RUSH – 21 octobre 2007 – Manheim (All.)

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Rush – 7 de 8. La SAP Arena de Manheim est toute récente, et il doit s’agir là d’une des plus belles, des plus modernes et des plus fonctionnelles salles de concert qu’il m’ait été donné de voir – en Europe s’entend, évidemment. La topographie et la physionomie des lieux, la présence de loges à mi-hauteur des gradins, les écrans publicitaires, et le volume général de la salle me font penser au Centre Molson de Montréal… mais en plus petit – je veux dire en moins grand. L’organisation et la rigueur allemandes à l’entrée du bâtiment sont sans faille au niveau de la fouille notamment, mais le fléchage à l’intérieur du bâtiment est tel que nous hésitons dans le dédale d’escaliers et de couloirs à emprunter pour rallier la salle. Et comme nous sommes les premiers à pénétrer dans le bâtiment, nous n’avons pas de flux à suivre… C’est donc passablement retardés par nos hésitations et errances que nous pénétrons finalement dans l’enceinte alors que nous étions les premiers à accéder dans le bâtiment : shit. Nous ne sommes dès lors pas au premier mais au second rang – c’est-à-dire quand même 50 cm plus en arrière, du côté de notre Alex.
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La bande sonore, toile de fond musicale nous faisant patienter jusqu’à l’extinction des feux – ou plutôt jusqu’à l’allumage de ceux de la rampe – est identique à celle des soirs précédents: une sélection signée Neil, avec du bon et uniquement du bon : du Porcupine en veux-tu en voilà, du AC-DC par-ci, du Led Zep par-là, du Floyd ici, du Genesis là, du Who un peu, du Hendrix je veux, etc. Le show est parfait – rien à redire (mais comment ne pas me répéter à force de l’écrire ?!). La route du retour sera aussi rapide que celle de l’aller, et c’est très bien ainsi dès lors qu’il faut être frais et dispo le lendemain au boulot.

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RUSH – 19 octobre 2007 – Oberhausen (All.)

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Rush – 6 de 8. Surlendemain, nous sommes cette fois six à Oberhausen, femme et enfants compris. Arrivés dans les premiers devant l’aréna, nous faisons le pied de grue jusqu’à l’ouverture des portes en compagnie notamment de Français venus expressément de Montpellier. Nous retrouvons également Pierre, Pol et Jacques arrivés en droite ligne de Belgique tout comme nous. Postés au premier rang, ancrés face au clavier de Geddy cette fois, nous voilà à nouveau stratégiquement installés pour un concert de toute beauté. Conditions idylliques pour un concert de même – comment trois heures peuvent-elles passer si rapidement, nom de Dieu ?!

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Petits clins d’œil de Geddy au fiston durant le show : cool – c’est vrai qu’il doit être un des plus jeunes de l’audience, si pas le plus jeune et a fortiori en front stage. Mais pas d’imprudence : ear plugs de stricte rigueur. Le public est comme à l’accoutumée, mure et mature, calme et posé – et je suis chaque soir surpris par le grand nombre de jeunes, la vingtaine à tout casser avec trois poils au menton, connaissant presque mieux que moi les lyrics, les accords et même les silences de tout Snakes & Arrows notamment…. Soirée nirvanesque sans fausse note – au propre comme au figuré. Et puis, après l’Angleterre, qu’y a-t-il de mieux que ces buvettes dans l’enceinte même de la salle, tout comme en Hollande d’ailleurs. Même s’il n’y a qu’en Belgique – je dis bien qu’en Belgique – que ces mêmes aubettes ne sont pas à une demi-heure près lorsqu’il s’agit de fermer boutique. Et ça, on ne le trouve nulle part ailleurs au monde, nulle part, foi de moi… mais pour combien de temps encore ?
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RUSH – 17 octobre 2007 – Rotterdam (Holl.)

