Maintenant en ligne, les deux concerts belges sold out de FISCHER Z à Leuven (Het Depot) le 18 mai 2018 et le lendemain 19 au Reflektor de Liège, oufti…!
Auteur : Yves-Marie François
La tournée Building Bridges avait si bien débuté par ce sold out au Paradiso d’Amsterdam en février dernier que nous ne pouvions pas faire autrement qu’être présent aux deux dates belges sold out également de FISCHER Z ce soir à Leuven ainsi que demain à Liège…
Le show ne nous semblerait-il néanmoins pas de moindre intensité, comme si, cette fois, le poids des ans et cette tournée (certes triomphale) commençait à peser sur les épaules de John Watts ? A moins que ce ne soit l’effet de surprise amstellodamois qui ne joue plus ce soir à Leuven. C’est certainement cela. Cela ne peut-être que cela, comment pourrait-il en être autrement…?!
La longue file disciplinée s’allongeant devant les portes du Depot bien avant l’ouverture annoncée ne trompe néanmoins pas: les 850 et quelques quinquagénaires (sexa…) qui ont fait le déplacement n’entendent pas faire de la figuration non plus, et réservent à FISCHER Z l’accueil triomphal que le quatuor mérite haut la main.
Une set-list sensiblement similaire à l’épisode hollandais de début d’année nous promène depuis la toute fin des années 1970 jusqu’à la dernière perle à l’actif de John WATTS datant de l’année dernière, éponyme de cette tournée Building Bridges. Et ce n’est pas mentir que d’affirmer que la grande partie de l’audience a fait le déplacement pour se replonger d’abord dans les mélodies qui ont bercé ses jeunes années déjà lointaines pour certains.
En grand Monsieur et en véritable Artiste qu’il est, John WATTS ne choisit cependant pas la facilité: au lieu de se laisser aller à jouer sur la corde sensible de l’audience en misant sur le nostalgique éculé et sur le mélancolique facile et gratuit, il alterne habilement vielles pépites, perles plus récentes et tous nouveaux chefs d’oeuvres qui donnent plus de relief encore à une discographie intemporelle. Chapeau bas, Sir WATTS. Et vivement demain à Liège…
En 1982-1983, NENA devait être à la variété pop-rock chez les Teutons ce qu’Indochine était aux Fransquillons dans le même registre. C’était gentillet, frais et parfaitement inoffensif. Ca ne mangeait pas de pain et ça se laissait écouter au point qu’on se surprenait à fredonner 99 Luftballons comme on s’égarait à siffloter L’Aventurier à l’insu de notre plein gré et contre tout guerrier (sacré Bob Morane…).
35 ans plus tard, Indochine continue son bonhomme de chemin à l’instar de NENA qui remplit étonnement (bien) une Rockhal germaniquement garnie comme une choucroute bien relevée.
Message en provenance du management de NENA – deux points, ouvrez les guillemets et en français dans le texte :
Google helped me to translate the photo policy 🙂
It’s quite strict, let me know if you still want to come.
1. Les trois (3) premières chansons de la tranchée peuvent être photographiées. Les photographes doivent être escortés. Après les trois (3) chansons, les photographes doivent sortir du hall / de la zone.
2. Pas de flash
3. Aucune agence de photo n’est autorisée. Les photographes d’agence doivent être en mesure de produire une commande.
4. Photos uniquement avec un équipement professionnel
5. Tous les photographes doivent signer l’accord de photo NENA pour recevoir un pass photo. Le contrat photo n’est pas négociable.
6. Toutes les photos doivent être publiées avec un rapport écrit. Les reportages photos / galeries de photos sans rapport de suivi ne sont pas autorisés. Un maximum de quatre (4) photographies peuvent être utilisées pour le rapport.
7. La télévision n’est pas autorisée.
(fin de citation – fermez les guillemets).
