Popa CHUBBY meets Walter TROUT – 13 novembre 2011 – Limbourg (Kursaal)

(Autres photos & commentaires sur www.intensities-in-tens-cities.eu – Chapitre 1 : The Vintage Years 1978 – 2011)

WTrout_PChubby_2011_0029.JPG
Deux Giants of Blues Rock pour le prix d’un. C’est en résumé le super-deal de ce soir, ou en tous cas ce qu’on peut appeler "un prix de gros" au vu des deux monstres à l’affiche ce soir dans cette superbe salle qu’est le Kursaal à Limbourg. Deux poids lourds (surtout le New Yorkais !) du blues-rock ricain : Walter HardcoreBluesRock TROUT et Popa Meatloaf CHUBBY. Lequel des deux ouvrira pour l’autre? Lequel des deux mettra toute la pression sur l’autre…? Quelques dates sont à l’agenda de cette mini-tournée européenne que les deux guitarmen s’offrent, alternant leur ordre d’entrée en scène d’un soir à l’autre.

W-Trout_P-Chubby_11-2011.JPG
Ce soir, ce sera au tour de Popa CHUBBY d’ouvrir les hostilités et de sonner la cavalerie : une heure et demie d’un concert sans surprise (ni bonne ni mauvaise) qu’il passe assis sur son siège en face de moi, sans lever ses quintaux de tout le set. Mais qu’importe, finalement : sa Fender vintage reste de la dynamite et il sait fichtrement comment faire parler la poudre même sans bouger son popotin. Si ce n’est pas à un Dalton qu’on apprend à manier le Colt, ce n’est pas à un CHUBBY qu’on apprend a titiller les limites de la Fender : ce soir, ce n’est pas Limbourg, c’est pas New York, c’est tout simplement un festival, un feu d’artifice. C’est bleu, c’est rouge, c’est vert, c’est beau, c’est bon, c’est… Broadway !

WTrout_PChubby_2011_0001.JPG WTrout_PChubby_2011_0002.JPG WTrout_PChubby_2011_0003.JPG
WTrout_PChubby_2011_0004.JPG
Mais alors que je pressentais un raz-de-marée du Popa prenant le dessus sur le Walter, voilà-t-y pas que cette seconde partie de soirée me (sur)prend totalement à contre-pied. C’est en effet un Walter TROUT chaud à point et totalement déchaîné qui déboule sur scène et assure LE spectacle – et quel spectacle ! Son traditionnel Hammond est bien présent stage right et assure un remplissage sonore gouleyant et hot comme une chaude gaille, qui complète à merveille – s’il le fallait encore – une guitare virevoltée. L’ensemble est servi par un batteur pour le moins balaise aux fûts, et à la hauteur d’un bassiste exceptionnel (dont le t-shirt donne d’ailleurs à lui seul le ton et le tempo de ce blues-rock à la Walter TROUT). Ce mec, ce doit être l’enfant caché des amours secrètes entre Mme Hendrix et M. Vaughan lors d’une partouse avec M. Nugent et Mme Winter, c’est sûr.

WTrout_PChubby_2011_0005.JPG WTrout_PChubby_2011_0006.JPG WTrout_PChubby_2011_0007.JPG WTrout_PChubby_2011_0008.JPG WTrout_PChubby_2011_0009.JPG WTrout_PChubby_2011_0010.JPG WTrout_PChubby_2011_0011.JPG WTrout_PChubby_2011_0013.JPG WTrout_PChubby_2011_0024.JPG WTrout_PChubby_2011_0028.JPG 07-blanc.png WTrout_PChubby_2011_0012.JPG

