Now online : URIAH HEEP @ Den Atelier, Luxembourg

Il n’y a pas à dire, mais URIAH HEEP sur la minuscule scène de Den Atelier ce jeudi 23 janvier après les avoir vu arpenter l’immensité de celle de Saarbrücken le weekend dernier, ça change tout autant que ça décoiffe…

Uriah-Heep_DenAtelier_23janv2020_0118__2_.JPG
Now online et bien sûr déjà depuis belle lurette en ligne dans notre galerie de portraits, c’est par ici…!

Now online : DANKO JONES @ Het Depot – 22 janvier 2020

Maintenant en ligne, l’inégalable et l’inimitable filou qu’on chérit, notre petit garnement fétiche avec son r’n’r couillu et endiablé: the one and only one DANKO JONES, notre fougueux et bavard Canadien dans l’exercice de ses fonctions @ Leuven, avec ses brûlots hard rock old school. Vous la sentez venir cette furieuse envie de remuer votre arrière-train ?

Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0451__2_.JPG
Parce qu’il y a de ces concerts comme il y a de ces menus: on peut s’en rassasier à outrance, mais on n’arrivera jamais à saturation ni a satiété.
Now online, et autres clichés également disponibles dans notre galerie de portraits ici-même : enjoy – et ce n’est pas un vain mot dans la bouche de DANKO JONES !

DANKO JONES – Het Depot @ Leuven – 22 janvier 2020

Danko-Jones_Tour2020.jpg
Frais. Rafraichissant. Revigorant et décoiffant. Bon enfant et turbulent. Tonique et impertinent…. Comment mieux décrire Danko JONES ?
Un live de Danko, c’est comme une douche d’eau glacée qu’on s’impose avant de se badigeonner immédiatement d’un zeste de méthanol sur les pores dilatés pour mieux encore hérisser le poil: c’est ça l’effet DANKO JONES – ni plus ni moins. Ca revigore et ça décoiffe, ça arrache et ça décape. Ca fait plaisir par où ça passe quelles que soient les traces que ça laisse dans la tuyauterie et dans les conduits.

Danko-Jones-Leuven-Janv2020.jpg
23 années passées entre studios d’enregistrement et inlassables et interminables tournées n’ont pas assagi ni fatigué nos trois gars de Toronto: imperturbables et plus turbulents encore, ils poursuivent leurs méfaits à travers toute l’hémisphère nord en faisant halte ce soir en Flamandie…

Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0048__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0067__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0074__2_.JPG
Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0209__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0013__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0299__2_.JPG
Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0311__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0328__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0355__2_.JPG

L’énergie et la bonne humeur de DANKO JONES, c’est de la contagion gratos. Et son humour de potache aussi décapant que communicatif produit toujours le même effet aussi immédiat sur le public. Chaque concert se transforme en party festoyante où les facies s’affichent hilares et les yeux pétillants.

Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0383__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0387__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0444__2_.JPG
Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0448__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0462__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0505__3_.JPG
Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0520__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0554__3_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0584__2_.JPG

DANKO JONES est le meilleur anti-dépresseur qu’on connaisse, sa musique la meilleure cure qu’on puisse prescrire et le traitement est à poursuivre sans restriction aucune aussi longtemps que les effets (primaires et secondaires) se font ressentir. Le doublement de la posologie est même recommandé quoique le risque de dépendance soit hautement probable…

Danko_Jones_Leuven_2020.jpg
L’humour simplissime dont DANKO JONES ponctue systématiquement ses prestations provoque dans le public les mêmes effets ravageurs que les paroles tout aussi simplissimes que ses compositions basiques, mais aux effets diablement percutants. La construction de celles-ci, leurs riffs et leurs mélodies sont du même acabit: si ce n’est pas le degré zéro de la complexité et de la prise de tête, c’est en tous cas le sommet en matière d’efficacité et de réjouissance(s). Résultat ? une redoutable force de frappe dans la joie et dans une bonne humeur toute communicative.
Que demander de plus ?!

Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0142__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0277__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0292__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0294__2_.JPG
Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0351__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0365__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0451__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0463__2_.JPG

DANKO JONES, avec ce premier concert de 2020, hilare, se réjouit d’avoir commencé l’année en beauté, et l’on ne va certainement pas le contredire – que du contraire même avec un ROMANO NERVOSO du meilleur effet en opening act. Les Louviérois ont aujourd’hui atteint un degré de maturité scénique leur permettant de jouer dans la cour des plus grands, et les deux lead guitars n’y sont pas pour rien. Pas moins d’ailleurs que les quatre (4 !) background vocals qui confèrent au produit fini une solidité et une robustesse désormais excellemment servie.

