LA VILLA STRANGIATO – (RUSH Tribute) – 22 octobre 2011 – Verviers @ Spirit of 66

(Autres photos et commentaires sur Intensities in Tens Cities – Chap 1: The Vintage Years 1978 – 2011)


Un tribute band tout à la gloire de RUSH, et chez l’ Francis à Verviers en plus : c’est-y pas tout beau tout bon tout ça ?! Ce trio italien termine une tournée de 5 concerts en Allemagne et en Hollande – qui sont par ailleurs les 5 premiers et seuls concerts du batteur qui officie ce soir dans la formation, et c’est là une véritable claque qu’il nous assène en nous l’apprenant tout en sirotant une bonne bière belge au coin du bar en fin de soirée ! Car, il faut l’avouer, je suis bluffé. Totalement bluffé. Sur mon cul – pour être trivial. Je venais ce soir au Spirit plus par curiosité qu’autre chose, car l’occasion n’est pas tous les jours donnée d’assister à un Rush Tribute, et parce que le manquer m’aurait… manqué. Je monte par curiosité à Verviers et en redescends séduit, tout à fait sous le charme, conquis et to-ta-le-ment bluffé.

     
     
     
     

Une magie a opéré ce soit à l’insu de mon plein gré, contre toute attente et même presqu’à mon corps défendant tant cette infidélité platonique ne me semble pas naturelle ni conforme à mes principes. Pas particulièrement attiré par tous ces tribute bands – du moins les tributes de groupes qui sont encore actifs, pas comme les tributes de Mozart, Beethoven ou Bach qui font le quotidien des théâtres et autres opéras… – je ne me doutais nullement que les Canadiens de mon coeur étaient dotés d’ersatz italiens. Ou quand la poutine nord-américaine rencontre la bolognaise du Vieux Continent – même si ces Italiens sont Romains et non pas Bolognais.


Ils nous délivrent l’intégrale du live Exit Stage Left de 1981, et pour peu on s’y croirait. Damned, ils m’ont bien eu ces lascars ! Totalement fous, ces Romains. Et impressionnants de maestria. Non, là, franchement, mine de rien et sans avoir l’air d’y toucher, ils trouent un nouveau trou du cul au monde civilisé, ces p’tits gars (pardon aux oreilles chastes). Et même si une longue route les attend demain vers  »Roma Caput Mundi » afin de les ramener à bon port dans une voiture surchargée de matos (nous apprennent-ils…), ça n’empêche de passer un excellent moment ensemble au coin du bar after-gig.

     
     
      
       

Au demeurant, la foule n’était pas nombreuse au Spirit ce soir : tant pis pour les absents, qui ont toujours tort c’est bien connu. Mon premier concert de RUSH est aussi celui où le trio a pour la dernière fois foulé les planches d’une scène belge (Forest, 1983) : serait-ce un remake ce soir en terre verviétoise ?! "Thanks so so so much for the beautiful pictures. We spent a beautiful evening and we are very happy to shared our passion for Rush with new friends. Sure we’ll keep in touch and hope to meet you soon", voilà qui est écrit, paroles d’Italiens gais comme quand ils savent qu’il auront de l’amour et du vin (et du RUSH !). All the world’s indeed a stage…