WTrout_PChubby_2011_0027.JPG
Comme de bien entendu, Popa et Walter nous offrent un jam d’une bonne vingtaine de minutes : un duo (duel ?) puissant comme un boeuf, subtil comme un papillon et aérien comme un B52, qui restera assurément dans d’autres an(n)ales que celles de la feuille paroissiale locale. Un moment, un grand moment qui doit compter pour les murs du Kursaal. Le CHUBBY quittant la scène pour la seconde fois ce soir, TROUT de poursuive seul son one-man-show de derrière les fagots : s’il cause comme il joue, sûr que lors des réunions de famille on ne doit pas savoir en placer une à table. Le Kursaal est sur le cul alors que la nuit est déjà bien avancée : lumières on, switch off, lights out, low sound… bar open. Des affiches pareilles, on en redemande, mazette ti ! (et non, definitively non, je ne suis pas en short ce soir – ceci pour répondre à l’étonnement de l’ouvreur… 😉

WTrout_PChubby_2011_0014.JPG WTrout_PChubby_2011_0015.JPG WTrout_PChubby_2011_0019.JPG WTrout_PChubby_2011_0016.JPG WTrout_PChubby_2011_0021.JPG WTrout_PChubby_2011_0017.JPG WTrout_PChubby_2011_0018.JPG WTrout_PChubby_2011_0020.JPG WTrout_PChubby_2011_0022.JPG WTrout_PChubby_2011_0023.JPG WTrout_PChubby_2011_0025.JPG WTrout_PChubby_2011_0026.JPG

FIESTA CITY FESTIVAL – 28 août 2010 – Verviers – featuring FOCUS, Popa CHUBBY, CANNED HEAT…

DSCF8792.JPG
J’ai toujours trouvé du plus haut ridicule ces photographes qui, te bousculant presque, précipitent tout à coup leurs objectifs sur le bassiste, sur le batteur ou sur le clavier qui se lance dans un solo… comme si les photos tirées à ce moment précis avaient d’autres saveurs ! C’est presque faire injure au jeu de ces musiciens en le réduisant à quasi néant à tous les autres moments. Mais soit, la nature – ou plutôt la bêtise – humaine est sans doute ainsi faite. Le Fiesta City Festival 2010 reste éclectique au possible, comme son affiche le précise pour celles et ceux qui en douteraient encore: 80 concerts sur 3 jours et 6 scènes, que je n’arpenterai pour ma part que le samedi. En commençant fort d’ailleurs, avec un FOCUS dont le line up comprend deux membres originaux remontant à la fondation du groupe fin des sixties: Thijs van Leer & Pierre van der Linden. Rock progressif en grande partie instrumental, c’est un voyage dans le temps que le groupe néerlandais nous offre avec une touche vintage du plus bel effet. Un peu décalé et un peu ouf, le set est à l’image de l‘Hammond de van Leer: scotché et rafistolé, on voit qu’il a (bien) vécu et qu’il y a de la bouteille là-derrière !

Focus_Fiesta_2010_0002.JPG Focus_Fiesta_2010_0009.JPG Focus_Fiesta_2010_0017.JPG Focus_Fiesta_2010_0025.JPG
Focus_Fiesta_2010_0033.JPG Focus_Fiesta_2010_0040.JPG Focus_Fiesta_2010_0047.JPG Focus_Fiesta_2010_0056.JPG
Focus_Fiesta_2010_0061.JPG Focus_Fiesta_2010_0068.JPG Focus_Fiesta_2010_0074.JPG Focus_Fiesta_2010_0077.JPG
Focus_Fiesta_2010_0079.JPG Focus_Fiesta_2010_0081.JPG Focus_Fiesta_2010_0084.JPG Focus_Fiesta_2010_0088.JPG
Focus_Fiesta_2010_0121.JPG
Focus_Fiesta_2010_0089.JPG Focus_Fiesta_2010_0093.JPG Focus_Fiesta_2010_0094.JPG Focus_Fiesta_2010_0101.JPG
Focus_Fiesta_2010_0103.JPG Focus_Fiesta_2010_0112.JPG Focus_Fiesta_2010_0116.JPG Focus_Fiesta_2010_0128.JPG

