MOTORPSYCHO – Reflektor @ Liège – 17 avril 2018

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0422.JPG
Avez-vous déjà carburé au LSD ? Nous, non. Ou plutôt si, mais nous ne savions pas en arrivant au Reflektor que ce soir serait notre première expérience. Elle s’appelle MOTORPSYCHO. Notre trip vaut toutes les substances licites et illicites qu’on ait pu produire et qu’on produira ici-bas. Et pas le moindre bad trip ni d’effets secondaires à l’atterrissage – si ce n’est un risque d’acouphènes pour qui n’est pas sorti protégé.

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0001.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0344.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0399.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0240.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0300.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0277.JPG

Hallucinant ou hallucinogène ? Hypnotique ou hypnotisant ? Loud. Loud. Et surtout loud: la question ne se pose ici pas. MOTORPSYCHO est la réincarnation à la puissance dix d’HAWKWIND, sa version survitaminée estampillée 21ème siècle. La basse est sans doute la plus dévastatrice que nos tympans aient jamais entendue ces quatre dernières décennies – c’est dire sa puissance de feu. En toile de fond les premières secondes, elle prend très vite sa place à l’avant-plan, reléguant le plus souvent guitare(s) et Mellotron à l’arrière plan.

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0115.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0175.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0133.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0182.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0406.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0150.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0197.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0140.JPG

MOTORPSYCHO réussit la prouesse de mixer les codes du prog à la Steven WILSON (et même à la GENESIS ou façon KING CRIMSON) avec les codes du hard-rock tout ce qu’il y a de plus vintage, à l’ancienne, lestant la formule de 53 tonnes au cm² pour davantage encore plomber le climax. C’est plus brouillon, plus organique et plus orgasmique que du prog léché, et bien plus lourd que tu psyché conventionnel, ascendant stoner. MOTORPSYCHO te prend littéralement au tripes en triturant tes neurones qu’il t’hallucine et hypnotise.

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0225.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0232.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0336.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0187.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0324.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0367.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0397.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0403.JPG

Avec une discographie boulimique, MOTORPSYCHO est-il seulement classable ? S’il s’affranchit aujourd’hui du heavy métal de ses tout débuts, c’est pour en conserver néanmoins l’ADN en live tout en explorant le genre sous ses multiples facettes: du noisy au folk en passant par une petite touche de jazz (oui !), le plus souvent dans une veine psychédélique-stoner et progressive mais plombée à la 98 octanes. Cette découverte live nous entraîne dans un environnement sonore unique et inimitable, à travers une expérience d’une viscuosité hors du commun qui nous emporte dans un vortex total et hal-lu-ci-nant.

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0055.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0082.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0114.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0123.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0164.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0203.JPG

Après trois, oui 3 heures d’une folle chevauchée ininterrompue, commence le premier rappel…! Aussi infatigable qu’impressionnant, le trio norvégien est pour la circonstance accompagné sur scène d’un 4ème homme se partageant entre Mellotron et 6 cordes, pour rendre encore plus hallucinant ce very good trip. Hallucinant. Hypnotique. Hallucinogène et hypnotisant: notre premier trip fut tout, tout sauf un very bad one. Notre découverte de l’année 2018, for sure.

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0220.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0237.JPG Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0242.JPG

Motorpsycho_Reflektor_17avril2018_0426.JPG