HAMAWE Roots Festival – 31 mai 2009 – Hamawé

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Un grand moment familial de bonne humeur, de simplicité, de convivialité et de ripaille, cet annuel rendez-vous gaumais à l’Hamawe Roots Festival. Chapeaux de cow-boy et santiags de rigueur pour quelques pas de square dance (sans renverser l’Orval, s’il vous plait). The Ugly Buggy Boys mettent le feu au chapiteau avec ce qu’ils affirment inspiré par le doux ronflement des Massey Ferguson: quelque chose qui n’est pas vraiment de la country, ni du swing, ni du hillbilly, ni du rockabilly, ni du country blues, ni du boogie mais plutôt un mixed entre le hard rock des années 1920 et le western swing de demain comme ils disent ! Bref, de quoi oublier vite fait bien fait le mariachi de ces mexicanos de Viva Mexico qui précédaient. Pour suivre, The Flat Mountain Girls qui nous viennent en droite ligne des montagnes de l’Oregon et qui hument bon le far-west et l‘Appalachian Old Time Square Dance. The Straps, les locaux Bluegrass Old Time Cajun, clôturent l’affiche avec en apothéose un final endiablé où se retrouvent réunis pour un méga-jam on stage tous les bands de la journée (!)… accompagnés au triangle ou aux maracas par les politiques du cru (!!), le Gouverneur coiffé d’un stetson en premier.

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Mention plus que toute spéciale à Papy Blues qui ouvrait les hostilités en début de festival, seul à la gratte et assis sur son ampli à accus, en reprenant de main de maître les classiques des classic rocks. Il nous ressortira le grand jeu tout au long de la soirée – coiffé de mon chapeau ! – entre deux bands, sous les vivas intergénérationnels amplement mérités : quand Papy fait de la résistance, il ne fait pas les choses à moitié, le bougre : su-per-be !

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LYNYRD SKYNYRD – 25 mai 2009 – Köln (Allemagne)

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Courte tournée européenne de Lynyrd qui ignore superbement la petite Belgique. Direction Cologne donc… Julian SAS chauffe correctement le Palladium de Köln avant que le second opening band, Björn BERGE, ne vienne lamentablement dégonfler ce soufflé par un soporifique et pompant set acoustique solo. Un trop long (second) entracte couronne le tout, et ne nous met dès lors pas en condition optimale pour accueillir mes sudistes (presque ?) préférés : au vu du nombre de boys & girls portant t-shirts Molly Hatchet dans la salle, on peut dire que le combat des titans sudistes n’a pas lieu sur scène mais bien par garde-robe interposée! Lynyrd Skynyrd nous délivre un set millimètre et roulé comme du papier à musique – c’est le cas de le dire – mais bien trop court : 1h30 depuis l’extinction des feux jusqu’au démontage de la scène, c’est dire. Intense certes, assurément puissant, mais bien trop court et fort prévisible : que des classiques – les plus anciens d’entre eux, qui plus est – et aucun morceau récent ni de nouveau matériel dans la set list proposée. Des valeurs sûres donc et des morceaux rôdés depuis des lustres, ce qui enlève un peu à la magie des choses et limite la prise de risque du band qui nous livre une prestation dès lors un peu trop téléphonée (voire limite naphtaline…) à mon goût.
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Il n’en demeure pas moins que ces classiques restent puissamment percutants et bigrement efficaces didju, que Rickey Medlocke reste un grand showman, et que 10 bonshommes sur scène (lorsque l’harmonica était ponctuellement de la partie), ça en jette un max côté visuel avec les deux choristes de surcroît… L’envolée de Free Bird lors du rappel et en clôture du show était également téléphonée, mais ça fait toujours un bien fou par où ça passe – et quatre manches de guitare côte à côte au-devant de la scène, ça fait toujours par ailleurs son petit effet. Surprise enfin que celle de retrouver Michael Cartellone (le batteur du Nuge) dans ce line-up, mais bon. The South Will Rise Again, sans doute, mais prenez le risque de nous étonner davantage la prochaine fois, les gars – sinon pour le reste, rien à redire.
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George THOROGOOD – 17 mai 2009 – Bruxelles