Popa CHUBBY enfile ensuite son costume de maître de cérémonie, et quelle relève mes gaillards : ce n’est pas un maître mais un dieu; ce n’est pas une cérémonie mais une grand messe ! Et ce n’est pas non plus un costume mais bien un blouson de cuir "New-York City Blues" qui annonce franco la couleur, totalement en phase avec un gig bien plus rock’n’roll et moins blues qu’il y a quelques mois à Arlon. Il nous sert un set en effet bien plus énergique et plus graisseux que sa dernière prestation aux Aralunaires, et nous offre une set-list éclectique au possible, à l’image du festival. Séquence "tribute" : deux reprises de haut vol : l‘Alleluya de Jeff Buckley (repris certes de Leonard Cohen) et, en clôture, l’aussi surprenant que tonitruant… Ace of Spades de Lemmy ! Le tout saupoudré d’un hommage à la mémoire de Stevie Ray Vaughan dont le Popa se plait à rappeler qu’on célébrait les 20 ans de la disparition hier.

PopaChubby_Fiesta10_0161.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0115.JPG PopaChubby_Fiesta10_0118.JPG PopaChubby_Fiesta10_0122.JPG PopaChubby_Fiesta10_0124.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0126.JPG PopaChubby_Fiesta10_0129.JPG PopaChubby_Fiesta10_0133.JPG PopaChubby_Fiesta10_0138.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0149.JPG PopaChubby_Fiesta10_0152.JPG PopaChubby_Fiesta10_0162.JPG PopaChubby_Fiesta10_0008.JPG

Sacré Popa va: jamais deux fois le même, toujours aussi imprévisible, jovial et hilare une fois qu’il a une gratte en main. Et manifestement fier et satisfait de sa prestation à l’issue de celle-ci, au vu de son large sourire faisant d’autant ressortir le caractère rebondi de sa bonne bouille. Un concert de Popa CHUBBY, c’est comme s’installer à une bonne table : quels que soient le menu et la carte, on attend la surprise du chef en sachant qu’on ne sera de toute façon pas déçu. Et quand le chef nous sort en plus le grand jeu, que du bonheur ce samedi à Verviers…!

PopaChubby_Fiesta10_0107.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0046.JPG PopaChubby_Fiesta10_0053.JPG PopaChubby_Fiesta10_0057.JPG PopaChubby_Fiesta10_0059.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0064.JPG PopaChubby_Fiesta10_0069.JPG PopaChubby_Fiesta10_0071.JPG PopaChubby_Fiesta10_0075.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0079.JPG PopaChubby_Fiesta10_0088.JPG PopaChubby_Fiesta10_0089.JPG PopaChubby_Fiesta10_0092.JPG
PopaChubby_Fiesta10_0097.JPG PopaChubby_Fiesta10_0101.JPG PopaChubby_Fiesta10_0109.JPG PopaChubby_Fiesta10_0172.JPG

Tout passe, tout lasse. Passons donc rapidement sur la prestation de MACHIAVEL qui ne me laisse pas sur ma faim mais bien de marbre. Je me réjouissais pourtant de la perspective de mon premier concert de Machiavel en 35 ans de formation – si, si : il existe encore des Belges qui, à mon image, n’avaient pas encore assisté à un de leurs shows ! J’aurais pu attendre 35 ans de plus… Sauf tout le respect que je porte aux artistes – et plus particulièrement à ceux qui me lisent ici – opinion tout ce qu’il y a de plus personnel et de plus subjectif. Mais bon, c’est ainsi : en tout état de cause, ce samedi soir, les Serpents Noirs ou Machiavel, c’est pour moi du pareil au même (et Dieu sait si les Serpents Noirs m’ont pourtant fait vibrer à une certaine époque… ;-). Le band de l’Homme à la plus belle voix du monde (sic) – celui derrière les fûts – ne m’a pas transcendé, soit. Well….

