ADAMO – Casino d’Ostende – 15 juin 2024

Des belges célébrités estampillées vintage qui ont donné à notre Royaume ses lettres de noblesse à travers le monde durant les années bénies des sixties et seventies, il en est deux (2) qui conservent en notre coeur une place de choix sans nulle pareille. Toutes deux font aujourd’hui encore montre de la même classe innée et de la même naturelle élégance. Toutes deux se démarquent du vulgus par leur distinction, par leur prestance et par leur charisme qui forcent le respect général quand pas tout simplement l’admiration. Tout aussi rares sont les célébrités qui se la jouent modeste en n’ayant par ailleurs jamais prêté le flanc à la moindre critique. Et rarissimes sont nos vedettes – finalement bien plus humbles que le commun des mortels – dont le parcours sans faute et sans faux-pas force l’admiration de toutes et de tous, tous continents confondus. Celles et ceux qui ne les connaissent que de nom ne leur vouent pas moins le même respect et la même admiration. C’est l’apanage des grands…

Mesdames et Messieurs, ADAMO et Jacky Ickx, chacun dans son domaine d’excellence, sont à la belgitude ce que le Signal de Botrange est au plat-pays. Jacky Ickx et ADAMO seraient-ils les derniers monstres sacrés belges ? Sans doute. Certainement, même. Et le concert que nous offre ADAMO ce 15 juin 2024 dans l’impressionnante, luxueuse et vaste salle du Casino d’Ostende n’en est rien de moins que la parfaite illustration. On aurait toutefois préféré l’entendre s’adresser en français à une salle pourtant très majoritairement francophone, mais pratiquer la langue de Vondel en terre néerlandophone c’est également cela l’élégance et la distinction signées ADAMO. Reporté par 3 fois déjà depuis 2020, pour cause de crise sanitaire d’abord, pour raisons de santé deux fois par la suite, la prestation d’ADAMO ne souffre ce soir d’aucun bémol. D’aucun – punt aan de lijn.

Deux heures durant très exactement et sans le moindre prompteur s’il vous plait (certains peuvent en prendre de la graine !), notre octogénaire frais comme un gardon sur son trente-et-un survole six décennies de succès mondiaux, secondé par huit musiciens multi-instrumentistes pour la plupart. ADAMO nous émeut comme une autruche ! Aidé d’un petit coup de spray buccal et avalant une gorgée de potion magique entre chaque morceau, ADAMO laisse deviner que sa prestation nécessite une grande prudence vocale de sa part, même si aucun autre indice ne le laisse supposer. Débutant son tour de chant très, très fort avec un C’est Ma Vie qui nous retourne immédiatement les tripes, Inch’ Allah assènera plus tard le coup de grâce à une salle sold out qui n’en espérait pas moins. Bien qu’ayant rayé de sa set-lit ce morceau lors de ses quelques dernières et rares apparitions pour cause d’actualité dramatique trop prégnante, ADAMO nous fait l’honneur ce soir de réintégrer dans son répertoire cette perle tellement d’actualité, même si datant pourtant et dramatiquement des seventies.

Où, ailleurs qu’à Ostende – éternelle mère patrie de notre immortel ARNO national – l’hymne Les filles du bord de mer peut-il mieux sonner dans la bouche d’ADAMO qui a l’élégance, la classe et la distinction d’ainsi clôturer son tour de chant en un émouvant clin d’oeil lancé à feu son pote ? Année après année, décennie après décennie, ADAMO continue à perpétuer, à faire sourire et à faire chanter son patrimoine pour l’immense bonheur de ceux qui, comme lui, vieillissent aussi bien qu’ils ont vécu. Elégance, classe et distinction en prime.

Now online : SHAKA PONK @ Francofolies d’Esch-sur-Alzette, 08 juin 2024

De ces Francofolies grand-ducales, 4èmes du nom, nous n’en consommerons qu’à dose homéopathique: ce ne sera pour nous que SHAKA PONK, et MEUTE – pour le fun – qui preste sur la même grande scène en préambule du combo français. Après avoir assisté aux adieux de SHAKA PONK à la Belgique au printemps dernier à Forest National, voici l’au-revoir des Français au Grand-Duc des Luxembourgeois.

Now online et déjà dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester. Artificial intelligence sucks !

SHAKA PONK – Les Francofolies @ Esch-sur-Alzette, 8 juin 2024

Ainsi donc le chant des zozios qui nous avait si délicatement charmé les oreilles en mars dernier dans l’attente du show bruxellois n’était pas à mettre à l’actif de la sono de Forest National mais bien à celle de SHAKA PONK ! Car ces mêmes zozios gazouillent derechef ce soir pour faire patienter le public, et ce ne sont pas ceux nichant dans ces charmants sous-bois et bosquets du parc Gaalgebier d’Esch-sur-Alzette qui accueille ces 4ème Francofolies grand-ducales.

