The STRANGLERS + PETER PAN Speedrock + SIDILARSEN + PUGGY @ Rock’n’Roll Train Festival – Longwy, 19 juillet 2014

RnR_Train_Festival_2014.jpg
"Je vais vous faire vomir. Littéralement vomir ! " lâche un Jean-Jacques BURNEL en arrachant de sa quatre-cordes les pires coups de basse qu’il nous été donné d’entendre ces dernières années. Cette intro de Heroes boucle de la sorte un monstrueux set durant lequel la bande à Burnel semble vouloir rejouer les méchants Men in Black de la glorieuse époque durant laquelle The STRANGLERS, redoutés comme la peste, écumaient les scènes et saccageaient les salles. Rien de tout cela cependant ici, dans l’idyllique cadre © UNESCO de ce second Rock’n’Roll Train Festival lové au sein même des remparts de Longwy.

Stranglers_19072014_0198.JPG Stranglers_19072014_0313__2_.JPG Stranglers_19072014_0324.JPG RnR_Train_Longwy_072014.JPG Stranglers_19072014_0429.JPG RnR_Train_Fest_19072014.jpg

Ce punk franco-british de Burnel doit être l’homme qui nous a fait aduler cette 4 cordes tellement dispensable au sein de bien d’autres formations. Ce sont The STRANGLERS. C’était à la fin des seventies. Nous avions alors 15 ans à peine et pas encore toutes nos dents. Simultanément, il y eu Lemmy, Phil, Geddy, ensuite bien d’autres bass-men, souvent aux lead vocals d’ailleurs. Puis nous voilà tout à coup par un beau soir d’été 2014 à ses côtés en backstage à Longwy. Total respect, Mr. Jean-Jaques Burnel : it’s a real great honor to deserve you, Sir

Stranglers_Longwy_19072014.jpg
"C’est une soirée très intime, très familiale…" lâche-t-il encore dans son excellent français, comme désappointé pour l’organisateur face à un public plus que clairsemé (et c’est peu dire). Burnel ne manquera d’ailleurs pas de faire applaudir plus d’une fois l’assistance afin de le remercier ainsi que les dizaines de bénévoles. Sans doute manière de lui faire avaler plus facilement l’amère pilule d’un regrettable bouillon? Quel dommage (quelle honte?) que le public n’ait pas répondu plus massivement à une organisation, à un site et à une affiche dès plus alléchants.

Stranglers_19072014_0051.JPG Stranglers_19072014_0179.JPG Stranglers_19072014_0062.JPG Stranglers_19072014_0293.JPG Stranglers_19072014_0063.JPG Stranglers_19072014_0298.JPG Stranglers_19072014_0301.JPG Stranglers_19072014_0076.JPG Stranglers_19072014_0319.JPG Stranglers_19072014_0083.JPG Stranglers_19072014_0339.JPG Stranglers_19072014_0102.JPG

La set-list des STRANGLERS fait la part très (très) belle à l’époque fin seventies / tout début eighties, lorsque le band était à l’apogée de son (post-)(néo-) punk rageur, avant de sombrer ensuite dans une pop anglaise (trop) gentillette et (trop) insipide à nos oreilles. Par bonheur donc, l’essentiel de la set-list revisite les albums cultes de la grande et glorieuse époque où The STRANGLERS étaient encore synonyme de méchants garçons. Auréolés aujourd’hui de la sagesse et de la maturité de quinquagénaires à l’extérieur propret, ils conservent néanmoins un intérieur bien sale.

Stranglers_Longwy_19juil2014.jpg
Le 3ème des 4 membres historiques de la formation des seventies n’est cependant pas au rendez-vous derrière sa batterie ce soir. Sur le ton ironique qu’on lui connait, et avec un sourire en coin qui en dit long, JJ BURNEL présente en effet le remplaçant de Jet BLACK , celui-ci étant souffrant et absent donc pour cause de maladie, ayant par le passé un peu trop investi dans l’économie colombienne (sic ;-). Le show commencé sur l’air de Men In Black le temps que les 4 lascars rejoignent les planches se termine donc sur Heroes et non pas sur Buddy pourtant mentionné sur la set-list.

