Now online : HELLOWEEN @ Rockhal – 17 octobre 2025

Quel meilleur endroit que la Rockhal de Esch-sur-Alzette pour HELLOWEEN lancer la tournée mondiale de leur 40ème anniversaire !? 2 lead vocals, 3 lead guitars, une scénographie démoniaque et une sonorisation parfaite : what else, Georges ?

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

HELLOWEEN – Rockhal, Esch-s/-Alzette – 17 octobre 2025

Et voilà-t-y pas que la Rockhal a le privilège d’accueillir la première date de la tournée mondiale d’HELLOWEEN qui souffle les bougies de son premier gâteau de 40ème anniversaire chez le Grand-Duc. Et des gâteaux HELLOWEEN, il y en aura tout au long des mois à venir – et des citrouilles aussi – jusqu’à l’été 2026. Pour un début de tournée en fanfare, la fanfare était bel et bien au rendez-vous et près de 2h30 durant, excusez du peu. Un chaud show de classe tout simplement mondiale qui devrait inspirer bien des grands qui ne leur arrivent même pas à la cheville alors qu’ils se pensent au firmament…

Nos Teutons ont mis toute la sauce jusqu’à la dernière minute en effets pyrotechniques, explosifs, laser, confettis, lance-flamme et tutti quanti mais sans jamais tomber dans le grand-guignolesque ou le grandiloquent de mauvais goût (suivez notre regard…).

Deux lead vocals (quand pas trois) et trois lead guitars: fait-on mieux aujourd’hui en matière de tessiture ? Oui, certainement – à l’opéra sans doute. A la Rockhal, pas sûr. Avec des titres qui, pour certains, n’avaient jamais été joués sur scène et pour d’autres n’avaient plus été joués depuis des lustres, HELLOWEEN nous déroule la tapis rouge tandis qu’on boit de la petite bière.

Il y a ainsi de ces groupes qui traversent les décennies sans coup férir, ou plutôt sans faire de vague dans le maelström ambiant du mainstream bon chic bon genre, loin de ces médias de la bande FM qui pensent être la référence rock’n’rollesque des esprits bien pensants qui s’y abreuvent comme s’ils allaient à la communion. HELLOWEEN n’est pas de cette obédience et ne mange pas de ce pain rassi ni ne boit à ce calice.

Forte de la sortie du 17ème album studio, la setlist affiche 22 morceaux dont Twilight of the Gods (joué pour la première fois depuis 1987), In the Middle of a Heartbeat (première depuis 1996), Hey Lord! (première fois depuis 2004) ou encore The King for a 1000 Years (première depuis 2008). Sans parler de 4 extraits de leur dernière galette, This Is Tokyo, Into the Sun, Universe (Gravity for Hearts) et A Little Is a Little Too Much. On a presqu’envie de leur dire simplement merci les gars, merci d’être restés fidèles à vous-mêmes – total respect. Danke, Leute!

Soon online : JUDAS PRIEST – Rockhal Esch-sur-Alzette – 19 juillet 2025

Avec Phil CAMPBELL & The Bastard Sons en opening act : soon online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

Now online : WASP @ Rockhal – 12 juin 2025

Now online et toujours dans notre GALERY de portraits Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

W.A.S.P. – Rockhal, Esch-sur-Alzette – 19 juin 2025

Une dernière overdose eighties, un dernier shoot de dopamine hair metal : que demander et qu’attendre de plus de Blackie LAWLESS si ce n’est qu’il nous étrille en ce canicule soir de juin 2025 ?! Suite aux nombreuses restrictions sanitaires qui persistaient encore sur le Vieux Continent, WASP avait été contraint en 2022 de reporter au printemps 2023 la tournée européenne célébrant son 40e anniversaire. Nous avions déjà eu affaire à du grand Blackie live à Saarbrücken le 05 mai 2023. Depuis, cette tournée mondiale entamée il y a 2 ans semble n’en plus finir, de quoi faire se gausser notre Lawless en laissant entendre ce soir qu’il n’y en aura plus de suivante: « This is History, you witness History« . Amen.

Avec seulement une bonne vingtaine de minutes de retard au lieu de 50 minutes il y a deux ans (il y a progrès…), la bande à Blackie monte sur scène dans une Rockhal transformée en étuve. Le management US est à la manoeuvre : on assiste depuis le bord de scène aux consignes du tour manager donnant préalablement l’injonction aux organisateurs d’annoncer au micro que tout crowd-surfing et que toute tentative de passer outre les barrières protégeant le pit seront sanctionnés d’une expulsion immédiate de la salle. Ambiance. Sifflements et huées en provenance d’un public déjà échaudé par la température ambiante et chauffé à blanc par le retard encouru. Pas très rock’n’roll tout ça de la part d’un Blackie qui jamais n’arrête de nous étonner, mais pas dans le bon sens cette fois. Quoi qu’il en soit, l’assaut peut enfin débuter.

