Pour son 8ème passage par le Spirit of 66, ROBERT JON & The Wreck n’a à nouveau pas fait dans le détail ni dans la dentelle de Bruges avec un set (sold out) de près de deux heures à l’instar de son dernier passage par Verviers il y a 2 ans.
Now online et toujours dans notre GALERYIntensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Michael Schenker, de UFO au Michael Schenker Group (MSG) a laissé son empreinte iconique sur la scène hard rock depuis des décennies pour aujourd’hui revenir avec un hommage à son époque emblématique de l’OVNI ce 25 avril au Muziekgieterij de Maastricht. Et que dire de la tournée triomphale de STEVEN WILSON qui s’arrête auCirque Royalde Bruxelles ce 07 mai 2025 pour la première fois depuis 7 ans (en formule solo) : sans doute encore un moment d’exception et d’anthologie pour ce génie conceptuel aux ressources infinies illimitées, avec ou sans Porcupine Tree. Soon online et bientôt dans notre galerie de portraits à l’instar de toutes nos précédentes reviews…
Un ch’tit coup d’oeil dans notre rétroviseur ? C’est par ici :
Et comme toujours en français in ze texte: last & latest footages, shootings & reviews in our specific GALERY « From backstage to frontstage ». NO Photoshop. NO Ligthroom. NO RAW format. NO numeric nor digital overdub. NO artificial intelligence : ONLY human one… and pure one-shot JPEG !
Un CD live explosif capturé en 2022 dans une Ancienne Belgique sold out et doublé d’une captation vidéo de derrière les fagots ne semble pas avoir propulsé ROBERT JON & The Wreck au firmament des étoiles du Southern Blues Rock. Et ce serait pourtant amplement mérité. A moins que les Californiens ne préfèrent finalement la touffeur et la promiscuité des petits clubs tels que le Spirit of 66 aux grandes salles ou festivals ? On ne le saura probablement jamais…
C’est dans un véritable étouffoir que les gars nous délivrent un show de près de deux heures, avec un break dispensable qui nous fait davantage apprécier un second set plus envolé que le premier, comme si Robert Jon et ses acolytes s’étaient dopés à la 66 du Francis durant l’intermission. Incontournable, l’explosion du bouquet final de Cold Night – leur Free Bird à eux – tient toutes ses promesses avant un rappel de deux morceaux pour mieux encore nous assommer d’une bien belle manière. Des KO comme ça, on en redemande…
On se souvient toujours de sa première fois. De son premier 1000MODS aussi, et c’était pour nous ce 25 mars 2025 dans le confinement de l’Orangerie du Botanique. Ou quand une première fois tient toutes ses promesses: puissante, sale et dévastatrice.
Now online et déjà dans notre GALERYIntensities in 10s Cities:From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…
Lorsque FU MANCHU s’encoquina de KYUSS, leurs amours illégitimes enfantèrent un être à mi-chemin entre le stoner et le desert-rock. Ils le baptisèrent d’abord 666MOOD pour honorer le monstre qu’ils avaient mis bas, mais changèrent son patronyme en 1000MODS pour conjurer le sort de la Bête…
Groupe phare de la scène stoner / heavy rock grecque, 1000MODS c’est un son puissant et massif empreint de contestation, porté encore et toujours par une énergie brute et des riffs puissants quasi primitifs. Et que dire quand ils écartent les murs du Bota avec leur côté désert rock qui les emmène dans de longs et lourds délires qui frisent presqu’un psychédélisme dopé à la testostérone?
Avec FRENZEE en open-act, le compte y est – n’en rajoutez pas. Cette fratrie de punk féroce et d’énergie brute composée de trois frères et sœur a été biberonnée d’AC/DC et de Nirvana assaisonnés à la sauce The Prodigy et Bikini Kill. Insatiable, la soeurette en redemande: et la garce de rejoindre 1000MODS le temps d’un morceau pour réécrire live on stage l’histoire de La Belle et les Bêtes. La messe est dite: vous me ferez 1000 Mods, 2 Ave et 3 Pater.