Nous respectons dès lors scrupuleusement les consignes du management en publiant ce "rapport" accompagné de quatre (4) photos seulement, les photos-montages n’étant pas formellement interdits. Si NENA affiche toujours sa mignonne frimousse d’antan, c’est surtout une séduisante dame à l’allure jeune et toujours aussi ravissante aujourd’hui qui nous entraîne dans un show ma foi pas trop mal fagoté. Hormis à l’Oktoberfest, la variété allemande n’est pas notre fort, mais il faut concéder que NENA est à l’instar d’une bonne choucroute garnie accompagnée d’une désaltérante pils teutonne: elle nous fait toujours son petit effet par où elle passe…
Qu’a-t-on fait de mieux ces dernières décennies pour ramoner les cheminées que les power-trios ? Une fois de plus, la formule démontre toute sa supériorité face aux autres configurations en matière de rendement horaire et d’efficacité énergétique – hormis peut-être l’empreinte-carbone. Avec chichement même pas une heure et demi de prestation, même pas de quoi en tenir rigueur à DANKO JONES tant l’intensité et la qualité étaient au rendez-vous. Une fois de plus, serait-on tenté de dire…
One of the most ridiculously entertaining and exciting live bands on the planet, annonce la Rockhal. L’humour de Danko JONES n’est plus à démontrer, ni son sens de l’improvisation et surtout de la répartie, et de fait jamais un showman ne nous a fait autant rire que ce soir – sacré Danko, va !
Mais ne nous y trompons pas: DANKO JONES n’est pas un spectacle d’humour. Simplement que le type – toujours aussi simplement pétillant que naturel – n’en manque pas une pour rebondir avec finesse sur des échanges improvisés avec l’audience, ou pour balancer ses vannes second degré à la cantonade (Lenny Kravitz et Billy Idol ont dû avoir des bourdonnements dans les oreilles).
Sacré Danko va, jamais avare d’une feinte et toujours prêt à la déconne entre deux morceaux. Et c’est vrai que l’intensité du show rend bien nécessaires ces brefs intermèdes, manière de reprendre son souffle entre un tsunami qu’il te balance mine de rien dans les gencives et une tornade qu’il t’envoie semblant de rien dans la tronche. La bonne humeur, l’humour et la déconne restent ainsi fondamentalement au coeur d’une prestation toutes voiles dehors.
DANKO JONES a capitalisé 13 mois de tournée mondiale après avoir débuté son Wild Cat World Tour ici-même l’année dernière, et nous restons ce soir comme en mars 2017 sur la même sensation de plaisir juvénile et simple à l’issue d’une prestation pétillante et rafraîchissante mais encore plus diablement et redoutablement efficace. Combien de pisse-vinaigres et autres coincés-du-cul sur scène devraient-ils s’inspirer d’un gars comme Danko JONES, on vous le demande ?!
Si musicalement parlant notre Canadien n’a pas fondamentalement inventé la poudre, il connaît parfaitement la formule pour la faire parler. Et réflexion faite, mieux vaut un mec qui sait s’en servir qu’un autre qui ne sait pas quoi en faire, non?! Et ce n’est pas non plus à ROMANO NERVOSO qui officie en première partie qu’il faut le dire, prestation déjantée d’autant plus méritante que nos braves Louviérois se sont défoncés devant une salle encore quasi vide…
Avez-vous déjà carburé au LSD ? Nous, non. Ou plutôt si, mais nous ne savions pas en arrivant au Reflektor que ce soir serait notre première expérience. Elle s’appelle MOTORPSYCHO. Notre trip vaut toutes les substances licites et illicites qu’on ait pu produire et qu’on produira ici-bas. Et pas le moindre bad trip ni d’effets secondaires à l’atterrissage – si ce n’est un risque d’acouphènes pour qui n’est pas sorti protégé.
