MOLLY HATCHET – 22 décembre 2011 – Verviers « Spirit of 66 »

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Tim Lindsay & John Calvin viennent de terminer leur souper et sont en train de relever leurs mails & Facebook, chacun devant leur laptop, alors que j’arrive à l’étage pour les saluer : ça se passe comme ça, chez le Francis. Reste que ledit Francis ne sait pas très bien sur quel pied danser pour introduire le groupe, le moment venu : une annonce-micro quelque peu hésitante "Please welcome Molly Hatchet !" puis le noir. Le noir, le noir et le silence… Le Francis de recommencer son annonce, s’excusant en français et expliquant en anglais qu’il ne fait que suivre les consignes les plus étranges qu’il ait jamais reçues : annoncer le groupe… puis attendre !

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Le band débarque finalement sur scène après encore un interminable moment, pour rester dans la pénombre dos au public afin de peaufiner leurs réglages durant tout un (trop) long morceau balancé depuis la table de mixage. Passé cette entrée en scène pour le moins surréaliste, le concert démarre sur les chapeaux de roues – les six gaillards semblant manifestement apprécier le Spirit en ne tarissant pas d’éloge sur son patron. C’est ce soir pour MOLLY HATCHET l’avant-dernier concert de l’impressionnant "2011 Justice Tour" qui a débuté aux States le… 9 mars dernier : demain soir, la quille ! Le band semble manifestement apprécier le moment qu’il qualifie de holiday & Christmas gig en nous promettant le meilleur pour la soirée. Manquerait plus que ça…!

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Inutile de m’épancher à nouveau sur les considérations "rock sudiste" qui m’échappent bien malgré moi lors de chaque concert de MOLLY HATCHET, Blackfoot, Lynyrd Skynyrd ou d’autres étendards encore du Southern Rock (ils sont consultables sur www.intensities-in-tens-cities.eu – chapitre 1 !). Il n’en demeure pas moins que le "Spirit of 66" est davantage, le temps d’un soir, le "Spirit of Jacksonville, Florida" tant la moiteur du Golfe du Mexique semble être au rendez-vous : ça hume bon le Deep South, le Jack Danniel’s, les santiags et l’opale. Le concert de ce soir est simplement très bon – pas le meilleur (c’est le prochain…), mais fichtrement bon quand même : la fatigue de cette longue tournée qui s’achève ne semble même pas faire ressentir ses effets sur les corps – si ce n’est celle des 12 mois de plus qu’ils ont à leur compteur comme une bonne partie de l’assistance !

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Dave Hlubeck a perdu autant de poids que Phil Mc Cormack semble en avoir (re)pris, Bobby Ingram toujours aussi tombeur que Tim Lindsay (mon all time favori) est showman, alors que des deux backmen aux claviers et aux futs un nouveau (?) batteur a rejoint le groupe. Il ne m’est pas inconnu mais impossible d’identifier son pedigree : help, who is he ?! Le "Justice" sera un grand, grand, très grand moment – sans doute un des plus puissants morceaux de Molly Hatchet, tout comme le vibrant hommage rendu à Ronnie James – et quand je dis vibrant, je devrais plutôt dire hurlant : la lead guitar de Dave Hlubek étant manifestement poussée à l’extrême dans le rouge, repli stratégique stage left vers celle de Bobby afin de sauvegarder mon ouïe, oufti ! Le rappel sera l’occasion – comme de tradition – de rendre hommage à leurs frères de Lynyrd avec notamment un Free Bird réclamé à gorges profondes, chaudes et déployées par une assistance en chaleur et en sueur : just appreciate @ www.youtube.com
Il n’y a pas à ch**r, mais The South Will Rise Again. Again, again and again. And again, for sure. Thanx, guys.