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Un concert roots (66 ?!) dans toute sa splendeur graisseuse à souhait, longues courbes rapides et dos d’ânes pas trop lents, riffs ni trop décoiffants ni trop statiques, pas trop loud mais pas trop soft non plus. Hard stuff quoi, comme écrit en écran d’arrière-fond. George: the right man at the right place, avec une rythmique tellement excellente derrière lui qu’on pourrait même se demander ce qu’il serait sans ses valeureux Destroyers… Ne manquait à cette soirée sold out à l‘Ancienne Belgique que les effluves d’essence et de gomme carbonisée sur un macadam brûlant fraichement arrosé par un orage soulageant de la touffeur ambiante, avec le ronronnement d’un puissant V8 en arrière-fond sonore et on s’y serait cru, chez le George! Oh que oui. Il n’a pas inventé la poudre ni l’eau tiède, le bougre, mais il sait fichtrement bien comment combiner les deux (secouer sans mélanger) en usant à merveille de ces quatre comparses. Pour ce qui est de la gomina et de son peigne, c’est le même principe: le look avant, pendant et après. Avec final couché on stage… Rock’n’roll & hard stuff, quoi – ni plus, ni moins.

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NASHVILLE PUSSY – 26 avril 2009 – Arlon

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Hot, hot, hot ce concert – chaud devant (et derrière aussi…) ! Dernière date sur le Vieux Continent pour Nashville Pussy qui termine à Arlon – dans le cadre de ces premières Aralunaires – sa tournée européenne avant de repartir chauffer ses cow-boys et échauffer les esprits dans leur lointain Texas. Nos quatre garces et lascars prennent manifestement leur pied dans un Entrepôt tout acquis à leur cause. Max d’énergie, max de décibels, max de show, max de provoc: quand le dieu rock’n’roll copule avec la déesse décibels – et nous avons deux déesses de derrière les fagots qui en connaissent un brin en matière de manche à astiquer ! Mais cela ne se limite pas au seul visuel: la lead guitar est tout simplement époustouflante et dévastatrice à souhait, donnant à se rincer tant l’oeil que l’ouïe.

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On ne fait pas dans la dentelle ni dans le soft ce soir, mais plutôt dans le cuir et dans le hard – au propre comme au figuré. Ce n’est pas Buckingham mais Soho, ce n’est pas Broadway mais le Bronx, ce n’est pas Place Royale mais les Marolles: du vrai, du bon, du chaud, du primaire, du basique, du carré sans compromis ni compromission, vitaminé au Jack Daniel’s et… à l’Orval dont sont tout aussi friands nos Ricains. Du bon, du très bon, et quelle bouffée d’air mes aieux – et je ne parle pas ici de chambres-à-air ni de pipettes bien qu’il y ait matière à. Nom de Dieu: quelle bonne parole le Nuge a-t-il eue un beau soir de Double Live Gonzo à Nashville…!

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AMADOU & MARIAM – 25 mars 2009 – Luxembourg

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Je pensais bien être un des seuls blancs dans cette salle noire de monde mais non, que du contraire: Den Atelier est bien étrangement plus européen qu’africain ce soir. Comment qualifier ces 100 minutes de bonheur et de leçon(s) de vie : afro-beat ? afro-pop-blues ? funky ? pop ? reggae ? delta blues rock ? Sans doute un peu de tout à la fois, et rien de tout cela en même temps. Inqualifiable et inclassable, ce dont nous gratifient nos deux aveugles par ailleurs bien entourés : deux choristes noires du cru et de l’artillerie traditionnelle black & white. Mais ce sont bien Amadou et Mariam qui font chavirer les cœurs par tant de simplicité, de joie de vivre, de gaieté, d’humilité – et de virtuosité pour Amadou qui nous la joue à la Stevie Rai Vaughan (… avec une rythmique afro-beat en toile de fond, faut le voir et l’entendre pour comprendre !). Mariam, la main déposée délicatement presque tout le concert durant sur l’épaule d’Amadou autant pour se situer dans l’espace que dans le cœur de son homme, nous délivre sourires et tendresse entre deux phrasés. Un concert chaud-chaud-chaud, sentant bon l’Afrique et le blues, transpirant les tropiques et la canne à sucre, humant le manioc et le reggae, suintant l’afro-beat et la simplicité, le tout avec un zeste de je ne sais quoi : on en redemande. On en redemande…

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The BREW – 10 mars 2009 – Kavanagh’s Club