Stranglers_19072014_0321.JPG RnR_Train_Longwy_072014.JPG Stranglers_19072014_0102.JPG

Si le synthé a depuis longtemps remplacé l’Hammond sur scène, le côté vintage et la fidélité du son n’en sont en rien altérés. La puissance non plus d’ailleurs, ainsi que le fait remarquer Burnel à la fin de Nice’n’Sleazy: se gaussant d’une madame (sic) au 1er rang se bouchant les oreilles durant tout le morceau (alors même qu’il avoue qu’il allait demander d’augmenter le volume…), il lui adresse au micro la parole du Sage: "Si vos oreilles ne saignent pas à la fin de la soirée, c’est que vous n’avez pas vécu! It’s rock’n’roll…!!". Appreciate :
http://youtu.be/uKW09vqgC0o

Stranglers_19072014_0115.JPG Stranglers_19072014_0359.JPG Stranglers_19072014_0229.JPG Stranglers_19072014_0421.JPG Stranglers_19072014_0232.JPG Stranglers_19072014_0430.JPG

Autre registre, autre speed : celui de PETER PAN SPEEDROCK. Sur l’affiche et dans les faits, la meilleure entrée en matière qui soit avant The Stranglers. Les Hollandais électrisent une foule – toutes proportions gardées – qui sera à point chaud-boulette lorsque les Men in Black monteront sur les planches en fin de soirée.

PeterPan_Longwy2014_0005.JPG PeterPan_Longwy2014_0057.JPG PeterPan_Longwy2014_0111.JPG PeterPan_Longwy2014_0074.JPG PeterPan_Longwy2014_0122.JPG PeterPan_Longwy2014_0135.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg PeterPan_Longwy2014_0140.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg PeterPan_Longwy2014_0202.JPG RnR_Train_Festival_2014.jpg

Les trois gars d’Eindhoven savent comment mettre une scène à feu et à sang, avec un speedrock tout ce qu’il y a de plus honnête et de plus basique. Ce qui n’enlève rien à l’intensité et à la densité de la prestation de PETER PAN SPEEDROCK. Ca cogne, ça rigole et ça marche, dans la joie et l’allégresse. Alleluia.

PeterPan_Longwy2014_0009.JPG PeterPan_Longwy2014_0013.JPG PeterPan_Longwy2014_0023.JPG PeterPan_Longwy2014_0046.JPG PeterPan_Longwy2014_0053.JPG PeterPan_Longwy2014_0084.JPG PeterPan_Longwy2014_0027.JPG PeterPan_Longwy2014_0038.JPG PeterPan_Longwy2014_0030.JPG PeterPan_Longwy2014_0087.JPG PeterPan_Longwy2014_0020.JPG PeterPan_Longwy2014_0090.JPG

Sûr que ces Hollandais-là ne sont pas de la trempe de ceux qui trainent leur caravane en bouchonnant sur les nationales. Et s’ils en tractent une, c’est à bord d’un dragster qui doit cracher le feu – et sans kaas entre les dents. Une Heineken au pire, voire deux, et une tulipe dans chaque narine pour camoufler les relents d’herbe.

PeterPan_Longwy2014_0048.JPG PeterPan_Longwy2014_0033.JPG PeterPan_Longwy2014_0095.JPG PeterPan_Longwy2014_0041.JPG PeterPan_Longwy2014_0153.JPG PeterPan_Longwy2014_0078.JPG PeterPan_Longwy2014_0158.JPG PeterPan_Longwy2014_0185.JPG PeterPan_Longwy2014_0176.JPG PeterPan_Longwy2014_0188.JPG PeterPan_Longwy2014_0106.JPG PeterPan_Longwy2014_0196.JPG

Bedankt PETER PAN SPEEDROCK pour cette salutaire cure d’énergie, de décibels et de speed. Après vous avoir moultes fois ratés dans la région ces dernières années, la rencontre de ce soir n’en a que plus de saveur et de piment. L’éclectisme (à outrance ?) de l’affiche étant ce qu’il est, les Hollandais volants succèdent ainsi à PUGGY en laissant SIDILARSEN clôturer cette douce nuit estivale.

