SUCH A NOISE – 5 mars 2008 – Verviers

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La bande à Alain rend un hommage au seul et à l’unique, j’ai nommé : Jimi Hendrix. Le set est tout en puissance, impressionnant de réalisme même – entre gauchers! Les classiques de Jimi tantôt en copier-coller quasi conformes à l’original, tantôt revisités par notre quatuor de choc : c’est tout bonnement génial – un des meilleurs tributes qu’il m’ait été donné de voir, que je mets sur le même pied qu’High Voltage.

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Précédemment, les Anglais de The Brew nous délivrent en première partie une belle démonstration de leur cru : un power-trio puissant avec papa à la basse, fiston à la guitare et un pote aux drums. La soirée se termine avec un jam enlevé lorsque ce surprenant et cet épatant petit génie guitaristique ado viendra rejoindre Such A Noise sur scène pour le bouquet final. Et quel bouquet, mes aïeux !

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PORCUPINE TREE – 4 décembre 2007 – Köln (All.)

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Et voilà : deux semaines après le show de Bruxelles, Porcupine Tree devient le quatrième groupe que je vois au moins trois fois en moins de six mois, et rejoint ainsi Ted Nugent, Rush et Motorhead dans ma liste des Happy Fews. Le Palladium de Cologne est un hall réhabilité situé dans un chancre industriel récemment (et partiellement) rénové, ce qui donne un caractère quelque peu surréaliste et post-industriel à ce concert. Est-ce un copie-coller de celui de Bruxelles ? Je ne le pense pas, mais profite surtout du moment présent en lieu et place d’analyser les ressemblances / dissemblances avec le précédent. Le public est chaud, très chaud ; le son est fort, très fort : l’alchimie semble mieux fonctionner encore qu’à Bruxelles, la mayonnaise semble mieux prendre encore qu’à l’Ancienne Belgique. C’est vrai que Steven rappelle à l’envi au public présent ce soir que l’Allemagne a été la première scène continentale à leur réserver un véritable plébiscite populaire, et la ville de Cologne plus particulièrement à l’occasion d’un concert dont il rappelle la date bien précise à l’assemblée mais dont je ne garde pas le souvenir. Excellent, le show est excellent – mais à quoi bon l’écrire ? Voilà, mon troisième concert de Porcupine se termine, et je rejoins la Belgique sous un véritable déluge – non plus d’images et de décibels mais de pluie et d’éclairs. Quand donc nos chemins se recroiseront-ils ? Car ils doivent, ils DOIVENT se croiser à nouveau, je ne peux le concevoir autrement…

PORCUPINE TREE – 22 novembre 2007 – Bruxelles

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A la suite de l’interview de cet après-midi, je me vois gratifié d’un pass photo pour le concert du soir : cool, tout ça. A l’inverse d’autres concerts, plusieurs morceaux sont accordés aux photographes pour tirer les clichés et pas uniquement les traditionnels trois premiers… avec l’avantage de pouvoir ensuite rester avec mon boitier numérique en bandoulières jusqu’à la fin du concert, mais dans la salle cette fois.
Photo (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.eu Porcupine_Bxl_2007_0005.JPG Photo (c) – Use only with mention of www.intensities-in-tens-cities.euPorcupine_Bxl_2007_0002.JPG Porcupine_Bxl_2007_0003.jpg Porcupine_Bxl_2007_0004.jpg Porcupine_Bxl_2007_0006.jpg
Etrangement, je tire mes meilleurs clichés depuis la salle et non pas depuis le front stage ! Superbe concert, bien évidemment – et en toute subjectivité. Une bonne partie de FOABP y passe, mais pas intégralement je pense ni dans l’ordre attendu. Le son est très fort mais pur, le son est très pur mais fort : oufti, quel bonheur !
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Pas d’autres mots pour qualifier le moment autrement que parfait – malgré un problème technique à l’ampli de Steven qui nous a amputés d’une partie du rappel. Pieds nus, il lui en faut plus pour être déstabilisé. A force de nous éterniser au bar de l’AB où nous réinventons le monde en guise d’after, nous avons la chance de croiser Colin Edwin – le bassiste – au sortir de la salle et de tailler une courte bavette avec lui, ainsi que de tirer quelques clichés avant qu’il ne remonte dans son autocar stationné à rue. Porcupine est venu, Porcupine a vu et Porcupine a vaincu. Long live Porcupine…
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Gavin HARRISON – Interview – 22 nov. 2007 – Bxl.