Hallucinant ou hallucinogène ? Hypnotique ou hypnotisant ? Loud. Loud. Et surtout loud: la question ne se pose ici pas. MOTORPSYCHO est la réincarnation à la puissance dix d’HAWKWIND, sa version survitaminée estampillée 21ème siècle. La basse est sans doute la plus dévastatrice que nos tympans aient jamais entendue ces quatre dernières décennies – c’est dire sa puissance de feu. En toile de fond les premières secondes, elle prend très vite sa place à l’avant-plan, reléguant le plus souvent guitare(s) et Mellotron à l’arrière plan.
MOTORPSYCHO réussit la prouesse de mixer les codes du prog à la Steven WILSON (et même à la GENESIS ou façon KING CRIMSON) avec les codes du hard-rock tout ce qu’il y a de plus vintage, à l’ancienne, lestant la formule de 53 tonnes au cm² pour davantage encore plomber le climax. C’est plus brouillon, plus organique et plus orgasmique que du prog léché, et bien plus lourd que tu psyché conventionnel, ascendant stoner. MOTORPSYCHO te prend littéralement au tripes en triturant tes neurones qu’il t’hallucine et hypnotise.
Avec une discographie boulimique, MOTORPSYCHO est-il seulement classable ? S’il s’affranchit aujourd’hui du heavy métal de ses tout débuts, c’est pour en conserver néanmoins l’ADN en live tout en explorant le genre sous ses multiples facettes: du noisy au folk en passant par une petite touche de jazz (oui !), le plus souvent dans une veine psychédélique-stoner et progressive mais plombée à la 98 octanes. Cette découverte live nous entraîne dans un environnement sonore unique et inimitable, à travers une expérience d’une viscuosité hors du commun qui nous emporte dans un vortex total et hal-lu-ci-nant.
Après trois, oui 3 heures d’une folle chevauchée ininterrompue, commence le premier rappel…! Aussi infatigable qu’impressionnant, le trio norvégien est pour la circonstance accompagné sur scène d’un 4ème homme se partageant entre Mellotron et 6 cordes, pour rendre encore plus hallucinant ce very good trip. Hallucinant. Hypnotique. Hallucinogène et hypnotisant: notre premier trip fut tout, tout sauf un very bad one. Notre découverte de l’année 2018, for sure.
De tous les showmen de la planète rock’n’roll, Rudolph SCHENKER demeure au fil des décennies et sans hésitation aucune dans notre top 3 de toutes les bêtes de scènes à shooter. Entertainer sans pareil, cette icône à l’envergure du phénix et à l’aura du sphinx nous laisse naïvement croire qu’il découvre chaque soir l’adrénaline de la scène, la testostérone des planches, la jouissance du live et la jubilation du face-à-face avec son public… comme à l’heure de son tout premier show.
70 ans… Oui, notre septuagénaire SCHENKER du haut de ses 70 berges reste fidèle à lui même: sans fard, sans faux-semblant et sans même simuler (ou alors si parfaitement – comme les meilleures qu‘on paie bien cher). Ses performances et sa r’n’r attitude renvoient les meilleurs showmen à leur ouvrage. Avec l’énergie d’un jeune fauve débridé, la fougue d’un chien enragé ou tout simplement avec le punch d’un trentenaire en pleine force de l’âge, il écrase de sa flamboyance ce que la galaxie du rock a enfanté de plus spectaculaire. SCHENKER est au rock’n’roll ce que les berlines allemandes sont à l’automobile: on regarde, on admire, on s’incline, et on essaye surtout de ne pas trop la ramener avec sa caisse en carton. Pigé?
Lors de la tournée d’adieu de SCORPIONS en 2012, nous nous interrogions sérieusement sur le bien-fondé de cette décision: qu’allaient donc pouvoir bien faire ces bêtes de scène une fois le rideau baissé? MEINE avouant à l’époque qu’ils avaient du mal à trouver la porte de sortie (sic), cet aveu était déjà pour nous annonciateur avant l’heure d’un come-back plus ou moins rapide sous les feux de la rampe.
