VANILLA FUDGE – 21 mars 2004 – Verviers

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Avec The Lizards en première partie et Vinny Appice himself aux drums, la soirée est un must incontournable. Et la claque est au rendez-vous le moment venu pour la bande à Tim Bogert et Appice (Carmine, pas le frangin Vinny) de monter sur les planches du Spirit. Un bon vieil Hammond complète le décorum sur scène – tableau d’un groupe dont un de leurs disques fut ma première (oui, ma toute première) location au Discobus lorsque je devais avoir 12 ou 13 ans ! Bogert, sous ses faux airs de papy du rock’n’roll (il ne lui manque que la pipe et les pantoufles) dégage une folle énergie aux côtés de ses trois comparses : vraiment, vraiment impressionnant ! La magie des sons, des sonorités et du look d’époque (batterie léopard, foulards,…) complète ce tableau surréaliste procurant des frissons dans le dos : Vanilla Fudge là juste devant moi, à un mètre de mon objectif, avec Carmine Appice aux percussions. La soirée est magique et le Xième rappel (le concert n’en finit plus…) vaut à lui seul son pesant d’or lorsque Vinny vient rejoindre son frère Carmine au-devant de la scène (pléonasme pour qui connaît l’endroit…) pour un duel à la petite caisse, assis face à face sur un tabouret !

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Moment surréaliste qui annonce un nouveau rappel d’anthologie avec l’incomparable Da ya think I’m sexy que Carmine a composé en son temps pour Rod Stewart (qu’il accompagnait aux drums). Mais la version du beau Rod n’est que de la roupille de sansonnet à côté de l’originel et de l’original made in Carmine aux commandes du Fudge. Une soirée comme le Spirit en n’a peu connue, for sure… D’ailleurs, le programme du mois n’annonçait-il pas : « Un rêve!! » ?
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MONSTER MAGNET – 29 février 2004 – Bruxelles

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Avec Gluecifer en première partie que je découvre (et la découverte vaut à elle seule le déplacement), la soirée s’annonce chaude à l’Ancienne Belgique. Monster Magnet s’érige en Superjudge des lieux et met le feu à la salle avec un show aussi puissant que dévastateur. La puissance à l’état pur, saupoudrée d’un zeste de post-combustion. Les murs de l’AB doivent encore en résonner, for sure : quelle énergie, quelle spontanéité, quel ouragan… ! Et en plus, sympas les mecs, sans se prendre la tête ni rien…

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MOLLY HATCHET – 7 novembre 2003 – Vosselaar

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Je retrouve mes Sudistes préférés (avec les incontournables Lynyrd Skynyrd évidemment…) au Biebob de Voselaar dans la grande banlieue d’Anvers, club que je découvre aujourd’hui – l’occasion faisant le larron. La salle est de taille moyenne à petite : l’idéal pour un concert, finalement… Mes potes de Molly Hatchet nous annoncent une prestation de derrière les fagots, et il faut avouer à l’issue de leur gig qu’ils n’avaient franchement pas tort ! Ils n’ont guère changé depuis notre première – et dernière – rencontre, et la fraicheur de leur jeu de scène reste époustouflante, tant au niveau de leur spontanéité que de leur franche bonne humeur communicative. Ils rendent un long hommage appuyé aux… Amboy Dukes, mais je n’en perçois pas la raison malgré toute l’attention que je porte à l’explication que le leader en donne on stage. On se boit un verre ensemble fin de soirée, mais cela ne m’aide guère dans le brouhaha ambiant. The South Will Rise Again – mais a-t-il jamais cessé ?!

MOTORHEAD – 21 octobre 2003 – Bruxelles

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Pour la quantième fois m’est-il donné de prendre part à un concert de Lemmy et de ses acolytes ? Je ne les compte plus et après tout qu’importe ? L’excès nuit en tout, sauf exception(s). Et Motorhead est l’une de ces exceptions au même titre que quelques autres d’ailleurs. La fine équipe est de la partie, et nous passons une soirée prévisible à souhait, téléphonée comme pas deux, sans surprise ni rebondissement. Non, rien de tout cela : rien qu’un concert de Motorhead dans toute sa splendeur, dans toute son intégrité, dans toute sa démesure sonore ; rien qu’un concert mené de main de maître par un Lemmy faisant preuve d’aucune concession ni compromission. Bref : un show de Motorhead tel qu’attendu et espéré – une bouffée d’oxygène, d’air frais et de spontanéité bestiale qui fait tellement de bien au milieu du grand marasme musical commercial. Et à nos oreilles et à nos yeux avant tout… We are Motorhead and we’re gonna kick your ass ! : quelle meilleure entrée en matière peut-on espérer ?!

