Ted NUGENT – 14 juillet 2008 – London, UK

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The Nuge : 4 de 4. Arrivée avec l’Eurostar de 09h00 du mat’ sous un soleil déjà haut dans le ciel de Londres. Direction Greenwich et son impressionnant et tout récent complexe O2, un gigantesque dôme – véritable ville dans la ville, avec son immense aréna mais aussi son club Indig02 où le Nuge est à l’affiche ce soir. Déambulation sous l’immense toile de l’O2 entre pubs, tavernes et autres restaurants. Un Irlandais m’interpelle soudain, se souvenant de moi lors du dernier concert du Nuge à Dublin en 2006 – me demandant où est passé mon short ! Hé oui, je suis exceptionnellement en pantalon ce jour… Un Français m’interpelle également, me reconnaissant après que l’on se soit effectivement rencontré lors du concert de Ted à l’Astoria de Londres en 2002 – six ans déjà ! Le Nuge World est décidément petit…
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D’autres potes anglais, bien présents également sur le forum internet du Nuge, s’étonnent eux aussi de ne pas me voir en short : les photos des tournées 2000, 2002 et 2006 sur lesquelles je figure et qui circulent sur la toile ont effectivement déjà fait le tour du monde. En ce compris les commentaires de Ted sur son forum à mon égard: « What ?! You may wear such a short in Europe but no guns ?! ». Comme prévu, sms en provenance de Toby Nugent pour rendez-vous devant le club: c’est ce qui s’appelle se faire livrer son backstage pass en bonne et due forme par un coursier de choix! Les Quireboys assurent la première partie et chauffent admirablement bien la salle : le club est vaste, et le balcon laisse supposer la présence de centaines et de centaines de personnes outre toute la foule déjà présente au rez-de-chaussée. Ted nous gratifie d’un concert vraiment exceptionnel ; le public est chaud au possible et fait preuve d’un répondant d’enfer. Le Nuge est en toute, toute grande forme : il s’agit là du meilleur concert de la tournée, sans l’ombre d’un doute.
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Ted est irradiant et flamboyant : il rayonne comme il n’est Dieu pas possible. Hilare, il dégage et transpire la perfection, ses doigts semblent même ne pas toucher les cordes de sa Byrdland.. Qui plus est, comme chaque fois qu’il est face à un public anglophone, le Nuge se complait à prolonger ses échanges et dialogues avec l’assemblée. Son leïtmotiv ramène en permanence la conversation (car il s’agit bien d’une conversation avec le public) autour de thématiques éminemment politiques d’une part, et d’autre part relatives à la soul music, au Motown Sound, à James Brown, etc. J’adore le « When I was a little black boy… » introduisant son univers de référence, et le nombre de fois qu’il invite l’audience à le remercier en lançant son « Repeat after me : « Thanx you Uncle Ted ! ».
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A l’issue du show, nous sommes invités à rejoindre Ted dans le cossu salon jouxtant sa loge. Comme d’habitude, il y a à boire et à manger pour tout le monde. Et il y en a, du beau monde. Sa femme Shemane, qui arrive en droite ligne des States pour un séjour shopping-anniversaire à Londres, me salue d’un large sourire en me gratifiant de mon prénom avec un adorable accent américain. Notre dernière courte entrevue – et c ‘est un grand mot – date d’il y a déjà 6 ans à Londres et, plus courte encore, en Suède le surlendemain. La voilà-t-y pas qu’elle se souvient de mon prénom, ce qui n’est pas pour me laisser indifférent… Sont également présent les inévitables Marylin et Jeb Brown en leur qualité de photographes attitrés du Nuge, Toby bien sûr, Dough Banker (la manager de Ted qui arrive tout juste des States également). Sont également présents Mick Brown et Barry Spark – la rythmique du Nuge – tous deux en train de se sustenter allègrement. Et qui m’interpellent en me saluant, me faisant gentiment remarquer par-là même que je viens de passer devant eux sans les saluer ! C’est qu’à force de se croiser ces derniers jours, on en oublierait les civilités minimums… Le chanteur des Quireboys est également de la partie, présentant à Ted un charmant homme d’un âge certain en chaise roulante. Ils s’entretiendront longuement tous trois, apprenant quant à moi qu’il s’agit d’un chanteur-musicien des années ’60 dont la renommée fut en son temps planétaire tout comme son/ses tubes. J’ai depuis oublié son nom (shame on me !).

