ows – Upcoming Shows – Upcoming Shows – Upc

[Press Release] Depuis presque trente ans, GODSMACK ne cesse de s’illustrer, porté par la voix puissante de Sully Erna, des riffs de guitare saccadés et une section rythmique survoltée. Au fil des années, Godsmack s’est construit un catalogue impressionnant de huit albums studio et une sacrée réputation live. Retrouvez GODSMACK et tous leurs hits le 9 avril prochain à Forest National.

Soon online et déjà dans notre galerie de portraits à l’instar de toutes nos précédentes reviews…

Un ch’tit coup d’oeil dans notre rétroviseur ? C’est par ici :

Et comme toujours en français in ze texte: last & latest footages, shootings & reviews in our specific GALERY « From backstage to frontstage ». NO Photoshop. NO Ligthroom. NO RAW format. NO numeric nor digital overdub. NO artificial intelligence : ONLY human one… and pure one-shot JPEG !

1000Mods – Le Botanique @ Bruxelles – 25 mars 2025

On se souvient toujours de sa première fois. De son premier 1000MODS aussi, et c’était pour nous ce 25 mars 2025 dans le confinement de l’Orangerie du Botanique. Ou quand une première fois tient toutes ses promesses: puissante, sale et dévastatrice.

Soon online et déjà dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

The PINEAPPLE THIEF – Rockhal @ Esch-sur-Alzette, 20 mars 2025

A quoi bon accréditer des photographes (au nombre de quatre ce soir) si c’est pour les reléguer comme des malpropres au fond de la salle derrière le FOH en baignant la scène d’un light-show des plus minimalistes (et des plus inconfortables, photographiquement parlant) durant très précisément les trois premiers morceaux ?! The PINEAPPLE THIEF aurait voulu offrir les pires conditions de travail qui soient aux photographes qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Dont acte.

Hormis ce légitime coup de gueule – une fois n’est pas coutume – les Anglais nous délivrent le show quasi-parfait durant près de deux heures quart. Le set aurait frisé l’excellence si nos lascars nous avaient épargné une parenthèse acoustique de trois morceaux en milieu de soirée: si le concept n’est pas déplaisant en soi, l’excès nuit en tout et un seul titre aurait amplement suffit. Cet écart ne fait toutefois pas ombrage à une performance de très haut vol, d’une complexité et d’une technicité qui n’ont d’égales que les subtiles harmonies d’une production parfaitement léchée. The PINEAPPLE THIEF ne fait pas mentir son label…

Une sono à la hauteur de la performance complète un tableau des plus réussis, relevé ou plutôt irradié par la présence techniquement éclaboussante du maître Gavin HARRISON. Comme s’il rongeait par moment son frein derrière les fûts, il en garde manifestement sous le pied tout en nous délivrant une démonstration digne du personnage et à la hauteur de son talent : tout en finesse, en subtilité, en technicité, en délicatesse et en retenue, manière de ne pas trop nous éclabousser. Que nous réserve-t-il donc sur le prochain PORCUPINE TREE que Steven Wilson vient précisément d’annoncer ce jour comme pas improbable dans un certain futur tout aussi indéterminé que la formation?!

Known for their unforgettable live performances, Bruce Soord (vocals, guitar), Jon Sykes (bass), Steve Kitch (keyboards), and Gavin Harrison (drums) will take audiences on a captivating journey through their expansive catalogue. Their concerts are a testament to their musicianship and ability to create a transcendent live experience, annonçait le promoteur ce soir. Mais nom de Dieu, what else George – si tel est son nom ?!

Now online : KVELERTAK @ Rockhal – 26 février 2025

Le tsunami KVERLERTAK a frappé la Rockhal conformément aux prévisions satellites et sismographiques annoncées et connues de tous, adultes consentants : dévastateur, cataclysmique, ravageur et apocalyptique. Total blast. Overkill. Les Norvégiens sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu. Point à la ligne. What else ?

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

KVELERTAK – Rockhal Esch-sur-Alzette – 26 février 2025

KVELERTAK fait partie de ces groupes dont la pleine démesure ou plutôt la pleine démence s’exprime sur scène, pas spécifiquement en studio. Quant aux enceintes précautionneusement calfeutrées du living, elle ne résisteraient guère à l’exercice – hormis à faible volume, mais le problème est bien là: KVELERTAK ne s’écoute que toutes les aiguilles (ou LED) dans le rouge. On n’est pas à The Voice, ici. Point.

Pas de rappel, pas de pause non plus, et encore moins de chichi : KVELERTAK débarque à 21h00 précises sur les planches d’une Rockhal modestement remplie. 75 minutes plus tard, emballé c’est pesé: le taf est terminé et les lascars replient bagages sous les vivats d’un public aussi liquéfié que nos Norvégiens préférés.