Puggy_Longwy_RnRTrainFest_19Juillet2014.jpg
Que dire des mignons PUGGY qui n’aurait pas encore été dit ni écrit – ici notamment ? Laissons dès lors la parole à une de leurs fans plus inspirée que nous:
PUGGY, avec l’album “To Win the World” …. Un album electro-pop-rock, très loin des « sons » que l’on entend tout l’après midi. Il est clair que ce festival est pour un public averti (les fans de metal, hard, heavy, de rock pur et dur). Mais PUGGY joue là ou on ne l’attend pas, cela fait partie de sa marque de fabrique. Car ce sont eux qui le disent « On joue partout ou l’on veut de nous » et le Rock’n roll Train Festival les voulait … Quand on sait qu’ils ont repris « Vesoul » de Jacques Brel lorsqu’ils ont fait la première partie des Smashing Pumpkings à Bercy en 2008, on ne s étonne pas de cette soirée à Longwy. Le public les a écoutés, certains étaient là pour eux, d’autres ont regardé par curiosité. Ils ont assuré comme les pros que l’on connait, se sont amusés, et donné tout ce qu’ils pouvaient pour convaincre les nouveaux, et satisfaire les inconditionnels de leurs concerts.
Effectivement, les gars restent simples, sympas et naturels sans se prendre la tête – que souhaiter de plus de leur part, à défaut d’un graisseux rock’n’roll qui ferait quand même transpirer – style électro-métal et stagedivings à la SIDILARSEN ?

Sidilarsen_19072014_0013.JPG

Bientôt en ligne: AIRBOURNE…!

Airbourne_17072014_0327.JPG
@ Rockhal, Esch-s/-Alzette. 17 Juillet 2014

AIRBOURNE – Rockhal (Esch-sur-Alzette, GD Lux) – 17 juillet 2014

Airbourne_17072014_0446.JPG
Il y a toujours une première fois pour tout. En ce qui nous concerne, ce concert d’AIRBOURNE est notre première – bien des fois envisagée mais toujours reportée. Et quelle première, Madre de Dios! Nous savions que le rock’n’roll existait encore, frais et spontané, enjoué et dégoulinant, basique et sans compromission, mais nous ne savions pas à quel point cette fraicheur était effectivement puissante. Puis-san-te !

Airbourne_17072014_0013.JPG Airbourne_17072014_0028.JPG Airbourne_17072014_0035.JPG Airbourne_17072014_0081.JPG Airbourne_17072014_0103.JPG Airbourne_17072014_0119.JPG Airbourne_17072014_0105.JPG Airbourne_17072014_0124.JPG Airbourne_17072014_0164.JPG Airbourne_17072014_0178.JPG Airbourne_17072014_0166.JPG Airbourne_17072014_0205.JPG Airbourne_17072014_0176.JPG Airbourne_17072014_0212.JPG Airbourne_17072014_0209.JPG Airbourne_17072014_0236.JPG Airbourne_17072014_0240.JPG Airbourne_17072014_0216.JPG Airbourne_17072014_0275.JPG Airbourne_17072014_0241.JPG Airbourne_17072014_0276.JPG Airbourne_17072014_0287.JPG Airbourne_17072014_0299.JPG Airbourne_17072014_0294.JPG

AIRBOURNE, c’est back to the roots. C’est le retour aux fondamentaux, le retour aux sources, brutes et bestiales mais raffinées. Spontanées mais pas brouillonnes ni bâclées. AIRBOURNE, c’est le Jardin d’Eden: tout y est pur et sans fard, tout y est innocence et bon enfant, tout y est vierge et naïf. Tout y est à la fois intemporel et éphémère, violent mais pas méchant, doux mais piquant.

Airbourne_17072014_0291.JPG
AIRBOURNE, c’est le Moïse sauvé des eaux: l’avenir d’un peuple, qui en est ses racines mais également son futur. AIRBOURNE nous a séduit, faut-il le cacher?! Non, la candeur, la bonne humeur, la spontanéité et la fraicheur d’AIRBOURNE que nous connaissions sur CD nous ont littéralement subjugué sur scène.

Airbourne_17072014_0152.JPG
Comment est-il possible, après 60 ans de rock’n’roll, de ne pas être en fait retourné plus tôt à ses fondamentaux, à ses accords basiques, à son tempo binaire et à son cri primal…? La sueur est toujours bonne conseillère, et avec AIRBOURNE c’est en m³ qu’il faut en compter les litres. Tout comme c’est au bulldozer qu’il faut dénombrer les décibels oscillant entre 100 et 110, avec comme étalon le Marshall: 24 + 12 = 36. Back to the roots, qu’on vous dit. Hein? Quoi? Comment…?.

