Now online : Steven WILSON @ Bruxelles – 18 février 2019

Paradoxe, paradoxe… L’artiste vit la tête dans les étoiles, immergé dans son futur et projetant le prisme de toute sa créativité dans l’ébauche de ce que sera son prochain chef-d’oeuvre. Son admirateur, lui, vit par procuration, remontant le passé de l’artiste par son oeuvre interposée, évoluant à travers la production de celui qu’il chérit.

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Il arrive cependant que l’un et l’autre se rejoignent pour s’enthousiasmer et vivre pleinement le moment présent, communiant dans l’éphémère de l’instant.
La prestation de Steven WILSON ce soir au Cirque Royal de Bruxelles fait partie de ces rares moments, et concourt à la magie de ces instants d’extase…
Full review maintenant ici en ligne, et clichés complémentaires sur notre www.facebook/Intensities-in-10s-Cities

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Ian PAICE – Spirit of 66 @ Verviers – 14 février 2019

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Ian PAICE demeure le seul membre fondateur de DEEP PURPLE toujours à la manoeuvre au sein du band. Mais comment occuper ses soirées dès lors qu’aucune tournée n’est prévue avant l’automne prochain?

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Tout simplement en tournant en featuring avec Pur.pendicular, "le meilleur tribute band de Deep Purple au monde" comme il le concède lui-même. En sus de ne pas perdre la main, ça lui permet en outre de garder la forme en évitant de rester chez lui à picoler dans son fauteuil (sic).

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Ce Pur.pendicular n’est pas qu’un tribute band présentant un Deep Purple Best of Classics parmi d’autres. Avec Ian PAICE derrière les fûts à quelques mètres de soi, ça confère à l’événement une dimension peu conventionnelle dans une véritable ambiance club. Et surtout l’occasion de replonger dans un passé iconique avec quelques perles à l’instar de Child in Time, qui ont depuis longtemps disparu de la set-list live officielle de DEEP PURPLE, la voix de Ian Gillan ne pouvant plus se permettre de telles excentricités…

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Now online : MASTODON feat. Scott Kelly of NEUROSIS

Après Steven WILSON la semaine dernière (et à nouveau la semaine prochaine…), on passe avec MASTODON du Taj Mahal à Las Vegas, on se téléporte du Louvre à Akihabara. Ou, pour rester plus couleurs noir-jaune-rouge, on passe d’Orval aux Marolles…
MASTODON featuring Scott Kelly of Neurosis, c’est du compact, c’est du condensé, du très lourd. Du massif à en contrarier l’attraction terrestre et à en déplacer le pôle magnétique…

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Maintenant en ligne : MASTODON sold out @ Ancienne Belgique – Bruxelles – 09 février 2019
… et mention toute spéciale à KVERLETAK, un vent de fraicheur – non: une tornade – en opening act :

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MASTODON @ Ancienne Belgique – Bruxelles, 9 février 2019

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Une Ancienne Belgique comme on l’adore: méchamment sold out, une assistance nettement moins typée métal et bien plus féminine que lors de ces traditionnelles grands messes de la déesse Décibelle. Et à son propos justement, MASTODON est tout juste énorme ce soir. 100 minutes durant, un rouleau compresseur écarte les murs de l‘Ancienne Belgique pour faire place nette et ne laisser que miettes et poussières derrière lui. Phénoménal.

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En 2012, en première partie de SOUNDGARDEN et de METALLICA qui se produisaient sur le tapis de roulette de Werchter, nous avions souri à la seule vue du nom de MASTODON mentionné sur l’affiche de cette planche à billets. Mais nous étions bien vite redescendu sur terre et réalisé qu’on était là face à un gros, gros poisson en devenir. C’est maintenant chose faite, et déjà confirmée depuis 2016 lorsque leur prestation au Cabaret Vert nous avait déjà littéralement scotché.

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MASTODON rame à contre-courant de tout ce qui pourrait être porteur en termes de marketing: pas de look extravagant, pas d’esbroufe ni d’excès – ni sur scène ni ailleurs. Pas de show ni de frime: rien de ravageur hormis le son, allant à l’encontre de tout diktat en matière de musique, d’image et de bla-bla aussi inutile que superflu.

