Now online : NASHVILLE PUSSY @ Arlon – 12 août 2016

Nasville_Pussy_August2016_0068.JPG
Nasville_Pussy_August2016_0130.JPG Nasville_Pussy_August2016_0153.JPG Nashville_pussy_12.08.16_Entrepot.jpg Nasville_Pussy_August2016_0158.JPG Nasville_Pussy_August2016_0159.JPG

37ème GOUVY Blues Festival @ Madelonne – 07 août 2016

Gouvy_2016_tix.JPG
Il est des festivals où l’on va les yeux fermés (mais les oreilles grandes ouvertes) comme on irait en pèlerinage: on ne réfléchit pas trop à la démarche mais l’on s’y rend, comme ça. C’est plus fort que nous: on sait qu’une ambiance sans nulle pareille ne peut se trouver ailleurs, et qu’un cadre plus idyllique que celui Gouvy, tu meurs. Gouvy, c’est comme ça: on ne résiste pas à son appel: ce n’est pas l’appel du 18 juin, ce n’est pas l’appel de Léo non plus – c’est l’appel du Claudy…!

Gouvy_Blues_Festival-2016.jpg
Force est néanmoins de constater que cette 37ème édition de la journée blues du dimanche semble faire quelque peu moins recette et, corollaire peut-être, son affiche est manifestement plus groovy que véritablement blues-rock. La gent féminine est avantageusement représentée sur la grande scène par Justina LEE BROWN (w/ Morblus) suivie de Miss NICKKI et son Soul Memphis Collection, avant que le black power Sugaray RAYFORD Blues Band ne mette véritablement le feu au chapiteau.

Laura_Cox_0063.JPG
Mais c’est dans le club que les femmes mettent véritablement les pendules à l’heure. Elli DE MON tout d’abord, ex-tra-or-di-nai-re multi-instrumentaliste qui réinvente rien de moins que la soul et le blues avec des sonorités venues d’ailleurs (sitar compris). Ce n’est toutefois pas mentir de dire que nous attendions avec grande impatience la chère Laura COX pour (enfin) électriser tout ce festival de main de maîtresse en fin de soirée dans le club pour deux sets consécutifs. Son talent, sa pêche et son toucher de guitare n’ont d’équivalent que sa jeunesse et son inexpérience de la scène. Il est néanmoins certain qu’elle fera partie des filles qui comptent lorsqu’elle aura acquis un peu plus de bouteille et d’assurance encore sur scène. Alors, l’entertainement sera véritablement complet…

Laura_Cox_0112.JPG Laura_Cox_Gouvy2016.jpg Laura_Cox_0099.JPG

RAMBLIN’ MAN FAIR 2016 @ Maidstone, UK – Day 2 :

RamblinManFair2016_pass.JPG
RAMBLIN’ MAN FAIR, deuxième du nom – et seconde journée, dans le désordre.
Du haut de ses 72 berges, Gary Brooker, concentré à l’extrême, est assis sur un tabouret, les yeux perdus dans le vide… Concentration, concentration. Le tableau dure, dure et a duré une éternité avant que ne vienne le moment pour lui de sortir de sa léthargie: l’appel du taf. PROCOL HARUM traverse les décennies, et sans doute cette scène s’est-elle déjà produite des milliers de fois depuis la fin des années 1960. Pour nous, c’est la première – et toutes les premières fois marquent.

Ramblin2016_Procol-Harum_0005.JPG
Ramblin2016_Procol-Harum_0001.JPG Ramblin2016_Procol-Harum_0040.JPG Ramblin2016_Procol-Harum_0017.JPG
Procol-Harum_Ramblin2016.jpg
Deux TRES grands monsieurs partagent successivement la tête d’affiche de la Blues Stage : Walter TROUT, le revenu des morts qu’on ne pensait plus jamais revoir sur les planches, et Warren HAYNES – ici backstage pris sur le vif en plein interview. Il n’y a pas à dire mais quand il s’agit d’offrir la crème de la crème du blues-rock, le Ramblin ‘ met effectivement les petits plats de blues dans les grands plats de rock…:

Ramblin2016_WalterTrout.JPG
Ramblin2016_Warren-Haynes_0021.JPG Ramblin2016_Walter-Trout_0004.JPG Ramblin2016_Walter-Trout_0021.JPG Ramblin2016_Warren-Haynes_0020.JPG
WalterTrout_WarrenHaynes_Ramblin2016.jpg
THUNDER, auréolé de bien des hits inscrits au Top 40, reste un de ces groupes classic rock qui a bien plus a gagner qu’à perdre en délivrant une prestation live digne de ce nom. Nous leur laisserons donc le privilège de l’effort et la palme de la démarche car la concurrence est rude, très rude sur la mainstage du Ramblin 2016…

Ramblin2016_Thunder_0202.JPG
Ramblin2016_Thunder_0154.JPG Ramblin2016_Thunder_0172.JPG Ramblin2016_Thunder_0080.JPG
Ramblin2016_Thunder_0086.JPG Thunder_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_Thunder_0140.JPG

A tout organisateur de festival qui se pose la légitime et angoissante question de savoir comment mettre le feu à la plaine – ou au parc, ici en l’occurrence – en milieu d’après-midi afin de sortir le public de sa torpeur amplifiée par un soleil de plomb, The ANSWER est la réponse, comme son nom l’indique…

Ramblin2016_TheAnswer_0106.JPG
Ramblin2016_TheAnswer_0064.JPG Ramblin2016_TheAnswer_0056.JPG Ramblin2016_TheAnswer_0041.JPG Ramblin2016_TheAnswer_0040.JPG

Ils nous avaient déjà sérieusement tapé dans l’oreille en première partie d’AC-DC en 2009, aujourd’hui ils confirment tout le bien que nous pensions d’eux. Que sera-ce demain…?!

TheAnswer_Ramblin2016.jpg
Jésus, Marie, Joseph, rentrez les agneaux et planquez l’acide: HAWKWIND is back ! Le Ramblin nous offre l’exploit de programmer cet hallucinant voyage spatio-temporel avec la bande à Dave Brock et Tim Blake (qui, pincez-nous, nous vulgarise la clope au bec sa maîtrise es thérémine sur le gazon). Merci le Ramblin !

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Ramblin2016_Hawkwind_0070.JPG Ramblin2016_Hawkwind_0008.JPG Ramblin2016_Hawkwind_0146.JPG Ramblin2016_Hawkwind_0106.JPG

Lemmy ne fut certes qu’un des nombreux membres qu’a vu défiler HAWKWIND durant ces décennies, mais son ombre comme qui dirait planait sur la Prog Stage durant le set. Un trou dans l’espace-temps et un passage éclair dans la quatrième dimension occasionnés par ces extra-terrestres ne peut néanmoins pas tout expliquer. Alors… quoi ??

Hawkwind_Ramblin2016.jpg
C’est au pied du mur qu’on reconnaît le maçon. Et quand il s’agit d’un mur de Marshall tous voyants dans le rouge, on sait qu’AIRBOURNE n’est pas loin. Leur outil de travail – comme la truelle pour le maçon – n’est pas fait pour monter le mur du son, mais bien pour l’exploser…:

Ramblin2016_Airbourne_0020.JPG
Ramblin2016_Airbourne_0125.JPG Ramblin2016_Airbourne_0135.JPG Ramblin2016_Airbourne_0200.JPG

Pas de surprise avec AIRBOURNE, une valeur sûre du marché du décibel: les Australiens savent démarrer au quart de tour, le problème étant plutôt de les arrêter. Entre escalade des échafaudages, explosion crânienne de canettes et autre petit tour dans le public, c’est à se demander s’ils ne pourraient pas faire un peu de macramé afin d’encore compliquer et complexifier la tâche. Churchill aurait eu AIRBOURNE à ses côtés, la seconde guerre mondiale n’aurait pas duré deux ans…

Ramblin2016_Airbourne_0159.JPG
Airbourne_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_Airbourne_0195.JPG Airbourne-Ramblin2016.jpg

Sans aucun doute, une des grandes claques de cette seconde journée de Ramblin Man Fair 2016 et assurément la surprise du chef: The CADILLAC THREE et leur Mississippi burning groove qui vire au southern rock d’une rare intensité. Un ouragan force 5 qui hume bon le Deep South :

Ramblin2016_CadillacThree_0002.JPG
Ramblin2016_CadillacThree_0079.JPG Ramblin2016_CadillacThree_0100.JPG Ramblin2016_CadillacThree_0050.JPG