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J’ai l’immense privilège de pouvoir participer à l’interview du batteur de Porcupine Tree pour compte de la VRT l’après-midi du concert de l’AB à Bruxelles. Contrôle d’identité, arrivée backstage, puis petits rafraichissements à la cafétéria où nous sommes invités à nous désaltérer en attendant l’heure H. Les membres de Anathema (qui assure la première partie) sont en train de deviser entre eux, attablés à côté de moi, puis arrive John Wesley suivi de Steven Wilson qui viennent également se rafraichir et manger un morceau. Il me faut résister à l’envie de me lever et aller leur serrer la pince en leur disant tout le bien que je pense d’eux et les noyer de mille et une questions, mais non : je reste paisiblement assis non loin d’eux comme si de rien n’était, je sirote mon café, ils sirotent leur café, nous sirotons notre café – du verbe siroter son café. L’heure de l’interview arrive: trois médias sont présents, l’un hérite de l’interview avec Steven, l’autre avec John et nous avec Gavin Harrison. Trois interviews simultanées d’une vingtaine de minutes dans trois loges différentes – et sans photo, nous enjoint le tour manager (shit !).

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Gavin est un mec affable et disert à souhait, posé et pondéré, calme et loquace dans ses réponses – bref : ce qu’on appelle tout simplement un mec bien ! Nous le promenons dans l’histoire de Porcupine Tree qui a croisé un beau jour la sienne, batteur jazzy de formation, avant d’intégrer finalement le groupe il y a quelques années. On aborde son passé dans le swinging London ainsi que ses relations avec… Neil Peart que je découvre en cours d’interview. Contacté afin d’être derrière les fûts le temps d’un morceau du Fear Of A Blank Planet, Neil décline pour des raisons pratiques avant de refiler l’invitation à… Alex Lifeson. Voilà qui explique sa présence sur l’album, aux côtés notamment de Robert Fripp (dont Gavin est en outre batteur occasionnel). Le temps passe à une vitesse incroyable et l’on se retrouve en fin du créneau horaire imparti sans avoir eu le temps de dire ouf ! On se serre cordialement la pince en guise d’au revoir, petite dédicace à la clé sur la pochette du CD apportée tout expressément. Bye bye. On jette un œil dans la salle de concert – les roaddies sont en train de monter le matos – avant de ressortir sous un soleil bien chaud pour la saison temps. Vivement ce soir, car après un tel après-midi déjà…

RUSH – 23 octobre 2007 – Milano (Italie)

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Rush – 8 de 8. Au risque de fournir une publicité excessive à Ryanair, je me risque à remercier la compagnie irlandaise de nous offrir à nouveau au départ de Charleroi un aller-retour vers Milano à un prix dérisoire. Arrivés au petit matin dans le nord de l’Italie, nous louons une voiture afin de passer une superbe journée ensoleillée d’arrière-saison en terrasse sur les rives du Lago di Lugano, entre eau, soleil et montagnes. Nous rallions fin d’après-midi Milano où l’on se retrouve prisonniers des embouteillages qui encombrent l’autoroute. Ce ne serait encore rien si le plan d’accès de la salle en notre possession nous emmenait au bon endroit. Que nenni : il nous amène au beau milieu de nulle part alors que la nuit est déjà tombante et que l’heure du concert approche à grands pas ! Quelques bribes d’italien, de français et d’anglais mélangés nous ramènent non sans mal sur le bon chemin, et nous arrivons sur le parking de la salle juste à temps pour pénétrer dans l’arène avant que les lumières ne s’éteignent : oufti !
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A l’inverse de la rigueur allemande, du sérieux anglais et du professionnalisme hollandais, nous pénétrons ici quasi les mains dans les poches, sans fouille aucune : je pense même que nous serions entrés dans la salle sans autre forme de procès si nous n’avions pas spontanément présenté nous-mêmes nos billets ! L’arène est grande et bien remplie, on y fume et on y boit allègrement « comme dans le (bon vieux) temps » : surréaliste. Méditerranéen. Italien, quoi… Bien que nous ayons normalement une place assise et numérotée dans les gradins, c’est en general admission que nous nous retrouvons, sans autre forme de contrôle : dilettante toute latine, disais-je. Nous profitons d’autant plus de ce concert que nous savons que c’est notre ultime, notre dernier. Situés en plein milieu de salle, la foule est dense mais aérée. Notre positionnement nous permet d’apprécier idéalement le light show puissamment sophistiqué, ce qui est nettement moins aisé lorsqu’on est situé au premier rang. La dernière note, le dernier son résonnera encore longtemps dans nos oreilles – c’était le der des ders. C’était beau. C’était grand. C’était profond. C’était géant. C’était parfait. Parfait…
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Nous reprenons la route qui nous ramène lentement vers l’aéroport, et dormons une heure ou deux dans la voiture stationnée sur le parking avant d’en rendre les clés. Premier vol pour Charleroi-Bruxelles South, survolant à nouveau les Alpes qui nous réservent, avec le soleil se levant sur leurs sommets enneigés, le dernier beau spectacle de ces trois semaines de tournée. Long live Rock’n’Roll. Long live Rush
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RUSH – 21 octobre 2007 – Manheim (All.)