RomanoNervoso_Leuven_22janv20200017__2_.JPG
RomanoNervoso_Leuven_22janv20200010__2_.JPG Danko-Jones_Tour2020.jpg Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0510__2_.JPG Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0546__2_.JPG
Danko-Jones_Leveun_22janv2020_0594__2_.JPG

URIAH HEEP + NAZARETH + WISHBONE ASH @ Saarbrücken, 18 janvier 2020

Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0489__2_.jpg
Plus de 150 ans de rock british fusionnés en un triumvirat sur la même affiche – qui dit mieux ?! Sans compter l’âge du capitaine, Andy Scott (The SWEET) qui joue le maître de cérémonie en donnant alternativement la parole aux protagonistes tandis que les roadies s’affairent à évacuer ou dresser le matos entre deux sets. Elle est pas belle, la vie chez nos voisins teutons à Saarbrücken ?!

Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0047__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0154__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0320__2_.JPG
Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0286__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0449__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0430__2_.JPG
Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0363__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0463__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0416__2_.JPG

L’excitation de cette affiche se le dispute à l’impatience de pénétrer et de découvrir une nouvelle antre, arène d’un soir pour un nouveau combat de vieux gladiateurs qui en ont vu bien d’autres – que ce soit dans le public comme sur scène – mais qui en ont encore sous la pédale. Cette Saarlandhalle vaut également à elle seule le déplacement, quoi qu’un peu trop vaste ce soir au vu de l’affluence. Mais les organisateurs ont vu juste en misant sur cette salle en lieu et place de leur traditionnel Garage qui se serait avéré trop exigu.

UriahHeep_poster.jpg
19h00 précises, Andy SCOTT lance les hostilités en invitant WISHBONE ASH (established 1969 siouplait) à le rejoindre pour tailler une bavette, avant de laisser le band grimper à l’assaut des planches. Il réitérera l’exercice ce soir avant chacun des deux autres sets qui s’en suivent. WISHBONE ASH ouvre ainsi le bal, nous drapant une heure durant de twin guitars et de mélodies qui vous trottent en tête depuis des décennies, et qui vont y rester encore bien longtemps sans doute.

Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0007__2_.JPG Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0032__2_.JPG Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0104__2_.JPG

Le pit-photo est aussi démesurément vaste que peut être profonde et large la scène – des conditons aussi confortables pour shooter que pour performer ; tous les petits plats ont été décidément disposés dans tous les grands, et il n’en manque pas un dans cette batterie de cuisine. Même satisfaction au bar, où les demi-litres germains sont le standard de stricte rigueur ici, à un prix tout aussi démocratique. Sans parler des sanitaires et de toute cette infrastructure et cette logistique qu’on ne trouve décidément qu’en Allemagne. Prosit.

Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0049__2_.JPG Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0075__2_.JPG Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0086__2_.JPG
Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0055__2_.JPG Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0111__2_.JPG Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0131__2_.jpg Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0422__2_.JPG

WISHBONE ASH vieillit comme il a vécu: proprement, avec classe, élégance et distinction – à l’image des gentlemen qu’ils demeurent. 51 ans sur les routes n’ont rien enlevé de leur superbe et de leur grâce, mais rien non plus de leur efficacité et de leur redoutable maestria. Le confort et la force tranquille des gens qui n’ont plus rien à prouver ni à personne…

Nazareth_Saarbrucken_18janv2020.jpg
NAZARETH – established 1968 ! – prend haut la main la relève pour une heure de démonstration. Bien qu’ils soient sur les route depuis plus de 50 années de manière ininterrompue, c’est notre tout premier face-à-face avec les Ecossais sans doute les plus célèbres avec Simple Minds et Franz Ferdinand.

Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0073__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0074__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0076__2_.JPG
Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0067__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0110__2_.JPGNazareth_Saarbrucken_18janv2020_0112__2_.JPG

Et la première fois compte toujours, après qu’ils nous aient fait faux-bon un beau soir de mai 1983 à Forest National où ils devaient ouvrir pour ce qui restera – déjà ! – le dernier concert de RUSH en Belgique.

Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0135__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0163__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0138__2_.JPG
Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0168__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0221__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0194__2_.JPG

Rarement l’alliance d’une Gibson Les Paul et de quelques Marshall nous aura procuré un tel effet: sans doute seul Steven WILSON, bien qu’au moyen d’autres armes et munitions, peut nous titiller et nous fournir autant de sensations avec une sonorité, une puissance et une limpidité aussi cristalline que celle de Murrison ce soir avec NAZARETH. Si c’est dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, ce n’est manifestement pas avec de jeunes carottes – que du contraire…

Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0044__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0062__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0088__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0116__2_.JPG
Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0127__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0090__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0129__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0137__2_.JPG
Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0155__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0161__2_.JPG Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0179__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0443__2_.JPG

La dernière production d’URIAH HEEP qui remonte déjà à 2018 nous avait on s’en souvient littéralement scotché dans sa déclinaison live à Bruxelles il y a 2 ans – tant en live que sur la platine. Cet album, aussi intemporel que ses géniteurs, est sans doute à considérer comme un des meilleurs dont peut se targuer le band au cours de son demi-siècle d’existence, réussisant la gageure de réaliser une parfaite synthèse de 50 ans de son rock’n’roll – ni plus ni moins, et excusez du peu.

UriahHeep_Saarbrucken_18janv2020.jpg
Sublimé par la wah-wah de Cox qui arrache toujours autant que ne duvête l’Hammond de Lanzon, le résultat démontre à nouveau ce soir un URIAH HEEP véritablement à l’unisson et dans une forme olympique. Combien de jeunes pousses pourraient-elles en prendre de la graine ?! Les gars, si on ne vous consacre pas à vous seuls un chapitre de l’Histoire du Rock, je veux bien manger mes objectifs.

Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0118__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0278__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0140__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0346__2_.JPG
Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0307__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0195__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0367__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0230__2_.JPG
Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0244__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0401__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0283__2_.JPG Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0336__2_.JPG

Now online : URIAH HEEP + WISHBONE ASH + NAZARETH @ Saarbrücken

Un éblouissant et flamboyant URIAH HEEP qui partage l’affiche avec pas moins que NAZARETH et WISHBONE ASH tout aussi cinquantenaires – que demander de plus ?!
150 ans de rock british présentés par Andy Scott (The SWEET) en maître de cérémonie: il y a de ces soirs qui méritent le déplacement effectué…

Wishbone-Ash_Saarbrucken_18janv2020_0012__2_.JPG
Maintenant en ligne, et dans notre galerie de portraits

Uriah-Heep_Saarbrucken_18janv2020_0337__2_.JPG
Qui a dit que c’était dans les vieilles casseroles qu’on fait les meilleures soupes, déjà…? Et pas besoin de jeunes carottes pour ce faire, s’il vous plait.

Nazareth_Saarbrucken_18janv2020_0076__2_.JPG

The ARISTOCRATS – Rockhal @ Esch – 16 janvier 2020

TheAristocrats_16janv2020_tix.jpg
Minuit bien sonné: GOVAN et MINNERMANN débarquent au bistrot voisin de la Rockhal, et s’installent à la table voisine de la nôtre pour écluser – comme nous – quelques Guinness jusqu’à la fermeture des lieux. Au moment de lever le camp, on leur serret la pince en leur adressant en guise d’au revoir: « Your Neil PEART tributes were much, very much appreciated: thank you from the bottom of our heart… »
Et de fait, Marco lui a dédié un peu plus tôt dans la soirée son remarquable et excellentissime solo d’inspiration fort peartienne, tandis que plus tard Beller rendait lui aussi un vibrant hommage à RUSH, ce groupe sans lequel beaucoup ne seraient tout simplement pas – pour reprendre ses termes.

TheAristocrats_Rockhal_16janv2020_0019.jpg TheAristocrats_Rockhal_16janv2020_0022.JPG TheAristocrats_Rockhal_16janv20202_0015.jpg

Ceci dit, Nous poser un lapin à quelques heures de l’ouverture des portes, ça on ne nous l’avais jamais fait. Bingo…
Mais soit: les cartes sont entre les mains du management, souverain en matière d’accréditations-photos, et c’est ainsi. Une fois n’est pas coutume, nous assisterons dès lors au show sans nous préoccuper de cadrer correctement notre cliché ni de choisir la bonne vitesse, la bonne ouverture et la bonne exposition de nos shoots.