Airbourne_17072014_0060.JPG Airbourne_17072014_0114.JPG Airbourne_17072014_0094.JPG Airbourne_17072014_0129.JPG Airbourne_17072014_0097.JPG Airbourne_17072014_0195.JPG Airbourne_17072014_0228.JPG Airbourne_17072014_0243.JPG Airbourne_17072014_0317.JPG Airbourne_17072014_0246.JPG Airbourne_17072014_0322.JPG Airbourne_17072014_0323.JPG Airbourne_17072014_0327.JPG Airbourne_17072014_0340.JPG Airbourne_17072014_0384.JPGAirbourne_17072014_0431.JPG
On en oublierait presque AC ANGRY qui officiait en première partie. A force de les voir endosser ce rôle ici-même, c’est qu’on s’y habituerait presque. On s’y habitue, mais on ne s’y fait pas encore tout à fait, dirons nous…

AC_Angry_17072014_0045.JPG AC_Angry_17072014_0023.JPG AC_Angry_17072014_0039.JPG AC_Angry_17072014_0012.JPG AC_Angry_17072014_0043.JPG AC_Angry_17072014_0027.JPG

Gagnez 1 x 2 pass-weekend pour le DONKEY ROCK FESTIVAL 2014 © !

Banniere_concours_Donkey_2014.jpg
Les joyeux lurons du DONKEY ROCK FESTIVAL vous offrent la possibilité de remportez 1 x 2 entrées valables tout le weekend : profitez-en !!

Donkey_2014_bill.jpg
Envoyez pour le 25 juillet à contact@intensities-in-10s-cities.eu la réponse à la question suivante (le gagnant de 1 x 2 pass-weekend sera tiré au sort en cas d’ex-aequo et en sera informé par retour-mail) :

Quel est le vrai nom nom civil) du célèbre artiste qui se cache derrière le nouveau projet SUGAR & TIGER qui sera présent à cette édition 2014 du Donkey Rock Festival ?

Résultats du concours ? Cliquez sur "commentaire" ci-dessous.

(Concours ANATHEMA @ Kulturfabrik 30 sept. 2014 : lien tag/Anathema)

–> ♫ ♪ www.intensities-in-10s-cities.eu ♫ ♪ <--

intensities.jpg 07-blanc.png intensities.jpg

MIKE & the MECHANICS – Rock um Knuedler – Luxembourg – 06 juillet 2014

RockUmKnuedler2014.JPG
En pénétrant dans le parking sous-terrain St-Esprit, on est de suite frappé par l’onde d’infrabasses qui transpercent l’épaisse couche de béton qui nous sépare de la surface et qui pénètrent jusque dans l’habitacle de la voiture. C’est l’effet sismique LOST IN PAIN, à la manoeuvre à quelques mètres au-dessus de notre voiture, sur une des scènes du Rock Um Knuedler. Z’y vont pas par le dos de la cuillère, les métalleux luxembourgeois ! Effet immédiat – ou quand le son est parfois plus rapide que la lumière. Une belle brochette de groupes grands-ducaux compose en effet majoritairement l’affiche de ce 24ème festival urbain "Summer in the City", avec en tête d’affiche Michael Rutheford alias MIKE & the MECHANICS

Mike_Mechanics_2014_0030.JPG Mike_Mechanics_2014_0031.JPG Mike_Mechanics_2014_0032.JPG Mike_Mechanics_2014_0035.JPG 07-blanc.png Mike_Mechanics_2014_0041.JPG Mike_Mechanics_2014_0043.JPG Mike_Mechanics_2014_0046.JPG Mike_Mechanics_2014_0057.JPG

A l’heure où Michael Rutheford et ses comparses rencontrent la presse en tout début de soirée, il fait déjà presque nuit noire dehors et il pleut comme vache qui pisse. Le vent vient de se lever très sérieusement et une alerte-orage interrompt les festivités avant que le ciel ne se déchire violemment sur le Duché. La scène principale est évacuée et SURF COWBOY en fait malheureusement les frais : concert annulé. L’orage gronde, et un cordon de sécurité officie pour évacuer la grande scène et sécuriser ses alentours. Quel dommage de devoir faire l’impasse sur ces fameux garçons vachers…

Mike_Mechanics_2014_0090.JPG
Il faudra attendre l’arrivée sur scène de la tête d’affiche, Mike & The Mechanics, pour renouer avec la foule qui retrouve, elle aussi, le chemin de la Place Guillaume II un moment vidée de son affluence pourtant bien au rendez-vous du soleil de cet après-midi. Si le public grand-ducal n’est pas réputé être toujours le plus expressif qui soit, il n’en demeure pas moins que le rock fait viscéralement partie de la culture luxembourgeoise. Cette affiche du Rock Um Knuedler ne fait que confirmer le fait en s’inscrivant dans une longue tradition d’événements rock’n’rollesques organisés par les autorités publiques ces dernières années (décennies?). Merci chers voisins/cousins et God save the Duke : petit Duché par sa taille certes, mais grand par sa tradition r’n’r !