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On discute tous ensemble de tout et de rien – je veux dire par-là de musique, de guitare, de shows, de tournées,… jusqu’au moment où Ted nous propose une photo de famille tous ensemble avant de se quitter, assez rapidement ce soir. C’est qu’il doit s’occuper de sa femme Shemane, comme il dit, venue spécialement des States pour son anniversaire le lendemain. On se serre tous la pince, musicos, crew members, famille, potes : on sait que ce soir c’est la der des ders. En me faisant l’accolade d’au revoir, Ted me donne rendez-vous outre-Atlantique : dois-je comprendre qu’il s’agissait ici de son ultime tournée européenne, ou veut-il signifier que je serai toujours le bienvenu et son hôte aux States… ? Le mystère restera entier, du moins jusqu’à la prochaine…

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Ted NUGENT – Bospop Festival – 13 juillet 2008 – Weert, Hollande (feat. Thin Lizzy, ZZ Top,…)

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The Nuge : 3 de 4. Nouveau sms en provenance de Toby Nugent durant le concert de Thin Lizzy nous fixant un endroit de rendez-vous afin de nous permettre de passer backstage et de découvrir l’envers du décor de ce festival pas piqué des hannetons. C’est l’occasion de croiser les membres de Thin Lizzy juste à leur descente de scène, et de côtoyer Tommy Aldridge (photo 1) que je retrouve 8 ans après les derniers pots que nous avons pris ensemble à Toronto et à Buffalo alors qu’il tournait avec le Nuge. Scott Gorham, dernière figure emblématique de Thin Lizzy est également de la partie : cool (photo 2). Outre le beau peuple rock’n’rollesque qui déambule backstage (Apocalyptica, Danko Jones, Europe, Subway to Sally,…), c’est essentiellement Billy Gibbons et Dusty Hill de ZZ Top (photos 3 et 4) qui attirent les regards… jusqu’à l’arrivée de Ted Nugent sur le coup de 17h30.

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Rapides salutations, avant que le Nuge ne s’engouffre dans le bâtiment où chaque band dispose de ses appartements. Nous faisons la navette entre la plaine du festival et le backstage, restant finalement plus souvent installés au bar situé à l’arrière de la scène principale qu’ailleurs, profitant du soleil, du calme et de la vision de ce petit monde de vedettes, de roadies, de managers, de producteurs et de VIP sans doute, mais dont les visages ne me sont tous pas familiers… Quelques minutes seulement avant de monter sur scène, précédé par Toby qui ouvre le chemin, Ted quitte le bâtiment suivi comme son ombre par ses deux musiciens et son tour manager pour effectuer la centaine de mètres qui les sépare de la main stage. Tout en marchant d’un pas très rapide en direction de la scène, il s’étire et s’échauffe à la manière d’un athlète prêt à monter sur la piste, et c’est d’une foulée olympique que la distance est franchie. Il avale les escaliers de la scène trois à trois (!), enfilant illico sa Byrdland que lui tend Toby, et de laquelle il extirpe illico quelques violents feedbacks assourdissants alors même qu’il est toujours en coulisses : un classique qui annonce l’arrivée imminente de la Bête sur scène… Et le voilà parti pour une bonne heure et demi de délire. Je repasse frontstage pour tirer quelques photos – et Ted de mettre le feu à la plaine.

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Non, décidément non, je ne connais aucun show man de sa trempe, aucun musicien de sa stature. Et je pèse mes mots. Il vit sa musique, il EST sa musique.