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Rush – 7 de 8. La SAP Arena de Manheim est toute récente, et il doit s’agir là d’une des plus belles, des plus modernes et des plus fonctionnelles salles de concert qu’il m’ait été donné de voir – en Europe s’entend, évidemment. La topographie et la physionomie des lieux, la présence de loges à mi-hauteur des gradins, les écrans publicitaires, et le volume général de la salle me font penser au Centre Molson de Montréal… mais en plus petit – je veux dire en moins grand. L’organisation et la rigueur allemandes à l’entrée du bâtiment sont sans faille au niveau de la fouille notamment, mais le fléchage à l’intérieur du bâtiment est tel que nous hésitons dans le dédale d’escaliers et de couloirs à emprunter pour rallier la salle. Et comme nous sommes les premiers à pénétrer dans le bâtiment, nous n’avons pas de flux à suivre… C’est donc passablement retardés par nos hésitations et errances que nous pénétrons finalement dans l’enceinte alors que nous étions les premiers à accéder dans le bâtiment : shit. Nous ne sommes dès lors pas au premier mais au second rang – c’est-à-dire quand même 50 cm plus en arrière, du côté de notre Alex.
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La bande sonore, toile de fond musicale nous faisant patienter jusqu’à l’extinction des feux – ou plutôt jusqu’à l’allumage de ceux de la rampe – est identique à celle des soirs précédents: une sélection signée Neil, avec du bon et uniquement du bon : du Porcupine en veux-tu en voilà, du AC-DC par-ci, du Led Zep par-là, du Floyd ici, du Genesis là, du Who un peu, du Hendrix je veux, etc. Le show est parfait – rien à redire (mais comment ne pas me répéter à force de l’écrire ?!). La route du retour sera aussi rapide que celle de l’aller, et c’est très bien ainsi dès lors qu’il faut être frais et dispo le lendemain au boulot.

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RUSH – 19 octobre 2007 – Oberhausen (All.)

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Rush – 6 de 8. Surlendemain, nous sommes cette fois six à Oberhausen, femme et enfants compris. Arrivés dans les premiers devant l’aréna, nous faisons le pied de grue jusqu’à l’ouverture des portes en compagnie notamment de Français venus expressément de Montpellier. Nous retrouvons également Pierre, Pol et Jacques arrivés en droite ligne de Belgique tout comme nous. Postés au premier rang, ancrés face au clavier de Geddy cette fois, nous voilà à nouveau stratégiquement installés pour un concert de toute beauté. Conditions idylliques pour un concert de même – comment trois heures peuvent-elles passer si rapidement, nom de Dieu ?!

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Petits clins d’œil de Geddy au fiston durant le show : cool – c’est vrai qu’il doit être un des plus jeunes de l’audience, si pas le plus jeune et a fortiori en front stage. Mais pas d’imprudence : ear plugs de stricte rigueur. Le public est comme à l’accoutumée, mure et mature, calme et posé – et je suis chaque soir surpris par le grand nombre de jeunes, la vingtaine à tout casser avec trois poils au menton, connaissant presque mieux que moi les lyrics, les accords et même les silences de tout Snakes & Arrows notamment…. Soirée nirvanesque sans fausse note – au propre comme au figuré. Et puis, après l’Angleterre, qu’y a-t-il de mieux que ces buvettes dans l’enceinte même de la salle, tout comme en Hollande d’ailleurs. Même s’il n’y a qu’en Belgique – je dis bien qu’en Belgique – que ces mêmes aubettes ne sont pas à une demi-heure près lorsqu’il s’agit de fermer boutique. Et ça, on ne le trouve nulle part ailleurs au monde, nulle part, foi de moi… mais pour combien de temps encore ?
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RUSH – 17 octobre 2007 – Rotterdam (Holl.)