Nous n’avions donc pas tort puisque depuis lors, nous avons pu jouir déjà de deux tournées mondiales de ce phénoménal band au succès tout aussi intemporel et transgénérationnel que difficilement explicable rationnellement. Les moins de 55 ou 60 ans ne peuvent guère réaliser que la période la plus créative, la plus créatrice et la plus novatrice de SCORPIONS s’étend de 1972 à 1982: ils ont alors indélébilement marqué l’ère hard-rock de l’Hémisphère Nord.
A l’issue de cette glorieuse décennie – la plus rock’n’roll du band également – les teutons ont partiellement viré leur cutis au profit d’un genre nettement plus commercial et surtout plus mainstream. Mais comment leur en vouloir au vu des quelques perles rock’n’rollesques qui ont néanmoins ponctué leur production plus mielleuse qu’intéressante depuis lors…?!
Les concerts de SCORPIONS se suivent et les tournées qui s’enchaînent se ressemblent. Mais pourquoi pas, après tout ?! C’est un peu comme assister à un meeting aérien: on sait ce qu’on va voir, on sait ce qu’on va entendre, mais on s’y rend néanmoins pour en avoir plein les mirettes. Pour la sensation de la poitrine qui cogne sous les coups de butoir. Pour les vibrations du vrombissement dans les tripes. Et aussi pour le frisson coupable qui l’accompagne et te parcourt l’échine….
Avec une set-list tout ce qu’il y a de plus classique, ô combien conventionnelle et sans prise de risque aucune, avec un visuel sans nouveauté particulière mais toujours aussi éblouissant, SCORPIONS connait depuis longtemps (très longtemps même) la recette du succès. Leur talent réside dans le fait qu’ils ne parviennent néanmoins pas à nous en dégoûter. Même pas d’indigestion ni de saturation…
La symbiose SCHENKER – MEINE continue de fonctionner à merveille. JABS assure de plus belle en se concentrant autant sur sa partition que SCHENKER n’assure le show en sus. Le triste et pitoyable épisode KOTTAK a quant à lui pris fin avec l’arrivée de Mikkey DEE il y a 2 ans suite à la disparition de Lemmy et de la dissolution de facto de MOTORHEAD. De quoi booster de plus belle l’équipage SCORPIONS qui rendra comme chaque soir un émouvant et puissant hommage à Mister Kilmister avec un Overkill d’excellente facture, mais sans toutefois jamais arriver à la cheville du tibia de la jambe du maître.
On sait déjà à quoi ressemblera notre prochain concert de SCORPIONS. Néanmoins, on sait pertinemment bien qu’on en sera encore. Encore et toujours. Une fois de plus…
Mention spéciale à Adrian Van den Berg accompagné de ses MOONKINGS en ouverture de soirée. Avec une set list copieusement empruntée au Serpent Blanc dont il a quitté les rangs il y a déjà 20 ans de cela, le subterfuge est presque parfait. Les vocals nous laisseraient presque penser à un Coverdale en méforme, nous laissant l’étrange (mais pas désagréable) impression d’être face à WHITESNAKE en open act de SCORPIONS. Le batave n’a décidément pas quitté le Snake les mains vides, c’est certain…
Bulletin "Très Bien", cher Adrian Vandenberg. Hormis votre show qui débute avec 10′ d’avance sur l’horaire annoncé et la préposée Public Relations qui s’égare dans les dédales de Forest National, ne parvenant pas à conduire les photographes que nous sommes jusqu’au pit front-stage ! Heureusement que nous connaissions le chemin pour le lui montrer…
… alors que certains ont fait leur temps, d’autres traversent les âges, plus charismatiques et plus flamboyants que jamais, sans que les années ne semblent avoir prise sur eux. C’est injustice que tout le monde ne soit pas égal face au temps qui passe…
Maintenant en ligne, full review & live coverage de SCORPIONS qui, le 04 avril 2018, foulaient derechef les planches de notre Forest National – un classique du genre, dont on ne se lasse décidément pas. Et ce n’est pas du haut de ses 70 balais que Rudolph SCHENKER nous démentira. C’est grave, Docteur…? Ou serait-ce par bonheur contagieux?