Au risque de nous répéter, que n’a-t-on déjà pas dit ni écrit au sujet de SHAKA PONK ?! Dès lors pour changer, parlons une fois n’est pas coutume de leur caractère… euh… trempé. Première illustration ? La décision du band prise en toute, toute dernière minute de ne finalement accepter aucun photographe accrédité dans le pit-photo. Soit. Il s’agit en effet là de leur droit le plus strict et le plus légitime qui soit, mais pourquoi l’imposer tout juste avant de monter à l’assaut de la grande scène ? SHAKA PONK a probablement ses raisons que la raison ne connait pas…

Seconde illustration ? Coup de sang et coup de gueule de Frah lorsque, pour la seconde (!) fois en quelques minutes seulement, une nouvelle panne générale de la sono et du light-show interrompt brutalement le set. Un tantinet énervé voire même méchamment contrarié – on le serait à moins – c’est un Frah exaspéré qui quitte rageusement la scène tandis que Sam, toute penaute, semble doublement gênée : et de cette seconde brusque interruption, et de l’attitude pour le moins radicale de son partenaire alors qu’elle tente de garder bonne figure.

Durant la première et longue interruption survenue à l’entame du 3ème morceau déjà, le band avait pourtant fait contre mauvaise fortune bon coeur, meublant l’espace et le temps avec humour et accueillant même sans rechigner quelques fans ayant débordé le service de sécurité pour envahir la scène. Mais cet esprit potache et bon enfant fait place à de l’exaspération lors de la seconde survenance peu après, avec pour conséquence de plomber quelque peu l’ambiance, cassée, de la suite du concert. A moins que ce ne soit notre propre plaisir et notre propre intérêt qui ait été plombé par ces déconvenues, nous faisant passer un moment bien moins prenant et bien moins intense qu’il y a quelques semaines à Bruxelles ?

Sans doute le Festival Cabaret Vert avec SHAKA PONK à l’affiche sera-t-il en aout prochain le véritable et surtout l’ultime juge de paix qui, pour notre dernière Monkey Experience, décidera de la toute dernière impression que le band nous laissera pour la postérité et à tout jamais. [Ah oui, soulignons également la prestation de MEUTE qui partageait la même scène en tout début de soirée. Comme le Pastis: excellent, mais à dose modérée…]

Now online : SLASH – Rockhal, 26 avril 2024

Trop jeune encore pour être le dernier des Mohicans, quoique, quoique… Saul HUDSON aka SLASH est venu, il a vu et il a vaincu. 2h20′ après le lever du rideau, on se demande encore ce qui nous est arrivé, ce qui nous est passé sur le corps. Now online et déjà dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester. A.I. sucks.

SLASH – Rockhal, Esch-sur-Alzette – 26 avril 2024

Image : Slash @ Rockhal – 17 juin 2015

Cela fait bien longtemps déjà que GUNS’n’ROSES n’est plus que l’ombre de lui-même, avec un Axl Rose lourdaud courant après sa splendeur et sa prestance d’antan et un SLASH qui n’a plus rien à voir non plus avec celui qui nous éblouit pourtant à chacune de ses prestations solo – comme ce soir encore une fois, again & again. Pas un bonsoir, pas un mot adressé au public tout le concert durant, si ce n’est en finale pour présenter son vieux complice Myles fuckin’ Kennedy. Ah oui, et SLASH par deux fois (oui : 2 fois!) a souri ce soir, chose suffisamment remarquable que pour être soulignée. Caché derrière ses légendaires lunettes et coiffé de son tout aussi traditionnel haut-de-forme, Monsieur Muscles nous a fait la démonstration plus de deux heures durant qu’il demeure le seul, l’unique, le grand SLASH qui semble traverser les années en bonifiant.

Grand guitariste, certes – mais combien de singes savants ne voyons-nous pas sur YouTube où la technicité n’attend pas le nombre des années avec des mômes qui n’ont pas l’âge de parole et qui te vomissent le moindre solo de SLASH ? Grand guitariste, oui, mais surtout – surtout – compositeur exceptionnel et c’est bien à travers cette double dimension que résident le génie et la magnificence de SLASH. Comme à chacune de ses tournées – et pour qui n’a pas eu la curiosité d’aller fureter online pour au contraire conserver intacte la surprise orgasmique du grand soir – l’incertitude demeure quant au morceau et au moment béni des dieux où notre Musclor va partir en vrille et en délire. Once again, et surprenamment, c’est sur Wicked Stone que l’instant magique survient. A l’instar donc de sa tournée 2019 où, au Cirque Royal de Bruxelles, ce moment de grâce sans nul pareil est entré (et surtout reste) dans le top 5 absolu de tous nos instants musicaux once in a lifetime. Et que dire, que penser de son jouissif Rocket Man qui a dû faire frémir à distance le membre usé d’Elton John?!