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2011 : Exit, Stage Left…

The best of the best of my 2011 :

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An Evening With Al’ and Friends – 26 novembre 2011 – Arlon

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Fête halal, ce soir. Pardon: fête à l’Al’ ce soir. Si le patriarche des musicos de la Province de Luxembourg était un dinosaure – ce qu’il n’est évidemment pas – sûr que ce serait un… T-Rex. Get it on, l’Albert ! C’est que le sieur Pemmers est à la fête ce soir à Arlon, un peu comme s’il était au centre d’une messe noire dédiée à un être cher trop vite disparu. Mais il est encore bien vivant et même bon pied bon oeil, Al, toujours aussi sensible de la gachette et rapide à la dégaine, le fourbe ! Pour preuve, le voilà pour plus de trois heures sur la scène du Palais, accompagné de ses trois groupes : Albert’s Party annonce l’affiche, avec BOOTLEGS qui ouvre le bal, suivi du G4 et enfin de l’ALBERT BLUES BAND pour clôturer une soirée bien pimentée où se retrouve autour de Al’ le tout Luxembourg musical.

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Des pensionnés comme ça, on n’en fait plus ma petite dame, on n’en fait plus savez-vous : nourris au pâté gaumais et abreuvés à l’Orval, ça vous fait des gars costauds de chez costauds, M’dame. C’est comme ça qu’ça s’passe chez nous, en Luxie. Le petit Al’ est né non pas entre le boeuf et l’âne gris, mais entre entre un Marshall et une Gibson. Les Rois Mages ont amené le pâté et la Trappiste, fourguant sur la route la mire et l’encens chez les hérétiques…

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Avec BOOTLEGS en ouverture de soirée, c’est comme si John Fogerty était venu dire un petit bonjour à Arlon : une machine à tubes, ce Creedence ! Ce n’est cependant que l’échauffement, la mise en jambre : le G4 prend la relève, mais avec un des quatre mousquetaires qui manque à l’appel. Le G4 est pour un soir le… G3. Il manque une roue au carrosse, un peu comme si Stone chantait sans Charden ou Ringo sans Sylvie. Mais bon, ne boudons pas notre plaisir : sept gaillards pour le prix de huit, trois lead guitars pour le prix de quatre, ça le fait malgré tout. Et il est content, l’Al’, de pouvoir faire autant de bruit avec ses six petits camarades d’école ! Le G4 ne devait initialement pas (per)durer (voir par ailleurs sur http://www.intensities-in-tens-cities.eu) : c’est dire si chaque nouvelle (rare) prestation est déjà un don du ciel en soi. Les gars, vous êtes bons ce soir, fichtrement bons et forts. Loud, même. A croire que c’est rien que pour provoquer le quatrième larron là où il est, sur scène également mais à Marche-en-Famenne. Les absents ont toujours tort, na ! Julien, Bidon, Ben, Denis, Bernard, Geoffroy, Al : vous êtes BONS. Si vous étiez femmes, vous seriez bonnes – c’est dire…

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La bonne humeur sur scène, ce doit être le leitmotiv de cette soirée à l’ancien Palais de Justice : pour des murs qui ont du connaître des larmes par hectolitres, ce sont celles de joie ce soir. ALBERT BLUES BAND peut maintenant prendre possession de planches pour le bouquet final – et plus si affinités. Un melting-pot de reprises et de compos personnelles, entrecoupé – quand même – par un petit mot de Denis à l’adresse du jubilaire sur le mode "Pierre Desproges". Ou quand l’humour le dispute à la bonne humeur, les décibels au beat, et l’amitié à la stage attitude. ALBERT BLUES BAND présente un "nouveau" line up pour partie, où la jeunesse et la fougue le disputent à l’expérience et à la maturité. Ou quand la naphtaline le dispute aux jouvenceaux !