TheAristocrats_16janv2020_photo-pass.JPG
Pour reprendre les termes du band, « What do you call an act who blends elements of dirty rock, folk, jazz, and explosions of esoterica into one mind-melding album? » The ARISTOCRATS of course ! Avec Guthrie Govan aux guitares, Bryan Beller à la basse et l’extraordinaire – mais pas plus que ses deux compères – Marco Minnemann aux drums, probablement sommes-nous en présence d’une des meilleures alchimies de rock-fusion instrumentale et exploratoire du circuit.

TheAristocrats_Rockhal_16janv2020_0001.jpg Aristocrats_YKW_Europe_Full_Dates-Online-e1562347625717.png TheAristocrats_Rockhal_16janv2020_0018.jpg

Une discipline exemplaire doublée d’une liberté bien cadrée, une classe folle servie par une rare virtuosité, le tour de force du trio débouche sur une production exclusive que le band précise répondre à une règle de base non-négociable: the music must be pleasurable for the listener and it most definitely has to be fun to play. Et le fun est bien au programme de ces deux grosses heures de démonstration, un peu trop même avec un humour qui n’aurait pas déplu aux Monty Python entre tous les morceaux, mais au risque à la longue de casser le rythme de la soirée.
L’excès nuit en tout, mais on leur pardonne – comme on excuse l’incartade du premier de classe boutoneux et à lunettes…

TheAristocrats_Rockhal_16janv2020_0033.jpg

Neil PEART – The Ghost Rider, R.I.P. (12 Sept 1952 – 07 Jan 2020)

Alors que la triste nouvelle annoncée par le band fusait sur les réseaux sociaux et tombait sur nos téléscripteurs, notre galerie photo FB relayait elle aussi le séisme :

NeilPeart_RIP.JPG

Neil PEART – R.I.P. – The Ghost Rider, 1952 – 2020

« S’il y a des morts obscures qui dévastent un petit cercle d’initiés et des disparus à la notoriété telle qu’elle met en émoi un pays, voire la planète entière, il existe des artistes adulés par leurs très nombreux fans mais totalement ignorés du reste de l’humanité. C’est dire si RUSH méritait amplement son titre de « plus gros groupe culte au monde. Un groupe dont les qualités valent mieux que le dédain ou l’ignorance dont il peut faire l’objet. » (Télérama, 17 janvier 2020).

Rush_Manheim_10.2007_208bis.jpg

A-t-on perdu en ce funeste début d’année 2020 le batteur reconnu par ses pairs comme l’un des plus flamboyants, l’un des plus prolixes, l’un des plus talentueux, des plus virtuoses et surtout des plus créatifs que la profession ait jamais connue et reconnue ? – The Professor qui a influencé, inspiré et motivé des générations entières de batteurs avec ses arrangements complexes et ses désynchronisations totales…
Ou a-t-on perdu un des paroliers-écrivains-poètes-lyricists-philosophe comme le rock’n’roll n’en a jamais engendré d’autre et comme il n’en enfantera sans doute plus jamais d’un second avant bien longtemps…?
Neil PEART, désormais entré au Panthéon, est maintenant devenu définitivement et irrémédiablement le Ghost Rider qu’il a toujours été depuis les tragédies qui l’ont frappé.
Rest in Peace, Bro.
Rest in Beats, Sir.

Capture0050.jpg Capture0051.jpg Capture0052.jpg Capture0053.jpg

Sans doute RUSH est-il le band – et Neil PEART le batteur – que nous avons le plus chéri depuis notre adolescence, et qui nous a le plus coûté : quasi une trentaine de shows à travers l’hémisphère Nord au cours de ces 40 dernières années. Mais au final, soit même pas un concert par an – ce qui est finalement insignifiant eu regard de la vie d’un homme…
Amie des moments joyeux, compagnon des moments tristes aussi, la poésie de RUSH était avant tout celle de PEART, conjuguée à des rythmes d’une complexité alambiquée qui venaient enrichir et porter des mélodies à la construction si ésotérique parfois….