Les platoniciens croyaient que toutes les connaissances que nous acquérons ne sont que des réminiscences de ce que nous avons su avant notre naissance. Nos réminiscences, quant à elles, sont bien postérieures: elles remontent à la toute fin des seventies, puis au début de "nos" golden eighties durant lesquelles TOTO était l’une des composantes soft de la bande originale de notre folle jeunesse. Et plus particulièrement celle de nos blocus universitaires, quand la médiathèque suppléait les carences de la bande FM naissante pourtant pas avare en tubes estampillés TOTO. Ô tempora, ô mores…
Alors que bien des monstres plus ou moins sacrés tournent cette année à l’occasion de leur 50ème anniversaire (comme Barclay James Harvest il y a 3 jours ici-même), alors que quelques autres glorieuses formations ont déjà passé ce cap du demi-siècle, TOTO fait presque figure de petits jeunots à peine secs derrière les oreilles avec ce 40th Anniversary Tour.
Après l’hégémonie des trois frères Porcaro qui a tristement pris fin non sans laisser un indéniable et appréciable héritage, Steve Lukather demeure après quatre décennies sur la route le pivot central et le moteur de la formation. Et ce constat se confirme – du moins sur scène – au gré des shows de TOTO auxquels nous avons pu assister à raison d’au moins un par décennie – mais bien plus en réalité, sans plus aujourd’hui les compter. Dans la cuvette de Forest National il y a 2 ans encore, Lukather nous avait éclaboussé.
Mercenaire de première classe, la fine gachette Lukather continue de tirailler à gauche-à droite pour le compte des plus grands quand il n’est pas aux commandes de "son" vaisseau-amiral TOTO. Et entre tireurs que nous sommes, chacun dans nos domaines respectifs, le plaisir et l’honneur demeurent pour nous de (lui) tirer (le portrait) à bout-portant, ce soir encore en singulier duel.
Le sésame-photo dont nous crédite le tour management demeure comme à chaque fois la plus chaleureuse reconnaissance qu’un band – fusse-t-il TOTO ou un autre – puisse nous témoigner. Nombreux sont les appelés, mais toujours aussi peu d’élus peuvent-ils finalement arpenter le front stage tant que ces divas (de l’image aussi) auront décidé de ne pas confier leur sort entre les mains de n’importe quel objectif.
Une première heure dense, tonique et au rythme hyper soutenu – bref: quasi parfaite – nous donne à jouir du TOTO qu’on apprécie tout particulièrement: rock’n’roll à souhait et électrique à profusion pour qui aurait oublié que TOTO n’est pas qu’une machine à tubes mainstream de l’acabit de Rosanna ou de Hold the Line, mais aussi et surtout une machine de guerre quand on la désamorce. Cette pleine heure précède un passage à vide semi acoustique que nous qualifierons péjorativement de "mielleux et à la Steely Dan". Cette baisse de pression dans le turbo durera le temps que les 8 gars relancent la machine de plus belle pour une prestation de 02h10′ finalement, que clôture un puissant Africa en guise de bouquet final.
En définitive, bel exploit sur la durée pour cette bande de sexagénaires bien conservés pour la plupart, quoique leurs 5 minutes de rappel mollasson et peu enthousiasmant ne soit pas la meilleure option pour se quitter sur une bonne dernière impression. Celle-ci ne ternit cependant en rien cette soirée dans une Rockhal qu’on n’avait plus vue aussi remplie (sold out ?) depuis belle lurette. En guise d’au revoir, Lukhater nous fixe rendez-vous en 2028 pour les 50 ans du band: tout comme il le fait remarquer, on espère nous aussi en être. Et même plus d’une fois d’ici là…
Allez Steve, il te reste donc encore un peu de temps pour porter ton While My Guitar Gently Weeps – version Jeff Healey – à la cheville de celle d’Alain Pire. Oui, oui, on assume pleinement et on soutient la comparaison (Alain, pour nous ce sera un Orval – merci).