Machiavel_Fiesta_10_0021.JPG
La cerise sur le gâteau s’appelle ce soir CANNED HEAT en formation Woodstock. Verviers accueille en effet le "Canned Heat Woodstock Reunite Tour 2010" puisque les 3 survivants ayant participé aux fameux festivals de Monterey en 67 et de Woodstock en 69 sont présents : Harvey MANDEL, Larry TAYLOR et Fito DE LA PARRA. Un grand moment qui transpire à lui seul l’histoire blanche du rock, du blues et du boogie: les classiques de leurs classiques nous sont servis sur un plateau doré avec une bonhomie qui suinte le blues revival des sixties et la période hippie sans pour autant tomber dans la caricature. Les Papys font de la résistance : résistance à l’usure du temps, résistance à l’oxydation des modes, résistance au caractère versatile des courants et des tendances… Et des papys pareils qui traversent le temps, les âges et les modes, on n’en fait sans doute plus quand on observe ce qu’il adviendra dans les décennies à venir de la bouillabaisse qui caractérise la scène musicale des années 2000. Merci les gars, vous étiez aussi parfaits que dans la boue de Woodstock…

Canned_Heat_2010_0006.JPG Canned_Heat_2010_0008.JPG Canned_Heat_2010_0018.JPG Canned_Heat_2010_0024.JPG
Canned_Heat_2010_0026.JPG Canned_Heat_2010_0031.JPG Canned_Heat_2010_0043.JPG Canned_Heat_2010_0052.JPG
DSCF8795.JPG
Canned_Heat_2010_0055.JPG Canned_Heat_2010_0060.JPG Canned_Heat_2010_0061.JPG Canned_Heat_2010_0081.JPG
Canned_Heat_2010_0082.JPG Canned_Heat_2010_0083.JPG Canned_Heat_2010_0089.JPG Canned_Heat_2010_0095.JPG
Canned_Heat_2010_0150.JPG
Canned_Heat_2010_0113.JPG Canned_Heat_2010_0119.JPG Canned_Heat_2010_0131.JPG Canned_Heat_2010_0138.JPG
Canned_Heat_2010_0160.JPG Canned_Heat_2010_0164.JPG Canned_Heat_2010_0174.JPG Canned_Heat_2010_0186.JPG
Canned_Heat_2010_0194.JPG Canned_Heat_2010_0197.JPG Canned_Heat_2010_0199.JPG Canned_Heat_2010_0208.JPG
Canned_Heat_2010_0181.JPG

Avant de terminer la nuit au Spirit, petit tour vers une scène annexe et un autre type de revival tout en puissance, sans pour autant sombrer dans le nostalgique ni dans le pathétique mais bien dans l’énergique bon enfant: HIGH VOLTAGE et son tribute to AC-DC. Insouciance et bonne humeur, voire second degré à l’image des 8 faux Marshall en carton qui font office de décor ! Second degré mais prime jeunesse, didju…!

Albert Blues Band – Popa CHUBBY – 1 mai 2010 – Aralunaires @ Arlon

Aralunaires_2010_0001.JPG
ARALUNAIRES, Jour 6 (et dernier jour en ce qui me concerne, avant un repos enfin bien mérité !). L’Entrepôt est à nouveau sold out ce soir pour accueillir le plus volubile des New Yorkais: l’imposant et impressionnant POPA CHUBBY. En guise d’apéro, STICKY FINGERS BLUES BAND, suivi de l’ALBERT BLUES BAND qui chauffe les murs à blanc. Put on your red shoes and dance (play) the blues, Albert ! Le plus fringant et le plus bruyant retraité de la province – baskets rouges, t-shirt Ramones et jeans seyant – a revêtu son costume de scène pour mener de main de maître un set toujours aussi chaleureux et bon enfant. Le Dr. Richard aux vocals est quant à lui tout binôche d’introduire par ailleurs deux nouveaux morceaux de la future galette des régionaux de l’étape. Great !