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Est-ce présomptueux de parler du concert de l’année alors que nous ne sommes que début mars? Quoi qu’il en soit, ce n’est pas de sitôt que je retrouverai autant d’énergie, de punch, de complicité, de puissance, de show, de jeunesse et de fraîcheur de la part d’un power trio dans un endroit aussi confiné et intime que ce club gembloutois. Une rythmique en béton assurée par le paternel et le fiston, complices naturels et générationnels, ainsi qu’un troisième jeune petit génie showman à la gratte: The Brew a mis le feu aux poudres, comme espéré et comme prévu, en appliquant des ingrédients qui font le jeu, recette (et match!) depuis des décennies. La réincarnation de Grand Funk Railroad?! Rien à dire de plus qu’il y a des endroits où il faut être car il est des moments qu’il faut vivre. Et puis, quoi de plus sympa que de se faire accueillir par le patriarche quarantenaire du band qui, me croisant, vient me serrer la pince suite à la conversation que nous avions eue l’avant-veille backstage à l’issue du show de Slade…?!

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SLADE – 7 mars 2009 – Limbourg

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So here it is, Merry Christmas, Everybody’s having fun, Look to the future now It’s only just begun”: quoi de plus sympa que de fêter Noël en mars? Il n’y a que Slade pour nous ressortir les bonnets de Père Noël dans un Kursaal de Limbourg bien évidemment sold out, et qu’est-ce que ça fait du bien par où ça passe ! Bon enfant, jovial, rafraîchissant, simple mais bien secouant : ce concert est d’une fraîcheur inversement proportionnelle à ce qu’on pourrait penser d’un band qui n’est pas né de la toute toute dernière pluie – que du contraire! Mais combien de petits jeunots (et moins jeunes, suivez mon regard) feraient bien d’en tirer de la graine de mauvaise plante ?! Tout y est passé : Slade nous a offert un best of de chez best of, avec tout ce qu’il fallait où il fallait et comme il fallait. Que demander de plus, et que réclame le peuple ?! Vivement Noël, même si avec Slade c’est Christmas tous les jours. Et puis, sympa les éclats de rire et la poignée de main backstage entre The Brew qui assurait la première partie et nos vieux de la veille qui savent encore fichtrement y faire, ô que oui…!

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AC/DC – 1er mars 2009 – Antwerpen

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J’ai aujourd’hui trois fois l’âge que j’avais lorsque je vis pour la première fois Angus débarquer en culottes courtes sur scène; 29 ans plus tard, me revoilà face à mes Australiens préférés ! L’Histoire retiendra sans doute qu’il n’aura fallu que 20 minutes l’automne dernier pour que les entrées aux deux concerts du Sportpaleis s’arrachent comme des billets d’un concert d’AC-DC à Anvers. Est-il dès lors politiquement correct d’écrire que je ressors de ce concert avec une légère frustration, en l’occurrence celle de ne pas avoir été surpris, celle de ne pas avoir été pris à contre-pied ?
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AC-DC nous délivre le show parfait, nous assène la sono parfaite, nous réserve la set-list parfaite, nous offre la mécanique parfaitement huilée. Trop huilée, peut-être – où rien n’est laissé au hasard, où la moindre parcelle d’improvisation est réduite à sa plus simple expression. Les gimmicks, les solos, les clichés, les jeux de scène, tout est la copie conforme de ce que la band nous offrait il y a 30 ans déjà. Même le solo improvisé (?) de Let There Be Rock est la copie strictement conforme à celui sur If You Want Blood de… 1978. Des morceaux qui s’enchaînent mais moins rapidement que par le passé, Angus qui ne se trémousse que l’une ou l’autre fois par terre, il s’agit là de signes qui ne trompent pas : nos lascars ne semblent plus insensibles au poids des ans…

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Mais ne boudons pas non plus notre plaisir, car ce concert est une véritable délectation : AC-DC joue sur du velours dans un Sportpaleis plein comme un œuf et totalement acquis à sa cause. 20h55: la clameur de la salle monte furieusement jusqu’à l’extinction des feux : les écrans géants s’animent alors d’un manga pour le moins hot avant que la gigantesque locomotive de Run Away Train ne vienne se poster au-dessus de la batterie. Le show est lancé comme un train fou : roulez casquette, c’est la foire aux chapeaux 115 minutes durant ! Brian la casquette vissée sur la tête, Angus avec sa mythique dégaine, Malcolm en marcel et Phil l’Asperge entourant tous deux Cliff les lunettes sur le nez et… la cigarette au bec : les deux front men sont secondés à merveille par la meilleure rythmique rock’n’rollienne de l’hémisphère sud (normal pour des Australiens) mais de l’hémisphère nord également (normal pour des Ecossais).