La fiesta punk-metal-death-thrash-rock n’a peut-être pas duré longtemps, mais le band reste tout simplement un des meilleurs cocktails explosifs de pur Rock’n’Roll donné de voir sur scène. Qui plus est, la dégaine et l’attitude frénétique et imprévisible du chanteur Ivar Nikolaisen ne sont pas sans rappeler l’Axl Roses des débuts.

Le band a pourtant vu le départ de l’un de ses membres fondateurs et principal compositeur, Bjarte Lund Rolland, en novembre dernier et KVELERTAK est incertain quant à son futur à l’issue de cette tournée. On ne peut qu’espérer le contraire malgré la récente publication du groupe qui annonce sans ambage la couleur : « This will be the last chance to experience Kvelertak live for the foreseeable future ».

En première partie, URNE – trio britannique – distille un heavy ultra puissant mais néanmoins pas dénué de complexes arrangements. Un son massif, un jeu de batterie puissant et précis, et une guitare qui distille des riffs pachydermiques entre des passages plus aériens. Ce n’est manifestement pas pour rien que KVELERTAK arbore des t-shirts URNE

Pour qui a peut-être définitivement raté cet ovni KVELERTAK, qu’il se rabatte malgré tout sur ces galettes qui donnent la pèche et mettent en orbite : des montées en puissance bouillonnantes, un éclectisme de styles fascinant, des décharges d’énergie pure, une catharsis sonore brute mais non dénuée d’arrangements, notamment avec quelques perles qui avoisinent les 8-9 minutes – ce qui en dit long, très long…

Now online : TOTO sold-out @ Rockhal, 10 février 2025

Sept musicos sur scène mais qu’une seule guitare : le Steve LUCKATHER, éternel jeune beau gosse aussi fringant que bien lissé, n’a pas eu le temps de chômer en ce chaud soir sold-out à la Rockhal. TOTO n’a pas déçu. TOTO n’a pas non plus surpris. C’est pour ça que TOTO reste TOTO, traversant les décennies, semblant de rien, jusqu’à la prochaine. Et on en sera sans doute encore…

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

TOTO (+ Christopher CROSS), Rockhal – 10 février 2025

Mais qu’est-ce que c’est mortel et froid ici au Luxembourg alors que c’était le délire à Forest National, nous souffle dans l’oreille un pote photographe qui officiait avant-hier à Bruxelles. Eh oui, mon gars, c’est (bien souvent) comme ça ici, lui répond-on. On ne compte d’ailleurs plus les groupes qui, sur scène, l’ont déjà fait remarquer par le passé, tentant parfois de secouer le cocotier en titillant le public et souvent avec succès faut-il l’avouer.

Ce n’est donc pas (uniquement) la moyenne d’âge de l’assistance qui en est ce soir la raison, composée majoritairement de 3×20 – dont nous sommes désormais – remplissant les gradins garnissant le fond de la Rockhal (ou le balcon VIP, une coupe de crémant à la main). Dieu soit loué, le floor est en configuration debout et non pas assis comme pour la plupart des autres dates de cette Dogz of Oz Tour 2025. Avant-hier à Bruxelles, le public assis jusque dans la fosse n’a été autorisé à se lever qu’à l’avant-dernier morceau, nous raconte-t-on. A quoi a-t-on échappé…!

Rien donc de tout cela à la Rockhal ce soir pour ce qui reste un show TOTO tout ce qu’il y a de plus classique, voire de prévisible: on ne change pas une formule qui marche. Depuis des décennies, serait-on tentés d’écrire. Un tonitruant Child’s Anthem de toute beauté ouvre magistralement les hostilités avant que ne s’enchaîne un déroulé de hits intemporels balayant intelligemment plus de 4 décennies de pépites musicales.

TOTO, notre madeleine de Proust qui nous renvoie en un clin d’oeil aux aux années ’80 et à la bande originale de nos blocus de ces golden eighties, quand Pamela ou encore Angel Don’t Cry ponctuaient nos pauses entre deux syllabi et autres Peter Frampton ou Simple Minds. Time flies, sh*t.

Articulé autour de l’intemporel Steve LUKATHER, patron incontestable et incontesté sur les planches, le band aligne 2 claviers et 2 percussionnistes (d’ailleurs multi-instrumentistes) qui nous gratifient de pas moins de 3 soli, des plus dispensables dirons-nous : deux soli de clavier et un de batterie. Soit. Jazz, funk, jazz-rock, hard-rock, pop, pop-rock, soft-rock, power ballads, rock-FM, rock-symphonique, peu importe l’étiquette dont on affuble TOTO puisque son éclectisme positionne le band bien au-delà et au-dessus des clichés. Et c’est tant mieux.

A la veille de son cinquantenaire, TOTO a connu une renaissance majeure en popularité ces dernières années comme peu de groupes à ce stade de leur carrière, pour autant qu’on considère que la bande à LUKHATER ait été un jour en veilleuse. Décès après départs, retours après come-backs, les line-ups se sont succédés autour du patron sans jamais altérer le standard de qualité auquel TOTO nous a toujours habitués depuis 1976. Même si le grand absent ce soir est David PAICH, complice historique ou quasi de Steve LUKHATER.