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Le bouquet final, c’est Rockin’ in a Free World – tout un programme dans la joie, la bonne humeur et la r’n’r attitude : avec cette vidéo, vous comprendrez où il fallait être ce 26 novembre 2011. On joue des coudes sur scène. On joue tout court. Non : on ne joue pas, on preste, ma p’tite dame, on preste. Et des prestations pareilles, Al, c’est à reproduire tous les ans, hein. Reproduis, Al, reproduis. Féconde et reproduis. Fais l’con et re-produis. Et surtout : … merci !

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Popa CHUBBY meets Walter TROUT – 13 novembre 2011 – Limbourg (Kursaal)

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Deux Giants of Blues Rock pour le prix d’un. C’est en résumé le super-deal de ce soir, ou en tous cas ce qu’on peut appeler "un prix de gros" au vu des deux monstres à l’affiche ce soir dans cette superbe salle qu’est le Kursaal à Limbourg. Deux poids lourds (surtout le New Yorkais !) du blues-rock ricain : Walter HardcoreBluesRock TROUT et Popa Meatloaf CHUBBY. Lequel des deux ouvrira pour l’autre? Lequel des deux mettra toute la pression sur l’autre…? Quelques dates sont à l’agenda de cette mini-tournée européenne que les deux guitarmen s’offrent, alternant leur ordre d’entrée en scène d’un soir à l’autre.

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Ce soir, ce sera au tour de Popa CHUBBY d’ouvrir les hostilités et de sonner la cavalerie : une heure et demie d’un concert sans surprise (ni bonne ni mauvaise) qu’il passe assis sur son siège en face de moi, sans lever ses quintaux de tout le set. Mais qu’importe, finalement : sa Fender vintage reste de la dynamite et il sait fichtrement comment faire parler la poudre même sans bouger son popotin. Si ce n’est pas à un Dalton qu’on apprend à manier le Colt, ce n’est pas à un CHUBBY qu’on apprend a titiller les limites de la Fender : ce soir, ce n’est pas Limbourg, c’est pas New York, c’est tout simplement un festival, un feu d’artifice. C’est bleu, c’est rouge, c’est vert, c’est beau, c’est bon, c’est… Broadway !

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Mais alors que je pressentais un raz-de-marée du Popa prenant le dessus sur le Walter, voilà-t-y pas que cette seconde partie de soirée me (sur)prend totalement à contre-pied. C’est en effet un Walter TROUT chaud à point et totalement déchaîné qui déboule sur scène et assure LE spectacle – et quel spectacle ! Son traditionnel Hammond est bien présent stage right et assure un remplissage sonore gouleyant et hot comme une chaude gaille, qui complète à merveille – s’il le fallait encore – une guitare virevoltée. L’ensemble est servi par un batteur pour le moins balaise aux fûts, et à la hauteur d’un bassiste exceptionnel (dont le t-shirt donne d’ailleurs à lui seul le ton et le tempo de ce blues-rock à la Walter TROUT). Ce mec, ce doit être l’enfant caché des amours secrètes entre Mme Hendrix et M. Vaughan lors d’une partouse avec M. Nugent et Mme Winter, c’est sûr.

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Comme de bien entendu, Popa et Walter nous offrent un jam d’une bonne vingtaine de minutes : un duo (duel ?) puissant comme un boeuf, subtil comme un papillon et aérien comme un B52, qui restera assurément dans d’autres an(n)ales que celles de la feuille paroissiale locale. Un moment, un grand moment qui doit compter pour les murs du Kursaal. Le CHUBBY quittant la scène pour la seconde fois ce soir, TROUT de poursuive seul son one-man-show de derrière les fagots : s’il cause comme il joue, sûr que lors des réunions de famille on ne doit pas savoir en placer une à table. Le Kursaal est sur le cul alors que la nuit est déjà bien avancée : lumières on, switch off, lights out, low sound… bar open. Des affiches pareilles, on en redemande, mazette ti ! (et non, definitively non, je ne suis pas en short ce soir – ceci pour répondre à l’étonnement de l’ouvreur… 😉

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Intensities in Tens Cities – All the World is a Stage – Chapter 1 : « The Vintage Years 1978 – 2011 » –

Il était une fois le Chapitre 1 de Intensities in 10s Cities qui s’appelait… Intensities in Tens Cities.