Bon, d’accord, Nashville n’est pas situé sur les rives du Mississippi mais en termes d’énergie hydro-électrique on ne va pas chicaner non plus pour quelques miles. Ces trois p’tits gars de CADILLAC THREE, ils nous font presque penser à ZZ Top il y a quelques décennies, quand leur boogie-blues secouait le popotin des Texans. OK, le Texas ce n’est pas non plus le Mississippi ni Nashville, mais bon…

Ramblin2016_CadillacThree_0034.JPG Cadillac-Three_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_CadillacThree_0048.JPG

BLACK STONE CHERRY remplit à merveille son rôle de tête d’affiche du dimanche: du show, un son lourd, du look, de la fraîcheur et de la spontanéité alliée à un sens prononcé de l‘entertainement servi par de bonnes mais simples et efficaces compos. Effectivement, ça décoiffe grave et le public ne s’y trompe pas. Restera maintenant à observer l’effet BLACK STONE CHERRY sur la durée: les années qui viennent nous en apprendront bien plus que ces 90′ de show – au propre comme au figuré…

Ramblin2016_BlackStoneCherry_0067.JPG
Ramblin2016_BlackStoneCherry_0036.JPG Ramblin2016_BlackStoneCherry_0081.JPG Ramblin2016_BlackStoneCherry_0012.JPG Ramblin2016_BlackStoneCherry_0057.JPG

Les quatre poulets frits du Kentucky au nom prédestiné de The KENTUCKY HEADHUNTERS auraient davantage eu leur place sur la Blues Stage que sur la Classic Rock mais bon, les programmateurs en ont décidé autrement. Le southern rock des Colonels tirant plus sur le country qu’autre chose fait néanmoins recette frontstage où photographes et amateurs se pressent comme poules en batterie :

Kentucky-HeadHunters_Ramblin2016.jpg
Les frères VON HERTZEN ont un pedigree long déjà comme un jour sans pain ni vin. Une touche de prog, une pincée de psyché, une once de graisse et un zeste d’indéfinissable font des VON HERTZEN BROTHERS une alchimie qui tient ô combien la route et la distance…:

Ramblin2016_VHB_0022.JPG Von_Hertzen_Bro_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_VHB_0028.JPG
Ramblin2016_VHB_0004.JPG
Ramblin2016_VHB_0006.JPG Ramblin2016_VHB_0005.JPG Ramblin2016_VHB_0001.JPG Ramblin2016_VHB_0016.JPG
… to be continued – à suivre…

RAMBLIN’ MAN FAIR 2016 @ Maidstone, UK – Day 1 :

RamblinManFair2016_pass.JPG
RAMBLIN’ MAN FAIR, deuxième du nom ! Jour 1.
Que dire de ces sacrés briscards de vieux routards, les baroudeurs de The DEAD DAISIES à qui on ne la fait plus sur la Classic Rock Mainstage ?! Plus ébouriffants que jamais les vieux bougres, et c’est bien, bien peu dire. Depuis décembre dernier à Bruxelles, nous attendions confirmation de la première excellente impression qu’ils nous avaient laissée, et c’est bien plus encore que nous avons reçu dans les gencives.

The_Dead_Daisies_Ramblin2016.jpg
Ramblin2016_TheDeadDaisies_0117.JPG Ramblin2016_TheDeadDaisies_0255.JPG Ramblin2016_TheDeadDaisies_0112.JPG Ramblin2016_TheDeadDaisies_0082.JPG

Sir Doug Aldrich a récemment rejoint ces vieux brigands des DEAD DAISIES début 2016: son pedigree, c’est la surprise du chef qui confère au band sur la mainstage l’éclat et le brio qui lui manquaient peut-être, diront les pisse-vinaigre. Le petit coup de génie fait maintenant coup double avec le grain de folie qui caractérisait déjà la bande à Marco Mendoza et sa clique de routards. Du pur bonheur à l’état brut, et ces deux transfuges du Serpent Blanc n’y sont pas pour rien (tiens, tiens…).