Entouré de ses Conspirators qui assurent et qui transpirent maintenant la cohésion après tant d’années, secondé de main de maître par un Myles Kennedy omniprésent et fidèle à lui-même, SLASH demeure bel et bien l’un des derniers grands seigneurs / saigneurs du circuit. Méritoirement installé à même pas 60 berges au Panthéon comme s’il était déjà devenu un respectable dinosaure, les deux ou trois décennies a venir l’assurent d’un couronnement impérial alors que les concurrents ne se comptent déjà plus que sur les doigts d’une seule main. Même un surprenant Mammoth VH aka Wolfgang Van Halen (fils de feu le bien nommé) officiant en opening act ne nous contredira pas…

Now online : MOTHER’s FINEST @ Maastricht – 20 avril 2024

Maintenant en ligne, live from The Netherdlands, la crème d’Atlanta : MOTHER’s FINEST. Ou ce que la Géorgie continue de faire de mieux, avec quelques autres pointures à l’instar de Blackberry Smoke, The Black Crowes et d’une poignée d’autres. The South Still Rise !… et déjà dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. As usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester. A.I. sucks.

MOTHER’s FINEST – Muziekgieterij Maastricht, 20 avril 2024

Aaaaah, ce petit palpitant toujours excitant lorsqu’il s’agit de découvrir une salle de concerts absente de notre tableau de chasse. Et ma foi le Muziekgieterij de Maastricht vaut à lui seul le déplacement. Deux salles de spectacle/concert séparées par un vaste bistro qui fait office à la fois de hall d’entrée et de bar/restaurant à la vaste carte houblonnée du meilleur goût, et – parait-il – des studios et d’autres infrastructures d’enregistrement, le tout logé au sein d’un ancien site industriel remarquablement réaffecté. Bienvenue à Maastricht !

La tournée de MOTHER’s FINEST fait la place belle à la Hollande, à l’Allemagne et à l’Angleterre, ignorant superbement notre petite Belgique. Sans doute trop petite pour contenir effectivement toute cette explosivité, toute cette énergie, tout le groove de cette véritable tornade hard-funk-rock venue en droite ligne de Géorgie, USA. Et quand on sait que l’essentiel du line-up est encore celui qui, dans les seventies, était considéré comme the most dangerous opening act (sic) volant la vedette à des gars de la trempe de Marino, de Nugent ou encore d’Aerosmith, qu’ajouter à cette entrée en matière ?!

Pas de pit-photo malheureusement, le public pouvant déposer ses bières directement sur la scène et les photographes leur matos sur les planches pour peu qu’on joue des coudes : pas les meilleures conditions qui soient pour shooter, mais assurément le face-à-face de la mort-qui-tue si l’on fait abstraction des gouttes de sueur de Gary « Moses Mo » MOORE qui atterrissent plus d’une fois sur notre grand-angle. Real groovy funky bad ass rock’n’roll.

Vétéran de la toute première heure, Moses Mo n’a plus d’âge si ce n’est celui de poursuivre ce qu’il fait depuis plus de cinq décennies aux manettes de MOTHER’s FINEST: démonter le bastringue de sa 6 cordes. Manifestement, ça conserve de passer plus de 50 berges aux côtés de l’explosive et pulpeuse Joyce « Baby Jean » KENNEDY: du haut de ses 76 ans (!), GRAND-MOTHER’s FINEST n’est pourtant pas encore pour demain. Et dire qu’il y en a encore pour la ramener avec feu Tina Turner qui est à l’entertainment – comparativement à Baby Jean et à âge égal bien évidemment – ce que Canard WC est à l’ornithologie

Déjà de la partie en 1972 aussi, Glenn « Doc » MURDOCK aux vocals et Jerry « Wyzard » SEAVY à la basse n’ont pas non plus musicalement parlant pris une ride: à se demander franchement si le rock’n’roll n’est pas le plus efficace des bains de jouvence. Poser la question est y répondre.