A quoi bon accréditer des photographes (au nombre de quatre ce soir) si c’est pour les reléguer comme des malpropres au fond de la salle derrière le FOH en baignant la scène d’un light-show des plus minimalistes (et des plus inconfortables, photographiquement parlant) durant très précisément les trois premiers morceaux ?! The PINEAPPLE THIEF aurait voulu offrir les pires conditions de travail qui soient aux photographes qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Dont acte.
Hormis ce légitime coup de gueule – une fois n’est pas coutume – les Anglais nous délivrent le show quasi-parfait durant près de deux heures quart. Le set aurait frisé l’excellence si nos lascars nous avaient épargné une parenthèse acoustique de trois morceaux en milieu de soirée: si le concept n’est pas déplaisant en soi, l’excès nuit en tout et un seul titre aurait amplement suffit. Cet écart ne fait toutefois pas ombrage à une performance de très haut vol, d’une complexité et d’une technicité qui n’ont d’égales que les subtiles harmonies d’une production parfaitement léchée. The PINEAPPLE THIEF ne fait pas mentir son label…
Une sono à la hauteur de la performance complète un tableau des plus réussis, relevé ou plutôt irradié par la présence techniquement éclaboussante du maître Gavin HARRISON. Comme s’il rongeait par moment son frein derrière les fûts, il en garde manifestement sous le pied tout en nous délivrant une démonstration digne du personnage et à la hauteur de son talent : tout en finesse, en subtilité, en technicité, en délicatesse et en retenue, manière de ne pas trop nous éclabousser. Que nous réserve-t-il donc sur le prochain PORCUPINE TREE que Steven Wilson vient précisément d’annoncer ce jour comme pas improbable dans un certain futur tout aussi indéterminé que la formation?!
Known for their unforgettable live performances, Bruce Soord (vocals, guitar), Jon Sykes (bass), Steve Kitch (keyboards), and Gavin Harrison (drums) will take audiences on a captivating journey through their expansive catalogue. Their concerts are a testament to their musicianship and ability to create a transcendent live experience, annonçait le promoteur ce soir. Mais nom de Dieu, what else George – si tel est son nom ?!
Le tsunami KVERLERTAK a frappé la Rockhal conformément aux prévisions satellites et sismographiques annoncées et connues de tous, adultes consentants : dévastateur, cataclysmique, ravageur et apocalyptique. Total blast. Overkill. Les Norvégiens sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu. Point à la ligne. What else ?
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KVELERTAK fait partie de ces groupes dont la pleine démesure ou plutôt la pleine démence s’exprime sur scène, pas spécifiquement en studio. Quant aux enceintes précautionneusement calfeutrées du living, elle ne résisteraient guère à l’exercice – hormis à faible volume, mais le problème est bien là: KVELERTAK ne s’écoute que toutes les aiguilles (ou LED) dans le rouge. On n’est pas à The Voice, ici. Point.
Pas de rappel, pas de pause non plus, et encore moins de chichi : KVELERTAK débarque à 21h00 précises sur les planches d’une Rockhal modestement remplie. 75 minutes plus tard, emballé c’est pesé: le taf est terminé et les lascars replient bagages sous les vivats d’un public aussi liquéfié que nos Norvégiens préférés.
La fiesta punk-metal-death-thrash-rock n’a peut-être pas duré longtemps, mais le band reste tout simplement un des meilleurs cocktails explosifs de pur Rock’n’Roll donné de voir sur scène. Qui plus est, la dégaine et l’attitude frénétique et imprévisible du chanteur Ivar Nikolaisen ne sont pas sans rappeler l’Axl Roses des débuts.
Le band a pourtant vu le départ de l’un de ses membres fondateurs et principal compositeur, Bjarte Lund Rolland, en novembre dernier et KVELERTAK est incertain quant à son futur à l’issue de cette tournée. On ne peut qu’espérer le contraire malgré la récente publication du groupe qui annonce sans ambage la couleur : « This will be the last chance to experience Kvelertak live for the foreseeable future ».
