PORCUPINE TREE – 27 juin 2007 – Antwerpen

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Avec Anathema en première partie, c’est la découverte en ce qui me concerne d’une bien sympathique salle de moyenne capacité (Hof Ter Lo) située à Borgerhout dans la périphérie anversoise, confortable, ergonomique et surtout acoustiquement parfaite. A moins que ce ne soit la bande à Steven qui soit musicalement parfaite ? Je le confirme : Porcupine Tree est l’an dernier mon premier véritable et magistral coup de foudre musical depuis bien des années (depuis bien des décennies ?). Leur dernier opus Fear of a Blank Planet doit être le CD qui comptabilise – tout CD, microsillons ou cassettes confondus – le plus de tours au compteur de mes platines, tous genres et tous appareils confondus depuis que je suis en âge d’écouter de la musique. Un album parfait, L’Album parfait. A l’image d’ailleurs des trois précédents – voire de tous ceux qui ont jailli du bouillant cerveau de Steven Wilson à la production, à l’inspiration et à la maestria sans pareils. Porcupine Tree nous annonce jouer comme prévu l’intégral de leur dernier album d’une seule traite (!) avant une pause de 5 minutes, puis reprendre pour une bonne heure encore de concert ensuite. La première partie me donne des frissons dans le dos – je crois rêver. Les cinq minutes de pause sont bel et bien cinq minutes, pas six : nous sommes surpris au bar lorsque la seconde partie du show débute. Mais il fallait impérativement nous désaltérer afin de nous remettre de nos émotions, tant le Fear Of a Blank Planet joué live dans son intégralité et à l’identique du CD nous a littéralement troué le c… Pas d’autres termes : un moment de magie, de pur bonheur, de perfection comme rares sont ces moments dans la vie. Oui, de perfection tout simplement. Porcupine Tree accompagné sur scène comme sur leurs récents CD de John Wesley – qui fait pour moi intégralement partie du line up – est la synthèse même et l’aboutissement de 40 années d’évolution musicale occidentale. Concert parfait, je le dis, je l’écris, je le confirme, je le revendique, je le crie. Que le Monde le sache. Que l’Univers l’apprenne. Mais diable, que la route du retour est longue, morne et monotone après un tel sommet – post coïtum animal triste.

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