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Rush – 5 de 8. Journée passée à flâner à Amsterdam entre pubs et autres pubs (pas coffee shops…) avant de rejoindre fin d’après-midi l’Ahoy de Rotterdam. Les bouchons sur l’autoroute nous font craindre le pire, mais nous arrivons finalement à temps pour le show.
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Le fait de filmer cette seconde soirée à l’Ahoy permet à Rush d’effectuer certains « raccords » au cas où des séquences filmées la veille nécessiteraient une seconde prise : c’est donc bel et bien l’intégralité du concert de la veille qui sera repris sur le futur dvd, si ce n’est dès lors l’un ou l’autre éventuel raccord filmé lors de cette seconde soirée. Le show est donc rigoureusement identique à celui de la veille, et à ceux des jours précédents. Tout étant tellement millimétré, minuté à la seconde près, tout étant tellement minutieusement calculé, planifié et organisé qu’il s’agit presque davantage d’un spectacle de haute technicité et de haute technologie que d’un concert rock. Et puis, ce n’est pas (simplement) du rock : c’est du Rush !! Installés dans les travées latérales cette fois, nous bénéficions d’une superbe vue plongeante sur la scène et sur le travail des caméras et autres perchistes, techniciens, etc.
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Le public est chaud au possible, sans doute galvanisé par le fait d’espérer peut-être figurer sur le futur dvd. Ce n’est que le cinquième concert de la tournée auquel nous assistons, et la magie reste intacte tout comme au premier soir, l’excitation reste identique tout comme lors du premier frisson : est-ce cela, l’Art, docteur… ? Le concert terminé, c’est le cœur gros que nous quittons Rotterdam en milieu de nuit après un dernier pot : c’est qu’il faut être fidèle au poste demain…. au bureau.
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RUSH – 16 octobre 2007 – Rotterdam (Holl.)

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Rush – 4 de 8. Avec – enfin !- une general admission, direction le premier rang de l’Ahoy de Rotterdam question d’être aux premières loges. D’autant plus que la rumeur circulant sur internet se confirme : Rush entend bien filmer ces deux soirées hollandaises pour leur prochain dvd ! Comme précédemment pour le R30 déjà, il est fait appel à une firme belge leader mondial dans le secteur, et les deux shows d’Amsterdam ont été choisis parmi les dizaines de concerts de la tournée mondiale pour une simple question de… proximité, et donc de coût de déplacement du matos.

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Les camions, bus et autres semi-remorques sont en nombre et l’on identifie sans peine le véhicule de Neil garé à même le parking le long du bâtiment – lui qui déplore si souvent que toutes ces salles de concert européennes ne comportent pas de parking privatif dans une zone non accessible au public. Nous retrouvons Pierre, Paul et Jacques qui ont eux aussi fait le déplacement depuis la Belgique et avec qui nous restons de longues heures debout, devant les portes de l’Ahoy tout d’abord, appuyés contre les barrières Nadar au pied de la scène ensuite, et enfin tout au long de ces trois heures de bonheur ! Au premier rang, face à Alex, nous profitons de chaque seconde de ce concert exceptionnel, et le spectacle offert par le balai des vingt-quatre (24 !) caméras HD qui filment l’événement est également impressionnant.
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« Snakes & Arrows » reste décidément un album (presque) sans nul pareil, et sa déclinaison live relève du nirvana – pour le Paradis, c’était déjà R30. Le solo de Neil reste comme à chaque concert un moment d’une immense intensité, différencié d’un soir à l’autre par quelques variantes que seuls quelques-uns uns comme nous dans la salle peuvent percevoir. Et une set-list en souvenir, une… !

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Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, nous terminons la nuit dans un sympathique bistrot à écluser autant de bières (belges) qu’il n’en faut pour nous remettre péniblement de l’intensité de nos émotions. Et dire qu’on remet le couvert demain…
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RUSH – 10 octobre 2007 – London, UK

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Rush – 3 de 8. Le standard de qualité de cette seconde soirée londonienne est conforme à la première : les mots manquent pour qualifier ce qui nous est offert. « Snakes & Arrows » est un album extraordinaire qui explose littéralement en live. Ces trois heures de concert n’ont à nouveau duré dans mon esprit que quelques minutes – quels dégâts ! Le dernier bistrot du coin fermé, nous cherchons en vain un pub accueillant afin d’y terminer la nuit avant de reprendre le bus qui doit nous conduire à l’aéroport pour le premier vol vers Charleroi. Mais c’est peine perdue : dans ce triste pays à l’image du col de mousse recouvrant leurs bières si plates qu’un bon Belge se pendrait, plus aucun bistrot ne nous accueille après minuit et demi. C’est donc en rue que nous attendons le bus de 4 heures du matin, entre junkies, touristes égarés et autres épaves urbaines. Premier vol pour Charleroi au lever du jour: la journée au boulot ne sera pas des plus évidentes après cette nuit blanche clôturant un séjour londonien bien intensif et excitant…
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RUSH – 9 octobre 2007 – London, UK

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Rush – 2 de 8. Merci Ryanair pour ce nouvel aller-retour Charleroi-London pour le prix d’une bière – pardon : d’une pinte. Nous retrouvons la Wembley Arena telle que nous l’avions laissée trois ans auparavant : Rush à l’affiche pour deux soirs consécutifs, sold out bien évidemment.