All The World Is a Stage – Chapter 1 couvre les années 1978 à 2011 : "The Vintage Years".
Ces dizaines, centaines de reviews accompagnées de plus encore de photos vous attendent sur le grand frère de ce site, ici.

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Once upon a time… All The World Is A StageChapter 1, a live coverage of my Vintage Years from 1978 to 2011.
Tens, hundreds of live reviews with thousands of pictures are waiting for you at the older-brother website www.intensities-in-tens-cities.eu

ALICE COOPER – 28 octobre 2011 – Brussels @ « Ancienne Belgique »

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Je me faisais déjà la réflexion vendredi dernier à Forest National, lorsque The TREATMENT ouvrait pour MOTORHEAD: comment un groupe peut-il de la sorte véhiculer l’intégralité et la lourdeur des clichés éculés, ringards et usés jusqu’à la corde du hard/heavy des années 80?! C’est une prouesse: une telle exhaustivité relève du véritable exploit : dans les gimmicks, les attitudes, les fringues et le look, rien strictement rien ne manque à la panoplie du parfait adolescent chevelu et boutonneux en quête d’identité et d’image ! Deux fois The TREATMENT (sponsorisés par Jägermesiter, svp !) en moins d’une semaine, ça me suffit – même si, musicalement, tout n’est pas à jeter (si ce ne sont les vocals, non peut-être ?!).

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The Coop is back avec son No More Mr Nice Guy Tour 2011 dans une Ancienne Belgique sold out depuis le printemps dernier, presque 10 ans après son dernier passage ici-même. Alice, ma belle Alice, que de belles surprises musicales tu nous réserves ce soir en allant puiser quelques surprenantes pépites (Halo of Flies, Clones,,…) jusqu’aux tréfonds de ton répertoire de l’époque où tu étais déjà comme aujourd’hui ! Tu nous offres un show parfait avec l’habituelle panoplie d’ustensiles et autres costumes ou mise(s) en scène théâtrale mais sans… excès, si, si ! Ne manquent évidemment pas à l’appel ta fanfreluche que tu cajoles durant Only Women Bleed avant de nous la massacrer, la guillotine qui te tranche le scalp, ton sabre, ton boa, ta camisole de force, ton Frankenstein, ton haute-forme… Bref, rien ne manque à la solennité de l’événement ni à la théâtralité du moment, le tout parfaitement servi pas pas moins de trois (!) lead guitars – dont une charmante poupée: la Belle et la Bête…

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Un solo de batterie impressionnant et même créatif, pourtant tout en puissance à mettre à l’actif d’un batteur épatant (ça n’arrive pas tous les jours…), accompagné par un bassiste tout aussi maousse costo. Bref, un jeune band soudé et compact au possible et qui sert un Alice 3×20 en belle et grande forme, arborant même nos couleurs (encore) nationales lors d’un bouquet final exceptionnel (Elected): Alice tient haut et droit notre bel étendard noir-jaune-rouge, revêtu du maillot de notre équipe (encore) nationale de football. L’occasion rêver pour Vincent Furnier de nous adresser un clin d’oeil au passage sur la situation politique du pays, mais d’enchaîner bien vite le refrain qui précise bien sûr I don’t care… Après MOTORHEAD qui arborait sur scène une grande bannière "Belgique" la semaine dernière à Forest, on ne peut pas dire que les séparatistes sont à l’honneur ces temps-ci sur la scène rock anglophone !