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Rush – 5 de 8. Journée passée à flâner à Amsterdam entre pubs et autres pubs (pas coffee shops…) avant de rejoindre fin d’après-midi l’Ahoy de Rotterdam. Les bouchons sur l’autoroute nous font craindre le pire, mais nous arrivons finalement à temps pour le show.
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Le fait de filmer cette seconde soirée à l’Ahoy permet à Rush d’effectuer certains « raccords » au cas où des séquences filmées la veille nécessiteraient une seconde prise : c’est donc bel et bien l’intégralité du concert de la veille qui sera repris sur le futur dvd, si ce n’est dès lors l’un ou l’autre éventuel raccord filmé lors de cette seconde soirée. Le show est donc rigoureusement identique à celui de la veille, et à ceux des jours précédents. Tout étant tellement millimétré, minuté à la seconde près, tout étant tellement minutieusement calculé, planifié et organisé qu’il s’agit presque davantage d’un spectacle de haute technicité et de haute technologie que d’un concert rock. Et puis, ce n’est pas (simplement) du rock : c’est du Rush !! Installés dans les travées latérales cette fois, nous bénéficions d’une superbe vue plongeante sur la scène et sur le travail des caméras et autres perchistes, techniciens, etc.
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Le public est chaud au possible, sans doute galvanisé par le fait d’espérer peut-être figurer sur le futur dvd. Ce n’est que le cinquième concert de la tournée auquel nous assistons, et la magie reste intacte tout comme au premier soir, l’excitation reste identique tout comme lors du premier frisson : est-ce cela, l’Art, docteur… ? Le concert terminé, c’est le cœur gros que nous quittons Rotterdam en milieu de nuit après un dernier pot : c’est qu’il faut être fidèle au poste demain…. au bureau.
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RUSH – 16 octobre 2007 – Rotterdam (Holl.)

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Rush – 4 de 8. Avec – enfin !- une general admission, direction le premier rang de l’Ahoy de Rotterdam question d’être aux premières loges. D’autant plus que la rumeur circulant sur internet se confirme : Rush entend bien filmer ces deux soirées hollandaises pour leur prochain dvd ! Comme précédemment pour le R30 déjà, il est fait appel à une firme belge leader mondial dans le secteur, et les deux shows d’Amsterdam ont été choisis parmi les dizaines de concerts de la tournée mondiale pour une simple question de… proximité, et donc de coût de déplacement du matos.

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Les camions, bus et autres semi-remorques sont en nombre et l’on identifie sans peine le véhicule de Neil garé à même le parking le long du bâtiment – lui qui déplore si souvent que toutes ces salles de concert européennes ne comportent pas de parking privatif dans une zone non accessible au public. Nous retrouvons Pierre, Paul et Jacques qui ont eux aussi fait le déplacement depuis la Belgique et avec qui nous restons de longues heures debout, devant les portes de l’Ahoy tout d’abord, appuyés contre les barrières Nadar au pied de la scène ensuite, et enfin tout au long de ces trois heures de bonheur ! Au premier rang, face à Alex, nous profitons de chaque seconde de ce concert exceptionnel, et le spectacle offert par le balai des vingt-quatre (24 !) caméras HD qui filment l’événement est également impressionnant.
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« Snakes & Arrows » reste décidément un album (presque) sans nul pareil, et sa déclinaison live relève du nirvana – pour le Paradis, c’était déjà R30. Le solo de Neil reste comme à chaque concert un moment d’une immense intensité, différencié d’un soir à l’autre par quelques variantes que seuls quelques-uns uns comme nous dans la salle peuvent percevoir. Et une set-list en souvenir, une… !

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Heureux qui comme Ulysse a fait un beau voyage, nous terminons la nuit dans un sympathique bistrot à écluser autant de bières (belges) qu’il n’en faut pour nous remettre péniblement de l’intensité de nos émotions. Et dire qu’on remet le couvert demain…
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RUSH – 10 octobre 2007 – London, UK

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Rush – 3 de 8. Le standard de qualité de cette seconde soirée londonienne est conforme à la première : les mots manquent pour qualifier ce qui nous est offert. « Snakes & Arrows » est un album extraordinaire qui explose littéralement en live. Ces trois heures de concert n’ont à nouveau duré dans mon esprit que quelques minutes – quels dégâts ! Le dernier bistrot du coin fermé, nous cherchons en vain un pub accueillant afin d’y terminer la nuit avant de reprendre le bus qui doit nous conduire à l’aéroport pour le premier vol vers Charleroi. Mais c’est peine perdue : dans ce triste pays à l’image du col de mousse recouvrant leurs bières si plates qu’un bon Belge se pendrait, plus aucun bistrot ne nous accueille après minuit et demi. C’est donc en rue que nous attendons le bus de 4 heures du matin, entre junkies, touristes égarés et autres épaves urbaines. Premier vol pour Charleroi au lever du jour: la journée au boulot ne sera pas des plus évidentes après cette nuit blanche clôturant un séjour londonien bien intensif et excitant…
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