HILL joue également les intermèdes sur des scènes annexes. Nonobstant tous ces bons moments, un dimanche verviétois gris qui fleure l’automne et pue la rentrée, ça fout un peut les boules quand même…!

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* Soon on line – Bientôt en ligne * : — WARD’in ROCK FESTIVAL 2013 —

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Avec entre autres. Cali, Eiffel, Saule, Puggy, Chateau, BRNS, King Prawn, Ardenne Heavy,…

Festival CABARET VERT – avec The OFFSPRING, SICK of it ALL, SKIP the USE, The BRONX, etc. – 23 août 2013 – Charleville-M. (France)

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Le punk-rock/harcore US est à la fête en ce 2ème des 4 jours de CABARET VERT, avec comme cerise sur le gâteau, en plat de résistance et en bouquet final The OFFSPRING. Mais le soufflé retombe quasi aussi sec. Non pas que leur production bien énergique et remuante souffre d’une quelconque baisse de régime ou ait mal vieilli, mais avec leur dégaine de livreurs de pizzas, ils ont vraiment tout sauf la rock’n’roll attitude. A croire qu’on est allé rechercher d’anciens serveurs de chez McDo pour les affubler d’une étiquette soi-disant punk-rock et leur demander de jouer les mauvais durs et les faux méchants dans une bien piètre pièce de théâtre au casting pourri. Même l’Abbé Pierre ferait mieux du Lady Gaga qu’OFFSPRING du… Offspring, c’est dire.

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Malgré un light show, une sono, un lay-out et une set-list de Dieu le Père – tout n’est pas à jeter – rien de spontané, rien de suant, rien de dégoulinant, rien de vrai, rien de sincère dans cette prestation. Rien de rien dans cette pantomime: alors qu’on les attend sales et méchants, l’écume aux lèvres, l’oeil hagard et la pupille dilatée – telle leur musique – on est au contraire face à une clique de piètres intermittents du spectacle, dans l’acception la plus creuse et au degré zéro du terme. La déception d’un OFFSPRING froid et aseptisé est à la dimensions de nos attentes. Te souviens-tu pourtant, mon Fils, de ce terrible album Smash qui a tourné en boucle des semaines durant (des mois même, devrions-nous dire) alors que tu baignais encore dans ton liquide amniotique, tes parents s’inquiétant même de savoir si cette exposition intensive à ce véritable bijou de fin 1994-début 1995 allait avoir sur toi une influence manifeste sur tes goûts musicaux futurs? The OFFSPRING, "la progéniture": c’était un signe…

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Palme d’Or à SKIP the USE qui réussit en début de soirée à mettre le feu au Stade Bayard. Des dizaines de milliers de bras en l’air sont autant de roseaux lumineux en pleine érection, pointant les cieux à la cadence d’une rythmique aux relents résolument et méchamment punks pour l’occasion: SKIP the USE a manifestement décidé de se mettre au diapason de l’affiche de ce vendredi en optant pour une set-list renouant avec plaisir – et succès – avec la période destroy du band. Un splendide, puissant et nirvanesque "Teen Spirit" suffit à boutter le feu aux poudres, le reste n’étant plus que formalité pour entretenir un foyer puissamment nourri. Bravo: s’adapter ainsi au contexte et à l’audience n’est pas à la portée du premier venu, et vous en avez déjà brillamment fait montre au Ward’in Rock l’année dernière (voir www.intensities-in-10s-cities.eu/tag/Skip The Use) et même en 2010 déjà (voir Chap.1 "The Vintage Years 1978-2011" @ www.intensities-in-tens-cities.eu). Chapeau bas, les Gars, votre prestation a manifestement marqué cette 9ème édition du Cabaret Vert!

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Deux autres formations punk-rock/harcore US de dimension explosent également l’affiche du vendredi: s’il fallait établir un quelconque classement tout aussi subjectif qu’inutile et déplacé, notre légère préférence irait aux Californiens de The BRONXThe beat that kills (sic). Sans frime ni artifice, sans chichi sans manière, ils nous délivrent sans fard un set puissant et parfait sans avoir l’air d’y toucher. Ils montent sur scène comme ils sont dans la vie – et c’est tout là qui fait la différence avec The OFFSPRING notamment.

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La scène c’est leur trip. Ils y montent et s’y montrent tels qu’ils sont – portant probablement les fringues défraîchis de l’avant-veille qu’ils avaient déjà sans doute usés dans le bus ou l’avion qui les a amenés en Champagne-Ardennes. Bonne humeur, humour, chaleur, simplicité et sympathie relève l’efficacité et la déflagration de cette prestation à la Ramones. The BRONX mérite la grande scène du stade, mais ils fontt mieux encore en ravageant celle dite des Illuminations – qui n’a jamais aussi bien porté son nom lorsque, submergée de la poussière soulevée par les mosh à répétition, elle offre à l’objectif les plus beaux clichés qui soient…

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De la côte Est à la côte Ouest des Etats-Unis, il n’y a que quelques centaines de mètres au Cabaret Vert ! Entre Los Angeles et New-York, entre The BRONX et SICK of it ALL, c’est chou-vert et vert-chou. Les vétérans du punk-hardcore américain font ce qu’il est attendu d’eux. Jumps et bonds, sauts violents et rageuses battues, leur jeu de scène est à l’image de leur musique: foudroyante et sans compromis(sion).