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Juste l’essentiel: 100% de puissance limbée dans un raffinement subtilement construit et avec un batteur tout bonnement exceptionnel. Un de ces rares stickmen hors-norme qui sait allier une force de frappe sans pareille et un jeu aussi subtil que riche et diversifié. Enormissime.

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100 minutes durant, et sans rappel, MASTODON telle une locomotive folle écrase tout devant elle, ne s’arrêtant à aucune gare et pulvérisant la butée du terminus. A l’instar d’une poule sans tête – mais avec énormément d’intelligence et de jugeote – le quatuor fonce tout droit. Invincible, ou indifférent à tout ce qui pourrait lui arriver, rien ne l’arrête. Rien ne peut l’arrêter. MASTODON est un mammouth, un alien, un monstre à quatre tête – voire cinq ce soir avec la présence de Scott Kelly, transfuge temporaire de Neurosis.

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En explorant de nouveaux horizons mélodiques,MASTODON nous promène entre hardcore technique et post-hardcore, entre sludge métal et progressif, croisant de nombreux genres et osant un mélange lyrique et innovant de grindcore et de hardcore, de metal progressif ou expérimental, de sludge, de stoner metal, de metal alternatif, de groove metal et de heavy metal (… diront les spécialistes que nous ne sommes pas). Mais MASTODON, c’est comme les frites McCain: ce sont qui en parlent le moins qui en mangent le plus…

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Avec ces rythmiques aussi inhabituelles que séduisantes, MASTODON impose sa marque de fabrique sans nulle pareille, nous renvoyant à une dimension peu souvent explorée dans le genre. En franchissant ces nouvelles frontières, MASTODON fait méchamment mouche. Et quoi de plus insaisissable qu’une mouche…?!

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Steven WILSON @ Rockhal, Esch-sur-Alzette – 31 janvier 2019

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Ecoutez voir ! Le Steven WILSON nous délivre deux heures et demie d’une scénographie de projections, hologrammes et animations servant à la perfection un son immersif en 4D, sublimant de la sorte l’éclectisme et l’étendue de son répertoire: spectaculaire à tous points de vue, what else ?! Avec ou sans feu- Porcupine Tree qui continue d’exister par procuration à travers sa set-list, Steven WILSON demeure ce qu’il est: un véritable extraterrestre.

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Hormis l’incartade humoristico-pop un brin racoleuse de “Permanating" avec laquelle il se fait plaisir, le lyrisme et la dextérité des autres titres que nous offre Steven WILSON continuent de marier pop-rock et expériences progressives, mais sans jamais sombrer dans d’inutiles démonstrations. Les compositions à tiroir sont complexes, la technique instrumentale est énorme, l’énergie déployée l’est tout autant: on ne change pas une formule qui gagne.

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9 mois après son dernier passage ici-même, lui tient particulièrement à coeur de ne pas reproduire le même show – qu’il promène à travers le monde depuis plus d’un an. Particulièrement affable ce soir, WILSON partage sa conception du rock et de l’évolution de la musique mainstream, vouée à toujours plus de technologie et d’électronique. Pour prendre le contre-pied, il se fait un plaisir de présenter aux moins de 25 ans (!!) un objet de plus en plus rare dans ce show-business, ou dont l’usage de moins en moins sensuel s’assimile davantage aujourd’hui à de la simple et froide technicité: une… guitare électrique – en l’occurrence sa légendaire Fender martyrisée par le temps et les tournées.

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En grattant un peu, les propos de Steven WILSON sont tout sauf simplistes, à l’instar de ses compositions qui ont vocation à dépasser les catégories et les étiquettes dont il se gausse. Mieux encore: il prend un malin plaisir à forcer le trait de tous ces stéréotypes que véhicule sa fan-base, des fans de progressif aux inconditionnels de métal en passant par les aficionados de Prince dont il ne cesse de réitérer son admiration…

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An evening with Steven WILSON reste une expérience multi-sensorielle hors du commun qui fait dresser le poil. Ce face-à-face avec cet extra-terrestre à la production aussi prolifique qu’intarissable revêt sur scène une dimension toujours aussi insoupçonnée et sans cesse renouvelée: ce n’est pas cette enième expérience qui nous fera écrire le contraire, au risque de se répéter ou de manquer de qualificatifs…