Revêtu de son t-shirt estampillé « 40 » dans le dos et marqué d’un « 1982-2022 » sur le bide, Lawless affiche une sale tête au moment de monter sur scène, nous faisant même redouter le pire. D’autant plus que deux vigiles postés dans le pit-photo au pied de son micro étaient précisément plantés là nous dit-on au cas où… Mais il n’en est finalement rien : la Bête est en belle et grande forme pour nous délivrer un bon quatre-vingt minutes d’un set quasi parfait. Un shot d’ocytocine vintage comme on en redemande, sans une ride, sans une tache de vieillesse, sans le moindre signe de faiblesse, que du contraire.

Même si probablement aidée par quelques subtiles manipulations magiques depuis la table de mixage, sa voix est intacte. À près de septante ans, Lawless sonne toujours aussi phénoménal. Sa voix trouve l’équilibre parfait entre rauque et mélodique, suffisamment rauque pour dégouliner de venin, mais jamais au détriment de la mélodie. Sleeping (in the fire) en atteste de la plus virulente manière qui soit, sans parler d’un Wild Child débuté a capela lors du rappel. A en donner la chair de poule…

Mention spéciale à Aquiles Priester, véritable monstre derrière ses fûts : précis, puissant et implacable. Et ses deux autres complices de longue date, Mike Duda à la basse et Doug Blair à la guitare, qui font de ces morceaux vieux de plusieurs décennies de véritables pépites comme tout juste sorties du cerveaux démoniaque de Lawless.

WASP reste une pierre angulaire du heavy metal américain du siècle dernier : théâtral, agressif et hairy à souhait. L’effet choc et le barnum s’est peut-être estompé, mais la musique n’en est devenue que plus intemporelle, désormais polie avec le genre de patine que le temps seul peut donner: sinon une respectabilité, du moins un classicisme indéniable. Ce concert n’est pas qu’une fable lyrique sur le péché et la rédemption, c’est une histoire de sang, de tripes, de bile et de violence. Mais tout est désormais dans le verbe et dans la musique, plus dans les excès ni dans le cirque. Ce concert, c’est l’histoire de l’album qui a mis le feu aux poudres du Los Angeles des années 1980 – Motley Crue en moins. Dispensable, l’écran vidéo qui se dresse en arrière-scène, clin d’œil poignant (ou plutôt pathétique) à l’histoire du groupe diffusant des images originales de la formation classique comme une sorte d’hommage vivant, mais créant une étrange dissonance : on regarde le groupe actuel tandis que des fantômes du passé apparaissent et disparaissent sur l’écran derrière eux…

Pendant près de 80 minutes, W.A.S.P. a ouvert un portail temporel, a déchiré un espace-temps en transportant la Rockhal tout droit en aller simple dans les eighties, dans toute leur insouciance et toute leur gloire sanglante. Au-delà de la simple nostalgie, c’était malgré tout une sacrée célébration du côté rebelle, provocateur et bruyant de ce qui reste du real rock’n’roll du siècle passé. Du millénaire écoulé… Et dire que nous avions raté sa prestation en 1ère partie d’Iron Maiden à Forest en 1986 qui reste manifestement dans toutes les mémoires à l’exception de la nôtre, gasp.

The PINEAPPLE THIEF – Rockhal @ Esch-sur-Alzette, 20 mars 2025

A quoi bon accréditer des photographes (au nombre de quatre ce soir) si c’est pour les reléguer comme des malpropres au fond de la salle derrière le FOH en baignant la scène d’un light-show des plus minimalistes (et des plus inconfortables, photographiquement parlant) durant très précisément les trois premiers morceaux ?! The PINEAPPLE THIEF aurait voulu offrir les pires conditions de travail qui soient aux photographes qu’ils ne s’y seraient pas pris autrement. Dont acte.