Mike_Mechanics_2014_0024.JPG Mike_Mechanics_2014_0049.JPG Mike_Mechanics_2014_0067.JPG Mike_Mechanics_2014_0071.JPG Mike_Mechanics_2014_0076.JPG Mike_Mechanics_2014_0082.JPG

KATAKLYSM – Kulturfabrik (Esch-sur-Alzette) – 02 juillet 2014

Kataklysm_Kulturfabrik_062014.jpg One, two… test… Test. One, two, test. Test… Testicule ! Dès le sound-check, les Montréalais donnent le ton, tabernacle ! Après qu’HATEBREED ait ravagé les lieux la semaine dernière, KATAKLYSM se retrouve face à une barre placée bien haut pour rivaliser avec les Américains. Disons que les Canadiens sortent le grand jeu pour ce faire, mais restent néanmoins une pointure en-dessous de celle de leurs grands-frères US. Ce n’est pas faute d’essayer, mais c’est ainsi : à force semble-t-il de vouloir en faire de trop, KATAKLYSM nous sert ce qui ressemble à une bouillie sonore comparativement à une déferlante HATEBREED qui ne faisait pourtant déjà pas dans la dentelle de Bruges.

Kataklysm_02072014_0011.JPG
Kataklysm_02072014_0015.JPG Kataklysm_02072014_0019.JPG Kataklysm_02072014_0071.JPG Kataklysm_02072014_0096.JPG Kataklysm_02072014_0003.JPG Kataklysm_Kulturfabrik_062014.jpg Kataklysm_02072014_0001.JPG

Auréolé du prix du Best Metal Artist/Group or Duo of the Year lors de l’édition du SiriusXM Indie Awards de cette année (nous dit-on…), KATAKLYSM s’affiche ainsi dans les milieux autorisés comme un des nouveaux leaders de la scène death metal (dont nous ne sommes pas spécialiste faut-il le concéder). Dont acte. Mais s’ils sont leaders de la scène headbanging, nous on veut bien le croire au vu de ce qu’on a vu et au su de ce qu’on a entendu !

Kataklysm_02072014_0061.JPG Kataklysm_02072014_0106.JPG Kataklysm_02072014_0129.JPG Kataklysm_02072014_0143.JPG Kataklysm_02072014_0245.JPG Kataklysm_02072014_0187.JPG Kataklysm_02072014_0147.JPG Kataklysm_02072014_0160.JPG Kataklysm_02072014_0181.JPG Kataklysm_02072014_0183.JPG Kataklysm_02072014_0207.JPG Kataklysm_02072014_0241.JPG

En tout état de cause, une chose est sûre : leurs petits frères luxembourgeois de SCARRED et de COSMOGON qui ouvrent ce soir pour les Canadiens connaissent désormais le chemin à suivre même si It’s a Long Way to the Top if you Wanna Rock’n’roll….

Scarred_2014_0022.JPG Scarred_2014_0010.JPG Scarred_2014_0041.JPG Cosmogon_2014_0066.JPG Cosmogon_2014_0042.JPG Cosmogon_2014_0041.JPG Cosmogon_2014_0031.JPG Cosmogon_2014_0024.JPG Cosmogon_2014_0016.JPG

ANATHEMA – gagnez 2 x 2 places pour le 30 septembre 2014 !

La Kulturfabrik de Esch-s/-Alzette vous offre 2 x 2 places pour le concert de ANATHEMA le 30 septembre 2014.

Pour gagner, c’est simple: envoyez votre réponse à la question suivante à contact@intensities-in-10s-cities.eu avant le 31 juillet 2014 à midi. En cas d’ex-aequo, un tirage au sort aura lieu et les 2 gagnants en seront informés le jour même par retour-mail.
Question: combien de patronymes différents le groupe a-t-il comptés parmi ses membres à part entière depuis sa fondation?