Capture1.JPG Capture2.JPG Capture3.JPG Capture4.JPG
Capture43.jpg Capture44.jpg Capture45.jpg Capture46.jpg

Lorsque RUSH met la clé sous le paillasson le 1er août 2015 à l’issue de la dernière date de la tournée R40 qui marque son 40ème anniversaire (41ème, en fait), nous savions que le livre se refermait – honneur aux combattants qui décident de remiser les armes au faîte de leur gloire. Ce n’était pas un “farewell tour,” c’était un « goodbye trek » qui n’en portait pas le nom mais que tout le monde suspectait. Neil PEART avouait être fatigué par le niveau d’exigence requise tant physiquement que mentalement par ses inégalables performances, et ne voulait plus de cette vie sur la route qui l’éloignait – pourtant pas si souvent – des siens. Il voulait profiter pleinement de ses proches sans plus aucune contrainte, sachant le prix de leur présence et surtout le coût de leur absence. We will pay the price but we will not count the cost

Capture5.JPG Capture6.JPG Capture7.JPG Capture8.JPG Capture34__2_.jpg Capture35__2_.jpg
Capture0054.jpg Capture0055.jpg Capture0056.jpg Capture0057.jpg Capture41__2_.jpg

RUSH – the timeline of our live, the soundtrack of our times…
A l’issue de 40 ans de vie commune avec cette bande-son qui nous a laissé tant de stigmates indélébiles. à l’issue de ces 4 décennies de poésie et de rythmes syncopés en arrière-fond sonore qui impriment le décor de notre vie, que conservons-nous de cet homme ? Nous garderons de Neil PEART deux souvenirs particuliers parmi d’autres. Celui tout d’abord d’un homme que nous avons rencontré, affable, courtois, distingué, élégant, délicat, cultivé, charmant et irradiant – un gentleman comme pas deux et aux antipodes de certains spécimens du r’n’r circus qu’il fuyait tant.

Capture31.jpg Capture33.jpg Capture32.jpg

Neil PEART a toujours fuit les médias et le show business, pouvant rester des mois – voire des années – hors des signaux radar et sans la moindre apparition publique. Dans son troisième ouvrage, à la fois biographie et road-book intitulé Traveling Music: The Soundtrack of My Life and Times, PEART confie parmi moultes anecdotes qu’il n’a accordé que deux interviews lors de la tournée européenne de RUSH Roll The Bones Tour 1992. Il raconte que c’était l’après-midi de la dernière date, en Hollande, la veille de reprendre le « Queen Mary 2 » en compagnie de sa femme pour traverser l’Atlantique et rentrer chez lui. Faut-il qu’il s’en souvienne ! Et nous donc: des deux seuls interviews qu’il a accordés cette année-là, nous étions le premier…
Priceless. Totaly priceless.

Neil_Interview_1992.JPG
Capture0058.jpg Capture0059.jpg Capture0060.jpg Capture0061.jpg

03 mai 1992, Hôtel Pullitzer, Amsterdam. Sous le prénom d’emprunt de Mick, nous avons rendez-vous avec The Professor pour une rencontre-interview sous le couvert du nom de ce journaliste qui a négocié pour son magazine – mais surtout pour nous – ce rendez-vous. Jusqu’au matin même de ce 03 mai 1992, jour béni des dieux, nous ne savions pas lequel des trois membres de RUSH nous allions rencontrer: Alex, Geddy ou – pour qui connaît le personnage – l’improbable Neil PEART.

Capture0062.jpg Capture0063.jpg Capture0064.jpg Capture0065.jpg
Capture0066.jpg Capture0067.jpg Capture0068.jpg Capture0069.jpg

Connaissant l’aversion de Neil PEART pour ces exercices médiatiques qu’il fuit particulièrement, jamais n’imaginions-nous que ses deux compères allaient lui laisser accomplir la besogne en ce dernier jour de tournée européenne. Savoir quelques heures avant notre rendez-vous que nous allions avoir l’honneur mais surtout le privilège d’une demi-heure de face-à-face avec The Professor ne rendait l’approche de l »heure du rendez-vous que plus excitante et… stressante.

Capture0070.jpg Capture0071.jpg Capture0072.jpg Capture0073.jpg

Arrivé bien à l’avance en ce palace d’Amsterdam, nous nous installons confortablement dans les luxueux salons qui garnissent le hall de l’hôtel. Au milieu des allées-venues feutrées des clients, nous attendons discrètement l’heure de nous manifester à la réception, annoncer notre présence et solliciter notre rendez-vous. Quelques instants plus tard, un grand et mince gaillard vêtu d’un jeans foncé et d’un t-shirt estampillé « Pearl Jam » traverse au loin, nonchalamment, le lobby de l’hôtel – Neil PEART himself.