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Juste avant ce puissant rappel, The Coop nous gratifie d’un autre savoureux clin d’oeil, au Floyd cette fois, en intégrant le refrain d‘Another Brick In The Wall dans son "School’s Out" à lui bien évidemment ! Il n’y a pas à dire, un concert d’Alice est toujours une surprise ; je ne me souviens pas de deux mises en scène identiques d’une tournée à l’autre, de deux set lists semblables, de deux théâtralités identiques. Et, comme le bon vin, plus il vieillit (?) plus il s’assagit (?), plus ses shows deviennent sobres (?) et plus encore il en devient appréciable, délectable, admirable et tout simplement remarquable : total respect, Coop’. Ce n’est pas de la sensualité qui transparait de tes prestations, Vincent, c’est un mélange de douceur suave et de senxsualisme torride. Y a pas à dire, mais Detroit a vraiment enfanté ce qu’on a fait de mieux (ou de pire, c’est selon) aux USA fin 60’s & début 70’s. Et pendant ce temps, ma petite Malou – quasi 6 fois plus jeune qu’Alice – confortablement installée aux premières loges, lutte contre le sommeil pour son premier "vrai" show,..

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LA VILLA STRANGIATO – (RUSH Tribute) – 22 octobre 2011 – Verviers @ Spirit of 66

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Un tribute band tout à la gloire de RUSH, et chez l’ Francis à Verviers en plus : c’est-y pas tout beau tout bon tout ça ?! Ce trio italien termine une tournée de 5 concerts en Allemagne et en Hollande – qui sont par ailleurs les 5 premiers et seuls concerts du batteur qui officie ce soir dans la formation, et c’est là une véritable claque qu’il nous assène en nous l’apprenant tout en sirotant une bonne bière belge au coin du bar en fin de soirée ! Car, il faut l’avouer, je suis bluffé. Totalement bluffé. Sur mon cul – pour être trivial. Je venais ce soir au Spirit plus par curiosité qu’autre chose, car l’occasion n’est pas tous les jours donnée d’assister à un Rush Tribute, et parce que le manquer m’aurait… manqué. Je monte par curiosité à Verviers et en redescends séduit, tout à fait sous le charme, conquis et to-ta-le-ment bluffé.

     
     
     
     

Une magie a opéré ce soit à l’insu de mon plein gré, contre toute attente et même presqu’à mon corps défendant tant cette infidélité platonique ne me semble pas naturelle ni conforme à mes principes. Pas particulièrement attiré par tous ces tribute bands – du moins les tributes de groupes qui sont encore actifs, pas comme les tributes de Mozart, Beethoven ou Bach qui font le quotidien des théâtres et autres opéras… – je ne me doutais nullement que les Canadiens de mon coeur étaient dotés d’ersatz italiens. Ou quand la poutine nord-américaine rencontre la bolognaise du Vieux Continent – même si ces Italiens sont Romains et non pas Bolognais.


Ils nous délivrent l’intégrale du live Exit Stage Left de 1981, et pour peu on s’y croirait. Damned, ils m’ont bien eu ces lascars ! Totalement fous, ces Romains. Et impressionnants de maestria. Non, là, franchement, mine de rien et sans avoir l’air d’y toucher, ils trouent un nouveau trou du cul au monde civilisé, ces p’tits gars (pardon aux oreilles chastes). Et même si une longue route les attend demain vers  »Roma Caput Mundi » afin de les ramener à bon port dans une voiture surchargée de matos (nous apprennent-ils…), ça n’empêche de passer un excellent moment ensemble au coin du bar after-gig.

     
     
      
       

Au demeurant, la foule n’était pas nombreuse au Spirit ce soir : tant pis pour les absents, qui ont toujours tort c’est bien connu. Mon premier concert de RUSH est aussi celui où le trio a pour la dernière fois foulé les planches d’une scène belge (Forest, 1983) : serait-ce un remake ce soir en terre verviétoise ?! "Thanks so so so much for the beautiful pictures. We spent a beautiful evening and we are very happy to shared our passion for Rush with new friends. Sure we’ll keep in touch and hope to meet you soon", voilà qui est écrit, paroles d’Italiens gais comme quand ils savent qu’il auront de l’amour et du vin (et du RUSH !). All the world’s indeed a stage…