TheDeadDaisies_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_TheDeadDaisies_0019.JPG The-Dead-Daisies_Ramblin2016.jpg

L’aigre-doux suranné du (hard-) rock FM des eighties passe très, très difficilement le cap des décennies : presqu’en avant-goût de Whitesnake (mais on ne le sait pas encore), les ex-beaux gosses d’EUROPE n’ont plus vraiment de beaux restes et le montrent bien :

Ramblin2016_Europe_0066.JPG
Ramblin2016_Europe_0098.JPG Ramblin2016_Europe_0052.JPG Ramblin2016_Europe_0050.JPG Ramblin2016_Europe_0096.JPG

Les blondinets ne sont plus – du moins pour certains – que le pâle reflet de leur splendeur (physique) passée. Musique et look ont mal vieilli et il n’y en a pas un pour compenser l’autre. On pouvait penser que le (hard-) rock FM, les synthés et les longues crinières blondes des eighties étaient résolument voués aux oubliettes du r’n’r, mais il n’en est semble-t-il rien pour une frange (féminine) non-négligeable qui doit continuer à alimenter le tiroir-caisse de ces boys bands dont le pathétique n’a d’égal que leur vacuité musicale. Quand s’agira-t-il vraiment du final countdown…?? Allez, médaille du mérite quand même.

Ramblin2016_Europe_0009.JPG Europe_Ramblin-2016.jpg Ramblin2016_Europe_0070.JPG

Un émouvant et remarquable THIN LIZZY opte pour une configuration all star band en l’honneur du 30ème anniversaire de la disparition du grand Phil Lynott – en ce compris Midge Ure en guest pour quelques morceaux. Séquence émotions: the boys are back in town pour 6 dates "anniversary show" seulement, dont le Ramblin ‘.

Ramblin2016_Thin-Lizzy_0194.JPG
Ramblin2016_Thin-Lizzy_0104.JPG Ramblin2016_Thin-Lizzy_0127.JPG Ramblin2016_Thin-Lizzy_0155.JPG Ramblin2016_Thin-Lizzy_0291.JPG

2016 est également le 40ème anniversaire de l’album Jailbreak: THIN LIZZY l’a bien compris avec cette (re)formation exceptionnelle. Tom Hamilton emporte donc sa basse d’Aerosmith pour rejoindre Scott Travis arrivé avec ses fûts de Judas Priest sous le bras. Flanqués d’un Midge Ure tout binamé, ils entourent Scott Gorham et toute la clique des BLACK STAR RIDERS qui prolongent depuis des années l’héritage de THIN LIZZY en ayant la décence de ne pas galvauder ni usurper son nom. A l’oreille, BLACK STAR RIDERS est le digne héritier de THIN LIZZY mais ce soir, en fermant les yeux, un frisson nous parcourt l’échine: ce best of de THIN LIZZY, c’est comme si le grand Phil était de retour…

Thin_Lizzy_Ramblin2016.jpg Thin-Lizzy-Ramblin2016.jpg Ramblin2016_Thin_Lizzy.jpg

Est-il politiquement correct d’affirmer que la tête d’affiche de ce 1er jour nous a franchement déçu ? Non pas David Coverdale himself, mais bien WHITESNAKE dans son (dés)ensemble. Le Snake, vidé de sa substance et triste parodie de lui-même, n’est plus que l’ombre de sa splendeur passée. Les compositions historiques du band demeurent d’une incroyable puissance et d’une efficacité effroyable, mais que tout l’enrobage de ces seconds couteaux est creux, artificiel et factice. Soporifique et gonflant, surtout…

Ramblin2016_Whitesnake_0029.JPG
Ramblin2016_Whitesnake_0125.JPG Ramblin2016_Whitesnake_0118.JPG Ramblin2016_Whitesnake_0034.JPG Ramblin2016_Whitesnake_0107.JPG

Pas moins de quatre soli (oui quatre: guitare, basse, batterie et seconde lead guitar !) seront nécessaires au beau David afin de garantir la préservation de son – certes superbe – organe jusqu’en fin de set: mais où va-t-on, que fait la police ?! Hormis Tommy Aldridge aux drums, ses autres faire-valoir ne font que de la simple figuration, sans plus-value aucune. Mais où est donc passée l’âme du Serpent Blanc…? Rendez-nous notre véritable WHITESNAKE, plize.

Ramblin2016_Whitesnake_0137.JPG Whitesnake_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_Whitesnake_0033.JPG

PURSON et sa croquante & craquante leader éclaboussent littéralement la Prog Stage d’un psychédélisme comme qui dirait… extraordinairement revisité. Wouaw, on en redemande des comme ça !