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Je cueille Ted à sa sortie de scène pour franchir à pas de géant en sa compagnie, comme à l’aller, le chemin le ramenant à ses appartements. Un attroupement de curieux s’agglomère le long du court trajet, formant comme une haie d’honneur que je franchis en sa compagnie. Il me gratifie d’une virile tape dans le dos en me demandant mon opinion quant à sa prestation: tout satisfait qu’il semble de toutes façons être de lui-même, c’est là un classique pour l’égomaniaque et mégalo qu’il est et reste !

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Pourtant, les quelques injures et autre "Motherfuckers !" adressés aux techniciens en début de prestation alors qu’ils n’exécutaient pas ses injonctions et ne répondaient pas à ces nombreux signes me laissaient craindre le pire. C’est qu’une Byrdland ne se manie pas comme une Ibanez ou comme une vulgaire japonaise… (il paraît !). Quelle soirée – ZZ Top peut monter sur scène, les Texans peuvent être bons, excellents ou exécrables, peu importe : le Nuge est passé… Vivement demain à Londres !

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Ted NUGENT – 12 juillet 2008 – Amsterdam (Holl.)

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The Nuge: 2 de 4. Arrivée au Melkweg en plein centre d’Amsterdam en milieu de journée. Un sms de Toby Nugent m’arrive peu avant l’ouverture des portes pour me fixer rendez-vous afin de rencontrer Ted dans sa loge en avant concert. Passage backstage puis arrivée dans la Ted Nugent Dressing Room : le Nuge est seul, assis dans un fauteuil à gratouiller sa Byrdland en mâchouillant un cure dent. Il s’interrompt immédiatement pour tendre une virile poignée de main en arborant un large sourire et proposant à boire et à manger – Toby fait le service.

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La rencontre dure une bonne grosse demi-heure en prélude au concert, avec deux journalistes présents également pour un interview. Guère l’occasion d’en placer une, avec le Ted qui est comme à l’accoutumée prolixe et intarissable : une question, une réflexion, et le voilà parti pour 10 minutes de discussion enflammée. Impossible de l’arrêter – c’est à peur d’ouvrir à nouveau la bouche ! Ted se plaint de l’audience essentiellement masculine de tous ses shows européens (et en effet, que de fans féminines aux States !). Mais il se marre surtout en se remémorant et en contant en très long et en plus large encore, illustrant d’images et d’anecdotes à n’en plus finir, le déluge d’hier soir déclenché en Espagne à l’issue de Great White Buffalo qui clôturait son set. Une mini-tornade a ravagé la scène du festival, balayé amplis et baffles, noyé matériel et personnel, déchiré bâches et toiles, avec pour conséquence un festival tout simplement… arrêté à l’issue de la dernière note du Nuge ! Au revoir Deep Purple qui devait lui succéder… Il est fier comme un paon de sa danse de la pluie – qui plus est à l’issue de Great White Buffalo : ça n’aurait pas pu mieux tomber !! Il n’en faut pas plus au Nuge pour se gausser d’être le maître des éléments, le Grand Bison Blanc, le grand Chef Indien qui fait la pluie et le beau temps et qui a la main mise sur les éléments qu’il commande depuis le manche de sa Byrdland. Depuis le temps qu’il le crie haut et fort, il fallait bien un jour que les éléments et les circonstances lui donnent raison ! Il est jovial, le grand Ted, il est hilare et fier de ce qui est arrivé hier en Espagne, il jubile et en est encore plus excité a posteriori… !!
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Mais il est temps de le laisser, le concert débute dans 5 minutes à peine et les clameurs d’impatience du public commencent à se faire entendre… Pause photo avec le Nuge qui demande à son fils de prendre mon appareil pour ce faire, tandis que James E. Brown – le photographe attitré de Ted déjà rencontré il y a deux ans lors de sa dernière tournée européenne – fait de même pour le côté officiel. Moments privilégiés d’intimité et de pur bonheur avant de laisser Ted se préparer pour monter sur scène dans quelques secondes. Petit coucou par la loge voisine saluer Mick (le batteur) et Barry (le bassiste) – qui sont déjà venus faire quelques « Hello » et boire un coup en notre compagnie. Le concert sera – subjectivement – parfait et c’est de deux bonnes heures de show qu’il nous gratifie sans relâche, Byrdland après Byrdland, Les Paul après PRS… Suprême bonheur, insigne honneur et rare privilège que d’être à nouveau invité par Toby à rejoindre le Nuge dans sa loge à l’issue du concert: meeting en avant-concert, et greeting en after-show: que rêver de mieux?!