Hormis ce légitime coup de gueule – une fois n’est pas coutume – les Anglais nous délivrent le show quasi-parfait durant près de deux heures quart. Le set aurait frisé l’excellence si nos lascars nous avaient épargné une parenthèse acoustique de trois morceaux en milieu de soirée: si le concept n’est pas déplaisant en soi, l’excès nuit en tout et un seul titre aurait amplement suffit. Cet écart ne fait toutefois pas ombrage à une performance de très haut vol, d’une complexité et d’une technicité qui n’ont d’égales que les subtiles harmonies d’une production parfaitement léchée. The PINEAPPLE THIEF ne fait pas mentir son label…

Une sono à la hauteur de la performance complète un tableau des plus réussis, relevé ou plutôt irradié par la présence techniquement éclaboussante du maître Gavin HARRISON. Comme s’il rongeait par moment son frein derrière les fûts, il en garde manifestement sous le pied tout en nous délivrant une démonstration digne du personnage et à la hauteur de son talent : tout en finesse, en subtilité, en technicité, en délicatesse et en retenue, manière de ne pas trop nous éclabousser. Que nous réserve-t-il donc sur le prochain PORCUPINE TREE que Steven Wilson vient précisément d’annoncer ce jour comme pas improbable dans un certain futur tout aussi indéterminé que la formation?!

Known for their unforgettable live performances, Bruce Soord (vocals, guitar), Jon Sykes (bass), Steve Kitch (keyboards), and Gavin Harrison (drums) will take audiences on a captivating journey through their expansive catalogue. Their concerts are a testament to their musicianship and ability to create a transcendent live experience, annonçait le promoteur ce soir. Mais nom de Dieu, what else George – si tel est son nom ?!

Now online : KVELERTAK @ Rockhal – 26 février 2025

Le tsunami KVERLERTAK a frappé la Rockhal conformément aux prévisions satellites et sismographiques annoncées et connues de tous, adultes consentants : dévastateur, cataclysmique, ravageur et apocalyptique. Total blast. Overkill. Les Norvégiens sont venus, ils ont vu, ils ont vaincu. Point à la ligne. What else ?

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

KVELERTAK – Rockhal Esch-sur-Alzette – 26 février 2025

KVELERTAK fait partie de ces groupes dont la pleine démesure ou plutôt la pleine démence s’exprime sur scène, pas spécifiquement en studio. Quant aux enceintes précautionneusement calfeutrées du living, elle ne résisteraient guère à l’exercice – hormis à faible volume, mais le problème est bien là: KVELERTAK ne s’écoute que toutes les aiguilles (ou LED) dans le rouge. On n’est pas à The Voice, ici. Point.

Pas de rappel, pas de pause non plus, et encore moins de chichi : KVELERTAK débarque à 21h00 précises sur les planches d’une Rockhal modestement remplie. 75 minutes plus tard, emballé c’est pesé: le taf est terminé et les lascars replient bagages sous les vivats d’un public aussi liquéfié que nos Norvégiens préférés.

La fiesta punk-metal-death-thrash-rock n’a peut-être pas duré longtemps, mais le band reste tout simplement un des meilleurs cocktails explosifs de pur Rock’n’Roll donné de voir sur scène. Qui plus est, la dégaine et l’attitude frénétique et imprévisible du chanteur Ivar Nikolaisen ne sont pas sans rappeler l’Axl Roses des débuts.

Le band a pourtant vu le départ de l’un de ses membres fondateurs et principal compositeur, Bjarte Lund Rolland, en novembre dernier et KVELERTAK est incertain quant à son futur à l’issue de cette tournée. On ne peut qu’espérer le contraire malgré la récente publication du groupe qui annonce sans ambage la couleur : « This will be the last chance to experience Kvelertak live for the foreseeable future ».

En première partie, URNE – trio britannique – distille un heavy ultra puissant mais néanmoins pas dénué de complexes arrangements. Un son massif, un jeu de batterie puissant et précis, et une guitare qui distille des riffs pachydermiques entre des passages plus aériens. Ce n’est manifestement pas pour rien que KVELERTAK arbore des t-shirts URNE

Pour qui a peut-être définitivement raté cet ovni KVELERTAK, qu’il se rabatte malgré tout sur ces galettes qui donnent la pèche et mettent en orbite : des montées en puissance bouillonnantes, un éclectisme de styles fascinant, des décharges d’énergie pure, une catharsis sonore brute mais non dénuée d’arrangements, notamment avec quelques perles qui avoisinent les 8-9 minutes – ce qui en dit long, très long…

Now online : TOTO sold-out @ Rockhal, 10 février 2025

Sept musicos sur scène mais qu’une seule guitare : le Steve LUCKATHER, éternel jeune beau gosse aussi fringant que bien lissé, n’a pas eu le temps de chômer en ce chaud soir sold-out à la Rockhal. TOTO n’a pas déçu. TOTO n’a pas non plus surpris. C’est pour ça que TOTO reste TOTO, traversant les décennies, semblant de rien, jusqu’à la prochaine. Et on en sera sans doute encore…

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est spontané, c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester…

TOTO (+ Christopher CROSS), Rockhal – 10 février 2025

Mais qu’est-ce que c’est mortel et froid ici au Luxembourg alors que c’était le délire à Forest National, nous souffle dans l’oreille un pote photographe qui officiait avant-hier à Bruxelles. Eh oui, mon gars, c’est (bien souvent) comme ça ici, lui répond-on. On ne compte d’ailleurs plus les groupes qui, sur scène, l’ont déjà fait remarquer par le passé, tentant parfois de secouer le cocotier en titillant le public et souvent avec succès faut-il l’avouer.