Ramblin2016_Purson_0011.JPG
Ramblin2016_Purson_0014.JPG Ramblin2016_Purson_0017.JPG Ramblin2016_Purson_0069.JPG Ramblin2016_Purson_0026.JPG

Le néo-psychédélisme de PURSON éclabousse donc la Prog Stage, comme si ces Londoniens revisitaient ou ré-écrivaient l’histoire en injectant dans leur psyché des consonances de prog ou de stoner. Proches par moment de HAWKWIND dont ils partagent la même scène à un jour d’intervalle, la filiation n’en saute que plus aux yeux et aux oreilles malgré deux générations d’écart. PURSON: la claque qui fait du bien tellement elle fait mal…

Purson_Ramblin2016.jpg
Les vétérans d’URIAH HEEP, aussi sympas sur le gazon backstage lors de l’échauffement qu’ils peuvent être explosifs live on stage. C’est presqu’à se demander ce qui les pousse encore à se surpasser de la sorte alors qu’ils pourraient simplement enclencher la roue libre. Si ça ce ce n’est pas avoir le feu sacré depuis 50 ans, alors on ne l’a pas encore inventé.

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Uriah_Heep_Ramblin2016.jpg
Ramblin2016_Uriah-Heep_0068.JPG Ramblin2016_Uriah-Heep_0025.JPG Ramblin2016_Uriah-Heep_0039.JPG

Reformé il y a quelques années, TERRORVISION explose la mainstage, comme transporté et galvanisé par un public semblant s’être expressément déplacé pour ces gaillards (… était-ce pourtant bien le cas?) :

Ramblin2016_Terrorvision_0128.JPG
Ramblin2016_Terrorvision_0102.JPG Ramblin2016_Terrorvision_0148.JPG Ramblin2016_Terrorvision_0058.JPG Ramblin2016_Terrorvision_0049.JPG

TERRORVISION, c’est la surprise du chef en ce 1er jour de festival. Leur set est d’une énergie brute insensée, sans l’ombre d’une pause pour reprendre son souffle. Comme épicée de relents d’Henry Rollins, cette prestation demeure un grand moment et une bien belle découverte. Ces gars de TERRORVISION, c’est un peu de la sauce anglaise dans laquelle on aurait laissé tomber un bocal de méchants piments…

Ramblin2016_Terrorvision_0056.JPG Terrorvision_Ramblin2016.jpg Ramblin2016_Terrorvision_0133.JPG

Mais le Ramblin’ Man Fair 2016, c’est aussi une prestation en demi-teinte de GINGER sur la mainstage, à l’instar de celle de The FIERCE and the DEAD le lendemain sur la Prog Stage. A moins que ce ne soit une programmation précoce dans l’après-midi qui en occasionne l’inconsciente et subjective impression…?

Ginger_Ramblin2016.jpg
Ramblin2016_Ginger_0013.JPG Ramblin2016_Ginger_0054.JPG Ramblin2016_Ginger_0016.JPG Ramblin2016_Ginger_0035.JPG
Ramblin2016_Fierce-Dead_0009.JPG Ramblin2016_Fierce-Dead_0002.JPG Ramblin2016_Fierce-Dead_0005.JPG Ramblin2016_Fierce-Dead_0001.JPG

… to be continued – day 2. A suivre, jour 2 avec BLACK STONE CHERRY, THUNDER, AIRBOURNE, The CADILLAC THREE, The ANSWER, PROCOL HARUM, HAWKWIND, WALTER TROUT, WARREN HAYNES & many more !

STATUS QUO – Het Groot Verlof @ Leuven – 20 juillet 2016

SAMSUNG CAMERA PICTURES
Rick Parfitt, victime d’une (nouvelle) attaque cardiaque le mois dernier, a dû remiser sa six-cordes au vestiaire et déclare forfait pour cette tournée estivale de STATUS QUO. Pilier du band – et accessoirement de comptoir – il est remplacé ce soir et pour deux autres dates anglaise par Richie Malonne tandis que le fiston de Rhino assure l’intérim de la plupart des autres dates. Parfitt a néanmoins l’élégance et la top-classe d’être présent par l’intermédiaire d’un mot adressé aux 8.000 fans, avant qu’un tonnerre d’applaudissements ne salue on ne sait trop l’arrivée sur scène de la bande à Rossi ou le mot de Parfitt: en tous cas, un exemple de conscience professionnelle comme on n’en fait plus beaucoup, ce Parfitt. Comme quoi c’est dans les vieilles casseroles etc. etc.