Ward’in Rock Festival – 2 & 3 sept. 2011 – Wardin

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Pour ses 15 ans, le Ward’in Rock s’offre 2 jours et 2 nuits sold out. Aux entrées, tickets-boissons et bars, c’est un vendredi soir un peu Capharnaüm – et sans doute Sodome & Gomorrhe au camping tout aussi sold out. Neuf mille personnes sur l’autoproclamé festival le plus haut de Belgique : belle récompense pour les organisateurs, couronnée par une météo quasi caniculaire. Le Ward’in, c’est avant tout une grande famille de plus de 400 bénévoles – et qui sont devenus par la force des choses des potes qu’on croise chaque année aux mêmes postes. Le Ward’in, c’est une simplicité bon enfant comme à la campagne, c’est une convivialité sans chichi sans manière comme chez les ruraux que nous sommes. Le Ward’in, c’est definitively the place to be sur le Plateau où tout le monde connaît tout le monde, où tout le monde vient pour voir tout le monde. Et, comme dans tout festival qui se respecte, pour marier tous les plaisirs émulsifiants – notamment ceux des substances psycho-actives pouvant amener des exagérations du comportement
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L’affiche 2011 propose pas moins de 23 noms et est le résultat radiophonique de l’air du temps en jouant la carte de groupes belges à succès tels que notamment SUAREZ, KISS & DRIVE, LEMON STRAW, GREAT MOUNTAIN FIRE et CAMPING SAUVACH (qui n’en ont tous que le nom…).

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Les pompiers jouent les pyromanes en allumant le feu samedi après-midi au plus chaud de la journée, arrosant la foule au moyen de leurs lances à incendie. Il fait chaud partout, et les organismes souffrent tant sur scène que dans le public. La poussière pénètre tous les pores, et les appareils photos souffrent de tous leurs pixels également. Les musicos dégoulinent, les instruments suintent et le public macère entre scènes, bars, chapiteaux et camping.

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Rock’n’rollement parlant, la palme revient indéniablement aux trublions BIKINIANS qui mettent (enfin) le feu à la plaine en milieu de soirée sur la grande scène, et aux Français déjantés de RADICALS PICARDS qui font préalablement de même sous le chapiteau : assurément les deux plus belles surprises-découvertes de cette édition 2011. Aussi rock’n’roll aux bars backstage que défoliants sur scène, ils remportent également mon prix de la sympathie et de la déconne : bien rigolé, les gars, merci (blurps).

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Dans un tout autre registre, Cédric GERVY. En one-man-show de derrière les fagots, il parvient à chambrer tout un chapiteau et à faire hurler et onduler une foule aussi déjantée et surchauffée que ses textes et musiques : chapeau, l’artiste ! La veille vendredi, ma surprise du soir est la prestation de PUGGY : le trio (qui est aussi belge que moi sénégalais) parvient à délivrer un set quasi rock’n’roll et en tous cas sans commune mesure avec la soupe de ses tubes radiophoniques et autres succès populaires – ces derniers déclenchant l’hystérie dans les 50 premiers rangs 100% féminins dont je tairai l’âge moyen ainsi que le niveau des décibels émis. S’il y a un dentiste dans l’assistance, gros plan sur la dentition :

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La palme inverse est décernée le lendemain samedi à la tête d’affiche : STROMAE. Certes, nous n’avons aucun point commun ni aucune affinité musicale lui et moi – il en faut pour tous les goûts, et surtout pour ceux qui en ont. Mais le fait que ce grand échalas joue sa star m’horripile particulièrement : pas de photos backstage de Monsieur, uniquement des clichés frontstage de l’Artiste et durant les trois premiers morceaux seulement, etc. Non merci, pas ici Manneke, t’es à Wardin, fieu, pas Place des Palais ni chez Nagui. Les forces de l’ordre déployées en nombre front et backstage ne sont sans doute pas non plus sans rapport avec des menaces qui lui auraient été proférées…