En première partie, URNE – trio britannique – distille un heavy ultra puissant mais néanmoins pas dénué de complexes arrangements. Un son massif, un jeu de batterie puissant et précis, et une guitare qui distille des riffs pachydermiques entre des passages plus aériens. Ce n’est manifestement pas pour rien que KVELERTAK arbore des t-shirts URNE…
Pour qui a peut-être définitivement raté cet ovni KVELERTAK, qu’il se rabatte malgré tout sur ces galettes qui donnent la pèche et mettent en orbite : des montées en puissance bouillonnantes, un éclectisme de styles fascinant, des décharges d’énergie pure, une catharsis sonore brute mais non dénuée d’arrangements, notamment avec quelques perles qui avoisinent les 8-9 minutes – ce qui en dit long, très long…
Sept musicos sur scène mais qu’une seule guitare : le Steve LUCKATHER, éternel jeune beau gosse aussi fringant que bien lissé, n’a pas eu le temps de chômer en ce chaud soir sold-out à la Rockhal. TOTO n’a pas déçu. TOTO n’a pas non plus surpris. C’est pour ça que TOTO reste TOTO, traversant les décennies, semblant de rien, jusqu’à la prochaine. Et on en sera sans doute encore…
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Mais qu’est-ce que c’est mortel et froid ici au Luxembourg alors que c’était le délire à Forest National, nous souffle dans l’oreille un pote photographe qui officiait avant-hier à Bruxelles. Eh oui, mon gars, c’est (bien souvent) comme ça ici, lui répond-on. On ne compte d’ailleurs plus les groupes qui, sur scène, l’ont déjà fait remarquer par le passé, tentant parfois de secouer le cocotier en titillant le public et souvent avec succès faut-il l’avouer.
Ce n’est donc pas (uniquement) la moyenne d’âge de l’assistance qui en est ce soir la raison, composée majoritairement de 3×20 – dont nous sommes désormais – remplissant les gradins garnissant le fond de la Rockhal (ou le balcon VIP, une coupe de crémant à la main). Dieu soit loué, le floor est en configuration debout et non pas assis comme pour la plupart des autres dates de cette Dogz of Oz Tour 2025. Avant-hier à Bruxelles, le public assis jusque dans la fosse n’a été autorisé à se lever qu’à l’avant-dernier morceau, nous raconte-t-on. A quoi a-t-on échappé…!
Rien donc de tout cela à la Rockhal ce soir pour ce qui reste un show TOTO tout ce qu’il y a de plus classique, voire de prévisible: on ne change pas une formule qui marche. Depuis des décennies, serait-on tentés d’écrire. Un tonitruant Child’s Anthem de toute beauté ouvre magistralement les hostilités avant que ne s’enchaîne un déroulé de hits intemporels balayant intelligemment plus de 4 décennies de pépites musicales.
TOTO, notre madeleine de Proust qui nous renvoie en un clin d’oeil aux aux années ’80 et à la bande originale de nos blocus de ces golden eighties, quand Pamela ou encore Angel Don’t Cry ponctuaient nos pauses entre deux syllabi et autres Peter Frampton ou Simple Minds. Time flies, sh*t.
Articulé autour de l’intemporel Steve LUKATHER, patron incontestable et incontesté sur les planches, le band aligne 2 claviers et 2 percussionnistes (d’ailleurs multi-instrumentistes) qui nous gratifient de pas moins de 3 soli, des plus dispensables dirons-nous : deux soli de clavier et un de batterie. Soit. Jazz, funk, jazz-rock, hard-rock, pop, pop-rock, soft-rock, power ballads, rock-FM, rock-symphonique, peu importe l’étiquette dont on affuble TOTO puisque son éclectisme positionne le band bien au-delà et au-dessus des clichés. Et c’est tant mieux.
A la veille de son cinquantenaire, TOTO a connu une renaissance majeure en popularité ces dernières années comme peu de groupes à ce stade de leur carrière, pour autant qu’on considère que la bande à LUKHATER ait été un jour en veilleuse. Décès après départs, retours après come-backs, les line-ups se sont succédés autour du patron sans jamais altérer le standard de qualité auquel TOTO nous a toujours habitués depuis 1976. Même si le grand absent ce soir est David PAICH, complice historique ou quasi de Steve LUKHATER.
Si TOTO semble traverser les décennies sans afficher les affres des années qui passent, il en est tout autrement pour Christopher CROSS, invité de marque sur cette tournée 2025. Débutant son set de main de maître par All right et le terminant en apothéose par Ride like the wind, il nous offre toutefois le meilleur de son alpha et de son oméga. Bravo Monsieur, vous restez un monument pour qui est amateur de fines reliques…