StatusQuo_Leuven_2016_0031.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0067.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0146.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0151.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0159.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0265.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0204.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0287.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0334.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0381.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0404.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0449.JPG

Un tunnel sous l’armature tubulaire de la scène permet aux quelques photographes que nous sommes d’accéder au frontstage depuis le backstage, et de faire face aux milliers de personnes massées sous les 30° qui baignent encore l‘Oude Markt en cette chaude soirée d’été. Les cinq Anglais (non: quatre et un Irlandais, sorry) grimpent les marches à nos côtés et déboulent sur scène: c’est parti mon kiki pour 90 minutes de boogie suintant, dégoulinant et suffoquant dans une touffeur tropicale.

StatusQuo_Leuven_2016.jpg
Le QUO délivre probablement son dernier set en configuration électrique sur le sol belge, les papys ayant annoncé leur retraite fin d’année après cinq décennies de bons & loyaux services. Une configuration acoustique / unplugged du QUO se dessinerait, plus calme, pour terminer en douceur leur carrière entre home, sonotone et langes, mais rien n’est moins sûr (et pas certain qu’on y trouverait notre compte). Raison de plus donc pour communier ce soir avec un Oude Markt qui ondule comme un seul homme, une écume fraîche d’AB Inbev venant comme mourir sur le rivage non pas de sable mais pavé de bonnes intentions de ce Groot Verlof. C’est à ce moment précisément qu’on réalise derechef la kyrielle de tubes planétaires qu’affiche le palmarès de STATUS QUO, et l’on ne pourrait même pas leur en vouloir de couper l’électricité après tout ça…

StatusQuo_Leuven_2016_0091.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0113.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0130.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0417.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0177.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0138.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0216.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0228.JPG

Now online : STATUS QUO @ Het Groot Verlof – Leuven.

Maintenant en ligne, ce que l’Histoire (grande ou petite) retiendra comme le tout dernier concert du STATUS QUO électrique sur le sol belge en cette veille de fête nationale 2016 @ Oude Markt, Leuven…

StatusQuo_Leuven_2016_0047.JPG StatusQuo_Leuven_2016_0185.JPG

RAMBLIN’ MAN FAIR 2016 @ Maidstone, UK – 23-24 July 2016

RamblinManFair2016_pass.JPG
Classic Rock, Southern Rock, Prog, Blues and Country – c’est ça le Ramblin’ Man Fair 2016, deuxième édition servie sur un plateau d’argent. Real ales, great food, fine whiskies and rock’n’roll music comme l’annonce l’affiche: que demander de mieux ?!

Ramblin_banneer_2016.png RamblinManFai2016_bill.jpg

Au coeur du gigantesque Mote Park en plein centre de Maidstone, UK, on vient au Ramblin ‘ en famille, toutes générations confondues (papys & mamys included), comme on irait pic-niquer par un beau dimanche ensoleillé, chaises longues comprises. Pour certains, l’affiche parait même comme accessoire: les sonos et la musique font office de fond sonore, et les scènes servent de décor à un weekend en plein air. Backstage, on croise du beau monde – à commencer par deux des têtes d’affiche de l’édition précédente qui viennent saluer leurs potes : Biff BYFORD qui avait créé l’événement avec SAXON sur la ClassicRock Stage en 2015 ainsi que Bernie MARSDEN qui irradiait littéralement la Blues Stage il y a 12 mois. Quand on voit aujourd’hui à quoi est réduit WHITESNAKE, on ne peut que plus amèrement regretter son éviction – lui qui, pas rancunier pour un sou, vient précisément saluer ses ex-coreligionnaires…

Ramblin_Marsden_Byford.jpg
Derrière le management du Ramblin ‘, bossent les chevilles ouvrières de magazines musicaux de référence outre-Manche: ClassicRock Magazine, Prog Mag, Blues Magazine et Metal Hammer. La crème de la crème n’est donc pas uniquement sur les planches des quatre scènes du Ramblin’ Man Fair 2016 mais également à la manoeuvre pour ré-éditer ce qui avait été l’année dernière non pas un coup d’essai mais déjà un coup de maître…