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Il n’en demeure pas moins que l’hystérie collective qu’il déclenche semble amplement méritée – pour les organisateurs qui ont tiré ici le gros lot. Le succès du Bruxellois lui monte sans doute à la tête, et ce n’est pas le public chaud-boulette de ce soir qui va le faire changer d’avis. Qu’il en profite surtout, tant que que son heure de gloire lui sourit. Car, forcément, ce n’est pas avec sa production et sa prestation qu’il restera dans mes an(n)ales personnellement r’n’r – ceci pour clôturer scatologiquement ce billet comme il a commencé au camping. Quelle sera la programmation 2012 ? Un peu plus sale et moins policée ne serait pas pour me déplaire, mais ne boudons pas le plaisir d’une superbe réussite 2011 que revoici en un dernier petit tour d’horizon en photos :

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Festival Cabaret Vert (feat. IGGY POP, HATEBREED,…) – 26 août 2011 – Charleville-Mézières

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Disons-le d’emblée de jeu et même d’entrée tout court : le set d’IGGY POP & The STOOGES dans les Ardennes Françaises ne me transcende pas outre mesure ce soir. Me déçoit même un peu, avoue-je. Une set-list assez mièvre – du moins au regard des pépites qui constituent son patrimoine (bientôt reconnu par l’UNESCO) – un light show peu éloquent et ne mettant guère en valeur le monstre présent sur scène en contre-jour permanent ; septante minutes seulement de show ni plus ni moins, respectant cependant à la minute près (!) le timing-horaire précis du festival.

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En conclusion, un Iguane moyennement fidèle à lui-même. Et qui nous gratifie d’une provocante grimace au moment de quitter les feux de la rampe, comme pour me narguer davantage encore, tirant la langue à un public qui semble pourtant majoritairement ravi et conquis. Iggy pas vraiment fidèle à lui-même d’un côté, mais parfaitement Iguane de l’autre.

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Le show de ce soir est de loin le moins explosif, le moins transcendant de mes précédentes expériences Iggy Popiennes. Sans doute l’impression est-elle différente pour celles & ceux qui découvrent ce soir pour la toute première fois la Bête. Boitillant et claudiquant, Iggy quitte la scène après s’être pourtant tortillé et déhanché une bonne heure durant. S’est-il déboîté une hanche (vraie ou fausse) durant son set ? A moins que cette douleur ne soit déjà présente d’emblée de jeu (ou d’entrée tout court), ce qui pourrait – partiellement – expliquer cette prestation toute moyenne. Sacré Iggy, va : tu n’as plus mon âge, et moi pas encore le tien : n’oublie donc pas de me le rappeler le moment venu que toi au moins tu es arrivé à passer le cap des 60 berges…

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L’éco & territoire Festival Cabaret Vert, ce sont 50.000 personnes en trois jours à l’entrée, et 49.999 à la sortie : c’est pas le Pukkelpop, mais la série noire et meurtrière des festivals d’août 2011 semble continuer. Si la seconde grosse pointure de ce vendredi est pour moi HATEBREED – ou plutôt la première, dans l’ordre de passage voulu par la programmation – l’effet dévastateur attendu est bien, très bien présent. Une sono monstrueusement forte mais pure comme il n’est Dieu pas possible (… et de loin supérieure à celle d’Iggy…), quelques mosh par-ci par-là pour égayer le gentil peuple qui a fait le déplacement sur la plaine Bayard, et un set destructif et destructeur à la hauteur de ces sales gamins new-yorkais qu’ils sont.

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HATEBREED, c’est 100% maximum volume pour 100% maximum power. Pas de fioriture, pas de compromis ni de compromissions pour un max de destruction. Pas de garniture ni de cerise sur le gâteau. Pas de gâteau non plus : seulement un pain. Mais un pain de dynamite et de TNT hardcore.