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La cloche, les canons, le strip-tease, la poupée Rosie, le moon-walk (non, ça c’est Michaël Jackson !) et l’ambiance de Dieu le Père, tout y est : l’highway to hell est pavée de bonnes intentions et parsemée de Marshall qui nous délivrent une puissance de feu peu commune doublée d’un son d’une pureté qui en ferait frémir plus d’un. La grande fête se termine par la magistrale claque que nous assènent les six canons surplombant les deux murs de Marshall crachant quant à eux leurs tonitruant feu roulé : un nouveau show parfait se clôture comme il a commencé, dans une furia démoniaque où le dieu Rock’n’Roll copule bestialement avec la déesse Décibel(le). Dans 10 ans et plus, AC-DC nous refourguera encore la même recette (camelotte?) un brin surannée c’est sûr – et pour notre plus grand plaisir, ça c’est certain ! C’est ce qu’on appelle sans doute un mythe. Bien vivant, le mythe, bien vivant. On en oublierait presque la superbe première partie (The Answer), malheureusement desservie par une sono lamentablement pourave – dommage.
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DOLE – 28 février 2009 – Luxembourg

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On est loin des deux sold-out de décembre et janvier derniers lorsque la bande à Rémy remonte sur les planches après 20 ans d’absence ! On ne se bouscule en effet guère à l’Exit07 de Luxembourg ce soir au Festival de l’EuropeDOLE partage l’affiche avec une brochette de groupes européens : Qntal, Spectra Paris, Whispers in the Shadow, Trés B. (photos) et The Filthy Needles. Sonorité eighthies garanties, synthés et cuivre, les Depeche Mode belges (comme on les a appelés au temps de leur splendeur, première moitié des années 80…) n’ont rien à envier à d’autres bands qui n’ont, eux, pas survécu aux ravages des décennies ou aux tribulations d’une reformation. Le morceau qui clôture leur set est tout chaud tout frais sorti de leur cerveau, enregistré fin 2008 à la Rockhal: c’est ma foi celui qui me transporte le plus. Comme quoi c’est dans les veilles marmites…

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The ABBA Show – 6 février 2009 – Esch (GD Lux)

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Il faut de tout pour faire un monde, et il faut de tout pour faire un blog: open your mind. N’empêche, une fois oui mais pas deux: cet ersatz de tribute band ne tient pas toutes ses promesses et ne vaut dès lors assurément pas le déplacement… ni ne mérite sa place ici. Une première heure creuse, insipide, inodore et incolore, statique comme chez Madame Tussauds. Une sono qui incite à ne pas parler trop fort de peur de troubler un parterre de poireaux autistes. Un orchestre symphonique qui n’en a que le nom. Et une ambiance de mortuaire, que je n’ai guère non plus contribué à dérider je n’en disconviens pas: mais si je n’ai pas allumé le feu, c’est peut-être que les allumettes étaient mouillées comme un mauvais pétard. La seconde heure est quelque peu plus dance & party, sans jamais cependant décoller ni véritablement faire vibrer et transcender un aréopage relativement aseptisé, guindé et endimanché. Bref, restons-en là pour l’heure et attendons Jacques Hustin ou Jean Vallée afin que je me fasse un comparatif Eurovision digne de ce nom (tiens à propos d’Eurovision, que mentionnent mes tags… ?!)

** Avertissement – Warning ** Avertissement – Warning **

Le chapitre 1 d’Intensities in Tens CitiesAll the World is a Stage ♠ The Vintage Years 1978-2011 se referme ici, en septembre 2011, après avoir couvert les années 1978-2011. Si le chapitre 1 se referme ici, c’est surtout pour mieux continuer au chapitre 2.
Intensities in Tens CitiesAll the World is a Stage ♠ Chapter 1 trouve ainsi désormais son prolongement au chapitre 2, sous l’appellation Intensities in 10s CitiesAll the World is a Stage ♠ Chapter 2, où nous vous attendons plus nombreux encore…
Long live Rock’n’Roll !
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The chapter 1 of Intensities in Tens Cities (All the World is a Stage) "The Vintage Years 1978-2011" gets a end right here, on September 2011… and is to be continued at chapter 2.
Intensities-in-tens-cities.eu (All the World is a Stage) still goes on and on under the new name of Intensities-in-10s-cities where we are waiting for you…
Long live Rock’n’Roll !

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