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GOUVY Blues festival – 3 août 2003 – Gouvy

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La Ferme de la Madelone reste fidèle à elle-même en nous offrant une affiche bien éclectique tout au long de ce dimanche traditionnellement consacré au blues, entre le chapiteau monté dans le bas du parc, et le club situé dans le fenil de la Ferme. Give Buzze Blues Band, Buttnaked, The Cultivators (… bien de chez nous), Maxwell Street Blues Band, Big Dave & Mean Disposition (!), et le Mighty Mo Rodgers Blues Band USA: pas de grosses pointures en tant que telles cette année, pas de grands noms à l’affiche de cette édition 2003, mais que de bons moments cependant. Comme quoi ce ne sont pas les étoiles les plus brillantes qui réservent les meilleures nuits…

SCHWUNG Rock Festival – 29 mai 2003 – Roeselaere

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A l’affiche dans cette halle aux bestiaux : les revenantes de Girlschool qui nous balancent le meilleur des années ’80 qui les ont vu naître (quelle fraîcheur – même si les gamines de l’époque ne sont plus vraiment profilées pour une publicité L’Oréal). Puis Thin Lizzy qui sans Phil Lynott n’est malheureusement qu’un ersatz de l’original – sorry guys: même si vous nous balancez les classiques des classiques, cela reste quand même mieux qu’un tribute band. Motorhead remplace Lynyrd Skynyrd initialement prévu : dommage de rater mes Sudistes préférés, mais quel plaisir de retrouver Lemmy en lieu et place ! Il est même des parents irresponsables qui y ont amené leurs enfants dans les premiers rangs, dont nous assistons à l’évacuation par la Croix-Rouge. Lamentable… S’en suivra Deep Purple, avec Ian revêtu de sa classique grande chemise de nuit et Steve endossant son blouson de motard : on se croirait presqu’à un défilé de Jean-Pol Gauthier. La soirée s’achèvera comme elle a commencé. Mais cette fois sans le détour par Westvleteren que nous avons effectué à l’aller, divine boisson oblige…

Mitch RYDER – 2002/2003 – Verviers

Voilà un concert dont je ne retrouve aucune trace de la date – même sur le net – si ce n’est qu’il s’est tenu au Spirit durant la saison 2002-2003. Le mythique Mitch Ryder arpente la scène verviétoise, mais malheureusement sans ses Detroit Wheels qui, au même titre que James Brown, ont fait de Ted Nugent ce qu’il est devenu. Ce doit être ma déception de l’année, car pour le brave Mitch on ne peut décidément pas être et avoir été.

Classic WHITESNAKE – 6 mai 2003 – Verviers

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Ca a la couleur de Whitesnake. Ca a l’apparence de Whitesnake. C’est le son de Whitesnake. Mais ce n’est pas (vraiment) Whitesnake : c’est Classic Whitesnake, un combo formé d’anciens membres du Serpent Blanc qui nous ressortent la totale. Mieux qu’un tribute, et (presqu’) aussi bien que l’original – ou plutôt l’originel – le meilleur du répertoire figure sur la set-list de cette soirée d’anthologie au Spirit. Et le pot qu’on prend ensuite au bar avec les membres du groupe – comme bien souvent au Spirit – ne fait qu’ajouter un peu de magie à cette nuit verviétoise parmi d’autres…

Leslie WEST MOUNTAIN – 20 février 2003 – Verviers

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Un monument – que dis-je ? un pic ! – est de passage à Verviers, et le moment est solennel. Le monstre est sur scène, avec certes quelques kilos en moins mais avec d’autant plus d’énergie à revendre. Son jeu de guitare reste exceptionnel à plus d’un titre, et sa prestance sur scène est déconcertante. Il revisite son répertoire pour le plus grand plaisir des plus jeunes (moi !) et autres vieux (eux !) présents. Oufti, quel show – Leslie West était à Verviers, et la cité semble s’endormir en s’en souciant comme de sa première chemise…

NASHVILLE PUSSY – 12 décembre 2002 – Bruxelles

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Mon premier show au Bota. Nashville Pussy : deux mecs, deux gonzesses, un quatuor sexy, sexe et chaud au possible – au propre comme au figuré – avec un rock bien carré parfois plus proche des Ramones que de Motorhead. Un concert haut en couleur, assurément, dans une salle qui se laisse prendre au jeu du sexe et du rock – avec un nom pareil, le décor est illico planté. Et puis, quand on connaît l’origine de la dénomination du band, ce ne peut-être que du bon (hein, Ted !).