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Il y a comme tout à l’heure à boire et à manger dans le frigo et sur le buffet pour les six invités que nous sommes cette fois à être reçus. La discussion sera bien animée et chaude, conviviale et simple. Lui apprenant qu’il joue après-demain avec ZZ Top, Ted semble tout heureux de recroiser leur chemin, même s’il estime qu’ils ne sont plus aussi bons qu’auparavant (sic). Quand je lui apprends également qu’Europe (!!) partage la même scène, je passe le rictus de dégout et les commentaires désobligeants…!! Ted en profite pour revenir sur sa prestation d’avant-hier en Allemagne au sujet de laquelle je le relance. Il me conte toute sa déception à l’égard de MSG qui jouait si froidement, sans cœur ni tripe, ni cœur ni âme. Quand je lui dis que je trouvais en effet cette prestation vide (empty), Ted rayonne en me gratifiant d’un sourire béat comme si j’avais trouvé LE terme qui convient parfaitement à tous ces musiciens qui ne brûlent plus pour leur musique. Car si effectivement Ted se prévaut de quelque chose, c’est bien de vivre et de brûler pour ce qu’il fait – et il le fait de main de maître, qu’on aime ou qu’on n’aime pas le personnage et surtout ses opinions politiques.

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Le moment est venu de se quitter après une bonne demi-heure d’intenses discussions. Ted – toujours assis dans son divan – nous tend la pince et, véritable moulin à parole qu’il est et a toujours été, de relancer la discussion alors que les deux tiers de ses hôtes viennent de quitter la loge ! Nous nous faisons un plaisir de rester dès lors encore un long, long moment en comité restreint avec Ted qui continue de plus belle sur sa lancée. Même Toby, qui a terminé de rassembler les effets personnels de son père, commence à s’impatienter mais me sourit du coin des lèvres avec un clin d’œil tant il connaît le cirque et la ritournelle habituelle avec son père impossible à arrêter. Et puis, le monde à l’envers : Ted insigne l’ordre à Toby de nous gratifier de backstage pass pour ses deux prochains et derniers concerts de la tournée Européenne au moment de nous quitter cette fois pour de bon ! Notre (nouvelle) qualité de European Ambassadors (sic!) commence fort, sacré Ted, va… Nom de dieu, quelle soirée pleine de rebondissements. Direction notre hôtel, avant une bien bonne et belle journée qui s’annonce dès lors demain à Weert, Hollande.

Un petit florilège du Nuge, filmé dans sa dressing room…?
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Ted NUGENT – Magic Circle Festival @ Bad Arolsen (All.) – 10 juillet 2008 – (feat. MSG, Alice Cooper,…)

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The Nuge : 1 de 4. Quatre jours de festival avec à l’affiche de ce premier soir Benedictum, MSG, Ted Nugent et Alice Cooper pour cette mise en jambe introductive. A la manière d’une cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques, UDO – en sa qualité d’invité d’honneur – allume la flamme qui brûlera quatre jours durant au sommet de l’immense torche dressée pour l’occasion au milieu de la plaine (photos 1 et 2). Le seul intérêt de Benedictum qui inaugure cette immense scène consiste à dévorer des yeux sa chanteuse, bonnet B ou plutôt C, corset noir et plastique aguichante. Pour le reste, circulez : il n’y a rien à voir – ni à écouter d’ailleurs (photo 3). Ca se corse un peu avec Michael Schenker et son MSG, quoique (photo 4). Le concert ne dure en effet pas plus de 30 minutes (au lieu des 60 prévues) du fait que le chanteur est arrivé en retard ! Les organisateurs, pour faire patienter le public, offrent… 20 minutes de bières gratuites aux nombreux bars qui parsèment le site ! La machine MSG s’enraye plus d’une fois, trou de mémoire du chanteur et autres coups de gueule de Michael. Au vu du temps réduit de concert qui leur reste attribué, toute la set-list semble modifiée et chaque nouveau morceau fait l’objet d’une rapide concertation entre les membres du band. Vraiment brouillon, tout ça, et le Doctor Doctor d’UFO qui clôture le set ne fera pas oublier ces mauvais moments…