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Le son est extraordinairement puissant et pur, le show est sans faille et la salle pleine comme un œuf (dur, l’œuf, dur). Les effets pyrotechniques sont à la hauteur de la salle (au propre comme au figuré) et la soirée est de toute beauté, toute en puissance, en délicatesse, en visuel et en décibels. L’osmose et la complicité entre nos trois lascars sont totales et parfaites, la set list est extraordinairement bien construite et les morceaux choisis du dernier album prennent un relief sans commune mesure dans leur dimension live qui ajoute encore à la perfection studio.
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Liquidés et liquéfiés, nous reprenons un des derniers métros pour rejoindre notre hôtel en milieu de nuit : jamais, ô grand jamais une rame du london tube n’a comporté autant de wagons bondés d’usagers arborant t-shirts et autres accessoires à l’effigie de Rush, descendant au fur et à mesure des stations qui nous ramènent downtown. Tout bonnement impressionnants tous ces faciès joviaux et comme encore sous le charme hypnotique d’une soirée sans pareille…

RUSH – 3 octobre 2007 – Glasgow, UK

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Rush: 1 de 8. Notre dernière tournée européenne de Rush date de 2004 à l’occasion du R30 – aka 30ème anniversaire : 7 concerts en un peu plus de 2 semaines. Nous nous étions dit à l’époque que nous ferions plus fort encore lors de leur prochain European Tour : dont acte. Merci Ryanair (bis repetita placent) de nous offrir cet aller-retour vers Glasgow pour un prix moindre que le ticket de concert ! Arrivés en Ecosse en provenance de Charleroi, direction downtown puis le SECC – Scottish Exhibition Convention Center– que nous retrouvons identique à notre première (et dernière) venue il y a 3 ans à cette même occasion.
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Le choc du premier show depuis 3 ans est à la hauteur des espérances : soirée gran-di-o-se, sans doute également parce qu’il s’agit là de notre premier « An Evening With Rush » depuis 36 mois. Et qui d’autre que Neil pourrait nous réserver la surprise de débuter cette nouvelle tournée européenne par le morceau qui clôturait leur dernière ?! Sacré Neil, va ! Le visuel est puissant, à la hauteur de l’exceptionnelle qualité de la sono. Rush marque de manière indélébile l’histoire du rock en rehaussant encore d’un cran le standard de qualité d’un gig : invraicroyable. La tournée porte le nom de leur dernier album « Snakes & Arrows » dont ils nous gratifient de pas moins de… 9 morceaux !! Certes, le show dure trois heures, mais il n’empêche : quel autre groupe plus que trentenaire peut-il se targuer sur la Planète Terre d’offrir à son public pas moins des ¾ de son dernier album plutôt que de se cantonner à ressasser ses vieilles casseroles ? Si ce n’est pas un signe d’excellente santé, de créativité intacte et de bon augure pour l’avenir, je veux bien manger mon bandana. Et sans accompagnement. Trois heures de perfection, trois heures de bonheur, trois heures d’excellence – le point de non-retour est atteint. Snakes & Arrows est un album tout à fait exceptionnel: la tournée est à l’identique. Courte nuit à l’hôtel avant de reprendre l’avion du retour. Tiens, un autre Belge a fait le voyage aussi à cette même fin…

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RUSH – 1er octobre 2004 – Rotterdam (Hollande)