Capture36__2_.jpg Capture9.JPG Capture11.JPG Capture12.JPG

Jetant fortuitement un oeil en notre direction, le plus grand misanthrope (ou le plus grand timide ?) que le r’n’r ait jamais connu change tout à coup de trajectoire et se dirige soudainement dans notre direction. Sans doute a-t-il aperçu quelqu’un ou quelque chose à proximité…? Au fur et à mesure que ses pas le rapprochent du confortable fauteuil dans lequel nous sommes installé incognito, son regard se fait de plus en plus précis. Jusqu’au chaleureux « Hi ! » qu’il nous adresse de sa voix grave à notre plus grande surprise en nous tendant la main…

Capture13.JPG Capture14.JPG Capture15.JPG Capture16.JPG

La micro-seconde de surprise et d’émotion – surtout – évacuée, salutations respectives, en lui précisant presqu’en nous excusant que nous sommes un peu à l’avance et qu’il n’est pas encore l’heure de notre rendez-vous. Ce qu’il confirme avec un large sourire en tournant les talons après nous avoir derechef gratifié d’une virile poignée de main, et nous fixant rendez-vous comme prévu dans une demi-heure. Cette séquence aussi improbable que surréaliste restera à jamais gravée en notre mémoire, et demeure encore un mystère.
Comment ce gars, aussi agoraphobe que timide, pudique à l’extrême et qui fuit le monde des humains quand il est configuration « boulot », a-t-il tout à coup eu l’idée ou la pulsion contre-nature de venir saluer l’illustre inconnu que nous sommes, au milieu de tant d’autres insignifiants quidams dans le hall d’entrée d’un palace hollandais ?!

Capture17.JPG Capture18.JPG Capture19.JPG Capture20.JPG

Le mystère demeure total et incompréhensible à ce jour encore, et nous n’avons même pas souhaité l’éclaircir durant la demi-heure de discussion avec l’intéressé qui s’en est suivie dans une alcôve calfeutrée d’un salon. Une discussion – non: un échange – riche, intense, direct et interactif en tête-à-tête avec – pour lui – la présence d’un pseudo journaliste qui devait sans doute dénoter parmi ceux qu’il avait pour rare habitude de rencontrer: rencontrant quelques difficultés à enclencher en début de conversation le dictaphone emprunté pour l’occasion à une amie, Neil PEART de se proposer pour prendre les choses en main et de résoudre lui-même ce petit problème technique- et de fait. Tout un symbole…

Capture21.JPG Capture22.JPG Capture23.JPG Capture24.jpg

Quelques heures plus tard, muni du précieux sésame-photo mais pas du tout aguerri à l’exercice, nous tirerons en amateur depuis le pit-photo du Ahoy quelques clichés argentiques sans grande qualité du show de ce 03 mai 1992 à Rotterdam. Time flies

Neil_autographe_1992.JPG Rush_Ahoy_1992.JPG Neil_Ahoy_1992__2_.jpg
Capture47.jpg Capture48.jpg Capture49.jpg Capture0074.jpg
Capture0075.jpg Capture0076.jpg Capture0077.jpg

Notre seconde anecdote relative à Neil PEART s’incrit 10 ans plus tard dans notre ligne du temps, et est quelque peu moins glorieuse
Octobre 2002 – Tournée nord-américaine Vapor Trails de RUSH. Avec un peu de chance mais aussi beaucoup d’opiniâtreté, nous profitons du jour off entre le concert de Montréal et celui de Québec pour débusquer le célébrissime « Le Studio ». Lové dans les montagnes des Laurentides à Morin Heights, planté en bord d’un lac au milieu des forêts québécoises, ce célèbre studio d’enregistrement fait partie intégrande de l’histoire de RUSH et est indissociable de sa discographie. La chance ne souriant qu’aux audacieux, c’est à notre plus grande surprise que le propriétaire des lieux (qui se présente: Stacy Le Galllée) nous ouvre la porte et – plus improbable encore – nous invite à visiter les lieux quand il apprend d’où nous venons et comme pour nous récompenser d’avoir réussi à débusquer le repaire.
La chance ne sourit qu’aux audacieux..

