Antilliaanse Feesten – 14 août 1999 – Hoogstraeten

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Un copier-coller des éditions précédentes – qu’est ce qui ressemble plus à un festival de musique antillaise qu’un festival de musique antillaise ? A fortiori lorsqu’il se passe au même endroit, avec la même carte de cocktails, avec sensiblement les mêmes festivaliers que l’on recroise d’année en année, avec le même menu au barbecue, sous les mêmes tentes, avec les mêmes tonnelles. Avec les mêmes effets – primaires et secondaires. Il n’y a rien à dire, mais la musique des Tropiques vous réchauffe autant les cœurs que les corps qu’elle vous rafraîchit les idées par après…

Dr. FEELGOOD – 23 juillet 1999 – Neufchâteau

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Ah ! ces concerts au Centre du Lac de Neufchâteau, où se retrouve tout le Centre-Ardenne pour de bons moments – en musique de surcroît. Et une bien belle gageure que d’y faire venir Dr. Feelgood. Une soirée bien fraîche comme la bière qui coule à flot, un concert bien rythmé comme les tournées qui se suivent, un band bien coulant comme les pompes qui débitent. Neufchâteau a-t-il déjà une seule fois par le passé remué le popotin comme en ce beau soir d’été ?

William SHELLER – 15 avril 1999 – Bruxelles

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William en solo, seul avec son piano au Beaux-Arts. Seul face au public. Moments d’extrême émotion, de sensibilité, d’intimité presque. Tout de blanc vêtu, il raconte comme il chante, il chante comme il raconte : chaque pièce musicale est une scénette en elle-même, une tranche de vie. William tout en douceur, William tout en profondeur. Bref : William, quoi… Je l’avais déjà vu avec un extrême plaisir il y a quelques années à Bruxelles, au Cirque Royal je pense – même qu’on s’était retrouvés peu après à l’entrée d’une boîte gay de la capitale…

TOTO – 18 mars 1999 – Forest National

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Nous sommes installés aux premiers rangs des gradins. Le show est, comme à l’accoutumée, de très bonne facture, mais c’est sans doute pour moi le concert de trop de Toto : autant les précédents m’avaient littéralement séduit, autant celui-ci me semble longuet et monotone – je n’oserais pas dire soporifique, mais c’est tout comme. Pourtant, le show est parfait et il n’y a strictement rien à y redire, mais bon… Il est des soirs et des nuits où la plus belle ne peut pas offrir plus que ce qu’elle n’est ou n’a…

PAGE & PLANT – 1er décembre 1998 – Gent

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Décidemment, je hais le Flanders Expo. A fortiori lorsque je suis contraint de m’y rendre pour prendre part à un concert dont c’est là la seule date belge. Le mythe est de retour, mais la magie de ma première expérience n’est plus au rendez-vous – comme pour toute première expérience, soit dit en passant. La halle aux bestiaux est pleine à craquer, et le concert est parfait. Mais il n’est que parfait, sans plus…

MOLLY HATCHET – 23 octobre 1998 – Nidrum

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Ma seconde venue à Nidrum pour à nouveau moment unique : mes Sudistes préférés (avec Lynyrd Skynyrd bien évidemment) en live sur la scène du Twilight Café de Nidrum. Pincez-moi ! Le concert est un moment unique, rendu tel par la prestation sans faille du band et de par le contexte et le lieu tout à fait surprenant dans lequel il se déroule. L’intensité de la soirée, l’ambiance chaleureuse, la promiscuité et la simplicité des lieux m’incitent à pousser tout simplement la porte dessous la scène pour pénétrer à l’issue du concert dans la dressing room du band. Celui-ci m’accueille à renfort de grands signes m’invitant à pénétrer plus avant. On taille une bavette, on prend un pot… Surréaliste ! Photo de famille… The South will rise again.

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Redding Coghlan Bell – 17 octobre 1998 – Gouvy

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Une fois de plus, la Ferme Madelone vibre le temps d’un soir : une rythmique légendaire pour un concert unique en Belgique quand on pense aux trois gaillards qui se retrouvent aux tréfonds de l’Ardenne: The Redding Coghlan Bell Band ! Noel Redding, débauché par Jimi Hendrix à l’issue de sa première prestation avec les Animals, et avec qui il vivra ses plus grands moments entre 1966 et 1969 ; Eric Bell qui égaillera les plus faramineuses prestations de Thin Lizzy à la plus mémorable époque de Phil Lynott; John Coghlan qui sera le batteur attitré de Status Quo au moment de sa plus riche période. Nos trois amis nous donnent rendez-vous pour une soirée unique et mémorable dans un cadre tout aussi exceptionnel : un moment de très haute intensité. Quand je pense que Noël Redding était aux côtés de Jimi à Woodstock et que Bell côtoyait Phil dans les pubs de Dublin… Séquence émotion.

DEEP PURPLE – 24 sept. 1998 – Forest National

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Un des concerts qui me laissent le souvenir le plus positif de l’acoustique de Forest National: un son superbe. Et un solo de basse dantesque. Une grande soirée, manifestement, dans un Forest National en phase avec l’événement. Mais c’est étrange, le souvenir le plus vivace qui me reste est celui du trajet au cours duquel je découvre avec stupéfaction et surtout délectation « Rage & Glory » de Neil Young : la claque de l’année, ma découverte d’un grand bonhomme à côté duquel j’étais passé durant toutes ces années…

Antilliaanse Feesten – 15 août 1998 – Hoogstraeten

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Nouvelle descente à la frontière hollandaise – au propre comme au figuré ! Trois jours et deux nuits de cocktails, de barbecue, de ripaille, de musique et de franche rigolade… Pour ce qui est de la musique, des groupes et du reste, suite au prochain épisode !

GRASPOP METAL MEETING – 28 juin 1998 – Dessel

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Une vaste prairie, trois scènes, et des dizaines de milliers de t-shirt noirs ou de blousons de cuir de même couleur : le décor est planté, le spectacle est impressionnant ! La faune est à la hauteur de l’affiche : bigarrée et colorée, puissante et variée. Je retrouve Primus (après les avoir vus à sept reprises lorsqu’ils ouvraient pour Rush) sans tomber à nouveau sur leur charme. Dream Theater me semble toujours aussi soporifique, avec l’inconvénient majeure supplémentaire que je pensais – a tort – que leur jeu live donnerait un peu plus de vie, de corps, de chaleur et de cœur à leur musique froide au possible. Erreur : cette prestation me semble sans âme ni vie, bien qu’ils restent des musiciens hors paire et d’exceptionnels techniciens – mais de là à dire qu’ils sont charismatiques et que leur musique parlent aux tripes, non. Définitivement non… La toute grande foule est là pour le Sabbath, pour Black Sabbath qui aligne ici son line up originel et original : l’événement musical de l’année ! Ozzy, au micro, chauffe le public depuis le backstage avant même le commencement du show : « Do you fucking hear me ? ». Le concert est à la hauteur des espérances, de toutes les espérances : nous vivons un véritable moment d’anthologie ! Le double CD live qui succédera à cette tournée s’appelle « Reunion » – et le titre correspond admirablement à la réalité. L’image du jour ? Notre brave Ozzy qui se déculotte et expose ostensiblement son postérieur aux 50.000 paires d’yeux. Un classique, allez-vous me rétorquer. Effectivement. Mais jusqu’au moment où Ozzy dépose son micro pour bien écarter les fesses de ses deux mains…

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