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Quel choc, quel contraste avec Ted NUGENT qui s’en suit ! Car il s’agit bien de cela: d’un choc. Choc intact et identique à celui de toutes les tournées précédentes qu’il m’a été donné de voir: énorme, kolossal… Enorme comme lors de tout premier concert d’une nouvelle tournée du Nuge. Choc frontal. Concert parfait – en toute subjectivité. Le son de MSC semble tout droit sorti d’un mange disque brouillon à côté des décibels purs et aériens du Nuge. Et quelle prestance, quel charisme, quelle attitude.

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Je retrouve mes habituels potes en provenance d’Allemagne et de Hollande qui sont de la partie également, dont certains étaient déjà en Suède l’avant-veille: le monde est petit. Avec le soleil couchant qui baigne la scène d’une lumière claire et horizontale, le spectacle est de toute beauté. Ted demande d’ovationner Ronnie James Dio dont c’est aujourd’hui l’anniversaire, à l’en croire : « Happy birthday, Ronnie. American love and respect elders ! ». A 60 ans cette année, le Nuge délivre une énergie et un jeu de scène que je ne peux décidément comparer à nul autre – en toute objectivité ici !

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Il est le rock’n’roll, il est l’attitude, il est le spirit, il est la soul, il est la musique, il est THE rock’n’roll… Je retombe de (très) haut à l’issue de sa démonstration. A croire qu’il se bonifie avec l’âge : si ce n’est en tous cas pas flagrant au niveau de ses compositions originales sur CD, c’est incontestablement le cas sur scène. No way, no shit : Uncle Ted’s still (a)live and well. “Thanx you Uncle Ted” comme il se plait à inviter l’assemblée à l’ovationner… en toute modestie, comme depuis 45 ans de scène et son 6000ème concert au compteur célébré ce 4 juillet à Detroit: quelle autre date, quel autre lieu aurait mieux convenu?!

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Je quitterai les lieux peu après le commencement du concert d’Alice afin d’éviter les embouteillages : long is the road back to Belgium. Et puis, après avoir déjà vu tant de fois Alice Cooper – qui ouvrait précédemment pour le Nuge, inversion de rôle ce soir – je ne m’attends à aucune surprise. Pire : Alice pourrait même me sembler sérieusement fade après Ted – et de ça, je ne veux pas…

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Retour vers la Belgique un peu terne, mon backstage pass ne m’attendait pas à l’entrée VIP ce soir – il y a eu un couac avec le tour management. Mais ça m’a d’autre part évité de me torturer les neurones en cherchant comme à chaque fois l’éternelle question/réflexion intelligente, originale et percutante à balancer à Ted en lui serrant la pince en guise de début de conversation…! Never mind, l’ultime cri long, continu et agonisant empli de feedback qu’il tire de sa Gibson Byrdland ’66 avant de la poser au pied de la batterie en fin de prestation me reste dans les oreilles, avec plein les yeux le Nuge qui quitte la scène pour mieux (me) revenir le surlendemain…

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MONSTER MAGNET – 25 juin 2008 – Bruxelles

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Ce doit être mon premier concert où n’est joué strictement aucun morceau du dernier album du groupe qui se produit ! Quelque peu décevant dès lors, tant la dernière galette de Monster Magnet est décoiffante. L’ensemble du show est d’excellente qualité et le son est vraiment loud : il faut croire que, de manière général, il est bon pour un groupe d’avoir eu son leader interné quelques temps…!
Monster_Magnet_AB_juin2008_ 124.jpg Ca pogotte ferme dans l’Ancienne Belgique : Monster est bien monstrueux ! Pause-photos avec bassiste et guitariste en front-stage, avant d’aller achever la soirée en terrasse pour se remettre de nos émotions – et quelles émotions !