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Rush 9 de 9. Nous terminons cette tournée européenne en même temps que Rush qui clôture en Hollande son R30 World Tour ce soir à l’Ahoy de Rotterdam. Nous sommes encore quelques-uns uns à monter chez les Kaas pour cette ultime soirée. Arrivant d’extrême justesse dans Rotterdam après quelques bouchons et égarements, et surtout une file interminable pour accéder au parking, nous pénétrons dans l’Ahoy juste avant l’extinction des lumières… et de l’inénarrable et habituelle clameur qui s’en suit – quelle que soit la salle, quel que soit le public, quel que soit le pays où le rituel se répète inlassablement soir après soir. Nous sommes en general admission, et c’est très, très, très bien ainsi pour approcher la scène. Comme lors des huit concerts précédents, le crew participera à la bonne ambiance et à la bonne humeur générale au moment de 2112 lorsque les « Pirates of Syrinx » arboreront le drapeau à la tête de mort depuis la console de mixage. Il en est de même tous les soirs lorsqu’un roadie (ou un guest, c’est selon) se pointe sur scène déguisé en pirate ! La clôture du concert – et donc la clôture de la tournée mondiale – est l’occasion de voir débarquer sur scène et à la totale surprise de nos trois lascars c’est sûr, quelques beautés locales pas piquées des hannetons, les bras chargés de tulipes qu’elles éparpillent à tout va sur scène et dans le public. Manière de clôturer en beauté une tournée de toute beauté également, annonçant un repos bien mérité c’est certain. Chapeau, les gars, chapeau bas. Mais que devez-vous bien avoir en tête à ce moment précis… ? Nous, c’est un fait, petit coup de bambou et de blues à l’issue de neuf si fantastiques soirées. See ya, Ol’ Chaps. And welcome back home.

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RUSH – 24 septembre 2004 – Frankfurt (All.)

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Rush 8 de 9. Encore une journée de travail sérieusement écourtée pour être à l’heure dans cette Festhalle de Frankfurt. Nous assistons là à notre troisième concert de Rush en ces murs historiques, voire tristement et sinistrement historiques s’il fallait remonter au 3ème Reich. Véritable cerise sur le gâteau, l’entièreté du show est filmé par le biais de caméra VHD (very hight definition) et enregistré en Dolby 5.1. Les maîtres d’œuvre sur scène : Rush. Les orfèvres à la technique : une société belge (!) qui est la référence européenne si pas mondiale en la matière : Outside Broadcast. Le dvd intitulé simplement et sobrement R30 sort deux ans plus tard, en 2006 – R30 en référence évidemment à l’intitulé de la tournée, et donc au 30ème anniversaire de RUSH tout simplement.

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Le public est d’autant plus chaud qu’il sait qu’il fait désormais partie de l’Histoire de Rush. Le travail des cameramen, perchistes et autres techniciens est assez remarquable à observer, et la salle est anormalement illuminée d’un nombre incalculable de spots aux couleurs chatoyantes de telle sorte que toute l’audience soit également sous les feux des projecteurs – au propre comme au figuré – et dès lors bien visible sur le dvd. Tout cela rajoute encore à la magie du moment. Le dvd ne reprend malheureusement pas l’intégrale du concert, mais seulement deux heures sur trois – y a-t-il plus beau et plus poignant souvenir que celui de posséder l’enregistrement live de ces instants magiques ?! La salle est fichtrement belle à l’écran, sans que cette esthétique particulière ne m’ait pourtant frappé l’esprit sur le moment même. Soirée magique donc, nuit courte, les oreilles sérieusement atteintes malgré tout – à moins que ce ne soit les poches sous les yeux…

RUSH – 17 septembre 2004 – Oberhausen (All.)

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Rush 7 de 9. Nous sommes cette fois cinq à rejoindre la Konig Pilsener Arena d’Oberhausen pour ce concert qui est le plus proche de la Belgique – ceci expliquant cela. Il s’agit de quitter le boulot fissa pour arriver à Oberhausen à temps – c’est-à-dire en évitant les inévitables bouchons de fin de journée sur les autoroutes allemandes. Nous y parviendrons non sans stress, les bouchons se situant à hauteur de Liège. Nous sommes relativement bien placés dans le bas des tribunes latérales de la Pilsener Arena – car il s’agit encore une fois de places numérotées, seul le floor étant en general admission. A l’inverse des six shows précédents en Angleterre, le concert n’est pas sold out et il reste quelques places éparses dans les gradins. Les flammes et autres artifices pyrotechniques ne seront pas dignes de l’Angleterre non plus – sécurité locale oblige, sans doute. Le reste est globalement un copier-coller des six précédents concerts, ce qui n’enlève rien – mais alors là, strictement rien – au plaisir que ces trois heures de décibels et de visuels peuvent procurer au corps, à l’esprit, à l’oreille, à l’oeil et aux neurones – Rush: the thinking man rock band. L’accueil allemand a été à la hauteur des espérances du groupe, et si pas du groupe en tous cas des nôtres. Back to Belgium… après quelques Konig Pilsener évidemment: on ne bosse pas demain – ouf !

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