Rush – 4 de 8. Avec – enfin !- une general admission, direction le premier rang de l’Ahoy de Rotterdam question d’être aux premières loges. D’autant plus que la rumeur circulant sur internet se confirme : Rush entend bien filmer ces deux soirées hollandaises pour leur prochain dvd ! Comme précédemment pour le R30 déjà, il est fait appel à une firme belge leader mondial dans le secteur, et les deux shows d’Amsterdam ont été choisis parmi les dizaines de concerts de la tournée mondiale pour une simple question de… proximité, et donc de coût de déplacement du matos.
Les camions, bus et autres semi-remorques sont en nombre et l’on identifie sans peine le véhicule de Neil garé à même le parking le long du bâtiment – lui qui déplore si souvent que toutes ces salles de concert européennes ne comportent pas de parking privatif dans une zone non accessible au public. Nous retrouvons Pierre, Paul et Jacques qui ont eux aussi fait le déplacement depuis la Belgique et avec qui nous restons de longues heures debout, devant les portes de l’Ahoy tout d’abord, appuyés contre les barrières Nadar au pied de la scène ensuite, et enfin tout au long de ces trois heures de bonheur ! Au premier rang, face à Alex, nous profitons de chaque seconde de ce concert exceptionnel, et le spectacle offert par le balai des vingt-quatre (24 !) caméras HD qui filment l’événement est également impressionnant.
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« Snakes & Arrows » reste décidément un album (presque) sans nul pareil, et sa déclinaison live relève du nirvana – pour le Paradis, c’était déjà R30. Le solo de Neil reste comme à chaque concert un moment d’une immense intensité, différencié d’un soir à l’autre par quelques variantes que seuls quelques-uns uns comme nous dans la salle peuvent percevoir. Et une set-list en souvenir, une… !
Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, nous terminons la nuit dans un sympathique bistrot à écluser autant de bières (belges) qu’il n’en faut pour nous remettre péniblement de l’intensité de nos émotions. Et dire qu’on remet le couvert demain…
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