Rush_Morin_Heights_2002__2_.JPG Rush_Morin_Heights_interieur_2002__2_.JPG Capture29.JPG

A l’issue de cette rencontre-visite guidée pour le moins surréaliste et encore plus irréelle qu’inimaginable, notre hôte nous confirme que la résidence d’été (ou d’hiver, c’est selon) de Neil PEART se situe bien – comme nous l’avions investigué préalablement à notre voyage – à quelques miles d’ici: une bâtisse tout aussi perdue dans la forêt des Laurentides, en bordure d’un lac dénommé St-Victor. Pour qui connait la topographie de la région, cette seule indication n’est que de peu d’utilité pratique – autant chercher une aiguille dans une botte de foin…

Capture37__2_.jpg Capture38__2_.jpg Capture39__2_.jpg Capture40__2_.jpg

Quelques bières plus tard dans le seul bistrot du coin, et par le plus grand des hasards à nouveau (la chance ne souriant qu’aux audacieux…) la tenancière nous dessine au coin du bar, sur un carton de bière, une esquisse de tracé pour rejoindre les abords du repaire de Neil PEART. Elle nous confie cependant que les chemins et pistes de terre battue pour l’atteindre ensuite forment un véritable labyrinthe forestier. Qu’importe, la direction nous est maintenant connue. « Si vous entendez Robert Charlebois qui joue quelques notes de piano, c’est qu’il a ouvert la baie vitrée de son living et que vous n’êtes pas loin…! » nous confie-t-elle..

Capture25.JPG Capture26.JPG Capture27.JPG Capture28.JPG

Quelques heures et dizaines de kilomètres d’essais-erreurs plus tard, nous arrivons devant l’enceinte de la supposée propriété – lovée au milieu de la forêt, en bord d’un lac que nous supposons être le bien nommé Lac St-Victor. La barrière nous sépare de la bâtisse de quelques dizaines de mètres seulement, et l’on devine les contours du repaire. Sans doute son hôte s’y repait-il, entre le show de la veille à Montréal et celui du lendemain à Québec ? Près d’un rocher où est arrimée la barrière, est plantée l’inscription: « Les Roches » – a la fois spirituel jeu de mot et, pour les novices, allusion aux seuls deux rochers entourant la grille d’accès

Rush_Les_Roches_2002__2_.JPG
A notre retour en Europe quelques jours plus tard, contact est pris par mail avec le maire de la commune afin de disposer de l’adresse postale précise de « Les Roches ». Ce n’est pas moins qu’un mail incendiaire d’un certain Neil PEART qui arrive cependant rapidement en guise de réponse dans notre boite de réception. Outré et scandalisé par notre démarche intrusive dont le maire l’avait donc informé, l’homme nous renvoie aussi sec à nous-mêmes.
Mais quoi de plus normal et de plus compréhensible de la part d’une célébrité qui place sa privacy et la protection de sa vie privée au-dessus de toute autre valeur et de toute autre considération, alors même qu’il est venu chercher ici au coeur perdu des Laurentides l’isolement et le salutaire repaire pour lui et les siens…?!

Alex_Ahoy_1992.jpg Capture30.JPG Geddy_London_1992.JPG Capture0078.png capture0079.png Capture0080.png Capture42__2_.jpg

Dans le secret le plus absolu de la maladie qui le rongeait depuis trois ans et demi (apprend-on aujourd’hui seulement), Le Professeur s’est éteint après avoir fermé à clé la porte de la classe derrière lui il y a 4 ans. Sa disparition, mardi 07 janvier 2020, n’a été annoncée que ce vendredi 10. Sans doute a-t-il déjà été inhumé dans la plus stricte intimité entouré de ses band mates et des siens, et dans la solitude des grands espaces qu’il a toujours recherchée – mais que de petits cons de notre trempe ont toujours tenté de percer…

Rush_Manheim_10.2007_208bis.jpg
Quel plaisir, quel bonheur mais surtout quelle satisfaction, en ce triste jour de la disparition d’un Géant (comme tous les médias le titrent aujourd’hui), de savoir que nous ne nous étions pas trompé il y a 40 ans lorsque nous avons jeté notre dévolu sur ce power-trio hors du commun.
Quelle plaisir, quelle chance voire quel honneur avons-nous eu de nous choisir une telle bande-son pour la timeline de notre vie.
L’onglet de votre navigateur affiche « All the World is a Stage », que Neil PEART avait emprunté à Shakespeare. Aujourd’hui, All the World was a Stage.
RIP, Bro – We are only immortal for a limited time

Screenshot_20200201_145441_com.facebook.katana__3_.jpg Screenshot_20200201_145408_com.facebook.katana__2_.jpg Screenshot_20200201_145351_com.facebook.katana.jpg
unnamed2.png