ABB_Aralunaires2010_0007.JPG ABB_Aralunaires2010_0061.JPG ABB_Aralunaires2010_0011.JPG ABB_Aralunaires2010_0035.JPG
ABB_Aralunaires2010_0013.JPG ABB_Aralunaires2010_0028.JPG ABB_Aralunaires2010_0064.JPG ABB_Aralunaires2010_0015.JPG
ABB_Aralunaires2010_0018.JPG ABB_Aralunaires2010_0043.JPG ABB_Aralunaires2010_0073.JPG Aralunaires_2010_0009.JPG

L’Albert s’improvisera roadie plus tard dans la soirée en jouant les Dr. Boogie de bon office et prodiguant les premiers soins à la guitare du Popa en plein milieu du set du New-Yorkais. Car, mine de rien, c’est qu’il arrache à la gratte le Popa ! Même s’il nous la joue à la Johnny Winter en restant finalement plus longtemps assis que debout, le gredin (peut-être une question de répartition des masses sur la scène?).

Popa_Chubby_2010_0112.JPG Popa_Chubby_2010_0009.JPG Popa_Chubby_2010_0015.JPG Popa_Chubby_2010_0016.JPG
Popa_Chubby_2010_0028.JPG Popa_Chubby_2010_0035.JPG Popa_Chubby_2010_0041.JPG Popa_Chubby_2010_0050.JPG
Popa_Chubby_2010_0052.JPG Popa_Chubby_2010_0060.JPG Popa_Chubby_2010_0074.JPG Popa_Chubby_2010_0085.JPG

Toujours est-il qu’entre reprises (ah! cet Hallelujah de Jeff Buckley) et pièces originales, Popa reste fidèle à lui-même: simple, jovial, sympathique et chaleureux – bref: ce qu’on appelle un bon gros ! Ses deux heures de show se clôtureront par un duel de batterie avec son batteur, installé pour l’occasion frontstage devant deux caisses et donnant une allure "Tambours du Bronx" à ce final. Chapeau, Mr. Chubby: vous écouter reste un régal, admirer votre jeu guitare un plaisir, et votre sueur un honneur que vous nous faites. Vous êtes mon Meatloaf à moi…!

Popa_Chubby_2010_0066.JPG
Popa_Chubby_2010_0075.JPG Popa_Chubby_2010_0081.JPG Popa_Chubby_2010_0096.JPG Popa_Chubby_2010_0089.JPG
Popa_Chubby_2010_0097.JPG Popa_Chubby_2010_0098.JPG Popa_Chubby_2010_0119.JPG Popa_Chubby_2010_0123.JPG
Popa_Chubby_2010_0124.JPG Popa_Chubby_2010_0135.JPG Popa_Chubby_2010_0139.JPG Aralunaires_2010_0009.JPG

Chapeau aux organisateurs pour cette semaine de toutes les découvertes et de tous les plaisirs, éclectiques comme électriques – Vivement les ARALUNAIRES 2011, M’sieurs-Dames…

Popa_Chubby_2010_0108.JPG

Popa CHUBBY – 14 novembre 2000 – Verviers

Popa_Chubby_2000
3h40’ de concert dans un Spirit of 66 sold out : la température est semblable à l’ambiance et à l’intensité du moment. Même le patron des lieux affirme fin de soirée au micro qu’il s’agit là d’une soirée qu’il classe sans hésitation dans son top 10. Popa est monstrueux, son jeu est magique, son charisme est géant et impressionnant – à l’image de l’homme ! Les 400 et quelques spectateurs d’un soir en ont pour leur argent, et les murs du Spirit doivent encore résonner des riffs de notre New Yorkais préféré. Verviers n’est certes pas New York, mais ma selle et mes bottes que New York n’est pas non plus à même de réserver à un Verviétois un tel accueil !