07-blanc.png Anathema_bill_30sept2014.jpg 07-blanc.png

Résultats du concours : les deux gagnants sont Stéphane V.H. et William R. (contactés par email ce 31 juillet 2014). Bravo à eux !

ALBERT BLUES BAND – Martelange – 27 juin 2014

ABB_Martelange_June2014.jpg
Il y a des jours comme ça: mine de rien, on se ballade sans appareil photo et l’on tombe sur un petit concert. Et ce petit concert devient vite un grand concert, comme ça sans prévenir, semblant de rien. Un concert de la mort qui tue parce que, sans raison particulière, les gars sont en forme et que la symbiose est immédiate avec la salle. Le public est chaud et l’interactivité subite. Voilà comment une soirée comme une autre devient tout à coup un moment particulier, un after work qui marque les esprit pour rester gravé dans les mémoires. Belle manière de fêter la réussite de nos Diables Rouges lors de ce 1er tour du Mundial marqué par un sans faute – du moins au niveau du résultat brut: ainsi que l’avait prédit ALBERT BLUES BAND, mais avec une résonance particulière et une saveur de fin gourmet ce soir: We are the Winners (Music © ALBERT BLUES BAND; lyrics © Denis RICHARD).

(Refrain) We are the winners, we are the fighters – We are the winners and we’ll win win win again – We are the winners, no more losers – We are the winners and we’ll win win win again
(Couplet 1) We used to lose, we used to cry – Now we are strong and we are proud – Marc raised our limit up to the sky – Above us there’ll be no more cloud
(Couplet 2) Belgium football team has a nickname – We can’t use it, still hope they’ll win the game
(Couplet 3) Eden’s a Hazard for the others – Romelu & Christian are like brothers – There’s no better Kompany than Vince – In England they call him the Prince
(Couplet 4) Thibaut Courtois stops everything – In the middle Witsel is the king – Verthongen ,Vermaelen & Mirallas – Kevin de Bruyne the high class – Big Dan, Mertens and Fellaini – Alderweireld, Dembele, Chadli – Ciman , Januzaj and Origi – Bossut , Mignolet and Anthony – Defour, Lombaerts and Casteels dream To win the cup with this unique team »

(Photo ci-dessus : Bastogne, Fête de la Musique 22 juin 2014)

HATEBREED – Kulturfabrik @ Esch-sur-Alzette – 25 juin 2014

Hatebreed_Kulturfabrik_Tix_25062014.JPG
Il y a quelques semaines, la dynamique et sympathique équipe de la Kulturfabrik annonce qu’entre le Hellfest, le Graspop et le Wacken, HATEBREED viendra faire un petit tour par le Luxembourg histoire de voir si la scène métal se porte toujours aussi bien. A l’issue de notre premier concert des Américains en salle (et non pas en open-air, voir www.intensities-in-tens-cities.eu Chap.1), on peut en conclure que la scène métal grand-ducale se porte. La sidérurgie et le Grand-Duché ont d’ailleurs toujours fait bon ménage, même si Jamie JASTA encourage le public à hausser d’un cran les pogos et autres mosch, sans doute habitué à plus de déchaînement encore de la part de ses aficionados. En ce qui nous concerne, le niveau est tout à fait acceptable et suffisant – tout comme d’ailleurs le mur de son phénoménal que crachent les Marshall dans un espace relativement confiné pour le niveau des vumètres…

Hatebreed_Kulturfabrik062014_1bis.jpg
Une des références absolues dans le monde du hardcore, HATEBREED demeure redoutable sur scène, et ce soir on peut dire que la qualité a prévalu sur la quantité. Avec un concert de 1h08′, à peine s’est-on plongé dans le bain que voilà-t-y pas qu’on nous vidange la baignoire sans crier gare – et même sans l’ombre d’un méchant rappel. Un peu court assurément. Sans doute nous ont-ils balancé la set-list de leur saison festivalière au timing serré, oubliant peut-être qu’aucune prestation ne suivait la leur?! Il ne faudrait pas que nos hard-c(h)oristes se la jouent un peu trop diva, sous peine de perdre de leur crédibilité et surtout de leur intégrité dans un milieu où sombrer dans le boum-boum facile est aisé. Nous dirons donc que la qualité l’emportait ce soir sur la quantité, mais c’est bon pour une fois hein les gars: si ça se reproduit, on vous met en guise de punition des bouchons dans les oreilles, garnements !

Hatebreed_KulturfabriK062014_2bis.jpg