♥ ♠ SEASONS GREETINGS ! ♠ ♥ BONNES FETES ! ♠ ♥

2019 in 80 gigs
2019 in 80 pictures…
… and the best is yet(s) to come !
♠ See ya all in 2020 !! ♠ (and don’t forget to rock’n’roll)

Carte_Voeux_Intensities_2020_bis.jpg

MOONSPELL @ KulturFabrik, Esch-sur-Alzette – 10 décembre 2019

Un excellentissime ROTTING CHRIST aide à faire passer l’arrière-goût passablement guignolesque des Suisses de SILVER DUST qui officient en tout, tout début de soirée, avant même l’heure officiellement annoncée. ROTTING CHRIST est à ce point bon que cette soirée à la KuFa vient s’ajouter aux rares souvenirs que nous conservons d‘opening act prenant manifestement l’ascendant sur la tête d’affiche…

RottingChrist_KuFa_10dec2019_0127__2_.JPG RottingChrist_KuFa_10dec2019_0100__2_.JPG RottingChrist_KuFa_10dec2019_0057__2_.JPG
RottingChrist_KuFa_10dec2019_0054__2_.JPG RottingChrist_KuFa_10dec2019_0006__2_.JPG RottingChrist_KuFa_10dec2019_0039__2_.JPG

Le Christ Pourrissant est une (bonne) chose, musicalement parlant. Mais cependant une toute autre chose quand il s’agit de creuser certaines pensées propagées par le band (du style le christianisme est la pire chose qui soit arrivée à l’humanité: une ruse bien organisée pour contrôler la société). Soit… Sans doute une version hellénistique d’un certain opium du peuple ressassé à la sauce moussaka grecque. Passons – le métaleux moyen et bas du front est un exemple de réfraction, pas nécessairement de réflexion.
Dans le cas contraire, ça se saurait.

Moonspell_KuFa_10dec2019_0176__2_.jpg Moonspell_KuFa_10dec2019_0179__2_.jpg Moonspell_KuFa_10dec2019_0181__2_.jpg
Moonspell_KuFa_10dec2019_0089__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0102__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0165__2_.JPG

Si MOONSPELL joue presqu’à domicile avec un parterre bien portugais qui a fait le (court) déplacement, leur set nous laisse toutefois un goût de trop peu, de pas assez. En fait, non, ce n’est pas leur set qui laisse à désirer, mais ce sont plutôt leurs compositions. Ce qui est en soi un tantinet plus inquiétant.

Moonspell_KuFa_10dec2019_0173__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0092__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0157__2_.JPG

Il y a bien l’une ou l’autre morceau de gras à se mettre sous la dent, mais leurs compositions manquent manifestement de consistance. Non pas qu’elles soient inintéressantes, que nenni, mais elles manquent de rugosité et surtout de profondeur dans leur expression live. Une dimension est manquante, aux abonnés absents, celle précisément qui fait toute la différence.

Moonspell_KuFa_10dec2019_0044__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0055__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0085__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0093__2_.JPG
Moonspell_KuFa_10dec2019_0099__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0134__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0151__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0108__2_.JPG

MOONSPELL nous laisse sur notre faim presqu’à chaque morceau, au point de se demander si nos lascars ne les raccourcissent ou ne les amputent pas. Certaines compositions devraient décoller, partir en vrille, emprunter l’highway to hell ou le stairway to heaven. Mais non, bardaf: a chaque fois, le soufflé retombe avant même d’avoir eu ou pris le temps de monter. Le lait tourne avant même d’être devenu beurre. La chenille se fait bouffer avant même d’être devenue papillon. On éjacule en poudre…

Moonspell_KuFa_10dec2019_0164__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0117__2_.JPG Moonspell_KuFa_10dec2019_0178__2_.jpg Moonspell_KuFa_10dec2019_0182__2_.jpg

Un MOONSPELL décevant donc, comparativement à l’impression pourtant toute autre qu’ils nous avaient laissée lors de leur excellente prestation au Graspop Metal Meeting de 2016. Comme quoi le vin a parfois une toute autre saveur selon le flacon dans lequel il est servi. A moins qu’il ne décante tout autrement selon qu’on l’apprécie à la bouteille ou plutôt à la carafe…

Moonspell_KuFa_10dec2019_0185__2_.jpg Moonspell_Tour2019.jpg RottingChrist_KuFa_10dec2019_0068__2_.JPG SilverDust_KuFa_10dec2019_0004__2_.JPG