Now online : STEVEN WILSON @ Rockhal, 31 janvier 2019

Ils s’appellent Craig Blundell, Nick Beggs, Adam Holzman et Alex Hutchings.
Ils sont respectivement batteur, bassiste, claviériste et guitariste. C’est sur leur excellence que s’appuie Steven WILSON dans sa quête d’absolu musical. Mais le talent et le foisonnement créatif de celui-ci sont tels que l’on passe trop souvent sous silence ceux qui lui permettent de les mettre en œuvre et de nous les servir sur un plateau d’argent…

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Maintenant en ligne: Steven WILSON chez le Grand-Duc. Le dernier génie conceptuel…

MONSTER MAGNET KuFa @ Esch-sur-Alzette, 24 janvier 2019

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Notre prescription annuelle de MONSTER MAGNET arrive bien précocement, cette année. Et ce n’est que pur bonheur de commencer 2019 du bon pied: celui qui te fait dire que ces 80′ de stoner et de space rock vont te perforer le poix-chiche à tous les étages – comme dirait l’autre. De quoi s’assurer que Dave Windorf conserve la forme et, mieux encore, bonifie avec les décennies. Trois en l’occurrence, sous la bannière de l‘aimant monstrueux.

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Une demi-heure de retard sur fond musical de Black Sabbath: on aime, mais point trop n’en faut quand on est là pour autre chose. Puis vient l’heure H, le moment M et la seconde S, où les lumières s’éteignent pour faire place aux ténèbres et à une sono qui monte en puissance aussi méchamment que brusquement. On est là pour ça, et on bascule bien vite corps et âme (et tympans) du côté obscur du powertrip

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La set-list privilégie ce soir le côté heavy et space de MONSTER MAGNET, reléguant au second plan son volet plus obscur et psychédélique qui nous hypnotise et séduit tant: on est plus Black Sabbath, Stooges, MC5, et Grand Funk Railroad ce soir à Esch, que Velvet Underground, Hawkwind ou Neurosis.

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Spacelord Wyndorf reste le moteur d’une formation au line-up maintenant stabilisé depuis quelques années et tournées, et c’est tout bénéfice pour l’efficacité live du band: sa force de frappe en est d’autant plus convaincante que la machinerie est huilée à la perfection et que les gars savent quoi attendre des autres.

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On retrouve la marque de fabrique MONSTER MAGNET au cours d’un set mené tambour battant une heure durant, sans reprendre son souffle entre les morceaux qui s’enchainent sans temps mort aucun. Quelques minutes de salutaire répit annoncent sur la fin un rappel d’une vingtaine de minutes mené lui aussi à un train d’enfer, reléguant highway to hell à un vulgaire stairway to heaven.

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MONSTER MAGNET demeure une valeur sûre et notre chouchou, disons-le tout net. Son côté "étendard du stoner rock" rend le band toutefois trop mainstream pour certains adeptes du genre qui ont tendance à snober ses pères-fondateurs pour porter leurs héritiers au pinacle. Mais c’est comme pour tout: la jeunesse pense inventer le monde et ce qui va avec, avant de prendre de la bouteille et réaliser que celui-ci existait bien avant leur enfantement. Et même avant leur conception, ajoutera-t-on pour les plus virulents…

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Now online : MONSTER MAGNET @ KuFa – 24 janvier 2019

Maintenant en ligne, notre prescription annuelle de décibels et de stoner avec les vétérans du genre.
A écouter certaines mauvaises langues, MONSTER MAGNET serait-il devenu trop mainstream…?! Que nenni. Que nenni – et que du contraire surtout, que le bon peuple non-influençable se rassure.
C’est même tout le contraire. Comme si l’on devenait de plus en plus séduisant (… et bruyant) en prenant de l’âge, c’est-y pas beau tout ça non peut-être…?

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MONSTER MAGNET @ KulturFabrik – Esch-sur-Alzette, 24 janvier 2019 – now online !

« FIRST THREE SONGS WITH NO FLASH… » ♠ HAPPY 2019 !! ♠

2018 in 67 shows 2018 in 67 reviews ♪2018 in 67 pictures…:

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See ya all in 2019… and don’t forget to rock’n’roll 🙂

Now online : NILE RODGERS @ Rockhal – Esch

Now online – maintenant en ligne, Nile RODGERS & CHIC @ Rockhal (Esch-sur-Alzette), 06 décembre 2018.
Un petit pas de danse onstage, Miss ?!

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