Si TOTO semble traverser les décennies sans afficher les affres des années qui passent, il en est tout autrement pour Christopher CROSS, invité de marque sur cette tournée 2025. Débutant son set de main de maître par All right et le terminant en apothéose par Ride like the wind, il nous offre toutefois le meilleur de son alpha et de son oméga. Bravo Monsieur, vous restez un monument pour qui est amateur de fines reliques…

Now online : SOLSTAFIR – Berlin, 9 décembre 2024

Décembre est propice aux aurores boréales. La nôtre s’appelle SOLSTAFIR et vient du pays de la glace et du feu. Les Islandais ont choisi Berlin pour terminer en beauté leur Nordic Descent Tour 2024. Nous avons nous aussi choisi Berlin pour assister à notre dernière aurore boréale de l’année. C’était aussi la première…

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

SOLSTAFIR – Metropol @ Berlin – 9 décembre 2024

Les paysages sonores envoûtants du post-rock de SOLSTAFIR nous contraignent, nous obligent et nous imposent même l’irrésistible voire l’irréfragable plaisir de filer sur la capitale allemande : comment pourrait-on faire l’impasse sur le dernier concert de cette tournée Nordic Descent 2024 qui arrose de 24 dates le nord du continent ?! Le cadre du Metropol, cet ancien théâtre berlinois, vaut à lui seul le déplacement même si la configuration et l’acoustique des lieux se prêtent sans doute davantage aux représentations théâtrales ou aux défilés de mode qu’à des concerts amplifiés. Mais ne faisons pas le grincheux: aucun plaisir ne vaut celui de SOLSTAFIR (pour faire des verres, et bien sûr de Paulener…).

Explorant de multiples horizons, du heavy à l’atmosphérique en passant par le post-rock et le psyché (ah, ces étiquettes, ces clichés et cette catégorisation totalement absurde: quelle horreur !), nos Islandais préférés continuent de nous surprendre. SOLSTAFIR couvre un large spectre entre racines black métal et penchant pour un rock mélodique et carrément hymnique (restons dans les étiquettes…) tout en nous balançant mine de rien des orchestrations expansives à souhait. SOLSTAFIR, c’est aussi une vitalité torturée et une sincérité dramatique au premier plan portée par des lyrics certes en islandais (à de rares exceptions près) mais que le band ne cesse d’expliquer pour que l’audience partage l’émotion, leurs émotions.

Le live ne galvaude nullement l’orchestration studio caractéristique de SÓLSTAFIR, que du contraire. Avec leurs riffs innés, leurs tonalités et leurs rythmes hypnotiques, les Islandais nous offrent 110 minutes durant un set luxuriant d’une vigueur épurée et teinté de changements permanents de signatures rythmiques: SOLSTAFIR, c’est comme qui dirait un voyage à travers une fusion fluide pour créer quelque chose d’inédit. Le final est à la hauteur de la performance, avec un Aðalbjorn Tryggvason qui chute malencontreusement à la renverse depuis le podium de la batterie en emportant avec lui quelques éléments, terminant ses derniers accords étendus par terre sur le dos tandis que Hallgrímur Jón Hallgrímsson achève le travail de déstructuration totale en dézinguant le reste de son kit. C’était le dernier SOLSTAFIR du Nordic Descent Tour 2024, et comment terminer autrement qu’en aurore boréale…?!

ALAIN PIRE EXPERIENCE – Spirit of 66 de Verviers – 29 novembre 2024

Monsieur Gibson nous offre en 1er set de longs et délectables extraits de son dernier (superbe) album avant d’explorer, en seconde partie, les profondeurs tout aussi savoureuses de sa déjà longue discographie. La traditionnelle formule trio se mue soudain en une configuration quatuor, laquelle renforce s’il le fallait encore la tessiture des compos. Entre psycho, rock et une touche de blues, les Gibson ont la parole et occupent tout l’espace du Spirit où les amateurs ne se bousculent étonnement pas au portillon ce soir. Tant pis pour eux, et pour la surprise du Chef qui prend tout le monde à contre-pied en clôturant son set par un plus que surprenant La Grange de derrière les fagots – et de fagots, la grange du 66 n’en manquait effectivement pas ce soir !

Les 100 premières préventes qui se présentaient à l’entrée du Spirit se voyaient octroyé la dernière galette du maestro – The Journey, petite perle sortie au printemps dernier. Sans doute étions-nous le 101ème, et c’est tant mieux pour l’assistance. Et que dire du Live is Life performé ce soir de manière magistrale, qui ne fait pour nous que confirmer que c’est effectivement dans l’exercice des instrumentaux qu’APEx trouve selon nous toute sa pleine dimension ou du moins sa plus démonstrative expression…

Quitter un concert d’Alain Pire Experience c’est un peu comme aller à confesse : on se sent par la suite tout léger des contrariétés dont notre âme supportait le poids – mais le LSD doit certainement aboutir au même résultat. Amen.