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Mais le Festival Cabaret Vert, ce n’est pas qu’Iggy et Hatebreed cette année qui trônent pourtant en tête de l’affiche. Ce sont également ce vendredi quelques autres rockers (?!) qui occupent les deux scènes en ce triste après-midi automnal d’août. Notamment This Is Not Hollywood, du rock français en anglais tout ce qu’il y a de plus rock français en anglais, et The WOMBATS : un trio mainstream en direct de Liverpool qui tente de faire tantôt son méchant Oasis, tantôt son gentil Greenday. De la pop accrocheuse aux accents de dancefloor pour jeunes adolescentes pré-pubères. Les autralopithèques – pardon: australo-américains – de The DEATH SET nous pondent quant à eux un cocasse mixte entre les Beastie Boys et Cheaptrick dans un joyeuse cacophonie / euphorie. Passons rapidement sur The DO qui ne nous offrent qu’une bonne chose : l’occasion d’aller casser la croûte en attendant Iggy que nous fait péniblement patienter ATARI TEENAGE RIOT : l’adolescence creuse dans toute son horreur électro et (soit disant) punk. Bassland.

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Bref, une programmation bien trop éclectique pour combler le rocker moyen qui sommeil en chacun de nous. HATEBREED a allumé un feu en fin d’après-midi que, somme toute, bien peu ont été en mesure d’entretenir par la suite. Merci, les New-Yorkais pour cette salutaire claque ! Sûr que Suicidal Tendencies et The Bellrays prendront la relève demain (malheureusement sans moi…). Et merci aux organisateurs de ce Cabaret Vert Eco Festival Rock & Territoire pour cette initiative se rapprochant à cet égard en bien des aspects du Sziget Festival – à l’échelle 1/100 bien entendu. Reste que le caractère par trop hétéroclite de cette programmation – son point fort – risque bien d’être un jour son véritable point faible : on meurt toujours par où on a péché…

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ATOMIQUE DELUXE – Havelange – 13 août 2011

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Le set d’ATOMIQUE DELUXE était trop puissant hier soir – ou plutôt cette nuit – que pour ne pas y donner l’immédiate suite qui s’impose. M’apprenant dans la conversation à Sélange qu’ils jouaient quelques heures plus tard à Havelange, ni une ni deux : en voiture, Simone, il y a quelque chose là-bas qui mitonne – it’s a long way to the top if you wanna rock’n’roll ! Le Week-End d’Août Dingue (initiales du WEAD Festival) propose une affiche alléchante, mais est-ce un péché d’avouer que seul ATOMIQUE DELUXE monopolise mon agenda et dicte mon timing pour ce rapide aller-retour ? Intensities in tens cities

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Une sono nettement moins couillue qu’hier soir, un set quelque peu plus court, mais toujours autant de problèmes techniques (entendez : des pannes de canettes…;-) : ATOMIQUE DELUXE nous repasse à l’heure de la tarte les plats encore tout chauds de cette nuit. C’est vrai que basés à Liège et donc presqu’ici dans leur jardin, Atomique Deluxe est exactement le groupe belge qui peut prendre (et donner) son pied malgré la pluie qui tombe comme vache (espagnole) qui pisse – normal, pour un chanteur originaire de Bretagne, un guitariste sud-américain et une section rythmique italo-belge, isn’t it ? Merci de m’avoir invité sur scène au milieu de vous pour immortaliser ce moment magique, les gars!

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Des paroles qui ne parlent pas pour ne rien dire, des riffs et des mélodies qui ne sont pas sans faire frémir, le tout produisant une explosive alchimie qui n’est pas sans délire – des relents de TELEPHONE, de TRUST ou de NOIR DESIR : ATOMIQUE DELUXE reste franchement la meilleure production belge francophone depuis des lustres. Et les lustres, il sont polis, depuis le temps. Eux…

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