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COHEED & CAMBRIA – 8 juin 2008 – Luxembourg

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Salle Den Atelier quasi vide pour ce combo qui se prétend être un mix entre Rush et Yes. S’ils le disent, ça ne saute pas aux yeux. Ni aux oreilles d’ailleurs… Alors que leur production studio a tout pour me plaire, ce concert est de bien moyenne facture dans une salle pourtant géniale. Après être restés deux ou trois morceaux durant au premier rang, on se replie rapidement sur le bar au fond de la salle – c’est-à-dire à 20 mètres de la scène pour ceux qui ne connaissent pas la topographie des lieux. Même si le son est fort (non : loud !), même si les deux choristes sont bien agréables à regarder, même si ce n’est finalement pas si mal, la magie n’est cependant pas de la partie. Dommage. Vraiment dommage, car en studio le band vaut vraiment le déplacement…

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HAMAWE Roots Festival – 11 mai 2008 – Hamawé

Un chapiteau, de la paille, des chapeaux et des tenues de cow-boys, de l’Orval, du blue grass et de la country : l’Hamawé est l’Hamawé, rien à y changer. Ca danse, ça swingue, ça saloon. Entre ruraux de là-bas et ruraux d’ici, on est en phase…
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Glenn HUGHES – 30 mai 2008 – Verviers

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Toujours aussi chaleureux le Glenn, toujours aussi chaud le Spirit. Et quelle voix ! Il en joue comme d’un instrument : chapeau, Vieux, même si tu en fais parfois un peu trop à mon goût. Un peu comme Dalida et ses cheveux : à la fin, ça devient un rien agaçant. S’il s’en va à la sauvette en fin de soirée sans trop porter d’attention à celles et ceux qui l’attendent au bar – une fois n’est pas coutume – j’ai pour ma part l’occasion de le saluer et de tailler une courte bavette sur le trottoir alors même qu’il descend de voiture pour pénétrer dans le Club par l’entrée des artistes. Bah ! c’est mieux que rien… See you next time, Sir Hughes, pour une nouvelle chaude chaude soirée au Spirit.

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BERNOD – 17 avril 2008 – Stavelot

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A mon plus grand étonnement presque, j’assiste à la prestation de Bernod dans les caves de l’Abbaye de Stavelot dans le cadre des éliminatoires de la Biennale de la Chanson Française. Concert intimiste, tout en chaleur, en douceur et en délicatesse dans la pénombre des caves voûtées qui donne d’autant plus de caractère et de sensualité à l’événement. Me voilà, moi, plongé dans la chanson française et dans la musique d’auteurs ! Paroles de Soph et musique de Bert : chapeau, les amis, c’est de toute beauté. Vous n’allez pas en demi-finale, le jury ayant préféré du commercial, du superficiel et du facile plutôt que du beau, du vrai et du profond : cette défaite est tout à votre honneur…
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ABBEY ROAD – 7 mars 2008 – Liège

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Troisième soir avec Alain on stage après Verviers avant-hier, Bruxelles hier et ce soir Liège et son flamboyant Forum que je découvre. Superbe salle, même si elle ne se prête pas particulièrement à l’intimité et à la promiscuité requise par et pour un concert rock. Mais est-ce un concert de rock auquel nous avons droit ce soir, ou est-ce tout simplement un spectacle en bonne et due forme ? Est-ce un concert ou un show ?
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La magie d’hier soir fonctionne à nouveau superbement, avec un public plus interactif et plus chaud que la veille. Ce ne sont pas mes enfants, leur mère, leur grand-mère, leur tante ou leurs cousins qui diront le contraire ! Franchement chapeau à Abbey Road qui réussit à me faire (re)découvrir la richesse des compos des Beatles avec des arrangements, une sono et un light show du XXIème siècle. Et puis, quelle maestria : j’avais oublié que, parfois, ça peut déménager, les Beatles ! Nous saluons rapidos l’artiste backstage à l’issue du concert : trois shows en trois jours en étant en petite forme, chapeau Ol’ Chap !

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