Ce n’est donc pas (uniquement) la moyenne d’âge de l’assistance qui en est ce soir la raison, composée majoritairement de 3×20 – dont nous sommes désormais – remplissant les gradins garnissant le fond de la Rockhal (ou le balcon VIP, une coupe de crémant à la main). Dieu soit loué, le floor est en configuration debout et non pas assis comme pour la plupart des autres dates de cette Dogz of Oz Tour 2025. Avant-hier à Bruxelles, le public assis jusque dans la fosse n’a été autorisé à se lever qu’à l’avant-dernier morceau, nous raconte-t-on. A quoi a-t-on échappé…!

Rien donc de tout cela à la Rockhal ce soir pour ce qui reste un show TOTO tout ce qu’il y a de plus classique, voire de prévisible: on ne change pas une formule qui marche. Depuis des décennies, serait-on tentés d’écrire. Un tonitruant Child’s Anthem de toute beauté ouvre magistralement les hostilités avant que ne s’enchaîne un déroulé de hits intemporels balayant intelligemment plus de 4 décennies de pépites musicales.

TOTO, notre madeleine de Proust qui nous renvoie en un clin d’oeil aux aux années ’80 et à la bande originale de nos blocus de ces golden eighties, quand Pamela ou encore Angel Don’t Cry ponctuaient nos pauses entre deux syllabi et autres Peter Frampton ou Simple Minds. Time flies, sh*t.

Articulé autour de l’intemporel Steve LUKATHER, patron incontestable et incontesté sur les planches, le band aligne 2 claviers et 2 percussionnistes (d’ailleurs multi-instrumentistes) qui nous gratifient de pas moins de 3 soli, des plus dispensables dirons-nous : deux soli de clavier et un de batterie. Soit. Jazz, funk, jazz-rock, hard-rock, pop, pop-rock, soft-rock, power ballads, rock-FM, rock-symphonique, peu importe l’étiquette dont on affuble TOTO puisque son éclectisme positionne le band bien au-delà et au-dessus des clichés. Et c’est tant mieux.

A la veille de son cinquantenaire, TOTO a connu une renaissance majeure en popularité ces dernières années comme peu de groupes à ce stade de leur carrière, pour autant qu’on considère que la bande à LUKHATER ait été un jour en veilleuse. Décès après départs, retours après come-backs, les line-ups se sont succédés autour du patron sans jamais altérer le standard de qualité auquel TOTO nous a toujours habitués depuis 1976. Même si le grand absent ce soir est David PAICH, complice historique ou quasi de Steve LUKHATER.

Si TOTO semble traverser les décennies sans afficher les affres des années qui passent, il en est tout autrement pour Christopher CROSS, invité de marque sur cette tournée 2025. Débutant son set de main de maître par All right et le terminant en apothéose par Ride like the wind, il nous offre toutefois le meilleur de son alpha et de son oméga. Bravo Monsieur, vous restez un monument pour qui est amateur de fines reliques…

Now online : STATUS QUO @ Rockhal, Esch-sur-Alzette – 21 juillet 2024

Rockin’ all over the World depuis tant et tant de décennies qu’on en oublierait le caractère mortel de STATUS QUO. De mémoire, mais il faudra que nous vérifions, Rick Parfitt faisait encore partie du line up lors de notre dernier face-à-face avec ces Anglais (presqu’) intemporels. Aujourd’hui, ne reste de la formation originale que le (quasi) immortel Francis Rossi, toujours aussi distingué et élégant, et so British avec son accent roulant les « r » qu’il nous ressort ce soir. Ah, et ce boogie rock comme il y en a pas deux au monde…!

Now online et toujours dans notre GALERY Intensities in 10s Cities : From Backstage to Frontstage, All The World Is A Stage. Et, as usual, pas de chipotage ni de bidouillage avec les photos comme vous en voyez partout ailleurs. Non: ici, c’est NO f*cking Photoshop. NO damn Ligthroom. NO bullshit RAW format. NO holy crap numeric nor digital overdub. NO a.i. feature (artificial intelligence sucks) : ONLY pure one-shot JPEG. Parce que shooter live, c’est comme le real rock’n’roll: c’est brut de décoffrage et surtout ça doit le rester.