Ramblin_Man_Fair_2016.jpg

Now online : PATTI SMITH @ Rockhal – 02 juillet 2016

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0077.JPG
Jesus died for somebody’s sins but not minePatti SMITH, la Godmother of Punk, sur les planches de la "Rockhal" de Esch-sur-Alzette (G.D. Luxembourg) : maintenant en ligne ci-dessous…

PATTI SMITH – Rockhal @ Esch-s/-Alzette – 02 juillet 2016

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0221.JPG
"Goodbyyyyyyye ! " lâche avec un petit sourire ironique et narquois Patti SMITH aux 6 photographes accrédités que nous sommes à l’issue du second morceau déjà de "Horses"… La grand-mère du punk, la reine de l’underground new-yorkais a d’ailleurs décidé de nous parquer stage right, et une bande de scotch marque au sol la limite à n’absolument pas dépasser dans le pit. Elle ne souhaite manifestement pas être photographiée de face, dont acte. Soit. Caprice de star peut-être, mais qu’on lui pardonne déjà mille fois tant la seule évocation du nom de cette grande Dame du garage-punk des 60’s et 70’s est déjà toute une Histoire en soi. Une légende, un mythe, une icône, une poétesse, peintre, militante et anti-conformiste, bref: une Artiste comme ce XXIème siècle aseptisé n’en fait plus…

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0191.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0201.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0007.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0030.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0034.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0036.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0075.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0077.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0130.JPG

Une grand-mère de 70 berges qui vous envoie quelques mollards bien léchés sur les planches de la scène entre deux "Motherfuckers !" lancés à la cantonade, et qui bousille rageusement les 6 cordes de sa gratte dans un final dantesque de My Generation, on en redemande et plutôt deux fois qu’une, Madre de Dios ! C’est qu’elle conserve de beau restes, la tigresse, en nous balançant l’intégrale de "Horses" vieux de déjà 41 ans en première partie de set. Et celui-ci de se poursuivre une heure encore avec quelques extraits d’une carrière déjà bien longue sans omettre bien évidement ses incontournables Frédéric, People have the Power et autre Because the night qui enflamment une Rockhal qui n’en demande pas tant.

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0024.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0055.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0105.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0206.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0208.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0211.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0217.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0219.JPG

La semaine dernière, SLAYER se produisait à Den Atelier après avoir foulé la mainstage du Graspop. Aujourd’hui, c’est à nouveau un réel privilège d’être à quelques (centi)mètres d’une Patti SMITH irradiant la scène de la Rockhal Box le lendemain même de sa prestation à Hyde Park devant des dizaines de milliers de Londoniens lors du British Summer Time Festival. Icône (presqu’) intacte de toute une génération, godmother of punk, elle a aussi la tchatche ce soir à Luxembourg, la Patti SMITH, narrant avec beaucoup d’humour son set acoustique de l’après-midi au Mudam et sa rencontre avec le Grand-Duc et quelques autres dignitaires qu’on n’a pas pour habitude de lui présenter outre-Atlantique…

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0130.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0142.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0149.JPG

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0001.JPG
Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0153.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0159.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0070.JPG

Un superbe When doves cry sera son hommage à Prince, après avoir égrené une impressionnante litanie de disparus qu’elle débute par Jimi Hendrix et qu’elle clôture par David Bowie. Comme pour nous rappeler faire partie de cette génération qui a enfanté le rock’n’roll ou à tout le moins qui l’a orné de ses lettres de noblesse. Les quatre frères Ramones font partie de son oraison, godmother of punk oblige, et son final explosif nous démontre que son titre n’est pas usurpé, que nenni ! Chapeau bas, Madame, et total respect.
"Patti, I love you !" lance un quidam depuis l’assistance. "Get in line…! " lui rétorque-t-elle avec son visage à la longue crinière blanche fendu d’un large sourire. Tout est dit…

Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0167.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0173.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0176.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0041.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0044.JPG Patti_Smith_Rockhal_02juillet2016_0054.JPG

Now online – maintenant en ligne : SLAYER @ Den Atelier

Slayer_24Juin2016_0001.JPG
Maintenant en ligne, SLAYER mettant Luxembourg et son Den Atelier à feu et à sang…