L’adage veut que ce soient les meilleurs qui partent les premiers: MOTHER’s FINEST est la preuve bien vivante qu’il n’en est rien, que du contraire. Si les Géorgiens étaient notre baffe dans la g… en 2022 lors de la découverte du band live on stage au Golden Age Rock Festival, l’histoire risque bien de se répéter en 2024 en ne nous laissant pas le temps de découvrir la recette de cette flamme véritablement inextinguible dans le coeur et dans l’âme de MOTHER’s FINEST. Plus qu’hier et moins que demain : long live rock’n’roll.

SIDILARSEN – sold out @ L’Entrepôt, Arlon – 13 avril 2024

Now online : SIMPLE MINDS sold out @ Rockhal – 02 avril 2024

SIMPLE MINDS ? C’était soirée FLTR le lundi, soirée CESEC le mardi, soirée Agro le mercredi et soirée Sporkot le jeudi. Entre autres. Et pour celles & ceux qui ont connu le meilleur des eighties, mon bon monsieur. Mais il y avait aussi SIMPLE MINDS aux soirées Bio, chez Adèle ainsi qu’au Maphys bien sûr. Quand ce n’était pas SIMPLE MINDS au Réthéo ainsi qu’à la Casa, ou chez les Vétés ainsi qu’à la Lux. Voire même à la Carolo, c’est dire…

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester. A.I. sucks.

SIMPLE MINDS – Rockhal, Esch-sur-Alzette, 02 avril 2024

Le grand écart : près de 40 ans de grand écart entre 1985, notre premier SIMPLE MINDS dans le chaudron bruxellois de Forest National, et ce beau soir de 2024. Vertige. Time flies. Ceci dit, l’inconvénient avec cette véritable machine à hits qu’est SIMPLE MINDS – ou le bon côté des choses, c’est selon – c’est qu’une fois le rappel venu, on est en droit de se demander quel tube les Ecossais vont-ils encore réussir à nous sortir de derrière les fagots pour prolonger notre plaisir. Et le leur c’est certain dans une Rockhal ce soir sold out, pleine comme un oeuf et à l’ambiance dance floor (une fois n’est pas notre habitude) plus chaude que jamais.

105 minutes durant, rappel compris, les murs de la Rockhal ont vibré non seulement sur ’81, ’82, ’83, ’84 mais également au son des nineties et de bien davantage encore tant l’histoire de SIMPLE MINDS est une déferlante de succès qui égrènent notre bande-son de bien des décennies. Mais à l’inverse d’autres bands guimauves jouant sur la fibre émotive et émotionnelle de leur public, nous ne sommes pas ici face à une nostalgie dégoulinante, facile et mielleuse mais bien dans la revisite de morceaux cultes exécutés par un vrai band. Pas un de ces groupes recomposés à l’envi au gré des départs des uns et de l’arrivée des autres aussi vite remplacés qu’une vieille chaussette trouée.

SIMPLE MINDS demeure un vrai band, authentique, parfaitement articulé et efficacement huilé autour de l’intemporel noyau Jim KERR / Charlie BURCHILL. Evoluent à leurs côtés des musiciens en parfaite symbiose et interconnexion. « Belfast Child » en est la parfaite illustration avec un Jim KERR ma-gis-tral, quasi a capella par moment, imposant le respect et un silence total – oui : total. Sa voix aussi limpide que puissante, portée par une extraordinaire sono, semble repousser les murs de la Rockhal, devenant un instrument à part entière se mariant tantôt aux autres, se jouant tantôt des autres.

Entamé avec un tonitruant « Waterfront » soutenu par une ligne de basse plus ébouriffante que jamais, le set se termine en apothéose 105 minutes plus tard par un explosif « Sanctify Yourself« . Entre les deux, une déferlante de valeurs sûres mais aussi de quelques perles oubliées ou plutôt repêchées au plus profond de la discographie des Ecossais. Flash-back: « Don’t you (forget about me) » nous avait franchement laissé sur notre faim le 11 décembre 1985 (oui il y a quasi 40 ans et l’on s’en souvient comme si c’était hier) lorsque la bande au jeune Jim KERR avait laissé Forest National continuer son « la lalalala lalalala lala-lalalala… » sans même embrayer pour relancer la machine de plus belle. Ce soir, SIMPLE MINDS ne réitère pas cette erreur de jeunesse…

A la rythmique – ô joie, ô bonheur, ô volupté, ô maestria – Cherisse OSIER fait maintenant intégralement partie des meubles et son charme n’a d’équivalent que la démesure de son talent derrière les fûts: belle complicité qui n’a d’égal que l’efficacité qui s’en dégage. Si SIMPLE MINDS a toujours eu pour habitude de ne jamais nous décevoir au fil des décennies, les Ecossais ont aujourd’hui changé de braquet pour rien que moins nous ébouriffer. Rien de moins.