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Un set sans surprise, mais qui n’en est pas moins une manifeste réussite toute en puissance et sans finesse aucune – mais qui leur en demande? – ponctuée de mosh pits, circles et autres joyeusetés infantiles du type death wall qui réservent toujours leur petit effet. A fortiori à ceux qui ne sont pas là pour ça. Les quelques mots de français dont SICK of it ALL ponctuent leur show contribuent en définitive à faire de celui-ci un moment aussi chaleureux que chaud-boulette.

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Ce 9ème Cabaret Vert devient une valeur sûre de la Grande Région en étant son plus grand festival – et l’éphémère troisième ville du département avec 75.000 festivaliers! Organisation et timing sans faille, accueil média des plus professionnels, éclectisme parfait dans la programmation de tous les arts qui y sont représentés (BD, associatif, cinéma, arts de rue, etc.). A prévoir pour la 10ème édition: des écrans géants – même en salles, ils sont devenus quasi omniprésents; que dire alors en open air. Et à propos d’arts de rue, notre palme revient sans équivoque à la Fanfare ROCKBOX, ovni du rock déambulant gueulophone en tête et revisitant de manière ex-tra-or-di-naire les mythes du (hard) rock des seventies et eighties. Antisocial tu perds ton sang-froid !
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(Une précédente édition du Festival Cabaret Vert est consultable au Chap.1 "The Vintage Years 1978-2011" @ www.intensities-in-tens-cities.eu)

WINE HOT – Neufchâteau – 20 juillet 2103

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The WAY DAYS – Live @ the Park, Messancy – 16 juillet 2013

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Un set que The WAY DAYS organise et improvise la veille même, et qu’ils promotionnent à la va-vite par le biais des réseaux sociaux pour diffuser la bonne nouvelle sur les cinq continents: ils ont vraiment tout du garage rock combiné aux technologies du XXIème siècle, c’est p’tits gars ! Non seulement le son lourd, la main rapide et le doigt expert, mais également le spirit et la gnac de ceux qui ont fait de Detroit le berceau et la capitale du garage rock. Detroit, Motor City. Detroit, Rock City. Et ce soir: Messancy, Rock City

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Le dernier groupe originaire de Luxie qui nous avait autant séduit dès la première écoute s’appelait The Running Shoes. Nous étions au millénaire dernier – les gars d’ici n’avaient même pas encore souillé leur premier lange. Il nous aura fallu attendre quasi 30 ans pour se voir asséner une magistrale claque avec The WAY DAYS et leur cd-démo "Doubt". Une production parfaite, digne des plus grands; un son et un mixage de pros, des compositions solides, une production tip-top-nickel-chrome et des airs qui donnent parfois une allure Therapienne? à des influences comme qui dirait par moment du Boss. La classe…

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Actuellement en studio, le set (quasi) improvisé de ce soir est donc leur alibi conçu de toutes pièces et cousu de fil blanc afin de s’octroyer un bol d’air et d’échapper ainsi le temps d’un soir à l’atmosphère étouffante des sessions d’enregistrement. Livrant live leurs nouvelles compos en primeur de chez primeur et pas encore vraiment rodées, un lutrin qui supporte les lyrics n’est dès lors pas superflu tant la fraîcheur de leur production à peine née demeure primesautière.

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Le son quelque peu ramassé – pour ne pas dire pire – est indigne de leurs productions studio, mais comment les en blâmer tant il est conforme à l’improvisation du moment. Ce son pourrave – appelons un chat un chat – ne rend que plus unique et brouillon encore l’éphémère saveur du moment présent. Plus léché, l’instant en aurait perdu de son essence (et de son cambouis et de son odeur prenante d’huile de vidange également). A la faveur d’une bonne clé de 16 et d’une de sol, ce jeune 4 cylindres en ligne à la mode V8 survitaminé est promis à un bel avenir. Muscle cars love muscle bands. Vous avez dit garage rock…?
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* Soon on line – Bientôt en ligne *

The WAY DAYS live in concert @ Messancy, 16 juillet 2013

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Front(stage) ou back(stage) ? Parce qu’elles le valent bien…

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Un peu de douceur et de sensualité dans ce monde de mâles chevelus, poilus et rockeux. Et comme d’aucuns estiment à juste titre qu’elle est (encore) plus sensuelle de dos – ou de derrière, préférons-nous pour notre part – autant ne pas se priver de l’épine dorsale d’Axelle RED à travers le prisme d’un objectif photo plus viril & marcho que jamais. Le backstage a du bon, quand même…
Quant à l’autre tête d’affiche de ce 3ème jour de Baudet’stival 2013, Beverly Jo SCOTT, nous allons de (très) loin préférer sa choriste – plus… photogénique, disrons-nous. Sans rancune, hein, B.J.: rassure-toi, tu assures toujours. Mais pourtant pas encore autant que ton band qui a dû bouffer de la vache enragée pour en jeter un max de la sorte… (Bertrix, le 14 juillet 2013)

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